★ 𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐨𝐦𝐧𝐞 𝐬𝐢 𝐬𝐨𝐮𝐝𝐚𝐢𝐧𝐞... (épisode 10)

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━━ L'univers « The Puppeteer » ainsi que ses personnages m'appartiennent

━━ Je rappelle que ceci est un univers horrifique au style TPN ou Fnaf. Si le genre de contenu horrifique, mystérieuse ou gore vous dérange, cette histoire n'est pas faite pour vous

━━ Maintenant et jusqu'à la fin de l'univers, les italiques représenteront les flashbacks

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La connaissez-vous ?
#Anonyme#

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C'était pas possible.
La Marionnettiste lançait-elle une attaque ?
Elle ne pouvait pas dire qu'elle avait trouvé un « stage » sachant qu'il n'avait même pas encore 17 ans.
Ou alors...
Ou alors ça allait se passer comme avec Sasha : il allait être envoyé dans un stage, disparaitre pendant un bon moment puis revenir comme une fleur mais, étant très différent.

Mais La Marionnettiste pensait à autre chose :

— Cela fait deux jours que ton amie n'est pas venue, alors je dois agir tu vois ? Ton pouvoir est génial mais, je n'en ai nullement besoin, je vais donc me débarrasser de toi », chuchota-t-elle à l'intention de Rémon.

La bande frémit : pourquoi ?
Pourquoi La Marionnettiste avait décidé de réellement agir comme ça ?

— Ah et pour ce qui concerne Friday, j'ai envoyé Hack la retrouver. En tant que Président de la Sécurité, il la trouvera en un claquement de doigt. Bon je dois vous laisser : je dois encore régler d'autres petits inconvénients », répondit-elle avant de sourire sadiquement.

Elle se leva et sorti de la salle.

— C'est pas vrai... Non, c'est tout sauf possible.. », fit Mei, la voix tremblante. « Alors toi aussi tu vas y passer... »

— Je.. », commença Rémon mais, il ne pu terminer sa phrase. Il ne savait pas quoi dire et surtout, il avait peur.

— Pourquoi avoir autant peur ? On peut toujours tenter de s'évader demain soir ! », proposa Dina.

— T'as pas compris : Rémon va se faire tuer par La Marionnettiste.. comme Julia... », expliqua Cassidy.

— C'est vous qui n'avez rien pigé ! », répliqua la rayée. « La Marionnettiste a dit qu'il devait la rejoindre demain soir à son bureau au dernier étage ! Ça nous apprend déjà que l'Étage Noir est composé du bureau de Mary. En plus, c'était quoi la partie suivante de notre plan ? Explorer le dernier étage ! Donc justement, c'est une bonne chose ! »

— À quoi tu penses ? », fit Mei, en retrouvant un peu d'espoir.

— Demain, Rémon ira voir La Marionnettiste à son bureau. Pendant ce temps, toi t'iras voir s'il y a un accès au toit du Pensionnat, en allant toi aussi à l'étage (vu que de base, t'étais sensée aller toute seule au dernier étage pour l'explorer). Après, on déclenchera le plan d'évasion ! »

L'espoir revint à nouveau. Peut-être qu'ils allaient pouvoir s'échapper.

— Tu penses que ce qu'on a ramené avec nous lors de l'exploration sera toujours d'une utilité ? », demanda Rémon.

— Bien sûr ! On fait comme ce qu'on avait prévu mais, on va juste modifier deux ou trois trucs... »

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C'était le lendemain. C'était le soir.

— J'espère que ton stage se passera bien mec ! », fit le garçon aux cornes, en s'adressant à Rémon.

— J'espère aussi. Merci.. euh.. », répondit Rémon, en souriant lui aussi.

— Rick ! Je m'appelle Rick ! », répondit Rick, en lui souriant.

— D'accord, merci Rick ! »

— Prends soin de toi. Et n'oublie pas de remercier La Marionnettiste pour ça ! », déclara Riley, en lui tendant la main pour la lui serrer.

— Promis ! »

Et c'est sur tout ces « adieux » que le noiraud sorti de la Salle Commune pour se diriger à l'escalier.
Là-bas l'attendait Mei :

— Prêt à s'enfuir ? », demanda-t-elle.

