❛ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟕 ❜

       ❝ We live in a world where
                                  cruelty is a sign of greeting.

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SONG 👆🏻


      EMPIRE
      C'était une organisation truffée des criminels les plus recherchés à Séoul. Personne ne savait à quoi leurs visages ressemblaient, ils étaient des légendes qui possédaient leurs propres trophées de recherche sur le tableau de bord de la police. Ils étaient célèbres dans le milieu des trafics clandestins, les meilleurs parmi d'autres, mais aucun fédéral n'avait su les attraper. C'était des fantômes disparaissant sans laisser de traces et bien qu'ils subsistaient en chair et en os ils étaient difficiles à repérer, étant des professionnels pour couvrir leurs passages. Leurs hommes étaient bien fidèles, même s'ils se faisaient choper, jamais ils n'oseraient vendre leurs boss aux policiers. Mieux soudés que les agents de la justice qui chaque jour se faisaient corrompre, la gloire aux scélérats augmentait de plus en plus.

      SEPT PÉCHÉS CAPITAUX
      Tous étant différents des uns des autres, ils occupaient chacun un poste, un territoire départagé entre les autres clans qui se formait dans l'ombre de la ville. 𝐄𝐌𝐏𝐈𝐑𝐄 prenait la première place au sein du réseau criminel le plus notoire, le leader se nommait Kim Namjoon, se cachant sous le pseudonyme de Zeus, et il possédait une boîte de nuit du nom de Panem, là où il menait entretemps son business. Suivait alors la tribu 𝐁𝐋𝐀𝐂𝐊 𝐃𝐎𝐆𝐒, qui détenait des biens du trafic artistique et de véhicules ; elle était en seconde place, et le chef était Hadès, régenté par Kim Junmyeon, un être des plus démoniaques qui ne connaissait aucune compassion.

Le 𝐕𝐄𝐋𝐕𝐄𝐓 était populaire pour son cabaret La Rouge et les femmes qui aguichaient les clients de leurs physiques exceptionnels, elles faisaient rêver toute espèce venant leur rendre visite ; la propriétaire, Bae Joohyun, connu sous le nom d'Irene, était connue pour son côté dominant et écrasant, faisant craindre une majorité de personnes et prenait la troisième place. Elle était surtout respectée pour être une femme pouvant diriger sa propre affaire. D'autres bandes s'étaient de même formées au cours de l'histoire des vilains de la ville, mais ces trois là étaient les plus déclarés et redoutés de la métropole.


            Kim Namjoon, le leader de l'Empire était en train de mélanger un cocktail lui-même derrière le comptoir de son établissement de divertissement, encore ouvert et bondé d'individus excités. Il versa un liquide écarlate dans le verre d'une demoiselle charmante, puis posa un fin bâton en forme de flingue dedans, le sourire malicieux s'annonçant sur le coin de ses lèvres, accentuant la fossette qui se creusait dans la joue pour affrioler la clientèle.

      Il lui parla un certain temps avant d'apprendre qu'elle venait de France et qu'elle était étudiante à Séoul pour seulement un an. L'idée de partager son séjour avec elle un petit temps l'avait effleuré, il joua avec ses cheveux avant de se faire interpeller par quelqu'un du regard qui l'attendait sur un canapé. Plus ou moins agacé par sa présence, le gérant de la boîte s'excusa avant de se retirer pour contourner une table et s'affaler sur le sofa en face de son homologue qui souriait.

      ㅡ Jungkook,, lança-t-il, posant ses deux bras sur le dossier du divan du dernier model. Je t'avais dit d'être discret en venant ici. Les flics n'attendent que ça pour te choper s'ils découvrent que tu bosses chez eux.

      JEON JUNGKOOK
      C'était un mouvement de bille tournant dans la roulette du casino, infléchissant et impondérable ; difficile de prédire son prochain arrêt, il jouait avec le tonus des spéculateurs, s'amusant à les tirailler. Ainsi était le quotidien d'un individu qui vivait en s'inspirant de frénésie. La besogne reflétait sa fureur pour la subsistance. S'il était un état il serait l'exaltation, tellement sa personnalité s'épanouissait dans un brin d'adrénaline, provocant l'illégalité de ses artifices. Être efficient, il procédait ouvertement dans l'œuvre de la localisation de ses proies, il traquait ceux qui pensait pouvoir se cacher de l'oeil divin. Il attaquait sans bonne décence où l'éthique avait perdu toute trace d'honneur. Étant abhorré par les plus saints, vénéré par l'esprit du mal, il usurpait le droit de la justice pour joncher la confrérie qui le soutenait.

