《 𝔪𝔞𝔩𝔢 𝔯𝔢𝔞𝔡𝔢𝔯,,, 𝔇𝔢𝔠𝔦𝔪 ; 𝖉𝖊𝖆𝖙𝖍 𝖕𝖆𝖗𝖆𝖉𝖊, 𝖑𝖎𝖒𝖊, 𝖘𝖔𝖋𝖙 𝖆𝖓𝖌𝖘𝖙.❞❞

𝒽𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓍 𝒽𝑜𝓂𝓂𝑒

Depuis combien de temps maintenant ? Depuis combien de temps nos corps claquent ? Je n'entends presque plus rien, a t-on arrêté ?

Ou ce sont seulement mes bruyants gémissements qui m'empêchent d'entendre les bruits obscènes que mon trou fait ?

Je n'en peux plus.

Decim arrête toi, je ne suis pas une machine.

— « Decim, a-attends. »

Il ne m'écoute pas, rien y fait.

Je vais encore jouir. J'ai jouis combien de fois... ? Et lui ? A-t-il au moins jouis ? Je ne sais même pas. Et puis quelle heure est-il ? Je ne vois rien, tout est flou.

— « Decim, t-tes yeux... »

— « Merde... »

Un client va arriver. Il s'arrête. J'ai mal, je ne sens presque plus mon corps.

— « Repose toi. »

Il s'est déjà rhabillé. Il m'a baisé sans émotion. Encore.

Je sais très bien que je ne suis pas cette fille. Elle est si gentille. Elle, elle arrivera à lui faire ressentir des émotions.

Je ne sais même pas pourquoi je pleure, je n'en ressens pas moi même.

Qu'est-ce que j'ai fait encore comme connerie moi ? Je dois retourner auprès de Ginti, je n'ai pas le temps de rester dans le lit. Mon dos me fait mal à chaque fois que je fais un pas.

Ginti va sûrement me faire une remarque sur mes yeux bouffis ou ma drôle de démarche. Même pas, tout compte fait.

Il m'a juste lancé un regard qui veut clairement dire qu'il n'appréciait pas que je sois en retard.

J'étais occupé à me faire sauvagement baiser désolé.

— « Ça c'est bien passé avec Decim ? »

— « Hein ? De quoi tu parles, je faisais une sieste. »

— « Tu dors bruyamment toi. »

— « Tu sais garder ta grande gueuler fermée ? »

— « De toute façon j'ai autre chose à foutre que de raconter aux arbitres que tu fais l'amour avec Decim. »

Faire l'amour, c'est peut-être trop grand mot pour parler de mes parties de baise avec Decim.

Il ne me fait pas l'amour. Je n'ai pas le temps pour les remords. Je suis l'assistant de Ginti, je suis également un futur arbitre. Je ne suis pas un romantique ou autre.

Cette fille le rendra heureux.

Je ne cherche pas une personne pour m'appendre les sentiments. Je suis bien content de ne pas en avoir.

Je continuerai de le laisser me baiser et laisser cette fille lui apprendre les sentiments.

— « Ça va t/p ? »

— « O-Oui oui... »

J'ai l'impression que je tombe. Ah ce n'est pas une impression.

Je suis allongé par terre, je ne sais pas pourquoi par contre.

— « Eh oh t/p ! »

— « Hmm ? »

— « Qu'est-ce que tu nous fait ?! »

— « Je... »

Je suis fatigué, et j'ai mal au dos.

— « Il s'est soudainement évanoui je sais pas pourquoi ».

Hmm ?

— « Je vois, merci de l'avoir amené au Quindecim. Je vais appeler Decim. »

Decim va venir ? Je n'ai pas envie de voir sa tête. je bouge la mienne sur le côté.

— « Oh t/p tu es réveillé ! »

— « Oui Mlle Nona. »

— « Decim va venir prendre soin de toi. Je suis occupée alors je ne le fais pas. »

— « Vous n'êtes pas obligée de l'appeler. Ce n'était qu'un évanouissement. »

— « Trop tard ! »

Ah le voilà. Je fais de mon mieux pour me rendormir mais impossible.

— « Je m'occupe de lui, au revoir Mlle Nona. »

Ne pars pas Nona, pitié reste. La porte a claqué, et c'est bientôt autre chose qui va claquer.

— « Comment va ton dos ? »

— « Bien. »

— « Dis moi quand tu es bon pour le refaire. »

— « Je peux le refaire. »

— « Tout de suite ? »

— « Oui. »

Il alla fermer la porte à clef. Si je peux passer ne serait-ce que plus de temps avec lui c'est parfait.

Son corps musclé au dessus du mien, ses bras qui encerclent ma tête. Je ne m'en lasserai jamais.

Nous sommes de simples partenaires de sexe.

Ni plus, ni moins.