00:10:07


— Non j'ai peur !

Jihyung éclata de rire, debout sur mon lit.

— Elle n'est quand même pas belle, avoua-t-il par la suite d'une grimace.

— Elle va te sauter dessus !

M'angoissant debout sur ma chaise de bureau, je manquai de perdre l'équilibre, ce qui fit encore plus rire mon frère. A peine dix secondes plus tôt, nous étions en train de jouer à Mario 64 sur nos DS, lorsqu'en levant la tête, j'avais vu une énorme araignée dans le coin de mon pont de lit. Maman et Papa n'étaient pas là, Jihyuk était parti avec ses amis, nous n'étions que nous deux contre le boss ultime à la fin d'un jeu. Jihyung n'avait pas eu peur sur le coup, jusqu'à la regarder de plus près et la voir bouger ses affreuses pattes.

— On dirait qu'elle se lèche les babines, blagua-t-il en me jetant un regard mesquin.

— Faut la tuer avant qu'elle ne ramène ses copines !

— Ou qu'elle ponde.

J'hurlai pour le faire taire, ce qui malheureusement ne le fit que plus rire. Habituellement, les araignées ne me faisaient pas très peur tant qu'elles restaient dans leur coin, les faucheuses étaient gentilles. Mais celle-ci, c'était l'égal d'un bébé mygale. Noire et épaisse, trois corps et vingt-six yeux. Face à mes absurdités, Jihyung se marrait toujours autant.

— Je suis sûr qu'elle attendait que je m'endorme pour me manger... Boudai-je, à moitié caché derrière ma chaise.

— Au moins.

Râleur, je le regardais observer l'araignée sous tous les angles. Plus il faisait de commentaires, plus je m'approchais de ma porte de chambre en donnant des impulsions dans ma chaise.

— Si tu tiens vraiment à elle, on a qu'à échanger de chambre.

— Oh, quelque chose lui vint subitement à l'esprit. On a plus d'aspirateur, Papa l'a cassé tout à l'heure.

Les yeux ronds et la bouche pendante, plus aucun son ne sorti de ma bouche pendant quelques secondes. Les héros venaient de perdre face au boss ultime, leur seule arme avait été détruite par le Roi, par haute trahison.

— On est foutu...

— Je vais lui faire manger la peinture !

D'un œil furtif par-dessus le dossier de ma chaise, je l'observais descendre de mon lit et ouvrir un placard de mon pont de lit. Il en sortit une boîte de puzzle que nous avions terminé il y avait quelques jours, puis retourna vers le boss suprême. D'une grimace, j'essayais d'inventer une excuse que je pourrais sortir à Maman à son retour. Comment un cadavre de monstre avait pu se retrouver sur mon mur, la peinture blanche foutue. Que c'était la faute de Papa pour avoir casser l'aspirateur ?

Soudainement, un hurlement retentit de la part de mon frère, ce qui me fit hurler à sa suite sans aucune raison. A peine eus-je le temps de le regarder, qu'il était déjà en train de descendre de mon lit en vitesse. Dans ses cris de panique mêlés à des rires nerveux, je compris qu'il avait loupé l'araignée et qu'il battait en retraite. Cette dernière était tombée sur mon lit, ce qui nous fit déguerpir de ma chambre comme des furies.

Un frisson d'effroi me parcourut l'échine.

— Il s'est passé quoi après ?!

Papa et Maman étaient revenu peu de temps après et on leur avait expliqué la situation. Le boss n'avait jamais été retrouvé, même après avoir changer les draps. Traumatisé, je n'avais pas dormi pendant une semaine dans ma chambre et était aller me réfugier dans celle de Jihyung à contre avis des parents.

— D'accord, respire maintenant.

