❛ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟓𝟏 ❜

❝ ... ❞

⚜️

      ㅡ Taehyung, murmura-t-elle.

Le téléphone du concerné était en train de sonner. Elle repoussa sa tête de lui, interrompue. Ce dernier soupira en sortant son portable de la poche. Il la regarda quelques secondes avant de prendre l'appel en s'éloignant. Lys observa un autre point en passant sa main dans ses cheveux. Elle se dirigea alors vers le balcon de la demeure et aperçut qu'il y avait une grande piscine.

      En posant son sac sur une table, elle s'approcha du bord. Elle n'était pas sûre que rester ici était une bonne idée, surtout que certaines choses étaient assez compliquées entre eux. Et puis, elle avait peur de succomber sachant que le corbeau n'était pas quelqu'un d'ordinaire. De lui s'émanait un charme indescriptible qui pouvait aguicher n'importe qui ou provoquer une pure horreur.

     En fixant son reflet sur l'eau, elle pencha sa tête, se demandant ce qu'elle devait faire là maintenant, avant que les choses n'aillent trop loin et qu'elle finisse par le regretter. Mais il y avait quelque chose qui la maintenait, une certaine envie de se laisser pour une fois céder à la tension qui tiquait sur chacun de ses membres.

      Le problème, c'était qu'elle ignorait les vraies intentions de Taehyung, la méfiance était toujours en train de lui tordre l'estomac, par crainte d'être la cruche de l'histoire. Alors qu'elle était loin d'être bête comme, bon nombre auraient pu le croire.

Tu as le choix de te tirer d'ici, elle entendit le noiraud lui dire.

En se tournant vers lui, elle le vit appuyé contre l'embrasure de la porte, les mains dans les poches, maintenant en otage sa lèvre.

Écoute, il se rapprocha d'elle. Tu as su retrouver ma soeur et même si je dois faire quelque chose en retour pour connaitre sa localisation, t'es parvenue à ton objectif pour utiliser cette carte contre moi. C'était judicieux de ta part. J'aurais fait la même chose à ta place. C'est pourquoi j'peux pas vraiment t'en vouloir. Tu sais manipuler les gens à ta guise pour avoir ce que tu veux, c'est parfois nécessaire pour survivre, et tu t'en sors plutôt bien. La preuve, tu as su conclure un deal avec moi.
C'est vrai que pour te satisfaire, c'est pas une tâche facile.
      ㅡ T'es douée et brillante, je ne peux pas le nier. Tu ne fais jamais les choses à moitié, c'est ce que j'apprécie chez toi.

      Elle haussa les sourcils, ne s'attendant pas à entendre ces mots sortir de sa bouche. Elle avait soudainement chaud, et ses yeux ne parvenaient pas à maintenir un contact visuel avec lui par ces compliments reçus de manière si inattendue. En plus venant de lui, c'était étrange et à la fois satisfaisant. Même si elle avait conscience de ses propres exploits, que Taehyung lui dise qu'elle était pourvue de facultés, ça la rendait fébrile.

      ㅡ Je n'ai fait que prendre ton exemple. Mais je suis loin d'être à ta hauteur, le taquina-t-elle.
      ㅡ Arrête d'essayer de me charrier, il plissa les yeux, un fin sourire aux lèvres.
Alors monsieur Kim Taehyung sait sourire.
Tu crois que je suis dépourvu d'expressions ?
Je ne t'ai jamais vu sourire de cette manière, avoua-t-elle. Ce n'est pas prétentieux ni sarcastique. C'est plus naturel et sincère. J'aimerais le voir plus souvent.

      Il marcha jusqu'à elle doucement, en se retrouvant en face, elle sentit ses doigts frôler lentement son bras. Son ventre devenait victime d'agréables sensations. Elle suivit sa main du regard avant de lever son visage vers le sien, scrutant ses traits. Il contempla sa figure, passant de sa petite phalange une mèche derrière son oreille. À ses touchers, des soupirs silencieux se manifestèrent des lèvres de la blonde.

      ㅡ Tu as... elle leva son regard vers lui, du vin ?
J'devrais avoir quelque chose.

En la considérant, il retint sa lèvre avant de reculer pour aller dans la cuisine. Il se mit à fouiller les placards pour trouver une boisson. Ayant eu ce qu'elle voulait, il ouvrit l'alcool, attrapa deux verres de champagne dans lesquels il versa le liquide avant de revenir avec la bouteille vers la piscine. Et il aperçut alors des talons laissés sur le bord où il s'arrêta pour les pousser d'un coup de pied en arrière. Il vit la demoiselle nager dans l'eau en vêtements. Elle bougeait ses bras en allant d'un côté à l'autre. Le coréen ne s'attendait pas à ce qu'elle se retrouve dedans. Il posa le grand récipient au sol et avala l'alcool d'un trait-sec en se baissant.

      ㅡ Ça baigne ? demanda-t-il.
      ㅡ Tu veux peut-être me rejoindre ?
      ㅡ J'suis pas fan de la nage.
      ㅡ Quel dommage. J'adore ça moi.

Il retint son envie de sourire en fixant le ciel, avant de soupirer et prendre la décision de rentrer à son tour dans l'eau. Il retira ses chaussures et ses chaussettes, puis il s'immergea complètement dans le liquide. Le chlore recouvrit sa vue, il essaya d'y voir ne serait-ce qu'un peu. En ressortant sa tête, il repoussa ses cheveux en arrière, inspirant l'air frais.

      Puis d'un coup, Lys se rapprocha de lui et sa poitrine rencontra son torse, et son souffle caressa son faciès. Elle écarta ses lèvres pour effleurer celles du coréen, quand sa main attrapa le verre derrière lui pour boire son contenu. Il esquissa un sourire sardonique, ayant compris que cette proximité n'était dûe qu'à son envie d'hydrater sa gorge. Elle avait décidé de jouer avec lui. Mais avant, elle mut le récipient vers sa bouche pour qu'il boive en premier, afin de s'assurer qu'elle n'allait pas être sous effet.

      Taehyung avala la boisson pour la convaincre qu'il n'avait rien fait et qu'il ne comptait pas le faire. Celle-ci, persuadée, finit par se servir en buvant cul-sec le reste. Du pouce, elle essuya la goutte provocatrice qui était sur sa lèvre ; ce geste réduisit en miettes le peu de patience qu'il restait en lui. Il allait finir par craquer. Elle reposa le verre sur le bord.

Tu sais, murmura-t-elle, avant de savoir que depuis le début tu cherchais ta soeur, j'avais du mal à te saisir.
      ㅡ Et là ? il rapprocha ses lèvres des siennes.
      ㅡ C'est toujours le cas, elle observa ses beaux iris, mais au moins je comprends ce que tu voulais dire quand tu disais ne pas vouloir la gloire et le pouvoir. Et malgré ça, tu possèdes les deux, alors que des gens tuent pour atteindre cet objectif.
      ㅡ Je ne suis pas passé par un chemin saint pour parvenir à saisir ce que je veux.
      ㅡ J'aimerais savoir à mon tour, elle recula pour s'éloigner. J'étais tellement rebutée avant, mais en prenant du recul, je me dis que tu n'avais sûrement jamais souhaité avoir un tel avenir. C'est le cas ou non ?