— Clairement ! Après tout, je suis là pour ça non ? », fit-il, en esquissant d'un léger sourire. « En réalité, ça me fait un peu peur.. mais ça devrait aller ! »

— Je suis à côté ! S'il se passe quelque chose, tousse trois fois et je déclenche directement le plan ! », répondit la blanchâtre, en levant son pouce lui souriant pour le rassurer.

Ils s'hochèrent la tête pour le commencement de leur plan.
Ils montèrent les marches jusqu'au dernier étage. Il n'était pas immense en réalité : il comportait seulement deux portes.
La première (et la plus petite) était très probablement le bureau de La Marionnettiste, tandis que la seconde (et la plus grande) était sûrement la porte d'accès sur le toit du Pensionnat.

Ils se séparèrent donc : Mei alla en direction de la porte d'accès au toit, tandis que Rémon alla à la porte du bureau de Mary.

Il frappa trois coups avant qu'il n'entende un « entrez ! ». Le noiraud l'ouvrit donc et entra dans le bureau.
En réalité, ce n'était pas qu'un simple bureau : c'était carrément une salle de surveillance mais, Rémon s'en doutait de toute façon car après tout, les caméras cachées aux coins des murs devaient bien être reliées à une salle de surveillance. Il avait vu juste.

— Bonjour », dit-il à l'attention de La Marionnettiste. « Je suis donc venu, comme vous me l'aviez demandé »

— Ah, parfait parfait ! », fit-elle, le sourire aux lèvres.

Elle était installée sur une chaise de bureau, derrière les caméras.

— Pourquoi es-tu si tendu ahah ? », demanda-t-elle, en rigolant. « Tu sais, lorsque j'ai dit que je n'étais pas intéressée par ton pouvoir, cela sous-entendait simplement que je ne comptais pas te le dérober. Donc, je ne vais pas te tuer »

Sur le coup, il ne s'y attendait pas. Alors comme ça, elle ne cherchait pas à le tuer ? Ou alors, elle mentait pour le poignarder encore plus dans le dos.

— Vous m'aviez pourtant dit que vous alliez vous débarrasser de moi ! », répliqua Rémon, toujours méfiant.

— Oh, alors comme ça lorsque tu entends le mot « débarrasser », tu penses que ça sous-entend le mot « tuer » ? », rétorqua La Marionnettiste, un sourire malicieux aux lèvres. « Oh que non, je ne vais pas non plus gâcher un futur talent. Ton pouvoir est tout à fait fascinant ! Le seul soucis est qu'il n'est pas bien maîtrisé : si une mauvaise pensée te traverse ou si tu es plongé dans une émotion d'un noir total, ton pouvoir prend tout le contrôle et ça enchaîne des dégâts. C'est pour ça que j'ai pensé à t'envoyer faire ton stage chez Stan : le Président de la Médecine. Avec lui, tu seras complètement détendu et tu pourras ainsi bien maîtriser ton pouvoir ! »

Il était complètement choqué : alors ainsi, elle n'essayait même pas de le tuer. Enfaite, elle l'aidait carrément à maîtriser son pouvoir.

— J'aurais juste besoin que tu signes ici mon grand ! », fit la noiraude, un sourire rassurant cette fois-ci, en lui tendant un contrat.

Il le lu : oui, ce n'était pas un contrat pour le tuer mais bien pour aller au stage. Mais alors...

— Quelque chose ne va pas ? », demanda-t-elle.

— Non.. c'est juste que.. je pensais.. », commença Rémon.

— Dis-moi, est-ce que Klee t'as dit du mal sur moi ? », demanda La Marionnettiste, légèrement inquiète.

— Bien évidemment ! », répliqua Rémon. « En réalité, vous n'êtes qu'une manipulatrice et une menteuse qui ment pour tuer ! Et pour récupérer les pouvoirs des autres ! »

— Moi ? Oh non, pourquoi aurai-je fais ça à mes élèves que je considère comme mes propres enfants ? M'as-tu déjà vu faire ça ? », demanda-t-elle.

Il soupira : c'est vrai qu'il ne l'avait jamais vu mal agir en réalité. Il s'était juste basé de ce qu'avait dit Klee mais, il ne l'avait pas vu de ses propres yeux.
Le noiraud faisait confiance à sa meilleure amie mais, avait-elle réellement dit la vérité ?