Je ne comprenais pas. Mon frère dormait paisiblement à côté de moi. La pièce était plongée dans le noir, la nuit devait sûrement être bien avancée et il n'y avait aucun bruit dans la maison. Il y avait seulement une personne, là, au-dessus de moi, qui me fixait avec de grands yeux terrifiés. Sa bouche s'ouvrait lentement, comme si elle essayait de me parler, de me réveiller. Je n'entendais rien. J'avais seulement envie de me rendormir, d'oublier l'araignée, et d'oublier cette personne. Fermer les paupières et tout éteindre.

☯︎

Dix-huit heures six.

Ce fut la première chose que je vis. Une montre, posée juste devant mes yeux. Des bruits de froissements et quelques voix atteignirent mon ouïe après quelques instants.

— T'es vraiment une brute toi quand même.

Un mal de crâne me prit et je tentai de me redresser, la tête entre les mains.

— Je ne te permets pas, tu n'avais qu'à me donner le code.

— Comme si je l'avais.

Jimin et Minkyung.

Le dos tourné dans la cuisine, ils se chamaillaient. L'un avait une éponge à la main, l'autre secouait un torchon trempé. Baissant les yeux, je me rendis compte que j'étais assis sur mon canapé, dans mon appartement. Sur la table basse, plusieurs sacs poubelles étaient éparpillés, plus ou moins remplis. La douleur me tambourinant toujours le crâne, je me frottai les yeux de mes poings et lâchai un grand soupir. Mon cœur était compressé dans ma poitrine, mon corps semblait lourd et le souffle me manquait. Comment m'étais-je retrouver sur le canapé ? Je ne me souvenais grand-chose, simplement d'avoir vu Zhu sur la mezzanine, puis plus rien. J'avais beau remué dans mes pensées, c'était le vide total.

Soudain, ma nuque me piqua et je tournai la tête en direction de la cuisine. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, Minkyung me fixait calmement, sans réelle expression. Du coude, il donna un coup dans les côtes de Jimin, qui râlait toujours dans son coin à propos de quelque chose. D'un élan d'agacement, il se retourna et plongea ses yeux directement dans les miens. J'étais complètement perdu. Qu'est-ce qu'ils faisaient dans mon appartement ? Comment savaient-ils que je vivais ici ? Ah si, Jimin le savait. Il m'avait rapporté des affaires.

— Jungkook, Jimin se précipita vers moi. Comment tu te sens ? Est-ce que ça va ?

Assis à côté de moi, il chercha une réponse dans mon regard, qui devait sans doute montrer que de l'incompréhension. Le voyant bouger ses lèvres, je n'arrivais pas à entendre ce qu'il me disait. Mon esprit semblait tenter de recoudre les espaces manquants dans ma mémoire, ce qui amplifiait mon mal de crâne. Les murs bougeaient, se rapprochaient, s'éloignaient, le plafond menaçait de me tomber sur la tête. Le visage de Jimin semblait être pris dans des courants d'eau, flou, tout était tremblotant. Jusqu'à ce que je sente mon crâne tomber en arrière et que des tâches noires apparaissaient de plus en plus rapidement. Gauche, droite, elles semblaient danser, se rapprochant, comme les ombres d'un feu de bois. Un feu de bois seul, au milieu de nulle part, qui avait été abandonné sans même éteint.

Pourtant, il brûlait.

— Jungkook !

Brutalement, une bouffée d'air me rempli les poumons et une vive douleur à la joue me donna l'impression de me crasher sur Terre. Mon estomac s'était retourné dans la chute et me donnait l'envie horrible de vomir. Après quelques secondes, ma vue devint nette, et je vis Jimin, assit à mes côtés, se frottant la paume de la main.

— J'aurais bien aimé le faire, répliqua Minkyung, dos à nous dans la cuisine.

Qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Comment ? Pourquoi ? J'étais pourtant venu seul.

— La ferme, grogna Jimin, les yeux en l'air.

Ce dernier soupira et s'excusa auprès de moi pour la baffe que je venais de me prendre. Quelle baffe ? Quand ? De quoi parlait-il ?

— Comment tu te sens ? Tu as failli encore nous quitter là.

Papillonnant des paupières, je le fixais, pendant de très longues secondes.