      Taehyung expira silencieusement, en posant ses deux bras sur le bord, la regardant. Elle avait envie de s'assurer qu'elle ne faisait pas de mauvais choix et il l'avait compris. Sauf qu'il ne comptait pas changer ce qu'il était juste pour elle.

      ㅡ Je n'avais peut-être pas fait le choix au début, mais après avoir compris comment le monde fonctionne, j'ai décidé de faire les choses à ma manière, et ça même si je dois me salir les mains.
      ㅡ Tu as été obligé malgré tout d'y venir, parce que si on ne t'avait pas poussé jusqu'à là, t'aurais peut-être une autre vie.
      ㅡ Tu as envie de te convaincre que je suis quelqu'un de bien qui n'a pas eu le choix comme toi, c'est ça ?

      Elle bougea ses bras dans l'eau, se taisant, avant de le voir s'avancer vers elle.

      ㅡ Tu tues des gens, révoqua-t-elle. C'est déjà mal et c'est en partie parce que tu es un sociopathe. Tu penses peut-être que ce que tu fais ce n'est rien parce que tu n'as aucun remords.
      Je ne tue pas d'innocents, que ceux qui cherchent la mort eux-mêmes. Je ne fais que répliquer à leur connerie.
      Si toutes les personnes faisaient justice à ta manière, le monde serait encore plus foutu. Il y a des conséquences et des lois qui existent. Toi, tu les piétines parce que tu penses que c'est ce qu'il faut faire.
Cette loi dont tu me parles n'est qu'une putain de doctrine afin de contrôler le monde et imposer des limites. Alors que les membres de cette politique chargés de veiller à la vertu de l'humain, ils ne sont pas foutus de respecter eux-mêmes ce système pour nous protéger.

Il s'avança près d'elle, mais elle restait sceptique sur certains points qu'elle avait besoin d'exprimer.

D'accord, lança-t-elle, tu ne tues pas les innocents mais tu prends plaisir à buter les mauvaises personnes. J'étais témoin de cette folie il y a bien longtemps. Et tu as failli me tuer d'innombrables fois.
      ㅡ Tu m'as cherché toi-même, me disant de te buter. Qu'est-ce tu voulais que je fasse ? s'énerva-t-il en crispant sa mâchoire. Tu espérais peut-être que je me résigne ? Que j'hésite ? Que je décide de t'épargner parce que j'ai une conscience ? Tu l'as dit toi-même, j'suis un sociopathe.

      Elle le fixa, silencieusement. Ce n'est pas comme si elle avait complètement tort mais d'un côté, elle ne pouvait pas nier que c'était vrai.

      ㅡ Et tu sais quoi ? T'es loin d'être sainte. Tu as assassiné un de nos hommes j'te rappelle, et j'en ai rien à cirer que c'était pour sauver le cul d'Irene. Tu as délibérément buté un type, donc tu devrais tout autant être livrée à la justice.
Oui mais si je n'avais pas été mêlée à toute cette merde, je n'aurais pas à le faire.
Comme tu l'as dit plus tôt, ça ne change rien, tu resteras une meurtrière devant la cour de justice.

Lys détourna les yeux, elle avait la manie de ne pas vouloir être d'accord avec lui. Parce qu'elle savait que si elle finissait par céder, elle était foutue. Taehyung soupira en contractant sa mâchoire, il essayait de garder son calme.

Et puis je ne sais même pas ce qu'Irina a dû t'ordonner de faire pendant ces quatre ans. J'imagine que ce n'est pas pour sauver des poussins qu'elle t'a engagée.
      ㅡ Ce que je faisais n'est rien comparé à toi. Tu continues de commettre des crimes.
      ㅡ J'étais entraîné depuis des années pour ça, Blondie. De quelle justice tu veux qu'on parle alors que même les flics sont corrompus et que le gouvernement est totalement au courant de ça, parce qu'il en fait partie.

      Le silence commençait à traîner autour d'eux, ils avaient tous deux raison d'une manière ou d'une autre. Étant trop fiers, ils n'avaient pas envie de l'admettre. Lys n'était pas non plus une sainte, mais elle essayait au moins de faire de son mieux pour ne pas être pervertie par le mal.

Avoue que le système est défectueux, il était devant elle, trop près. Que si il n'y avait pas tant de souffrance et de pauvreté, des gens cupides et indifférents, le monde aurait été peut-être bien meilleur.

      Elle ne voulait pas l'avouer, alors qu'elle en était parfaitement consciente.

      Si tu veux qu'on parle de ce qui est bien ou mauvais, alors comment tu peux définir les personnes de la haute société qui ont du pouvoir ? Sont-elles vertueuses alors que la loi est entre leurs mains et qu'elles la contournent à leur avantage ? Ils auraient pu aider tellement de gens mais qu'est-ce qu'ils font ? Juste à soutirer ce qu'ils veulent de l'humanité, tout ce qui est possible d'être absorbé pour détruire.

      Et ce bruit sourd confondu à sa voix humaine si délectable embrumait le bon sens de la demoiselle.

      Jeanne d'Arc s'était faite vendre par son propre peuple aux Anglais qui donnèrent l'ordre de la brûler au bûcher, l'incriminant pour folle, alors qu'elle essayait d'amener sa nation vers la victoire. Tout ça pour des complots afin d'avoir le pouvoir. Et il y a tant d'autres victimes inconnues qui se font descendre, parce qu'elles veulent soit la liberté soit la justice.

      Dans le passé, ce dernier avait été vendu à une mauvaise personne par son propre père. Le gouvernement l'avait utilisé pour ses propres stratagèmes. Effectivement, le monde était merdique et ces gens puissants qui avaient en main la population ne faisaient rien pour empêcher l'humain de devenir victime de certains crimes.
     
      Te sens-tu libre grâce à ton gouvernement ? En sécurité grâce à la société ? Te sens-tu heureuse auprès des gens qui sont prêts à te trahir si ils y sont obligés ? Qu'à la moindre erreur, combien même serais-tu innocente, ils te détruiront jusqu'à ce que tu veuilles en finir.

      Pourquoi c'était si véridique ? Pourquoi il parvenait à la duper ? Pourquoi elle voulait y consentir ? Pourquoi elle avait envie de le suivre ?

      Oui, j'ai fait des choses que tu considères comme immorales. Mais parmi cet enfer, je ne suis qu'une petite flamme qui essaie de ne pas s'éteindre pour protéger ce qui m'est vraiment important.
Ta soeur... dit-elle à voix basse.

Sa soeur avait vécu des choses horribles, les hommes politiques et d'autres personnes mêlés à la criminalité étaient derrière tout ça. Taehyung voulait simplement faire payer tous les gens qui lui avaient fait subir des atrocités. Il avait passé des années à élaborer des plans pour avoir dans sa poche un moyen de faire pression sur tous les individus pensant pouvoir être invincibles. Tout ce qu'il faisait était pour une seule et unique femme, qu'elle en devenait même jalouse.

Je ne serai pas un vaillant chevalier, si ce n'est ton tortionnaire ?