      ㅡ J'ai entendu dire que tu as perdu un client important, hum, mort d'un arrêt cardiaque je crois ? il avait l'air de prendre un malin plaisir à le provoquer.
      ㅡ T'es venu pour le remplacer ? Tu sais, j'ai aussi entendu dire que les coffres funéraires étaient splendides, je t'offrirai le tien pour l'anniversaire de ton décès, répliqua Namjoon.
      ㅡ Tu es très drôle quand tu t'y mets, sourit le personnage.
      ㅡ C'est étrange, mais je ne rigole pourtant pas, dit le mafieux en se penchant légèrement, plaçant ses coudes sur ses cuisses. Je suis plus que sérieux.
      ㅡ Blague à part, j'ai une info à t'annoncer.
      ㅡ Je t'écoute, répondit son patron en reprenant sa place initiale, décontracté.

      L'homme regarda ses clients danser nonchalamment.

      ㅡ Le rassemblement des chefs de clan aura lieu dans quelques semaines. J'ai entendu dire que les flics se préparaient pour ce jour. Il me semble qu'ils vont tenter d'intégrer une personne dans une des bandes pour essayer d'atteindre le sommet de la hiérarchie, c'est-à-dire toi. Tout le monde sait dans cette ville que tu es le plus influent dans la société, les fédéraux te détestent parce qu'ils n'ont pas suffisamment de preuves contre toi et nous. Alors ils vont agir en discrétion.
      ㅡ Comment je peux me fier à cette information ? il croisa sa jambe.
      ㅡ Tu vois Huang Xiao ? Le boss du clan chinois. Apparemment, il a décidé de prendre le parti des poulets pour qu'en échange, ils effacent tous ses délits et qu'il puisse quitter la ville avec un poste à l'honneur. Je l'ai reconnu en le voyant sortir déguisé du département fédéral. Je suis certain que c'est lui qui a balancé pour la réunion. Il nous a trahis, Nam.

      L'homme se tint le menton du pouce et se frotta la lèvre de l'index, réfléchissant à une solution à ce problème. Plus que tout au monde, il détestait les traîtres, même si on avait tué son frère ou sa sœur, il ne serait pas aussi enragé. Imaginez à quel point la fidélité de ses hommes lui était plus importante que la vie de sa famille. Namjoon chercha quelqu'un pouvant trouver le déserteur, celui qui lui avait foutu un couteau dans le dos, et ses yeux tombèrent sur un jeune coréen qui était assis, entouré d'un homme et de deux femmes.

      PARK JIMIN
      La voix du démon chuchotait une mauvaise influence, et en faisant croire que tu étais bon, il te guidait vers le supplice. Dompter la conscience et le corps humain, il y arrivait en maniant avec aisance la faculté mentale. Parcourant tel un serpent, perçant l'esprit du patient, il jonglait avec son entêtement pour mieux raffermir sa docilité sans craindre de consumer son âme. L'homme était plongé dans les pratiques de la débauche et du sadisme, étant qualifié dans la luxure des plus obscures aux nuances du plaisir, il dominait l'ambiance avec passion. En manœuvrant la constitution psychologique des gens de diverses manières, il traquait leur existence pour ensuite s'égarer dans l'abondance du châtiment, par les sévices corporels de ceux qui avaient eu le malheur de le décevoir. Le plus impénétrable mentalement et le plus galant parmi ses pairs, il était celui à qui il fallait éviter de plaire.

      Dans un long couloir plus ou moins sombre, éclairé finement par une lumière clignotante dûe à l'instabilité sur le réseau électrique, un homme portant un costard ébène opulent bien endimanché, claqua ses chaussures en cuir contre le carrelage vernis qu'il explorait de ses pieds, sans lui porter trop d'attention visuelle. Sa main se tenait au chaud dans sa poche de pantalon, il passa délicatement ses phalanges dans sa crinière bleutée au teint foncé et légèrement gris, il la repoussa en arrière pour enfin se rapprocher d'une porte.

L'individu attrapa doucement la poignée, il la tourna lentement en scrutant du regard la chambre en manque de luminosité avant d'y pénétrer. Ce dernier s'avança dans le noir qui lui était devenu aveuglément familier, chaque détail de ce lieu se dessinait parfaitement bien dans son champ de vision. En rejoignant un lit occupé par le propriétaire, le jeune asiatique se dirigea vers le bord pour s'asseoir le plus discrètement possible. Il pouvait apercevoir le visage de l'adulte grâce au flambeau de la lune qui se voyait à travers une baie vitrée.

      ㅡ On se réveille, murmura-t-il doucement.