— Je... Tentai-je d'articuler d'une voix étouffée. Qu'est-ce que vous faites là ?

D'un soupir de soulagement, Jimin me sourit. De quoi était-il rassuré ? Minkyung était toujours dans la cuisine, à ranger des casseroles propres, un torchon sur l'épaule. Il ne semblait absolument pas intéressé par ce qu'il se passait ici, ce qui était tout à fait compréhensible. Dans ce cas, pourquoi restait-il ici ?

— Tu m'as appelé complètement en panique tout à l'heure, raconta soudain Jimin. Comme je n'étais pas sur Séoul, j'ai dû demander à Min de venir t'aider.

Je haussai un sourcil, plutôt surpris. Pourquoi l'avais-je appelé ?

— Il était le plus proche d'ici. Bon, comme on n'avait pas ton code, il a dû un peu forcer la porte.

Comprenant alors leur discussion que j'avais entendue plus tôt, je baissai la tête, honteux. Mais alors que mon ami allait se remettre à parler, la voix de Minkyung l'interrompit. Celui-ci se dirigeait vers nous d'un pas lent.

— Tu étais en pleine crise de panique, ça n'a pas été coton pour te calmer. Tu parlais tout seul, je ne savais même pas si tu me reconnaissais.

— Jungkook, reprit Jimin. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment ça se fait que tu sois ici, et que tu te sois retrouvé au sol, en pleine crise ?

Pris de court par toutes les informations et les questions, mon regard jonglaient entre les leurs. Minkyung était à présent à nos côtés, les bras croisés au torse. Il n'avait pas vraiment changé depuis la dernière fois que je l'avais vu d'aussi près. Deux ans ? A l'hôpital. La fois chez Jimin ne comptait pas vraiment, je ne me souvenais pas de grand-chose. Ses cheveux bruns en pagaille, son visage fin et pâle, que j'avais toujours eu l'habitude de voir souriant et joyeux. Aujourd'hui, il n'était plus que lugubre et neutre.

— Je... me souviens juste être venu pour mettre les choses au clair avec Zhu... L'avoir vue au-dessus de la mezzanine, puis plus rien...

— C'est une nana avec le teint mate, l'air en furie, qui hurle ton prénom avec haine ?

Minkyung m'accorda un sourire en coin, accompagné d'un pouffement.

— Je l'ai croisé en venant ici.

— Je vois... Me contentai-je de répondre.

Était-elle vraiment partie pour de bon ? Est-ce que j'avais réussi à la virer, ou est-ce qu'elle allait revenir ? Peut-être pour chercher ses affaires. Non, il ne fallait pas qu'elle remette les pieds ici, j'allais devoir mettre tout ce qui lui appartenait en dehors, et ce, le plus vite possible. Je la connaissais, si elle venait à revenir, elle pourrait très bien s'arranger pour que je ne revienne pas moi-même. J'eus un long soupir.

— Si tu dis que tu ne te souviens de rien, réfléchit Jimin. C'est que tu as dû passer dans un état second. Ton cerveau a cessé de fonctionner pour t'éviter de ressentir quelque chose en la voyant, ton cœur a parlé, et les souvenirs se sont effacés pour éviter la douleur.

J'avais déjà entendu ce terme d'état second. Dans la famille, c'était Jihyuk qui en avait eu le plus. Surtout après la mort de Papa et Jihyung. Des moments où il partait complètement en vrille, dans une colère brutale, pour finalement ne plus se souvenir de rien quelques jours plus tard. Malgré mon jeune âge à l'époque, j'avais toujours eu une fascination pour ce genre de phénomène.

— Personnellement, ça m'est arrivé lors d'un concert, ricana Minkyung en retournant vers la cuisine. J'étais tellement content que je ne m'en souviens absolument pas.

— C'est sacrément con.