Taehyung s'approcha doucement d'elle, sa main tel un serpent glissa le long de sa poitrine vers sa gorge, provoquant une onde de choc en elle. Il souffla contre son visage, ce qui ébranla les muscles de la coréenne. Il serra ses doigts au fur et à mesure autour de son cou, penchant sa tête pour frôler ses chairs buccales vers les siennes.

Tu dois t'y faire, murmura-t-il. Ou fuir, loin, très loin.

┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
SONG : MEDIA ☝🏻😳🔥
┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈

Lys explora son regard, tentant de saisir ses pensées, de percer ce côté malsain qui se reflétait dans ses orbes. Une chose inexplicable lui faisait perdre ses repères, la chaleur chevauchait sur sa bonne raison. Elle luttait contre elle-même pour empêcher ses doigts de s'enfouir dans sa crinière si noire, aussi sombre que cette expression des yeux enrobés d'ardeur. Il ne serait jamais un doux amant, et ce n'était pas comme si elle voulait qu'il le soit.

Accepte-moi Blondie, chuchota-t-il.

Les pupilles de cet homme ne la quittaient pas de vue, des prunelles remplies d'imperfection la contemplaient, brisant de seconde en seconde l'égide qu'elle avait construit. La frénésie affluait en lui comme une vague de folie. Et ce sourire cruel se dressait sur ses lèvres. Elle avait l'impression que face à lui, son existence se carbonisait en petites parcelles incandescentes, se détachant du feu brûlant. Ses phalanges se plantaient sur sa nuque pour ne pas se délabrer devant ce mâle à l'esprit tordu, de cette bouche irrévérencieuse qui soulevait des tas de questions. Ils se tenaient mutuellement, fixant l'un et l'autre, ils étaient tout les deux bornés et intrépides.

Elle tressaillit face à son corps qui se pressait contre le sien. Et une étrange attraction palpitait dans son abdomen, il percutait ses défenses pour les abattre par son aspect robuste et engageant. Pourquoi elle s'éprenait à cette intimidation qu'il lui infligeait ? La blanchâtre flamba lorsque sa langue dessécha les coins de ses lèvres comme il avait l'habitude de faire. Cette même langue qui avait juré de la faire suffoquer sous ses passages jouissifs il y a quatre années.

     Le noiraud n'était pas romantique, il était pragmatique. Ce n'était pas un dominant à vouloir assouvir les fantasmes des femmes ou ses propres idées. Ce n'était pas un criminel qui éprouvait le besoin de faire tomber amoureuse sa captive. Ce n'était pas un adolescent cherchant à purger ses malheurs entre les bras d'une jeune fille.

Dionysus, tel on l'avait surnommé, le Dieu de la vigne, de la fureur et de la subversion. Il était juste une fermentation dérobée des enfers, un alcool qui rendait ivre ceux qui avaient la chance de le savourer. C'était une torture en chair, un souffle périlleux venu pour faire damner ses congénères.

Et lorsqu'il voyait chez les mortels ne serait-ce qu'un débris de vice trépidante, il ne passait pas à côté, surtout lorsqu'il le percevait chez quelqu'un qui avait su le séduire. Il s'en emparait, meurtrissant son existence jusqu'à la dernière goutte qui pourrait lui nuire.

Taehyung avait discerné les vrais désirs de Lys, qu'elle ne voudrait jamais admettre. Ce n'était pas la douceur qui l'animait, elle n'attendait pas à être effleurée par la courtoisie. Elle ne s'en rendait pas compte mais il lisait à travers son âme qu'elle n'avait pas besoin d'une vie paisible. Ce qu'elle cherchait était de cramer au creux des sensations tangibles, d'être grisée par ce masochisme. De reconnaitre la vie à travers des perceptions démesurées de toute lucidité. Comme il le faisait.

      Au fur et à mesure qu'ils se confrontaient, son estomac était électrisé, ses artères étaient en mouvement par un taux d'hormones qui avaient jailli en la présence de celui qu'elle essayait d'entortiller.

Le souffle du risque l'avait rendue pétulante, elle commençait à comprendre qu'elle aimait ça. D'être constamment dans une situation où il fallait qu'elle use de son intelligence ou embrasser le danger. Les négociations étaient bien pour un moment, afin d'étouffer son ennui et devenir utile. Mais elle avait toujours besoin de plus.

La blonde l'embrassait, aussi rudement qu'était cet homme et ses actes, aussi brutal et enivrant qu'il savait s'introduire dans son monde. Elle s'accrocha du bras à sa nuque, à resserrer leur buste qui se brassait telles deux substances incompatibles mais qui cherchaient à finir par trouver une fusion.

     Il cala sa main contre sa joue, encerclant sa taille pour lui empêcher de s'échapper. Ce qu'elle ne comptait plus faire. Son corps frémissait à ses grognements, il voulait la mordre, la dévorer. Et sa bouche impertinente s'emparait de la sienne comme si c'était le dernier instant qu'il leur restait. Il la malmenait, aussi désinvolte qu'il pouvait être, tordant ses entrailles d'envie.

      Le corbeau appuya ses chairs humides contre sa peau blafarde du cou, où les traces de ses doigts étaient encore imprégnées, ameutant en lui une ébullition. Elle souffla lourdement, son corps clamait d'être assouvi, il avait faim de lui.

Il la plaqua contre le mur de la piscine, et un cheminement électrique presque emballant parcourut ses reins. Elle souffla intensément, essayant de s'emparer de ses badigoinces mais il refusa de lui céder sa bouche. Elle était étourdie, enivrée sous sa main qui soulevait sa jambe.

      Et quand il cogna son bassin sous le sien, un écoulement violent mais délicieux remonta de son ventre jusqu'à son coeur qui claironna en elle, lui donnant un aperçu de ses coups génitaux. Il n'était même pas au fond de sa volupté qu'elle était déjà éperdue. Même l'eau bouillonnait par le degré de chaleur que leur anatomie faisait monter.

      ㅡ Arrête-moi, murmura-t-il contre son oreille, espérant le contraire.

      Elle était confuse, alors qu'il saisissait sa mâchoire sur laquelle échouaient ses lèvres. Son raisonnement était parti en congés.

      ㅡ Dis non Blondie, il était à deux doigts de franchir le point de non-retour. Avant de le regretter.

      Lys le regarda, sentant ses prunelles destructrices la faire vibrer, arracher toute pudeur pour la noyer dans ses terribles visions sexuelles qu'elle voulait éprouver. Elle se consumait de ce regard magnétique et persécutant toute espèce qui osait s'imposer à lui, heurtant sa cage thoracique, brûlant son ventre, intimidant chaque cellule de sa peau tendre.

      Elle aurait dû se rétracter, revenir sur ses pas, le repousser, trouver un prétexte pour tout arrêter. Il était encore temps, il lui donnait cette opportunité.

Et pourtant elle hésitait, parce que même si tout était compliqué, il l'avait sauvée des masses de fois, ils avaient partagé des périples désastreux, étant ensemble victimes d'actes crapuleux. Et malgré le fait qu'ils finissaient par tenter de se détruire, cette envie de l'un et l'autre était trop grande, trop puissante pour tout cesser maintenant. Peut-être que ça pourrait marcher ou alors que ça allait tout gâcher, mais ils se voulaient, là, à cet instant.