      Aucun mouvement ne se distingua.
      En gonflant légèrement le torse et roulant les orbites d'un côté, il retint un soupir avant de bouger le corps, qui commença à prendre conscience des choses comme la présence d'un intrus. Lorsqu'il ouvrit ses paupières, il remarqua alors l'inconnu esquisser un vilain rictus vers l'extrémité de ses somptueuses babines pulpeuses. L'homme comptait se redresser, mais le bleuté plaqua brusquement sa main contre son buste, le forçant à rester inerte. À cet instant où son adversaire avait l'intention de protester, l'antagoniste creusa un petit trou dans la veine de son cou par l'aiguille d'une seringue avant d'injecter le contenu assommant qui débuta déjà son petit manège.

      La bouche entrouverte, les yeux écarquillés, la victime sombra dans un coma.

      Une heure plus tard.
      Les paupières du type ayant été étourdi papillonnèrent quelques secondes, puis s'ouvrirent pour permettre aux prunelles de s'adapter au vide qui l'entourait et à son cerveau d'assimiler la situation dans laquelle il se trouvait. C'était un enlèvement, il commençait à l'appréhender vu les cordes attachant certaines parties de son anatomie à une chaise en bois. Malheureusement, il ne voyait que l'obscurité de sa solitude, le froid fouettait à petite brise ses membres, l'angoisse s'attardait à envahir sa sérénité qu'il avait autrefois connue dans son matelas bien moelleux il y avait à peine un instant. L'inconnu de cette circonstance le déstabilisait et la crainte se joignait à le frétiller pour tenter une fugue. Avoir été kidnappé ne l'effrayait pas à ce point, c'était plutôt celui qui en était l'auteur qui le tourneboulait d'affres.

      Subitement, pendant qu'il essayait d'extraire les cordes le privant de sa liberté, il repéra une silhouette se mouvoir dans l'ombre, et des milliers de frissons se répandirent sur son épiderme. Il était là, son ravisseur, le fameux Adonis surnommé ainsi par ses confrères l'ayant averti de faire attention avec lui sinon, il allait en payer les conséquences amèrement. Le captif flairait la mauvaise grâce le parsemer, parce que si cet homme était lui-même venu l'enlever, c'était qu'il allait certainement être effacé de la surface. Soudain, une faible lumière démystifia cet endroit sordide, il fut si aveuglé par l'éclat d'une lampe qu'il en grimaça et son mouvement de sursaut l'avait rendu encore plus miteux. Son opposant l'ayant décelé sourit malicieusement, il s'épaula contre le mur, les bras croisés à considérer son handicap.

      Dans un silence oppressant, le coréen qui se tenait debout se rapprocha d'un mur où une table était remplie de divers objets épouvantables qui n'annonçaient rien de bon. Cela éveilla chez l'otage un sentiment d'inconfort et d'insécurité, il se mit à bouger vigoureusement les poignets, cherchant une issue de sortie mais la petite pièce était en absence de fenêtres et les murs étaient faits d'un béton assez solide. Il remarqua des tâches séchées imprégnant le sol, semblable à avoir vécu des séries d'atrocités.

      ㅡ Qu'est-ce que tu comptes faire ? osa-t-il demander.
      ㅡ Voyons Zhang Hu, même un singe l'aurait compris, répondit le bleuté en attrapant un scalpel qu'il contempla. Nous allons commencer par le plus simple. Si tu me rends l'emplacement de ton boss maintenant je songerai à éviter les tortures. Qu'est-ce que t'en dis ?
      ㅡ Que je ne sais pas de quoi tu parles.

      Le prénommé Adonis attrapa un clou et brusquement en se retournant et l'écrasa sur le dos de la main du prisonnier avec un coup de marteau ; celui-ci exclama un cri vulnérable d'agonie, commotionné par la douleur.

Espèce d'enfoiré de merde ! il lui hurla.

La victime respira plus fortement et constata son propre sang s'écouler de sa main entre ses doigts, les gouttes tombant au sol.

      ㅡ Alors, où est ton boss, Huang Xiao ? demanda Adonis, caressant la longueur du clou en l'admirant.
      ㅡ Je... il avala sa salive, je ne sais pas. Je te jure que je...

      Le second clou fut enfoncé dans la chair de son autre main, un hurlement raisonna, la victime contracta ses muscles et plus forte en devint sa souffrance. L'asiatique attrapa la mâchoire de son opposant pour le forcer à rencontrer ses pupilles imposantes. Resserrant sa prise dominante, il sourit de manière complètement loufoque.

      ㅡ La suite est encore plus intolérable, tu es sûr de vouloir continuer ? Vu qu'avec toi l'hypnose n'a pas fonctionné, la torture est mon dernier remède et je ne m'arrêterai pas jusqu'à ce que tu me craches l'info.
      ㅡ T-Tu... il balbutia à cause de la torture. Il... il s'est caché, respira-t-il plus régulièrement. Je ne sais pas où ! Il...

