L'orage rugit au loin, au travers des nuages noircis de leur douleur. Arrivait un moment où le poids de la pluie devenait trop conséquent pour être retenu plus longtemps ; alors, elle se déversait agressivement dans l'environnement, le teintant de son odeur singulière et de son chant mélodieux.

Vos yeux se perdirent dans la contemplation de ce paysage tourmenté, là où le vent fracassait le feuillage des arbres à proximité, les forçant à ployer face à son souffle, ainsi que là où les gouttes translucides se jetaient contre la vitre contre laquelle vous étiez appuyé•e.

Blotti bien au chaud, voici des heures que vous vous laissiez bercer par le grincement des portes de l'ancienne cuisine aux motifs dépassés de mode depuis un long moment déjà, enrobé•e par le fumet du café chaud et des différentes victuailles reposant bien au chaud sous une cloche de verre.

Ce vieux café ne tapait pas de mine de premier abord ; avec son côté rétro, ses carrelages écaillés, sa décoration du siècle dernier et ses néons bleutés défectueux à la lumière vacillante, il allait sans dire qu'il tombait en ruines et que plus personne n'y mettait un pied depuis quelques années déjà. C'était un miracle que la vieille gérante ait pu maintenir son commerce aussi rapidement.

Pourtant, malgré son côté vieillot et original, ce café était rapidement devenu votre endroit. Et vous étiez devenu le client le plus régulier - ainsi que le seul - à vous présenter dans ce tas de ruines tenu par une dame à l'apparence marquée par les années. Une vieille harpie, de prime abord, qui inspirait autant la sympathie qu'un glaçon pouvait vous inspirer la chaleur.
Pourtant, à force de vous apercevoir, elle avait fini par faire la conversation avec vous.

Ce soir, dans ce temps orageux, vous aviez fini par vous emparer de l'un des magazines disposés à l'entrée. Les informations dataient évidemment de plusieurs années, ils étaient périmés. Mais il fallait bien passer le temps, dans ce lieu où les voix de Prince et David Bowie se succédaient.

Vous tourniez les pages distraitement, lisant en diagonale, sans réellement retenir ce que disaient les rubriques sport ou encore celle culturelle.

Ceci dit, l'une d'entre elles attrapa votre attention ; vous vous penchez, distinguant le lettrage incurvé de l'intitulé.

«𝔓𝔥𝔢𝔫𝔬𝔪𝔢𝔫𝔢𝔰 𝔭𝔞𝔯𝔞𝔫𝔬𝔯𝔪𝔞𝔲𝔵 ; 𝔡𝔬𝔦𝔱-𝔬𝔫 𝔠𝔯𝔞𝔦𝔫𝔡𝔯𝔢 𝔠𝔢𝔲𝔵 𝔡𝔢 𝔩'𝔞𝔲-𝔡𝔢𝔩𝔞 ?»

Vous vous penchez avec davantage d'intérêt pour cet article et le contenu qu'il révèle.

Des témoignages y sont retranscrits. Plusieurs de dizaines de personnes et familles s'expriment sur des expériences qu'ils auraient vécues ; l'un d'entre eux affirme qu'il aurait entendu hurler dans les bois près de chez lui et aurait entendu des grattements dans le grenier ; un autre raconte que, durant un urbex organisé avec ses amis, il serait tombé sur une mélodie de violon et les portes auraient violemment claquées ; un autre encore rapporte que des bruits dans la cuisine auraient été entendus lorsqu'il a visité, avec sa femme et ses deux enfants, une ancienne maison, suivi de bruits de pas à l'étage et de hurlements d'enfants.

── ❛MARION :
« T'as l'air bien absorbé•e, p'tit•e.»

Le pas claudiquant de la vieille femme fait écho au rugissement du tonnerre au loin, vous tirant de votre article.

Elle pose devant vous une tasse fumante, l'odeur de votre commande habituelle s'en échappant et prend place face à vous.