      Puis elle bougea sa tête vers lui afin de sceller ses lèvres contre les siennes, les mouvant au rythme de ses pulsations cardiaques. Et cette action marqua son consentement, avec un état plus que lucide.

       ㅡ Et si j'dis oui ? murmura-t-elle entre chaque baiser.

      Lys ne pouvait plus annuler cette décision. Elle s'était creusé une tombe, il ne comptait plus la lâcher. Il tenait fermement le bas de sa joue pour approfondir vertement leur échange buccal. Sa langue cogna contre la sienne, hargneuse et téméraire, chahutant à pleine bouche, ondulant leur figure du haut vers le bas.

      Il attrapa alors sa taille pour la soulever afin qu'elle se retrouve assise sur le bord de la piscine.

      ㅡ Retire tes vêtements, ordonna-t-il.
      ㅡ Retire les tiens, rétorqua-t-elle.

      Le coréen afficha un rictus espiègle avant de passer sa langue contre sa joue. Il allait obtempérer cette fois seulement, et retira son haut, qu'il balança sur la terre ferme. Il saisit des deux mains le bord avant de sauter pour se retrouver sur la surface.

Lys rampa doucement en arrière alors qu'il était à genoux, défaisant sa ceinture, l'eau dégoulinant de son corps sculpté comme une statue dans un musée. Elle déglutit en observant son torse ruisselant, elle imagina ses lèvres courir dessus. Puis cette dernière enleva son habit recouvrant sa poitrine.

Le corbeau, admirant ses seins nus, l'appelant au loin, se redressa du sol. En jetant sa bande en cuir noir d'un geste rigide et prenant la bouteille de vin, il saisit le bras de la blanchâtre pour la relever du sol par sa force taurine.

La coréenne n'eut le temps de faire quoi que ce soit que son corps se retrouva complètement étalé contre le sien. D'un mouvement de main, il repoussa ses cheveux pour plaquer ses lèvres près de son oreille. Elle ferma les paupières, forcée de reculer alors qu'elle n'avait plus aucune vision sur leur trajet.

J'veux t'entendre crier jusqu'à ce que tu te brises la voix, dit-il dans un profond ténor.

Cette phrase émoustilla l'estomac de Lys alors qu'il n'avait que murmuré des mots brûlant ses cellules. Il la conduisit quelque part, faisant tomber des objets à leur passage, mais ses lèvres éprises des siennes l'empêchaient de voir les choses autour d'elle. Sa raison n'était limitée qu'à ses baisers rigoureux, à son corps puissant qui savait s'imposer, à ses mains râblées pouvant la maintenir contre lui avec si peu d'efforts ou la briser. Il posa la bouteille de vin sur le lavabo.

      Et d'un coup, en l'espace d'une seconde, il la fit retourner dos à lui, sans aucune modération, sans aucune délicatesse, ses seins s'écrasèrent contre la vitre d'une porte, sa joue fut pressée sur la paroi glaciale de la cabine des douches. Par ce geste impétueux, elle ne put s'empêcher de lâcher un cri, ce geignement provoqué par cette excitation qu'il lui suscitait. Et son coeur s'affola, sentant qu'il allait étudier chaque courbe de sa silhouette.

     Elle l'avait fait trop longtemps languir, et il ne comptait plus se maîtriser. Une muraille de muscle se plaqua contre son échine, les cognements de son organe retentissaient sur tous ses membres, la chaleur qui rampait le long de son dos avait raison d'elle et le soupire rêche qui provenait de sa gorge alerta son oreille d'une approche plus intime.

      Les doigts de Taehyung empoignèrent sa chevelure opaline pour l'écarter sur le côté de son cou, avant d'apposer des baisers sur sa nuque aussi torride que les palpitations dans son ventre, auxquelles elle se soumettait de son plein gré. Son souffle monta le long de son hélix, qu'il lécha du bout de sa langue.

      Des piques se manifestèrent dans son bas-ventre lorsqu'elle sentit le gonflement dur de son sexe se frottant contre son derrière. Et il baissa le pantalon qui la recouvrait, apercevant sa peau de plus en plus nue, tandis qu'elle espérait en être débarrassée le plus vite possible. Une fois que leurs vêtements n'étaient plus un obstacle entre eux et qu'ils se retrouvèrent en lingerie, elle frissonna au contact de ses phalanges qui brûlaient son épiderme.

      Les gouttes d'eau étant sur la pointe de sa crinière blonde patinèrent vers le creux de ses reins, les doigts du noiraud s'y aventurèrent pour marquer une longue trace, allumant une traînée de feu jusqu'au contour de ses fesses.

      Lys voulut se retourner mais de son torse dur il l'obligea à rester immobile. La demoiselle glissa sa main contre la vitre, il perçut la vapeur de sa respiration s'étaler sur la plaque de verre, ce qui déferla en lui plus de lubie. Cette femme le rendait complètement dingue, il était atteint par un manque de clairvoyance.

      ㅡ Blondie, il la fit frémir en susurrant à la cavité de son tympan, j'veux que le timbre de tes cordes vocales vibre en moi.

      Elle n'en pouvait plus, chaque syllabe qui quittait sa bouche faisait crépiter son anatomie, et le peu de réflexion qui lui était donné s'embrumait à ses paroles. Le corbeau aperçut la brûlure qu'elle avait sur l'omoplate, il la toucha du bout de ses doigts, elle tressaillit légèrement par ses lèvres qui purifiaient tous les mauvais souvenirs qui s'étaient empreints sur cette zone par un connard.

      Cette dernière vit son regard à travers le reflet du panneau de verre, un regard sauvage et fervent. Il se donnait du mal à ne pas s'exposer à ses instincts voluptueux qui l'embrasaient.

      Elle renversa sa tête lorsque ses ongles lui griffèrent lentement la hanche, à ces caresses qui fusaient, à cette lente traversée de ses doigts qui avaient désormais un accès total sur sa culotte, dans laquelle il fit plonger sa paume, et son estomac devint cible de douces décharges. À cette marque de sensualité, elle avait l'impression de sentir des secousses sous leurs pieds.

Le corbeau excitait la moindre particule de sa chair qui était à sa merci. Il ondulait sa main contre son sexe, provoquant une plainte qui s'échappa d'elle. Ce n'était rien d'autre qu'un mouvement, mais tout son corps le suppliait d'agir. Et il baissait lentement l'élastique du seul tissu qui restait sur elle, afin de le faire tomber entre ses pieds. Ses jambes flageolaient, il devait la maintenir plus fermement contre la vitre.

     ㅡ Ne me dis pas que tu es déjà fatiguée, il prit un malin plaisir à la narguer. T'as pas intérêt à me lâcher, chuchota-t-il dans son oreille.

      Elle le poussa pour se retourner complètement vers lui, mais il attrapa ses bras, qu'il bloqua au-dessus de sa tête en plaquant à nouveau cette tigresse indomptable contre la vitre transparente, lui faisant échapper un léger bruit de douleur.

      Et c'est là qu'il aperçut plus nettement son visage prendre de la couleur. Elle avait chaud, par sa faute, une expression de honte la recouvrait entièrement, n'arrivant pas à croire qu'elle était désormais à sa portée.

