《 𝔪𝔞𝔩𝔢 𝔬𝔠,,, 𝔖𝔦𝔢𝔤 𝔍𝔢𝔞𝔤𝔢𝔯 ; 𝖘𝖍𝖎𝖓𝖌𝖊𝖐𝖎 𝖓𝖔 𝖐𝖞𝖔𝖏𝖎𝖓, 𝖘𝖔𝖋𝖙 𝖑𝖊𝖒𝖔𝖓, 𝖚𝖆.❞❞

𝒽𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓍 𝒽𝑜𝓂𝓂𝑒

 — « Sieg ? Tu n'es pas censé faire du sport toi ? »

— « Et toi tu n'es pas censé travailler ? »

— « J'ai déjà travaillé, oui parce que pendant que tu t'amusais dans la salle de bain j'essayais de travailler. »

— « Tu veux savoir ce que je faisais dans la salle de bain ? »

— « Est-ce que j'ai demandé ça ? Non. »

— « Pff t'es pas drôle... »

— « J'ai pas envie que tu me dises que tu t'es branlé. »

— « Tu veux le faire ? »

— « Exprime toi clairement, je comprends pas. »

— « Tu le fais exprès ? »

— « Oui, j'aime me faire désirer. »

— « Je peux toujours aller voir ailleurs. »

— « On est pas un couple libre, enfin je crois. »

— « On est en couple déjà ? Je sais pas trop, quand tu me présentes je suis ton ami. »

— « Tu sais très bien pourquoi je fais ça. »

— « Non je n'ai pas réellement compris. »

— « Et bien tant pis. Tu veux que je dise que tu es mon petit ami quand je te présente ? »

— « Oui j'aimerai bien. »

— « Et bien voilà, affaire réglée. »

Le barbu se leva du lit, comprenant bien qu'il n'était pas le bienvenu dans sa propre chambre. Il comptait sortir boire un coup dans un bar avec ses amis. Mais avant, il retenta une approche. Qui ne tente rien n'a rien.

— « Tu veux faire l'amour avec moi ? »

— « Délicat. »

— « Tu veux faire quoi ? Je peux au moins t'embrasser ? »

— « J'aimerai bien que tu me laisses, et non, ne m'embrasse pas. »

— « Bon je pars boire avec des amis. »

— « Ok très bien. »

D'habitude il lui aurait sûrement dit « Ne rentre pas trop tard. » mais il le laissa juste partir sachant pertinemment que son copain allait faire attention à ne pas trop boire.

— « Oui allo Sieg ? »

— « Heu non, c'est son ami, Reiner, je t'appelle parce qu'il faudrait que tu viennes chercher Sieg, il est complètement ivre. »

— « Ahem, j'arrive. »

Il avait tort, il croyait qu'il allait faire attention mais il s'est bourré la gueule comme un con. Il arriva bien vite au bar et trouva Sieg porté par ses amis.

— « C'est pas possible, il est pas possible. »

Il sortit doucement de son 4x4, visiblement pas très pressé de récupérer son copain.

— « C'est toi chéri ? »

— « Oui oui c'est moi. »

— « Bon bah nous on va y aller. Au revoir, merci de ramener Sieg, bonne nuit. »

— « Au revoir. »

Il portait à bout de bras son copain, il n'est pas un poids plume.

— « Putain Sieg, tu bois plus jusqu'à nouvel ordre toi. »

— « Hmmm. »

Mais il réussi quand même à le hisser dans la voiture.

— « Enfin. »

Et voilà, les deux dans la voiture. Sieg somnolait, il allait vite dormir.

— « Allez réveille toi juste pour que tu puisses descendre de la voiture. »

— « Allez descend Sieg. »

Impossible de le réveiller. Il allait devoir employer la manière forte. Il remonta ses manches et s'installa sur les genoux de son amant. Il commença à lui donner de petites claques sur ses joues, aucun résultat.

— « Attend quoi ? »

— « T'es vraiment pas possible Sieg. T'es vraiment excité quand je te donne des claques. »

— « Je voulais juste baiser moi... »

— « Quoi ? »

— « Hmm, coucou chéri. »

— « Oui coucou, allez descend de la voiture. »

Il obéit docilement, ce qui n'arrive presque jamais. Ils purent donc rentrer tranquillement à la maison.