Il y a assez longtemps qu'elle fait cela, si bien que vous ne prêtiez plus attention au tablier crasseux qu'elle porte le long de son corps tout en rondeur, résultat de son service, ni à sa toque froissée nichée sur le dessus du gris argent de ses cheveux.

Elle vous toise, de ce regard vitreux et incommodé habituel, les lumières vacillantes de son restaurant-café se battant en duel avec celles plus performantes de l'extérieur. Vous n'y prêtez plus attention non plus ; déjà, vous voilà penché•e au-dessus de votre tasse, à souffler sur la fumée blanchâtre qui s'en échappe.

Elle jette ensuite un coup d'œil au magazine que vous teniez quelques instants auparavant et le fait tourner sans aucune honte vers elle. Elle ricane.

── ❛MARION :
« Tu te la joues Ghost Buster ?»

── ❛... :
« N'importe quoi ! J'essaie juste de dégager l'ennui. Il craint ton café, sérieux, on te l'a déjà dit ?»

Elle boit une gorgée de son thé au whiskey sur fond de "Ultraviolence" de Lana Del Rey. Elle vous dévisage, laissant un long silence pesant se profiler entre vous. Un jeu auquel vous jouiez chaque fois que vous entriez en relation avec Marion.

Elle se lèche les lèvres sans vous lâcher des yeux.

── ❛MARION :
« Tu me le dis toutes les semaines. En jouant les disques rayés, tu me montres que t'es tout aussi bon à jeter que ce bâtiment.»

── ❛... :
« Tu peux parler. Tu tombes tout autant en ruines. Tes vieux os mériteraient leur place dans le musée des sciences naturelles.»

── ❛MARION :
« La banquette avec laquelle ton cul fusionne aussi. Les scientifiques qui fouleront cette terre dans trente ans pourront t'y identifier rien qu'en apercevant cette trace, tellement t'as imprégné ce bordel.»

── ❛... :
« Vieille bique.»

── ❛MARION :
« Merci, ça m'a demandé des années de pratique.»

Vous l'imitez en marmonnant dans votre barbe, avalant une gorgée généreuse de cette boisson que vous dégustez à chaque venue.
Marion vous suit. Elle est la première à reprendre la parole.

── ❛MARION :
« Allez, balance p'tit•e. Je t'ai vu froncer les sourcils un paquet de fois en lisant que trois lignes. C'est quoi qui te tracasse autant dans ce vieux morceau chiffonné ?»

── ❛... :
« Tu crois aux fantômes, vieille bique ?»

Elle tapote la tasse avec son index, tandis que se joue Cherry Waves en arrière-plan de votre conversation. La voix mélodieuse du chanteur des Deftones fait contraste avec celle éraillée de la vieille femme se tenant face à vous.

── ❛MARION :
« Ça te ferait bien chier qu'ils existent pour le jour où je me barrerais de ce monde. J'ai pas raison ?»

Elle ricane et vous la sondez, pour lui transmettre que votre question est sérieuse.

── ❛MARION :
« J'imagine que j'y crois, ouais. L'histoire de ces défunts qui trouvent jamais la paix, ceux qui se manifestent, là... ouais. Pas toi ?»

── ❛... :
« J'en sais trop rien... Ça fait peur, quand même, non ? T'imagines, te réveiller dans la mort parmi les vivants ? Ça te ferait pas flipper ?»

── ❛MARION :
« Alors là, ma•on petit•e, je crois que ce serait le pied suprême pour moi. Faire chier les petits merdeux qui m'ont emmerdée dans ma vie et venir te faire une p'tite frayeur de temps en temps, sans me faire choper, y a de quoi triper.»

── ❛... :
« Parfois je me demande l'âge que tu as, à employer des expressions pareilles...»

── ❛MARION :
« La jeunesse, c'est dans la tête.»

Elle hausse les épaules.

── ❛MARION :
« Toujours est-il que c'est mon opinion.»

── ❛... :
« Pourquoi tu y crois ?»

Elle fronce sévèrement les sourcils.

── ❛MARION :
« Une intuition, comme ça. Je vois pas trop pourquoi ces gens iraient mentir. Tu ne les crois pas, toi ?»