Jimin pouffa à son tour. Un léger sourire étira soudainement les lèvres en les regardant, Minkyung faisant une grimace à cause des moqueries. C'était étrange. Je savais pourtant très bien qu'il m'en voulait pour ce que j'avais pu lui dire, mais le voir jacasser me procurait un sentiment de nostalgie.

Cela faisait bien deux ans que nous ne nous étions pas retrouvé tous les trois dans une même pièce, dans une ambiance détendue. Comme si rien ne s'était passé, que cela était simplement une soirée entre nous, après les révisions sur la première vague cinématographique en Europe. A bien réfléchir, ce n'était pas la première fois que j'avais ces pertes de mémoires. Le fait que la vidéo du meurtre de Mina différait de mes souvenirs en était la preuve. A cause de cela, je ne savais plus ce qui était vrai ou pas. Est-ce qu'une vidéo était censée apportée plus de réponses ? Elle pouvait très bien être trafiquée. Seulement, je me souvenais très bien m'être reconnu sur la vidéo.

Soudain, quelque chose me vint à l'esprit.

— Comment avez-vous eu mon adresse ?

Jimin s'interrompit dans ses paroles et m'accorda un regard du coin de l'œil. Cela faisait à peu près un mois que je m'étais rapproché à nouveau de celui-ci et j'étais certain de moi-même que je ne lui avais jamais parlé de mon appartement, ni même le quartier. Et ce n'était pas Minkyung qui allait le savoir, comme c'était clairement la première fois en deux ans que nous échangions un mot.

— Euh... Mon ami se gratta la nuque, ricanant nerveusement. Comment dire... Tu me l'avais donnée pour que j'aille te chercher des affaires mais je l'ai per-

— Yoongi te surveillait, alors on lui a simplement demandé ton adresse.

Affolé, Jimin donna un grand coup de coude dans les côtes de Minkyung, qui ne fit que de râler en retournant à nouveau vers la cuisine.

— Pourquoi ? Demandai-je simplement.

Comment ? Quand ? Je ne m'étais jamais rendu compte de rien. Pris au dépourvu, je ne savais pas de quelle manière j'étais censé réagir à cette nouvelle. Après tout, ce n'était pas comme si je ne le connaissais pas.

— Mh... Jimin regarda en l'air, semblant chercher ses mots avec précaution. Taehyung le lui a demandé.

Mon cœur fit un bon dans ma poitrine, mon sang ne faisant qu'un tour dans mes veines. Un sentiment de colère me traversa brutalement, ne comprenant pas dans quel but il aurait pu faire cela. Par quelle audace avait-il pu demander à quelqu'un d'autre de veiller sur moi, quand il me lâchait comme une vieille merde ? Ce n'était absolument pas logique. Remarquant que je commençais à vriller, Jimin s'avança sur le canapé, la mine désolée.

—  Je ne l'ai appris que récemment aussi. En revanche, Min le savait depuis plus longtemps.

C'était absurde.

— Jimin... Murmurai-je, le nez bas.

Le concerné huma, ayant toute mon attention. Mon crâne me fit de nouveau mal, et je soupirai un long moment, le temps de mettre mes idées en place. Digérer le fait que l'homme qui m'avait abandonné, avait demandé à l'un de ses amis d'enfance de surveiller mes faits et gestes. Cela me paraissait complètement invraisemblable.

— Pourquoi ?

Ses dents mordirent sa lèvre inférieure et il tenta d'éviter mon regard. Il y avait forcément une raison derrière cela, et si je devais lui sortir les vers du nez, je le ferai.

— Je ne peux pas vraiment te le dire...

— Pourquoi ?

Du coin de l'œil, je vis Minkyung se retourner dans notre direction depuis la cuisine. Son regard noir posé sur moi me donna un frisson d'effroi, que je tentai de dissimuler tant bien que mal.

— Yoongi le faisait peut-être une fois par semaine, ce n'était pas tous les jours.

— Pourquoi ?

Cette fois-ci, Jimin leva une mine agacée vers moi.