— Euhm.. non », répondit-il.

— Et puis là, si j'aurais voulu, je t'aurais déjà tué non ? », demanda-t-elle.

— Oui, effectivement », soupira-t-il.

— Dans ce cas, suis-je réellement méchante ? », fit-elle en lui souriant et lui caressant affectueusement les cheveux.

Il faisait une confiance aveugle à Klee.
Il sait qu'elle ne le décevrait jamais.

— Non.. », répliqua-t-il. Et c'est sur ce mot qu'il toussa trois fois d'affilé.

Le plan allait commencé.

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— Excusez-moi de vous déranger Mme. La Marionnettiste mais, nous avons un problème ! Une énorme pandémie s'est installé dans tout le Pensionnat ! », fit Gama, en rentrant brusquement au bureau.

— Quoi ?! », s'exclama Mary. « Ce n'est pas possible.. »

— Si si je vous assure ! Tout les élèves sont recouvert de boutons ! Il faut que vous voyez ça ! », continua la Présidente de l'Éducation.

— Entendu, mais restez avec Rémon : il ne faut pas qu'il sorte de l'Étage ! », ordonna la noiraude avant de sortir et de descendre en bas.

Lorsqu'elle disparut, Gama lança un clin d'œil à Rémon :

— Va rejoindre Mei au toit, elle t'attend ! », fit-elle en lui souriant.

Il lui sourit, la remercia et fila à la seconde porte. Elle était verrouillée mais, il avait la solution pour l'ouvrir.

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— J'ai trouvé ceci tout à l'heure », fit Rémon, en lui montrant ce qui ressemblait à une carte.

— On dirait une carte du Pensionnat ! Sauf qu'il y a des choses en plus.. Super génial ! », s'exclama Mei, en prenant la carte. « Regardes, il est noté qu'il y a une porte spéciale ayant besoin d'eau pour être ouverte ! »

— C'est n'importe quoi ! », répliqua Rémon, en rigolant. « De toutes les portes, il n'y en a pas une qui a besoin d'eau pour s'ouvrir ! À moins que.. »

— ... ça soit une porte du dernier étage ! », s'exclamèrent-ils en même temps.

— C'est clair qu'il n'y a que ça comme solution ! », fit Mei. « Logiquement, le jour où on s'enfuira, le groupe qui s'évadera par le toit devra se munir d'une petite gourde remplie d'eau ! »

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— Merci Mei pour ce doux conseil ! », se dit-il, en souriant.
Dans sa poche se tenait une petite gourde remplie d'eau. Il mouilla la porte qui ne tarda pas bientôt à s'ouvrir.
Le noiraud y entra et constata qu'elle menait bel et bien au toit. Mais, Mei manquait à l'appel.

— Normal qu'elle a dû faire un demi-tour : fallait bien qu'elle aille chercher l'objet de notre réussite ! », supposa-t-il.

Il décida de l'attendre mais, dans un coin un peu caché, ainsi La Marionnettiste ne le trouvera pas facilement.

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— La voie est libre ? », demanda Cassidy.

— Oui ! Tout le monde est occupé par cette fausse histoire de « pandémie » alors on est tranquille ! », fit Dina, en rigolant légèrement.

— ℚ𝕦𝕖 𝕗𝕒𝕚𝕤𝕠𝕟𝕤-𝕟𝕠𝕦𝕤 𝕒𝕦 ℝ𝕖𝕫-𝔻𝕖-ℂ𝕙𝕒𝕦𝕤𝕤𝕖́𝕖 ? ℂ'𝕖𝕤𝕥 𝕚𝕟𝕥𝕖𝕣𝕕𝕚𝕥 𝕟𝕠𝕣𝕞𝕒𝕝𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥... », dit doucement Sasha, perplexe.

— Ouais c'est vrai mais aujourd'hui, on s'évade ! », expliqua rapidement Théo. « J'espère juste que l'effet de la pandémie ne s'estompera pas maintenant ! »

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— Dis Théo, c'est quoi ton pouvoir ? », demanda Rémon. « Tu sais, pour pouvoir s'évader, il va falloir qu'on anticipe un phénomène qui occupera longtemps La Marionnettiste ! »

— Mon pouvoir est Pouvoir : je peux souhaiter avoir n'importe quel pouvoir, mais il y a des inconvénients. Par exemple, je ne peux pas avoir un pouvoir surpuissant. Si j'utilise un pouvoir puissant, sa durée ne sera pas longue », expliqua le rougeâtre.