── ❛... :
« Bah...»

Cette fois, c'est vous qui froncez les sourcils.

── ❛... :

« J'en ai aucune idée. Je les connais pas ces gens là. Tu crois que ce qu'ils disent est vrai ?»

── ❛MARION :
« Ils auraient tout intérêt à ce que ce le soit, en tout cas.»

Elle boit une nouvelle gorgée de son mélange atypique, sans broncher, comme s'il s'agissait d'un mélange tout à fait banal. Vous froncez le nez, à la simple pensée du whiskey vous piquant la gorge.

Une autre question vous vient à l'esprit.

── ❛... :
« Tu crois que c'est toujours d'actualité ?»

Elle comprend de quoi vous parlez et abat sa tasse avec violence sur la table. Elle vous dévisage.

── ❛MARION :
« Oh non morveux•se. Non, non non, n'ose même pas penser à ce à quoi tu penses.»

── ❛... :
« Ce serait drôle si ça l'était. Allez, quoi ! T'as peur ?»

── ❛MARION :
« J'ai tout simplement passé l'âge de faire de telles fantaisies. Et toi aussi, d'ailleurs. Tu as un petit pois écrasé à la place du cerveau, peut-être ? Tu veux mourir ?»

── ❛... :
« Allez Marion, je crains rien ! C'est juste de la curiosité, rien de plus. Et je suis encore bien jeune pour faire une "telle fantaisie" comme tu dis. Allez quoi !»

Elle sembla dans l'hésitation un long instant, secouant la tête de désapprobation.

── ❛MARION :
« J'suis pas ta mère morveux•se. Si tu veux risquer ta vie, très bien, vas-y ! Je sais bien que je ne te retiendrais pas.»

── ❛... :
1. [Y aller.]
2. [Écouter Marion et ne pas s'y rendre.]

❛ ──────────✧──────────── ,

VOUS AVEZ FAIT LE CHOIX DE NE PAS VOUS Y RENDRE :

── ❛... :
« Tu as peut-être raison... Ça m'arrache de te le dire, pense pas que tu l'entendras de sitôt. J'irais pas. Juste parce que je tiens à la vie et que je veux pas, pas parce que je veux pas que tu t'inquiètes et que tu m'as dit de pas y aller !»

Elle soupire, mi-rassurée mi-hilare et acquiesce, l'air de dire "c'est cela, oui".

Vous avez continué de discuter avec elle pendant un long moment et, en repartant, vous avez reposé le magazine à sa place initiale. Vous rentrez chez vous et n'avez jamais reparlé de cette histoire avec Marion.

Vous n'avez jamais rencontré les esprits.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

VOUS AVEZ FAIT LE CHOIX DE TOUT DE MÊME VOUS Y RENDRE :

── ❛... :
« Alors dans ce cas, je vais y aller. C'est pas parce que t'as peur que je dois aussi !»

Le coin de sa lèvre inférieure tressaille. Elle se contente de soupirer discrètement mais dans l'ambiance silencieuse de ce coin isolé, il s'entend aisément.

── ❛MARION :
« Tu fais ce que tu veux morveux•se. Si tu veux mourir prématurément, vas-y. Passe me rendre une p'tite visite quand tu seras passé•e de l'autre côté.»

Vous roulez des yeux, tandis qu'elle débarrasse vos deux tasses vides.

Vous enfilez votre manteau, laissez la note sur le comptoir et quittez le café.

La fraîcheur de l'extérieur vous cueille, l'odeur de la pluie vous chatouillant les narines.
Vous restez quelques instants sous le préau du bâtiment, à ressortir l'article. Tournant les pages pour le retrouver, vous vous apercevez qu'au dos de ce vieux morceau froissé se trouve les photos des différents lieux où se sont étalés les témoignages.

Pour votre première escapade, vous décidez de vous rendre...

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 1,
AU MANOIR𓈒

>> Cet ancien Manoir a appartenu à l'une des plus grandes familles du pays, dans les années 20.
Réputée pour sa fortune, sa modestie et sa gentillesse, un tragique incident les a fait disparaître de la circulation. Nul ne sait ce qui leur est arrivé.