      Park Jimin secoua la tête de droite à gauche en soupirant, il se redressa pour atteindre à nouveau la table et y prendre une grosse pince qu'il mena vers la main de sa proie. Lui qui possédait un sang-froid inusable commençait maintenant à s'impatienter, il haïssait les mensonges et encore pire, lorsqu'on lui mentait en le fixant dans les yeux. Jimin passa sa langue sur le bord de ses lèvres, il prit un doigt du type et commença à attraper son ongle pour le tirer doucement mais avec pression sous les vociférations de la cible.

      Un ongle de perdu, il le laissa tomber par terre pendant que les larmes submergeaient le titulaire, c'était une tyrannie imbuvable. Jimin continua son activité passionnante, la torture était devenue une de ses faiblesses, il aimait voir ses victimes concevoir des sensations variantes semblable à la terreur, l'épouvante et les supplications. Mais à son étonnement, l'homme lui faisant face était bien plus coriace, il faisait partie de la catégorie psychologique la plus dure à annihiler, mais ce n'était qu'une question de temps. Le jeune homme, après avoir terminé de retirer tous les ongles, captura un scalpel qu'il pressa sur le poignet.

      ㅡ Je vais te vider de ton sang et crois-moi, même si tu ne diras rien jusqu'au bout, je n'en finirai pas. Je suis en train d'y prendre goût donc je te laisse le choix avant que je ne commence par t'ouvrir le ventre pour que tu puisses contempler tes intestins se promener comme des vers.
      ㅡ Non par pitié...

Il tentait de se libérer tant bien que mal, mais son tortionnaire étirait ce loisir avec un plaisir saugrenu.

      ㅡ Dis-moi, où est ton patron.

C'était le silence, il entendait les tremblements de sa victime persécuter les murs tellement il avait la trouille. Jimin soupira en hochant la tête avant de glisser la lame sur son ventre et puis d'un coup, il alla l'enfoncer dans ses os.

      ㅡ Il est à Hong Kong ! s'écria-t-il. Il est dans un quartier...  du Wanchai... 
      ㅡ Il était temps.

Jimin s'éloigna en marchant vers le coin de la salle, sortant son cellulaire pour appeler son supérieur.

Zeus, j'ai l'adresse, je te l'envoie par sms. Oui, j'ai fait ce qu'il fallait, dit-il en raccrochant.
C'est bon, vous avez eu ce que vous voulez, lâchez-moi maintenant.

Le tortionnaire tourna sa tête vers lui, un rictus s'étira lentement sur ses lèvres, ses talons cognaient contre le sol étant en résonance. Chacun de ses pas faisaient vibrer l'existence qui était immergé dans une angoisse pesante. Il se rapprocha de l'homme et souleva sa tête en attrapant ses cheveux.

Ce n'est pas personnel, mais je dois finir ce pourquoi je suis payé.
      ㅡ Non, non tu m'avais dit... AAAAAH !

      Plus tard, quand Jimin en eut terminé avec ce traître, il prit une douche bien chaude qui laissait des marques rouges peindre son corps. Sortant de la salle, mettant une serviette autour du bassin et séchant sa touffe avec une autre, il se vêtit d'un costume élégant avant de descendre jusqu'à se retrouver dans le hall où le leader, pianotant sur le clavier de son ordinateur, était assis sur le comptoir de son bar vide.

      Aujourd'hui, le club était fermé pour l'occasion, vu qu'il était invité à une enchère pour faire craquer son compte bancaire en faisant mine de faire des dons. Ce qu'il ne ferait certainement jamais, du moins pas dans cette vie. C'était un homme qui aimait trop l'argent pour cela, il allait donc se contenter d'observer et y conclure ses petites marchandises sous le prétexte de la générosité. Calculant ses finances et fermant l'écran de son pc, il attrapa la bouteille de bourbon décorant le plan de travail pour se verser le liquide dans un verre, moins de la moitié avant d'avaler le contenu.

      Il était le grand patron tant sollicité par diverses bouches qui le connaissaient, cela serait très prétentieux de ne pas assister au gala sans être bien habillé. Mais avant, il remarqua la présence de Jimin qui était assis sur un sofa, la jambe croisée, lisant quelque chose sur une tablette numérique.

       ㅡ Tu as envoyé quelqu'un chercher Huang Xiao ? questionna Jimin.
       ㅡ Notre cher Dionysus, il monta les escaliers avec sa bouteille en main. Il va se faire ce plaisir. En attendant, envoie quelqu'un chez Irene pour qu'elle paie sa dette, elle aime me faire languir cette femme fatale.

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Je sais que vous attendez la rencontre de Taehyung et Taera mais chaque chose en son temps (:

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