      Lys refusait de l'implorer, et pourtant son corps entier disait le contraire, il hurlait contre lui, lui demandant pourquoi il abusait de son autorité.

      La voir si fière, tentant de lui résister même maintenant, emplissait les sens du bourreau.

      Mais il refusait de la satisfaire maintenant, c'était encore trop tôt, il voulait qu'elle attende impatiemment, qu'elle finisse par le réclamer en elle comme il avait dû souffrir tout ce temps.

      La demoiselle avait des bouffées d'air irrégulières, il s'approcha de sa gorge, la laissant subir ses ardeurs de sa bouche arrogante, alors que sa main errait sur son ventre, retraçant sa taille où une cicatrice interpella ses souvenirs. C'était cette fameuse scène quand il l'avait soignée d'une balle.

      ㅡ Putain, souffla-t-il en baissant ses yeux dessus, ce jour-là, j't'avais imaginée de la même façon.
      ㅡ Et qu'est-ce que tu me faisais ?
      ㅡ Tout ce qui était possible pour que tu te mettes à prier.

      Elle se débattit, mais il la cogna plus fortement contre la paroi en provoquant un petit cri, pressant son corps au sien, penchant sa tête, son souffle chaud demeurait percutant sur la figure de la coréenne qui s'amusait à lui résister.

      ㅡ Cesse de résister.

Elle avança son visage vers lui, avant d'explorer ses traits malicieusement.

J't'offrirai pas ce plaisir, murmura-t-elle pleine de conviction.

Taehyung se pinça sa chair inférieure, sachant qu'elle ne parviendrait pas à rester aussi longtemps sûre d'elle. Elle le poussait à vouloir la saisir plus ardemment à l'intérieur de cette putain de cabine étroite et transparente. Mais il avait compris son jeu, elle le manipulait, afin qu'il soit le premier à craquer. Cette garce voulait jouer à qui céderait avant. Mettant un mat au roi.

      Il pouvait sentir qu'elle était fiévreuse et avide, alors il décida de prendre la bouteille de vin. Elle suivit ses mouvements du regard, ses bras étant toujours prisonniers au-dessus de sa tête. Et puis, il se mit à renverser cet alcool lentement sur sa peau, elle entrouvrit sa bouche par cette subite cascade froide qui coulait le long de son buste, pour attiédir ses pulsions, produisant une émeute de surexcitation.

Hhn... laissa-t-elle échapper faiblement.
J'ai mal entendu, il tendit son oreille, tu ne viendrais pas d'aimer ça ?
       ㅡ T'es un enfoiré, respira-t-elle intensément.

      Le noiraud esquissa un rictus mesquin, il reposa le récipient avant de se rapprocher d'elle, ses yeux scrutaient la profondeur de ses prunelles, reflétant une force d'inertie qu'il allait bientôt briser.

      Et cette divinité ténébreuse fit trainer sa phalange à partir de son ventre jusqu'à sa cuisse, avant de sucer le bout de cette dernière et son abdomen s'enragea, son esprit tangua par des sensations dissipées qu'il était le seul à lui faire éprouver. Elle le regarda faire, devenant fébrile, se transformant en murmure sous cette masse de chair et d'os qui l'ébranlait.

Puis son corps effaça tout espace vide entre eux, et elle sentit sa langue s'étaler sur son cou en va et vient goûtant à sa peau sucrée, parfumée de raisin. Elle ferma ses paupières, humant son organe râpeux et hardi glisser jusqu'à la naissance de sa poitrine. Le corbeau saisit la courbe de son sein, tentant de garder en mémoire par la perceptibilité de son toucher sa forme.

Elle étouffa son envie de gémir, son épiderme s'enflammait tendrement. Là maintenant, elle ne percevait rien d'autre que des assauts de chair qui heurtaient son téton, laissant une trace fervente qui fit retomber sa tête en arrière, alors qu'il savourait une délicieuse boisson sur un corps qui le rendait de plus en plus ivre.

Et puis d'un coup, elle le sentit sucer avec force, entraînant d'innombrables frissons. Elle n'en pouvait plus et finit par gémir, à chaque fois qu'il se mettait à le tordre du bout de ses doigts, caressant en petits cercles pour l'attendrir, il le pinçait ensuite plus fortement pour la punir. Elle ne contrôlait plus sa voix, c'était une torture qu'elle adorait.

      Et il s'attaqua à son autre sein, magnant son bout sensible de ses dents, le pressant avec sa langue indisciplinée contre son palais plus fermement. Elle se décomposait sous son orifice, devenant rien d'autre qu'un fluide se mêlant à cet alcool s'écoulant d'elle, sous la vision ravageuse de cet homme qui triomphait sur sa raison.

Elle le voulait plus fortement, plus profondément mais il ne faisait que jouer. Et elle savait, elle savait qu'il attendait à ce qu'elle succombe à ses avances. Qu'elle déclare forfait pour se réjouir de son échec.

      ㅡ Ce n'est pas juste, souffla-t-elle. Laisse-moi aussi te toucher...

Le coréen effleura ses badigoinces aux siennes, sans les plaquer afin de la narguer, absorbée par son expression enfiévrée. Doucement, il lâcha ses bras lui laissant libre arbitre. Elle dégourdit ces derniers, croisant ses iris de velours noir, avant de les glisser sur ses pectoraux qu'elle palpa doucement des mains, savourant le contact de sa peau stigmatisée par divers légendes.

      Elle se demandait combien de femmes les avaient touchés, d'avoir eu connaissance de leurs origines. Combien avaient pu les embrasser comme ses chairs le faisaient. Sa bouche s'écrasa sur son épiderme basané, traînant dessus sa langue pour le lécher. Et il soufflait, contenant son extase par ses yeux rusés qui le dévisageaient.

Ses doigts retraçaient chacune des cicatrices, chaque courbe de son corps divin, de son dos à ses reins, lui procurant une avalanche de frissons, de son bassin à ses côtes, où une belle écriture « Born to die » était inscrite. Mais il avait un nouveau tatouage, deux tigres se trouvant face à face étaient encrés sur son ventre, ce qui provoqua en elle des sensations plus fougueuses.

Elle lui mordit la peau du pectoral, il grimaça légèrement et elle serra plus fortement, taquine et séditieuse, afin d'y laisser une trace, pinçant son téton qu'elle frappa de sa langue. Il agrippa sa nuque ; une lueur de folie traversa ses prunelles et un léger grognement affectif s'échappa de lui.

C'était à son tour de lui faire subir ses mille et un tourments. Elle le poussa contre la vitre, le plaquant brusquement dessus. Il cracha un râle, et celle-ci s'empara du vin afin de le déverser sur leurs deux corps, avant d'en avaler une gorgée. Sa bouche rejoignit celle de son amant, plus tendrement, plus fermement, plus violemment, du bas vers le haut, avant de tirer sa lippe de ses dents qu'elle avait trempée par la boisson.

Et elle adorait le voir se plier sous ses initiatives, se contracter à ses minauderies, s'essouffler à ses palpations qu'elle rendait de plus en plus intime. Goûtant à son torse, appréciant sa liqueur, s'enivrant de ses soupirs qu'il n'arrivait plus à contenir. L'excitant complètement afin qu'il soit à sa guise.