Jamais révélée au grand public, cette affaire figure parmi les plus grands secrets entourant cet endroit chargé de mystères enfouis.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 2,
AU COUVENT𓈒

>> Le Couvent de Sainte Catherine a été fondé dans les années 20 et s'est retrouvé fermé en 2010.

Chargé d'histoires en tout genre, on raconte que celles et ceux s'étant un jour approché•es de ce lieu après sa fermeture auraient été touché•es par des malédictions en tout genre.
Des maladies comme la peste, le typhus, la maladie de la vache folle, du diabète ou encore des cancers foudroyants en phase terminale, se seraient déclarés chez ces personnes, pourtant en bonne santé.
Très peu auraient survécu aux maux mystérieux les ayant frappé•es.

À l'heure actuelle, ce lieu autrefois Saint se retrouve laissé à l'abandon.

Pourtant, les rares habitants des alentours laissent encore courir la rumeur de chants saints entendus aux anciennes heures de prières, ou encore de lueurs de bougies, la nuit tombée...

Le lieu a plusieurs fois été purifié par le prêtre de la paroisse avoisinante, en vain.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 3,
À LA MAISON ABANDONNÉE𓈒

>> Parmi les broussailles et les ruines d'un ancien village se dresse une maisonnée délabrée, très prisée par les adeptes d'adrénaline ainsi que les squatters.

Tous rapportent des phénomènes étranges tels que des vitres se brisant, des rires d'enfant et des fleurs apparaissant ça et là lorsqu'ils reviennent après un certain temps au sein de cette maison.

Cette légende n'en décourage aucun, si bien qu'elle reste à l'heure actuelle un site hautement exploité par les fans d'urbex, bien moins par les squatters désormais.
Dormir avec une ombre vous guettant et vous réveiller avec des griffures le lendemain, n'est pas le trip de tout le monde...

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 4,
DANS LA FORÊT PROFONDE𓈒

>> Cette forêt s'est vue attribuée un nombre invraisemblable de légendes autour d'elle ; des Skinwalkers aux cannibals, la réputation de La Forêt Profonde n'a d'égal que le nombre de films d'horreurs développés autour de son paysage sinistre.

Les promeneurs se sont raréfiés, les habitants à son abord également. En son sein, une maison éclatée se trouve, tapie là où la lumière ne passe plus.

Les quelques personnes demeurant toujours à côté de ce lieu rapportent des grondements sinistres et des gargouillements étranges ; également, il semblerait que les phénomènes ne demeurent nullement dans cette forêt mais s'étendent aux chaumières situées à la lisière de cette forêt constamment embrumée.

Beaucoup d'incidents de promeneurs tombant mystérieusement dans les pommes, ou se retrouvant fixés par des yeux blanchâtres dans la pénombre ont poussé la plupart à ne plus s'y rendre ; tandis que les traces de griffes sur les portes, les murs, ainsi que des traces ensanglantées et des blessures portés contre les enfants ont poussé les familles à se retirer de ce paysage.

Très peu de personnes, actuellement, osent encore s'y aventurer...

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 5,
AU PONT EN RUINES𓈒

>> Un ancien pont, perdu dans la forêt, anciennement fréquemment emprunté.

Repère de bon nombre d'adolescents, ce n'est pas pour cette particularité qu'il s'est retrouvé célèbre.
Ce pont a fait parlé de lui pour les mystérieux accidents de voiture s'y produisant ; si bien qu'il s'est retrouvé condamné une première fois pour les automobilistes dans les années 90 à 2000.

Mais les promeneurs ont également été victimes ; beaucoup d'entre eux se sont retrouvés noyés dans la rivière juste en bas, menant à une seconde interdiction pour quiconque d'emprunter ce pont en 2015.

Malheureusement, cette interdiction n'est pas toujours respectée. Bien au contraire...