— Très bien ! Alors je pense savoir ce que tu pourrais faire avec ton pouvoir le jour où on s'évadera ! », sourit le noiraud.

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— Tu vas demander à ton pouvoir d'avoir la capacité de refiler un bon microbe à quiconque tu toucheras volontairement ! On va créer une ÉNORME pandémie et La Marionnettiste en sera bien chargée ! »

— Oh. Vous allez bien les enfants ? », demanda La Marionnettiste inquiète.

— Mary, j'ai mal partout ! », pleurnicha une fillette de trois ans.

— Ne t'inquiètes pas Mary, en réalité ça ne fait pas si mal mais ça fatigue beaucoup ! », répondit Riley, en souriant à la femme.

— Merci ma petite Riley ! Sais-tu d'où vient cette pandémie ? », demanda Mary, espérant trouver des réponses.

— Non malheureusement. Par contre, depuis tout à l'heure je surprend Théo toucher tout le monde, moi y compris. C'est étrange d'ailleurs, il n'est pas là », expliqua la verte, perplexe.

— Attends.. tu dis que Théo touchait tout le monde ? », demanda la noiraude, surprise.

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— C'est à toi Cassidy de jouer ! », fit Théo.

— Okay ! », répondit Cassidy.

Un grand grillage se trouvait devant elle. Derrière le grillage se trouvait le bouton pouvant éteindre l'électricité ainsi, ils pourraient ne pas toucher aux grillages électriques qui bloquaient l'entrée.
Les gardiens ne travaillaient pas la nuit, ils étaient déjà partis se reposer.
Et Hack était sur une mission : après tout, il devait retrouver Friday qui s'était échappée hier.
Alors, ils étaient tranquilles.

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— Et toi Cassidy ? », demanda Rémon. « Quel est ton pouvoir ? »

— Mon pouvoir est Allongement : J'ai la capacité d'allonger mes membres et de les plier, ils sont aussi flexibles que du plastique ! », expliqua la blonde.

— Très bien, c'est une bonne chose ! », s'exclama Rémon, en souriant.

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— Ce sera toi qui t'occuperas d'éteindre l'électricité ! Avec ton pouvoir, tu devrais y arriver ! »

— Non pas tous enfaite. Par exemple, il n'a pas toucher Dina, ni Cassidy, ni encore Sasha », expliqua Riley, légèrement surprise.

La femme ne comprenait pas au début : Théo qui touchait tout le monde semblait assez insensé.
Mais maintenant, elle avait compris : c'était lui qui avait déclenché ça. Bien évidemment, avec un pouvoir pareil, il était capable de tout.
Alors comme ça, il se préparait à s'évader avec ses amis hein ? Et bien, il semble complètement rêvé dans son petit nuage !
La Marionnettiste est bien plus maligne, elle les arrêtera avant qu'ils ne puissent dire « ouf ! ».

La noiraude descendit à vitesse grande, se ruant aux escaliers. Il fallait qu'elle arrive à les rattraper avant qu'ils ne coupent l'électricité.
Et elle était bien sûre au courant que Cassidy pouvait très bien accéder à l'électricité et à l'éteindre. Il fallait donc faire vite.
Mais ça devait aller : Mary n'avait juste qu'à les rattraper et ensuite les ramener, ça devrait être simple.
Beaucoup trop simple.

Pendant ce temps, Cassidy commençait déjà sa tâche : elle était en train de rétrécir son bras et de le rallonger pour qu'il passe pile à travers le grillage, sans qu'elle ne se fasse électrocuter.
Elle réussit son coup et donna un gros coup au bouton qui se brisa et qui s'éteignit, fermant toute l'électricité pour de bon.
La blonde sortie sa main et lui redonna sa forme initiale. Ensuite, la bande se tapa dans la main (avec Sasha, même si Dina prenait sa main sans son accord) :

— Yeah ! On a réussit notre coup ! », se félicitèrent (hormis toujours Sasha qui était toujours dans son petit nuage).