      En baissant son caleçon pour s'en débarrasser, elle glissa ses doigts le long de son abdomen qu'elle embrassa sous son regard, et plus elle laissait sa main s'aventurer vers sa partie la plus sensible, se refermer autour de cette densité, dur et si perceptible - qu'elle imaginait déjà pulser en elle - , plus une secousse de plaisir côtoyait le jeune homme.

Le bourreau renversa sa tête aux mouvements intenses de ses phalanges, une décharge impulsive transperça son estomac, et il gémit aux moindres de ses baisers, aux moindres de ses oscillations qui s'animaient. Et son membre se veinait, et son corps se tendait, et ses idées se réduisaient à ses caresses de plus en plus tangibles.

       Il essayait de se maitriser mais elle avait cette fois le contrôle. Elle se mit à genoux, palpant ce qui faisait de lui un homme viril. La main de ce dernier s'empara d'une barre pour s'y tenir, et elle se cramponna autour de sa verge qui le rendait si fragile. Le dévorant, le brûlant, tourmentant son esprit alors qu'il devenait réceptif à la cadence de ses aller-retours qu'elle essayait de lubrifier de sa salive. De ses flatteries contre ses cuisses, de ses cascades entre ses testicules vulnérables. Le brûlant de plus en plus fort, de plus en plus vif.

Putain Blondie, son coeur s'affola vivement.

      Les doigts du coréen s'emmêlaient dans sa tignasse blanche, un geste qui lui faisait comprendre qu'elle le détenait enfin sous sa possession, et un soulèvement réjouissant s'empara d'elle, éprouvant le plaisir elle-même de le masturber avec son orifice. Elle en profita pour souligner les courbes de ses fesses par ses ongles qui s'y écrasèrent. Et elle sentit la main de ce dernier se mouvoir sur sa nuque, qu'il caressait insinuant qu'elle s'en sortait.

      Elle le charriait, le taquinait, du bout de sa langue sur cette chair qui était sensible, sur ce gland qui ne demandait qu'à être saisi. Et il défaillait en gémissements, frémissant à son audace, suffoquant à ses provocations, presque sur le point de réclamer plus en agrippant ses cheveux afin qu'elle le prenne plus profondément. Et il avait senti, qu'il allait céder en premier, qu'elle faisait perdre ses moyens comme personne ne l'avait jamais fait.

      Mais ne pouvant supporter d'avoir le dessous des commandes, il la souleva du bras avant de la redresser contre soi, l'attirant vers lui par la taille, cherchant à s'accaparer à son tour de sa raison. Le noiraud tentait de canaliser ses idées pour calmer son envie d'éjaculer car c'était encore trop tôt.

      Et sans qu'elle ne puisse tenter une nouvelle offensive qu'elle voulait tester dans sa bouche pour le tenir captif, monopolisant ses pensées, Lys se retrouva écrasée contre la paroi des douches qu'elle en gémit subitement. Un rire amusé se courba sur ses chairs féminines, il ne voulait pas perdre les rènes, alors il inversa à nouveau les rôles.

      ㅡ Tu joues à un jeu dangereux, il kidnappa ses lèvres.

Le noiraud attrapa avec ses dents son lobe qu'il suça lentement, mordillant sa gorge et son épaule. Il pelota ses fesses qu'il empoigna plus durement, pressant son torse contre ses seins alors qu'elle souriait en se mordant la lèvre. Il allait à toucher sa partie génitale fermement, frottant ses doigts vers l'intérieur, la faisant souffler des murmures avides.

Elle tenta de se tenir contre quelque chose et déclencha l'eau qui se versa sur eux. Le liquide qui ruisselait sur leur peau accentua leur libido. Sauf que Taehyung avait envie de manifester ses émotions trépidantes, il changea le degré vers une chaleur plus ardente.

La blonde fit basculer sa tête vers l'arrière, elle tressaillit, émettant un cri désespéré. Il la torturait de cette averse impétueuse qui les brûlait mutuellement, causant des traces rouges sur leur peau à petit feu. Et ses doigts plongèrent en elle doucement, puis fortement, puis profondément, la rendant désarmée, fervente et soumise.

Bon sang !
Mon nom, ordonna-t-il.

Elle acclama son prénom, influencée par les fibres de son timbre grave qui effleuraient ses oreilles. Jamais elle n'avait évoqué ce genre de jouissance qui se répercutait sur ces murs.

     Lys ferma les yeux, tremblante et nerveuse, elle se cambra sous ses caresses, laissant son souffle rejoindre la vapeur qui se dégageait de l'eau. Cette extase qu'elle avait senti depuis ces dernières minutes embrumait sa rationalité.

Leurs bouches se cherchaient à nouveau, elles se scellèrent à plusieurs reprises. Ces centaines de gouttes brûlantes heurtaient sa conscience. Puis d'un coup, il modifia la température, et l'eau devint glaciale, faisant crisper ses muscles de contractions. Déclenchant un déluge de frissons qui la torturèrent. Ses lèvres s'écartèrent fortement par ce subit changement qui la fit sursauter.

Mais elle n'eut pas le temps de se rendre compte de sa froideur, qu'elle se mit à se tordre au contact de ses doigts qui entraient en elle plus intensément. Sa sécrétion coulait entre ses cuisses dûe à cette forte excitation de satisfaction. Et lui, il s'imprégnait d'elle en la dévorant du regard, en écoutant ses délicieux glapissements qu'il avait tant de fois voulu entendre.

      Et elle se pinça la lèvre, perdant la notion, les minutes, les heures tout ce qui avait besoin d'une réflexion. Effaçant une quelconque candeur de son esprit. Il la tenait au bout de ses désirs, il pouvait lui demander n'importe quoi, elle allait s'y consentir.

En allant et revenant en elle, cela fit échapper une rafale de soupir. Elle le voulait en elle, derrière, devant, au dessus, en bas, qu'il s'empare de sa chair, de son corps, de son âme.

Sa tête tourna sur le côté, les paupières closes, étant dans un état enivrant et fébrile, écoutant la voix suave de celui qui avait une emprise, lui murmurant à l'oreille des mots voraces et volubiles.

      Et elle le serra contre elle, plus fort, plus ferme, lui mordant le cou pour déverser son engouement. Il grimaça au contact de ses morsures, son coeur s'emballa à chacun de ses touchers. Il prit sa mâchoire pour qu'elle le regarde, mais elle se débattit, tentant de résister alors que son anatomie n'était plus en mesure de se révolter.

Il aimait ça, qu'elle continue obstinément à croire qu'elle pouvait le défier. Mais il la sentait sous sa main se cambrer, onduler son bassin, inspirer, expirer, furieuse et torride, à chaque coup de phalanges qui entraient dans son espace le plus intime. Elle était juste à lui, sous son emprise totale, se demandant même si c'était réel.

      La blonde perçut que sa paume trainait le long de ses seins, des baisers couvraient sa mâchoire et sa nuque, une langue s'écrasait sur les bouts de ses chairs arrondies qui pointaient d'exaltation. Il les consumait d'un point vers un autre, persécutant ses tétons par des aspirations douloureuses mais si emballantes.