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 6,
AU CHÂTEAU EN RUINES𓈒

>> Autrefois prestigieux, il s'écroule aujourd'hui sur son propre poids et les outrages du temps.

On raconte qu'il a abrité des centaines de familles royales depuis le début de la royauté.

Son prestige s'est effondré dans les années 30, où il a été laissé à l'abandon.
Depuis, plus aucune famille royale ne s'est montrée.

On raconte qu'à l'intérieur, se trouvent des objets tous plus prestigieux les uns que les autres et que d'anciens portraits ont été abandonnés.
La rumeur court qu'une malédiction royale aurait frappée chacune des familles, venant à bout de la dernière, se terminant dans un bain de sang en 1934.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 7,
RAILS𓈒

>> Emprunté par des trains commerciaux pour l'import-export du pays, ces rails se sont retrouvés impraticables après une explosion terroriste ayant fait 3 morts.

Depuis, ces rails servent surtout pour ce qui s'y trouve en contrebas ; une surface rocailleuse, où croissent les hautes herbes. Beaucoup de gens tombant accidentellement du haut de ces rails dû à leur mauvais entretien, ainsi que des cas de suicide dans les années 80 à 2005 ont été déplorés. Peu de corps ont été repêchés.

À l'heure actuelle, on attribue des légendes à propos de feux follets, de sorcières et de mauvais esprits à ces rails, sur lesquels, paraît-il, roulerait toujours un train à 23h19, annonçant sa venue à coup de fumée rejetée dans l'air.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,
CHOIX 8,
MAISON DES CANNIBALS𓈒

>> Comme son nom l'indique, cette maison aurait, selon les on-dit des environs, abritée une famille cannibale. Celle-ci aurait sévit dans les années 50 et auraient été des habitants rusés du village d'à côté, aujourd'hui déserté.

À l'intérieur, le vide et la poussière se rencontrent sur les étagères laissées à l'abandon.
Seul trône encore des objets digne des plus grands films d'horreur et une collection de poupées, dont l'état reste approximatif.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 9,
ÉGLISE𓈒

>> D'une architecture remarquable et avoisinnant les 346m de hauteur, l'ancienne église St-Augustin est sans aucun doute l'une des plus subjugantes... et l'une des plus controversées.

Elle fit polémique dans les années 50, pour l'un des plus gros scandales éclatant en son sein ; le prêtre tenait des relations de pouvoirs avec certaines bonnes sœurs, rompant dès lors le commandement de Dieu. Pis encore, il s'adonnait aux pires vices et bafouait la foi envers son Dieu en se tournant vers Le Malin.

On spécula alors des cas de possession et des fidèles s'offrant en sacrifice pour le Diable, donnant lieu à une succession de tueries, qualifiées comme des actes liés à leurs idéologies sectaires.

À l'heure actuelle, personne n'ose s'approcher de ce lieu autrefois sacré. Sauf peut-être les adeptes du ouija et une poignée d'autres...

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

CHOIX 10,
KIOSQUE𓈒

>> Mère Nature a repris ses droits au sein de ce kiosque à l'apparence frêle et délabrée, le sublimant de par la verdure y chatoyant librement.

Avec le lierre grimpant aux dalles fissurées du chemin menant à ce promontoire, les magnolias y fleurissant, on ne peut que tomber amoureux... du moins en apparence.

Car dans ces lacs se sont amoncellés des cadavres, sur ces dalles se sont livrées de sanglantes batailles dont les dalles tiennent toujours pour témoin un brun presque noirâtre.

Des tas et des tas de suicide se sont succédés dans ce kiosque et le fleuve s'écoulant tranquillement en-dessous, si bien que seules les forces de l'ordre sont autorisées à circuler librement sur ce terrain miné.

Évidemment, ils ne le font nullement, se contentant de demeurer postés aux entrées, empêchant quiconque d'y entrer.

Enfin... Lorsqu'ils ne lâchent pas leur garde afin de se relayer.

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ──────────✧──────────── ,

❛ ✧ -Mrs_Blue-
❛ ✧ mxisy-
❛ ✧ ↓