— C'est juste incroyable ! J'ignorais que j'allais y arriver ! Je m'y colle en première pour sortir ! », s'exclama Cassidy, en souriant.

Tout le monde hocha la tête puis, Cassidy ouvrit le grillage, leur sortie.
Alors qu'elle mettait sa main sur le grillage, quelque chose lui tint le bras fermement.
Ou plutôt, quelqu'un...

— Vous ne pouvez pas sortir les enfants ! », répliqua La Marionnettiste, légèrement épuisée mais soulagée d'avoir pu arriver avant qu'il ne soit trop tard.

— Oh non.. La Marionnettiste..! », s'écrièrent Dina et Théo.

Sasha ne disait rien, tandis que Cassidy essayait de se détacher de l'emprise de l'adulte :

— Lâchez-moi ! Rhaa, arrêtez ! Vous me faites mal ! », supplia la blonde.

— Il en est hors de question ! », rétorqua La Marionnettiste. « Oh que non, vous allez rester ici ! »

La femme continua de serrer fermement, bientôt un craquement se fit entendre et Cassidy se retint de ne pas hurler.
Soudainement, il se passa quelque chose d'inattendu : Mary lâcha le bras de Cassidy, très surprise en criant de douleur :

— Aaaah, ça brûle ! C'est pas possible ! Tu n'as pas un quelconque pouvoir de feu et Théo n'a pas pu te passer un pouvoir puisqu'il l'utilise déjà pour la pandémie ! »

Elle continuait toujours de tenir sa main endolorie. Que lui arrivait-elle ?

Dina en profita pour ouvrir la grille, et aida Cassidy, son poignet étant blessé.
Puis Théo et Sasha sortirent eux aussi, laissant La Marionnettiste seule, par terre.

— Ce n'est pas possible... Non, je ne peux pas les laisser s'échapper... Pourquoi j'ai l'impression que tout mon corps brûle..? Que m'ont-ils fait ? Habituellement, je n'aurais ressentie cette douleur que s'ils auraient eu des poux... »

Elle s'arrêta. Des poux ?
Elle se releva rapidement et couru dans les couloirs du Rez-de-chaussée.

— Non, non, non et non ! C'est pas possible ! Ils n'ont pas pu quand même accéder à... »

La noiraude couru beaucoup avant d'arriver à ce qu'elle cherchait : la Porte Dorée.
Elle sorti une clé dorée de sa poche et ouvrit la porte.
La salle était vide.
Complètement vide.

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— C'est étrange.. je n'arrive pas à traverser cette porte.. », fit Mei, en tentant d'ouvrir la Porte Dorée, comme le lui avait demandé Rémon il y avait quelques instants.

— C'est bizarre », dit Rémon, en réfléchissant.

Logiquement, la porte était en bois sale mais la serrure était dorée. Donc logiquement, il fallait juste une clé dorée comme la serrure.
Mais enfaite, il en avait une ! La clé que lui avait passé Klee était belle et bien dorée comme cette serrure.
Il la sorti, l'utilisa sur la serrure et cette dernière s'ouvrît.

— C'est bon, ça s'ouvre ! », s'exclama Rémon, en souriant.

— Génial ! », fit Mei, contente. « On va pouvoir savoir ce qui se cache dans cette salle ! »

Mais lorsque la porte s'ouvrît, les deux enfants restèrent sans voix.
Des poux.
Des milliers de poux étaient là, tous vivants et marchant.

— Beurk c'est dégoûtant ! », fit Rémon, dégouté. « Comment on peut garder ces insectes vivants comme ça ? »

— Regardes, y'a un tuyau en haut ! », remarqua Mei.

— Mais c'est le même qui est passé lorsque je suis arrivé ici hier ! », dit le noiraud, surpris. « Il était venu pour récupérer des poux dans ma chambre. C'est plutôt étrange que La Marionnettiste demande à une machine de faire ça plutôt qu'elle le fasse elle-même... »

Peut-être des répercutions ? Oui, ça devait sûrement être ça !
C'était alors ça le point faible de La Marionnettiste : les poux.