Cela le rendait lui-même plus enfiévré. Et cette salve faisait onduler tout son corps, c'était un supplice si bon, si chaud, si tendre, si dur. Elle n'arrivait plus à saisir quels était les frottements les plus jouissifs. Lesquels étaient les plus intense à la faire meurtrir.

Les sourires insolents de Dionysus contre sa peau si douce, si lisse, si belle, accroissaient son plaisir, la ferveur montait en elle, soufflant de plus en plus, soumise à la figure du corbeau qui la manipulait sans répit. Ses frottements provoquaient son désespoir, la honte et le désir, elle était consumée, flambante à ses touchers.

Putain... rugit-elle, tendue, et ébranlée par cette manifestation d'ardeur. Sois en moi !

     Ce son mélodieux de la défaite venait enfin de percuter les murs de cette cabine, et le noiraud satisfait continuait à doser la cadence de ses ondulations perfides. Il avait gagné cette partie, et elle se maudirait une fois qu'elle serait en mesure de ne plus lui être soumise.

      Sa tête retomba en arrière, elle reserra ses cuisses, son pouce exerça avec expérience des mouvements circulaires sur son point érectile. Elle se noya dans son épanouissement partagé par son amant qui la rendait de plus en plus soûle. Une onde de choc se succédait, extorquant de sa gorge une lamentation, propageant dans ses veines une lave volcanique de bien-être.

      Elle avait chaud, l'eau devenait même bouillonnante alors qu'elle était tiède. 

      Son âme était mise à nu, perdant impudemment sa décence, confuse et véhémente. Cette plongée de doigts lui arracha une bouffée de soupirs, les vagues de plaisirs se reflétaient sur tout son corps empiété par les râles du corbeau qu'elle distinguait à distance, tellement son esprit n'était plus présent.

     Et ses reins en extase, rencontrèrent la plaque de verre pour s'affaisser, la laissant reprendre sa respiration. Et elle tira le coréen vers elle pour s'enivrer un peu plus de ses lèvres, de retrouver la paix qu'il lui avait dérobée sous cette explosion ayant éclaté en elle.

      ㅡ Tu as perdu, osa-t-il lui dire contre sa bouche qu'il captura de la sienne.
      ㅡ Tu... elle fut essoufflée, Espèce d'enfoiré,

      En réponse, il sourit auprès de ses chairs buccales, pour l'embrasser.

Lys encadra son visage des mains, elle explora ses traits qu'elle dessina du bout de ses phalanges, il la laissa faire tentant de comprendre ce qui la fascinait chez lui. Mais elle avait l'impression que chaque coup de pinceau esquissé sur son visage par le créateur de cet univers était si passionnel. Il était tellement beau, tellement palpitant. C'était quelqu'un que personne ne pouvait avoir mais elle l'avait, là, au creux de ses mains qui tâtaient sa peau.

C'était réel ? Ils étaient là face à face ? Sans tenter de se buter pour prouver qui avait raison ? Qui était meilleur ? Qui devait triompher ? Son coeur était ému, sûrement à cause de toute cette sensation qu'il lui avait déchaîné. Elle l'embrassait cette fois avec plus de douceur, plus de tiédeur, qu'un amas de tendresse avait frôlé le ventre du corbeau. Elle voulait le découvrir, le déchiffrer, car il restait encore et encore une énigme à percer.

Il glissa sa main vers sa joue, penchant sa tête pour saisir ses lèvres, il les bougea, les savoura, sans aucune excitation, sans aucune violence, juste une envie qu'elle lui avait transmis par ses baisers. Il essayait d'apprendre, de la comprendre, de lire encore et encore à travers elle, car chaque fois il saisissait plus d'infos qui le rendaient dépendant.

Et lorsque cette vague d'orgasme s'était enfin dissipée d'elle, qu'elle avait retrouvé un état plus cartésien, ils tentèrent d'écouler un certain temps, le noiraud la fit pivoter, repoussant sa crinière sur le côté. Elle ferma ses paupières, tandis qu'il aventura sa bouche sur sa nuque, sur son dos, traçant sa colonne vertébrale des phalanges qui la firent hérisser. Il guida ses mains à se plaquer contre la vitre, insinuant qu'une nouvelle pénétration allait se suivre.

Sa verge recouverte d'une capote qu'il avait déballée plus tôt s'engouffra doucement dans son intimité qu'elle en ouvrit la bouche par ce membre imposant qui la retrouva de plein fouet.

Et cela continuait dans différents endroits, entre un temps qu'ils laissaient passer avant de reprendre, sur différents meubles.


Lys serra fortement les draps, elle enfouit sa tête dans le coussin, alors qu'elle le sentait en elle par derrière. Leurs peaux se cognant telles des battements de coeur. Le corbeau grimaça en sentant encore dans son échine, les griffures qu'elle lui avait laissées comme souvenir, dans l'un de leurs nombreux ébats. Il haleta, fortement, contractant les courbes de ses fesses ; les fragments des scènes qui avaient marqué son esprit de Blondie le stimulaient à pénétrer de plus en plus fort celle-ci.

Le jeune homme mordit son épiderme alors qu'elle geignait faiblement contre le vide qui renvoyait dans un écho ses cris. L'amant commençait à découvrir une nouvelle facette de sa partenaire, elle sollicitait d'être plus dur et entreprenant en l'attirant vers elle de sa main qui se logea sur les hanches de cette divinité maléfique en étant de dos. Cela le provoquait, son anatomie l'agitait, ses jérémiades engendraient un incendie dans sa tête.

     Il laissa un grognement plaintif lui échapper, encore et encore alors qu'elle pleurnichait par ces coup de reins qui lui faisaient percevoir des étincelles de pure bonheur, la maintenant en otage. Il serrait sa gorge de la main, enfouissant son index dans sa bouche. Elle suçait, le mordait, ne sachant où se mettre par ces pulsions qui l'irradiaient, faisant fondre son corps dans une masse de chaleur électrisante.

Sa partenaire suffoquait par cette éruption sauvage qui demeurait entre leur sexe. Elle écartait ses lèvres et le supplice s'évoqua étant au pouvoir du mâle qui la contrôlait.

Bordel, il lâcha un râle.

Elle était brûlante, essoufflée, alors que son tortionnaire tenait ses hanches pour ondoyer son membre jusqu'au fin fond de son précipice. Elle cherchait désespérément une issue pour atteindre ce zénith qui était au bout de sa langue, au bout de ses entrailles, au bout de ses cuisses, la tortillant, brisant sa voix à chaque coup de rein qui la martelait de plaisir. Elle suffoquait, l'envie de jouir ne lui avait jamais été si forte, mais il refusait qu'elle atteigne son apogée. Il s'était amusé à ralentir et sortir, lui faire éprouver un vide froid avant de replonger à nouveau pour qu'elle se mette à désirer.

      ㅡ J'te déteste ! geignit-elle alors que c'était tout le contraire.
Vraiment ?

      Il empoigna ses cheveux pour voir son visage, étant complètement en sueur.

Non... soupira-t-elle lourdement.