— « Je peux te baiser maintenant ? »

— « Tu es ivre Sieg. »

— « Je veux quand même baiser. »

— « Bon... »

Impossible de terminer sa phrase, Sieg l'embrassa à pleine bouche, il puait l'alcool mais il restait doué.

Ivan se prit au jeu et participa au baiser.

— « C'est bon, tu es content ? »

— « Non. »

Ivan baissa les yeux et remarqua la virilité de son copain dressée.

— « Tu as vu. Laisse moi profiter de ton corps ce soir au moins. »

Les yeux de Sieg étaient planté dans la nuque d'Ivan, alors il accepta.

— « Je te le laisse pour une nuit. »

Il murmura un merci à l'oreille de son compagnon. Ses pieds décolèrent du sol, porté par Sieg. Il pouvait sentir sa bosse se frotter sur ses fesses.

En quelques secondes il avait déjà réussi à le faire gémir. Quelle honte pour Ivan qui d'habitude est si agressif.

Alors quand le barbu est bourré il le laisse profiter de lui.

Il ne se souviendrai pas de cette nuit alors tant mieux.

Alors lentement les grandes mains du blond passèrent sous le tee- shirt d'Ivan, caressant du bout de ses doigts son torse fin et musclé. Quelques gémissements incontrôlés sortirent de la bouche du brun. Leurs érections se frottaient doucement entre elles.

Tout en sensualité.

Aucune agressivité.

Enfin jusqu'à ce que Sieg en ait eu marre d'attendre. Il prit quand même la peine de le poser délicatement sur le lit. Mais après cela, il lui arracha presque son tee-shirt suivit du pantalon.

Le voilà mis à nu comme il détestait ça.

Ivan avait pourtant envie de faire l'amour avec son compagnon. Mais il avait horreur d'être exposé de cette façon.

Sieg se déshabilla après avoir observé le corps de son apollon.

Du tiroir de la table de nuit il sortit un paquet de préservatif et un tube de lubrifiant. Ils allaient en avoir besoin.

— « C'est maintenant que ça se complexifie. »

Il avait beau être bourré il gardait une belle façon de parler.

Sans se presser mais pas non plus en prenant son temps il enleva le caleçon de son copain. Lui, légèrement pressé.

En deux trois mouvements le lubrifiant coulait sur l'entrée du brun. Un petit cri de surprise lui échappa quand il sentit le liquide froid couler sur une des parties sensibles du corps.

Subitement un doigt entra.

Il ne le sentait presque pas. Il pouvait se rendre compte d'une présence dans un endroit qui d'habitude était vide.

Mais pas plus.

Un autre doigt. De son autre main il en mit deux autres. Il écarta son anus de ses quatre doigts. Il était assez détendu à son goût.

La tension sexuelle qui régnait dans la pièce était presque étouffante. Le moment fatidique approchait à grands pas.

Sieg fit glisser le préservatif sur sa virilité.

Il n'allait pas avoir trop mal car aussi méchant que Sieg peut paraître il fait attention à son partenaire et évite au maximum la douleur pendant l'acte. Son partenaire n'est pas censé avoir mal, il est censé prendre du plaisir.

Quand la protection fut installée il s'enfonça lentement dans son amant.

Ivan laissa échapper quelques gémissements d'inconforts mais pas de douleur grâce à l'efficace préparation de son copain.

— « Je suis entièrement dedans Ivan. »

Il cachait de son bras ses yeux embués de larme de plaisir. D'un mouvement purement bestial Sieg dégagea ce bras qui lui empêchait de le voir.

Les deux se regardèrent longtemps, sans rien dire. Avant de se rendre compte que leur corps étaient liés. Au moment où Sieg comprit, il commença ses profonds coups de bassin.

Mais il ne trouva pas tout de suite la prostate de son copain.

Le concerné dû le guider, comme à chaque fois, vers l'endroit qui l'envoyait au ciel.

— « C'est bon...T'y es... »

Et il poussa aussi fort qu'il pouvait.

Alors qu'un cri de plaisir jailli de la gorge d'Ivan. Il priait pour que les murs soient correctement isolés.

Ils le firent plusieurs fois dans la nuit. Jusqu'à en tomber de sommeil.

En espérant que Sieg ne se souvienne de rien même si il avait l'air de se souvenir en voyant, le matin, le corps plein de suçon de l'homme à côté de lui.