《 𝔪𝔞𝔩𝔢 𝔯𝔢𝔞𝔡𝔢𝔯,,, 𝔜𝔲𝔤𝔬 ; 𝖙𝖍𝖊 𝖕𝖗𝖔𝖒𝖎𝖘𝖊𝖉 𝖓𝖊𝖛𝖊𝖗𝖑𝖆𝖓𝖉, 𝖆𝖓𝖌𝖘𝖙, 𝖘𝖕𝖔𝖎𝖑𝖊𝖗 𝖋𝖗𝖊𝖊 𝖙𝖔𝖒𝖊 𝖔𝖓𝖟𝖊.❞❞

𝒽𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓍 𝒽𝑜𝓂𝓂𝑒

Non ce n'était pas cette belle lumière qui sortait du refuge. Ce n'était pas non plus la petite lumière tamisait pour mettre l'ambiance. Ni celle que le soleil envoyait, ou que la lune donnait. Non c'était celle d'une l'explosion. Mais il n'y en a pas eu qu'une. Un coeur a explosé en même temps que le refuge. Au même moment, et il avait mal. Très mal.

L'explosion faisait couler ses larmes sur ses joues. Et il criait, il criait fort, aussi fort qu'il pouvait. Pour que Yugō puisse l'entendre de là où il était. Qu'il comprenne que ce n'était pas le moment, qu'il n'était pas temps pour lui de partir. Qu'il fallait rester là avec lui.

Mais ça, ce n'est pas vrai. T/p pleurait et criais pour cacher les bruits de l'explosion. Il ne le supportait pas. Il lui manquait déjà, et le vide se creusait. Il n'était plus là nulle part. Il avait déjà quitté son coeur.

— « Je suis sûre qu'il est encore vivant T/p. »

— « Le refuge vient d'exploser ne lui fait pas de faux espoir. »

Il avait envie de faux espoir. De le revoir, de lui parler, de l'embrasser. Il avait l'impression que ses souvenirs avec lui disparaissaient peu à peu. Alors il essayait de se souvenir de ses caresses, de ses mots doux. De leur retrouvaille. Il avait été séparé de lui tellement longtemps. Il était alors resté avec Lucas pendant tout ce temps.

— « YUGŌ ! » 

Il a crié, aussi fort qu'il pouvait pour l'appeler. Et au loin, un cri de douleur se fit entendre. Et ses jambes se mirent en route sans réfléchir, il fonçait en direction du refuge, une arme à la main, l'appelant. La douleur qui lui brûlait le coeur commençait à disparaître. Il courait vite, pour le sauver, les sauver. Tous les deux, il les sortirait de là.

Yugō avait créé le sourire sur le visage de T/p, et il allait éteindre ses yeux.

Une fois sur place un grand trou au dessus de la salle des armes avait été créé. Il sauta à l'intérieur sans réfléchir. Il ne vit personne, ou peut-être que si. Oui, deux hommes en noirs étaient au sol. Il posa son arme et se mit au chevet de l'homme aux cheveux noirs.

— « Yugō, est-ce que tu m'entends... ? »

Son ton était tremblant, sa voix tremblait de peur, et elle flotta longtemps avant qu'un son ne la casse.

— « Oui... »

— « Yugō... »

L'émotion était facilement dissimulable, ses larmes coulèrent lentement sur son visage sale.

— « Je vais te sortir de là Yugō. »

— « Lucas... »

T/p regarda l'homme à côté et alla tâter son pouls, rien, le néant. Son visage exprima une expression horrifiée, ses yeux s'écarquillèrent brusquement.

— « Pardon... C'est fini pour lui... »

— « Non. C'est impossible. »

Yugō n'était pas capable de bouger un membre, mais ses larmes tombaient sur le côté. Il était livide, il détestait la réalité. Il la haïssait.

— « On doit partir Yugō. »

Son ton était ferme, il attrapa le noiraud par les bras et celui lâcha un cri de douleur. Il avait mal, mais pas qu'aux bras, au coeur, il venait de perdre son meilleur ami pour la deuxième fois.

— « LUCAS ! »

Il essaya, et il cria longtemps, pour le ramener. Mais rien n'y faisait, son âme était déjà aux cieux.

— « PARDONNE MOI LUCAS ! »

Ses larmes se mélangeaient à sa salive, elles faisaient union dans sa bouche. Alors qu'il hurlait de douleur t/p restait de marbre, et au vu de son compagnon en plein désarrois, il décida d'attraper le mort et de le hisser sur sa deuxième épaule.

Yugō se tut, il voyait la douleur affreuse qui se lisait sur le visage de sali de T/p.

Et ce dernier porta les deux hommes sur ses épaules jusqu'à l'endroit où ils s'étaient installés. Une fois sur place, il confia Lucas à Violet qui s'occupa de lui, elle l'allongea et lui mit une serviette sur son visage brûlé.

Yugō essaya de parler mais T/p plaça sa main sur sa bouche. Et du sang se déposa sur celle-ci.

— « On va te soigner. »

Zack arriva rapidement et ils se mirent tous sur Yugō. Il avait le visage gravement brûlé et une blessure profonde au dos.

— « Il s'en ait pas trop mal sortit. »

— « On s'en fout de ça, on va le soigner. »

— « Je ne peux soigner que la blessure au dos. »

T/p regarda Yugō, il avait les yeux presque fermés, ses lèvres étaient ensanglantées et son visage déformé.

Il attrapa un tissu et essuya ses lèvres dont on ne voyait même plus la couleur rosée.

Le tissu immaculé les nettoya avec une délicatesse insoupçonnée. Les yeux de Yugō se sont fermés et T/p fut pris de tremblement. Il décolla le tissu et s'approcha des lèvres pour poser les siennes dessus. Sa main droite partie se loger dans les cheveux noirs de, « monsieur l'inconnu ».

— « Je vais te laisser Yugō, tu t'es bien battu, mon amour. »