— Klee m'avait dit que lorsqu'elle avait vu le corps de Julia, elle avait entendu La Marionnettiste siroter quelque chose avec une paille. Et elle complimentait aussi le sang de Julia. Elle boirait donc du sang pour récupérer le pouvoir de ses victimes ? Les poux aussi boivent du sang »

— Tout comme les moustiques ! Mais eux ne restent pas sur nous ! », remarqua la blanchâtre.

Ils se regardèrent : oui, il y avait très clairement quelque chose entre La Marionnettiste et les poux !

__________

— Au final Rémon et Mei avaient bien raison par rapport aux poux ! », fit Dina, en courant avec ses amis. « Heureusement qu'ils nous ont dit d'en mettre sur nous avant d'aller éteindre l'électricité sinon, on n'aurait pas pu s'échapper ! »

— C'est clair ! Mais ça gratte quand même ces trucs ! », répliqua Théo, en courant et se grattant en même temps. « Y'a intérêt à ce qu'on puisse les enlever ! »

— Rémon a dit que chez sa meilleure amie, il y a un grand potager avec n'importe quel remède donc on s'en sortira..! », expliqua Cassidy, la main toujours endolorie. « J'espère que Rémon et Mei s'en sortiront eux aussi ! »

— Oui, j'espère aussi ! », fit Dina, en soupirant.

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— Donc vous pensez que les poux seraient le point faible de La Marionnettiste ? », demanda Théo, surpris et dégouté, lui qui était si raffiné.

— Oui ! Mais on en a pas pris avec nous sinon, elle s'en douterait avant même qu'on ne s'échappe. Il faudrait que vous les preniez avant que Cassidy ne détruise l'électricité », expliqua Rémon. « Une pandémie ne va certainement pas arrêter La Marionnettiste, tandis que les poux, si »

— Et vous ? », questionna Cassidy. « Comment vous vous enfuirez ? »

— Et bien après que La Marionnettiste soit allée voir la pandémie, j'irais finir l'objet de notre évasion ! Pendant ce temps, Rémon m'attendra au toit ! Puis, nous nous enfuirons tandis que La Marionnettiste sera occupée avec tout les problèmes qu'on aura engendré ! », expliqua Mei, toute excitée.

— Et on fait quoi des autres élèves au final ? On ne prend pas tout le monde avec nous ? », demanda Cassidy, légèrement inquiète.

— Tu sais, en y réfléchissant, ça risque d'être très compliqué. Déjà que j'ai eu du mal à vous informez. Maintenant, si je dois aussi informer TOUT les élèves, ça risque de ruiner nos plans. Vu qu'on s'échappe un peu à la dernière minute, les autres élèves ne seront pas aussi prêts que nous à nous enfuir. Et puis.. Klee n'a pas une villa : elle ne peut pas tous nous réfugier. En revanche, si on vient seulement nous six, ça devrait le faire ! », expliqua le noiraud.

— Dans le message que Friday doit transmettre, j'ai dit qu'on se rejoindra tous dans sa maison ! », continua Rémon. « Et puis j'y ai réfléchit à ça aussi : La Marionnettiste ne peut pas se permettre de sacrifier quelqu'un d'autre que moi. Si elle le fait, ça ruinera tout ses plans et la déstabilisera. J'ai vu comment elle était : elle est très ordonnée et refuse le désordre ! Elle me veut moi, et moi seul avant de choisir une autre personne ! Sauf si l'un de mes alliés (donc vous) ne venez pas donc, ne t'inquiètes pas Cassidy ! »

Il lui fit un sourire rassurant et elle y répondit, soulagée.

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— Rémon je suis là ! », cria Mei, en courant vers lui. « J'ai ramené ce qu'il nous faut pour s'enfuir ! »

— Génial ! Donc tu as les ailes en plumes que je t'ai demandé ? », demanda Rémon, avec un sourire.

— Ouep ! J'ai pu les fabriquer à temps ! », fit-elle, essoufflée en lui passant une des ailes, lui souriant.

Gama était déjà descendue pour s'occuper des petits. Elle espérait au plus profond d'elle qu'ils allaient réussir à l'enfuir.

— Alors, on peut y aller ! », fit Rémon, en enfilant les ailes.