— Je te l'ai déjà dit. Si tu veux des réponses, tu n'as qu'à aller le voi-

— J'y suis allé.

La surprise tira subitement ses trais, et il lui fallut quelques secondes, à me fixer avec les yeux grands ouverts, avant de papillonner des paupières. Comme s'il venait d'entendre la plus grande absurdité au monde. Je gonflai les joues. Qu'est-ce qu'il y avait de si étonnant ?

— Quand ? La voix de Minkyung résonna dans le salon, revenant vers nous.

— Il y a quelques jours...

— Vous avez parlé ? Me demanda directement Jimin.

Sans réelle émotion, je secouai la tête de droite à gauche. En quelques mots, je leur décris brièvement ce qu'il s'était passé. Que je l'avais retrouvé en pleine crise, à essayer d'attraper la télécommande afin d'appeler de l'aide. Je fis également part de mes doutes, s'il m'avait reconnu ou non. J'étais pourtant certain que nos regards s'étaient croisés, mais je ne pouvais en aucun cas savoir s'il avait été réellement conscient de ce qu'il se passait autour de lui à cet instant-là.

Lorsque nous étions ensemble et que je devais gérer ses crises soudaines, il était à chaque fois pris dans ses cauchemars du passé. Peut-être était-ce la même chose, mais quelque chose me faisait tout de même douter de cette hypothèse. Car de ce que j'avais pu observer, il était conscient que la télécommande d'appel d'urgence était sur la table. Donc ça ne collait pas forcément avec ses crises passées.

Pendant que je parlais, Jimin et Minkyung ne disaient rien. Par moment, j'essayais de deviner ce qu'ils pouvaient penser par leurs expressions, sans réel succès. Ils restaient complètement de marbre face à mes propos, ce qui m'agaça légèrement. Lorsque j'eus fini de parler, ils s'échangèrent un regard sans un mot. Ils savaient quelque chose. C'était la seule chose dont j'étais certain. Le fait qu'ils n'aient aucune réaction me prouvait qu'ils étaient déjà au courant de ce genre de crise, ce qui devait arriver souvent, s'il on suivait la logique de mes pensées.

L'agacement monta un peu plus en moi lorsque je les vis parler entre eux par signe de mains et de lèvres. J'avais beau essayer de deviner, je n'y arrivais pas. Ennuyé par la situation, je tâtai mes poches de pantalon et trouvai mon téléphone, que j'allumai par simple curiosité. La première chose que je vis sur mon écran d'accueil, fus l'innombrable quantité de messages de la part de Zhu, m'insultant de tous les mots possibles. Un à un, je les lus, et un sentiment euphorique me prenait au fur et à mesure que mon regard passait sur les lettres. Où pouvait-elle trouver toute cette énergie à m'écrire de cette façon ?

— Jungkook.

D'un léger sursaut, j'éteignis mon téléphone et me tournai vers Jimin et Minkyung, qui n'avaient pas bougé. L'un assit à côté de moi sur le canapé, l'autre debout, triturant son torchon de vaisselle humide.

— On ne peut pas vraiment tout te dire, commença mon ami, le regard fuyant. On ne sait pas tout, il y a des choses plus graves que d'autres... Entre nous, c'est Min qui a le plus d'informations.

Je levai les yeux vers le concerné, qui se gratta l'arrière de la nuque.

— Je le vois souvent, dit-il. Mais je ne peux pas dire que je sais tout. Celui à qui il faudrait s'adresser, c'est à Seokjin.

— Pourquoi est-il à l'hôpital ? Demandai-je simplement.

Mon cœur battait dans mon crâne, l'angoisse montait petit à petit que leurs mines se décomposaient. Je ne comprenais pas comment c'était possible d'autant s'inquiéter pour quelqu'un qui m'avait abandonné du jour au lendemain. Est-ce qu'une personne normale serait satisfaite de ce karma ?

— Comment dire... Minkyung eut un rire nerveux. Il a... tenté de tuer quelqu'un, mais n'a pas supporté la charge mentale.

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