Étant fière de lui, il pressa son pouce le long de son dos qui se cambra sous ses doigts. Son anatomie devint nébuleuse face à la véhémence qui la calcinait jusqu'à sa combustion totale.

Elle étouffait de tout son être qui était pétri, conquis par cette délectation qu'elle ne parvenait pas à décrire, son envie de clamser. Il cognait en elle provoquant ses sursauts, elle avait honte d'admettre que la douleur manifestait son ivresse, qu'elle voulait désespérément être au bord de l'enfer pour avoir adoré tant cette torture. Elle suppliait qu'on lui pardonne les péchés de sa vénération pour lui, le mal qu'il pouvait incarner sous ses divers aspects, perchée au loin de sa pudeur.

      Sous lui, elle était un nerf qui frétillait, dans ses cellules jaillissaient une étincelle d'un brasier. Il serra sa gorge, tentant de retrouver sa bouche prétentieuse, mais elle retira sa mâchoire de sa main, éperdue dans un état second.

      Dionysus transpirait par tant de mouvements. Et voir la crinière de cette dernière se coller sur la peau de son visage par la sueur, contractait ses doigts sur le postérieur de la blonde qui se crispait. Et la cadence commençait à prendre de plus en plus d'ampleur, et sa voix délabrée détonait dans toute la pièce, et en lui si passionnément.

Et c'est là qu'elle sentit tout le poids de son corps s'étaler sur le sien, c'est là qu'il persécutait toute sa lucidité, c'est là qu'il faisait éclater dans son coeur et sa raison, la démesure d'une passion. Elle n'arrivait plus à évoquer de son, elle était prise de secousses entre les jambes. Mais c'était si onctueux et percutant, si tangible et troublant, si violent et vibrant. Que ses phalanges crispées contre les draps finissaient par se décontracter.

Pris par des spasmes délictueux qui se suivaient un à un, sa main serra fortement le bras du noiraud qui la tenait de son buste, elle hoqueta presque par le délice qui frappait frénétiquement son intimité, vibrant et épanoui.

Leurs peaux humides et incandescentes se touchaient dans une moiteur consumante. Leur souffle embué s'entrelaçait avec ferveur. Leurs doigts se croisèrent sous le coussin qui réfugiait leur plainte de plaisir.

      Haletant, le noiraud se détacha d'elle en jetant son préservatif. Et il s'affaissa sur elle, pour pencher sa tête vers sa figure qu'il essaya de retrouver car elle était dissimulée par sa crinière. Il repoussa ses mèches blondes qu'il adorait et elle tourna son attention sur lui, tentant de récupérer sa respiration.

     ㅡ Rappelle-moi... suffoqua-t-elle, de ne pas... avoir affaire avec le diable.

Il se mit à rire, un rire qui miroita en elle, dans son oreille, sa poitrine, son coeur. Il s'allongea à côté, en passant son bras derrière sa tête, soufflant irrégulièrement. Le jeune homme semblait être complètement épuisé mais à la fois lui-même comblé. Comme si ce manque qui demeurait dans sa poitrine venait enfin de connaitre les picotements d'un sentiment. Lys se retourna sur le dos, elle tira la fine couverture sur elle, puis finit par observer le corbeau qui avait les yeux fermés. Elle passa sa langue sur la lèvre qu'elle retint des dents, avant de se pencher sur son torse, laissant ses doigts parcourir les morsures qu'elle lui avait faites sur le cou, pendant qu'ils changeaient constamment de position ou d'emplacement.

      ㅡ T'as eu mal ?
      ㅡ Ouais, mais c'était un mal pour un bien, ça me stimulait encore plus, il l'attira plus fortement contre lui. Où on s'est arrêté déjà ?
Tu veux déjà recommencer ?!
Je parlais de notre deal, il prit sa mâchoire. Tu as oublié ?
Ça fait des heures qu'on a essayé d'entamer ce sujet mais à chaque fois que tu me regardais parler, on finissait par-
      ㅡ Baiser ?
Qu'est-ce qu'on fait là ? elle se redressa en s'asseyant. Les choses sont maintenant beaucoup plus compliquées, il y aura des répercussions sur pas mal de points. Nom d'un chien, elle leva sa tête vers le ciel.

Taehyung vit ses cheveux pendre dans le vide, il enfouit ses doigts dedans pour les tirer, en se redressant, il colla son torse contre son dos, plaquant ses lèvres près de son oreille. Elle frissonna à son contact, cette nouvelle tension faisait presser ses cuisses.

Si t'arrêtais d'être aussi bandante, on aurait fini par trouver une solution, murmura-t-il.
      ㅡ C'est ma faute maintenant ? elle sentit ses doigts se resserrer.
      ㅡ Fallait pas naître bonne.
      ㅡ Ouais je sais, elle se pinça la lèvre.
      ㅡ Tu ne te rends jamais, hein.

Il soupira, en se laissant tomber en arrière, se retournant sur le ventre pour dormir.

Faudrait d'abord qu'on dorme.
Et toi qui me disais "tu ne connaitras plus le sommeil à partir d'aujourd'hui"
Et toi qui geignais "han oui, s't'eu plait défonce-moi" il imita sa voix.
Je n'ai pas dit ça ! elle lui donna une claque sur le dos alors qu'il rit.
      ㅡ Tais-toi et viens dormir maintenant.

      Le noiraud la renversa pour la bloquer de tout son poids en posant sa tête sur sa poitrine. Elle ne bougea pas un moment, jusqu'à sentir sa respiration sur ses seins et ses battements cardiaques qui la rendaient nerveuse. Lys se doutait que ça aurait pu arriver, le fait qu'ils couchent ensemble au bout du compte, mais elle avait tout fait pour l'éviter jusqu'à ne plus avoir la force de résister. Elle était perturbée par plusieurs pensées sauf que la chaleur qui s'expirait des lèvres du coréen la rendait de plus en plus fébrile. Hésitante, de crainte de finir par être attachée, elle mêla ses doigts dans sa tignasse noirâtre.

❛ ⚜️   ❜
╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴╴
▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄

J'ai jamais écrit autant 😳

Bon euh... vous moquez pas, j'le supporterai pas, j'ai mis beaucoup de temps pour écrire ce chapitre. 🥲

La relation de Tae et Lys est assez particulière, elle a un teint un peu malsain, brutale et peut-être passionnel ? Intense et très comme quelqu'un l'a dit alto calor, qui fait que entre eux, tout se joue sur un côté impétueux, de manipulation et de compétition. J'espère être parvenue à retranscrire plein de sensations, de faire comprendre le mécanisme qui les stimulent afin de saisir la mentalité des personnages. Mais il y a aussi de l'attachement que j'ai régulièrement mentionné dans certains chapitres.

Tout comme j'espère que j'ai réussi ce chapitre, qu'il vous a plu malgré sa longueur et ces masses d'éléments, sinon j'vais aller faire ma valise pour déménager dans l'Antarctique. Et supprimer cette partie 💀

On a enfin pu voir comment les deux personnages ont fini par craquer. Mais ça ne signifie pas que ce calme qui a mit fin à ce chapitre perdurera skskks

Parce qu'il va s'en passer des choses 🤭

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top