Le plan était simple : il allait utiliser son pouvoir, plus précisément son pouvoir d'air, qui pourra l'aider à contrôler le vent.
Mei était allée récupérer tout les oreillers des élèves à l'Etage des Dortoirs, pour y prendre les plumes mais aussi l'oreiller pour fabriquer les ailes, ailes qui les permettraient à s'orienter lorsqu'ils sauteront du toit pour s'évader.

Mais alors que Mei enfilait ses ailes, elle s'arrêta net.
Soudainement, elle cracha un liquide de couleur bleu encre.
Du sang ?
Et la blanchâtre tomba, inconsciente.
Un couteau était planté en elle.
Et derrière elle, se tenait La Marionnettiste.

Le noiraud avait l'impression que ça tournait au ralentit. Sa tête tournait, la vue du « sang » le mettait mal.
Mais ce qui lui faisait plus mal, était le fait que le « sang » appartenait à son amie.
Comment La Marionnettiste avait-elle pu l'avoir ? Elle n'était pas sensée connaître son existence ou alors, peut-être qu'elle faisait semblant de ne pas savoir que Mei existait alors que c'était tout l'inverse ?

— Je... je... le couteau... je le... reconnais... », murmurait doucement Mei, douloureusement.

— MEI ! », hurla Rémon en se ruant vers son amie, la tenant à ses bras. « MEI ! Oh je t'en prit, résiste de toute tes forces !! On va s'en sortir !! On a réussir... je te promets qu'on va s'en sortir et qu'on te soignera... »

— Tu sembles très triste tout à coup », fit La Marionnettiste, en rigolant. « Il y'a un instant, tu avais un grand sourire sur ton visage et tu criait victoire haha ! ~ »

Il se retourna vers elle et la regarda, le regard glaçant :

Vous vous foutez de moi ?! Vous avez essayé de la tuer !! Mais vous n'y arriverez pas !! Vous allez voir !! Je vais vous- »

Il ne finit pas sa phrase. Mei, malgré qu'elle soit mal et assez inconsciente, lui prit la main.
On aurait dit qu'elle essayait de le calmer.
Après tout, elle savait comme La Marionnettiste que si Rémon ne se contrôlait pas, ça allait être son pouvoir qui allait tout contrôler.

— On peut toujours aller la soigner et la sauver. Le Président de la Médecine s'en chargera beaucoup mieux que vous ! Tu pourras même la rendre visite quand tu feras ton stage chez lui ! », dit La Marionnettiste, toujours souriante, vicieuse.

C'était un gros dilemme qui se trouvait là : la vie de Mei ou son échec ?
Il fallait bien l'avouer que sa guérison le soulagerait.
Alors qu'il allait accepter, il entendit une petite voix dans sa tête lui dire :

— Non.. ne fait pas ça... elle ment... »

Il la reconnut aussitôt. C'était Mei qui utilisait son pouvoir comme la première fois qu'il l'avait rencontrée.
Mei était comme Klee : il lui faisait à elle aussi une confiance aveugle.

— Je ne vous fais pas confiance ! », répliqua-t-il.

Alors que La Marionnettiste allait répliquer, Gama arriva :

— Mary ? Excusez-moi de vous déranger mais les élèves vous réclame ! »

La Présidente de la Présidence soupira : les élèves pouvaient maintenant à tout moment s'enfuir vu que l'électricité avait été coupée.
Elle aussi devait faire face à un terrible dilemme mais y répondit rapidement : elle préférait perdre un groupe de six élèves plutôt que tout les élèves du Pensionnat.
Elle avait échoué.

— J'arrive ! », fit La Marionnettiste, en descendant les escaliers.

Mais avant d'y descendre, elle chuchota à l'oreille de Rémon un « On se reverra très bientôt ~ » et partit juste après.

Le noiraud soupira avant de porter Mei dans ses bras et d'aller à la limite du toit.

— Ne t'inquiètes pas Mei.. je vais te sauver.. je te le promets.. »

Et c'est sur ces mots (et ses quelques larmes qui coulaient) qu'il sauta du toit et que leur évasion prit bientôt fin.

Sous cette journée d'automne si soudaine, six élèves du Pensionnat de la Présidence s'étaient enfuis, deux jours après l'arrivée d'un certain élève.

• [ Le mercredi 8 octobre XXXX


━━ À suivre...

━━ ・ ❖ On était à quelques jours de son anniversaire.

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