𝑶𝒏𝒆 𝑺𝒉𝒐𝒕
Je me baladais dans les couloirs du lycée. Cela faisait trente minutes que nous étions en pause déjeuner et j'avais déjà fini mon repas. Je ne mangeais pas avec les autres, ma maman me préparait des lunch-box que je mangeais dans un petit parc près du lycée. Quand j'eus fini, je rentrai dans l'enceinte du lycée, attendant calmement que la pause passe. Je ne m'étais pas encore familiarisée avec les élèves de ma classe malgré le fait que le championnat et notre semaine de stage soient passés, c'est-à-dire plus d'un mois.
J'avais cette habitude de socialiser avec autrui, pourtant cette fois-ci, cela n'avait pas été un automatisme ; il semblait que j'avais oublié. Les vacances avant la rentrée m'avaient chamboulée. Depuis on m'avait fait remarquer que j'avais adopté un tempérament plutôt réservé. En plus du fait que j'étais absente aux pauses déjeuner et de mon nouveau comportement introverti, il fallait que je me trouve rapidement des amis, autrement je passerais l'été seule.
J'aperçus des élèves de ma classe arriver au loin, je sautai donc sur l'opportunité pour tenter une approche. Je connaissais leur prénom mais ne leur avait parlé qu'une fois ou deux. Nous avions eu pas mal de discussions durant le championnat et après le stage mais tout cela n'avait été dans la simple curiosité de savoir comment tout le monde s'en sortait et ce que nous avions fait durant cette semaine.
— Salut ! commençai-je, souriante.
Le premier à me répondre fut Kaminari, suivi de Kirishima, puis Ashido, Sero, tandis que Bakugo m'ignora. J'ornai un sourire presque fier sur mon visage en pensant au fait que j'allais peut-être réussir.
— Vous allez où comme ça ?
Je me mis à les suivre, tentant de terminer ma pause en leur compagnie.
— Oh, on va juste se poser dans la classe, me répondit Kaminari.
— Et toi ? Où est-ce que tu étais ? demanda Kirishima.
— C'est vrai ça, on t'a jamais vu au LunchRush ! confirma Ashido.
— Tu manges pas le midi ? s'interrogea Sero.
Je fus inondée par un flux de questions soudains, ce qui était devenu inhabituel pour moi depuis ce temps durant lequel la solitude m'avait accablée.
— Oh... ce n'est pas exactement ça, c'est juste...
— C'est pas vos oignons, mêlez-vous de votre cul, non ? s'énerva le blond.
Il marchait à l'arrière du groupe, les deux mains derrière la tête, il avait le visage relevé comme s'il jugeait chacun d'entre nous, il en imposait, mais surtout il m'intimidait.
— Merci Bakugo-san, mais ce n'est rien ne t'en fais pas. Disons que ma maman me prépare mes repas à la maison, leur expliquai-je.
Mina, la drôle d'alienne attrapa mon épaule droite avant d'enrouler son bras autour de mes épaules, ce geste me surprit mais je m'y habituais.
— Ça te dirait de venir manger avec nous, la prochaine fois ? Genre, à notre table, avec ton repas ? me proposa-t-elle.
— J'ai le droit ? Je veux dire, je ne prends pas de plateau repas, me laisseront-ils passer ?
— Oh t'en fais pas ! Des gens qui ne prennent rien, y'en a des dizaines ! s'écria le noiraud.
Nous continuâmes d'avancer tandis que le grand blond ne dialoguait pas, c'était la première fois que je le voyais aussi silencieux et calme. Je ne m'en plaignais pas, cependant ça m'étonnait. Je dégageais la même énergie autrefois, alors je me demandais ce qui le rendait si calme.
Je ne m'en étais pas occupée davantage, me contentant de suivre ceux que je pourrais qualifier d'amis tandis que nous parlions depuis un bon moment maintenant, nous avions été contraints de nous séparer au début du prochain cours.
À la fin de la journée, j'étais la dernière à sortir. Je mis plus de temps que prévu à ranger mes affaires et les autres ne m'avaient pas attendu, de ce fait je me retrouvais dernière. Je ne leur en voulais pas, nous ne nous connaissions qu'un peu plus seulement depuis ce midi, mais je ne m'attendais évidemment pas à ce que nous soyons meilleurs amis directement. En revanche, être sortie en dernière m'avait permis de rattraper l'avant-dernier qui n'était autre que le fils du N°2 du Japon.
Je l'avais déjà aperçu dans le même métro que moi, c'était donc une occasion en plus pour lui parler et lui proposer de rentrer ensemble. De plus, il m'intriguait. À l'inverse de Bakugo, lui est beaucoup plus calme, beaucoup plus discret mais c'est naturel chez lui, contrairement à moi.
— Todoroki ! m'écriai-je.
Je trottinai afin de le rattraper pendant qu'il se retournait au moment où je l'interpella.
— Tanaka-san ? s'interrogea-t-il.
J'arrivais à sa hauteur, le remerciant de s'être arrêté.
— Tout va bien ? me demanda-t-il, inquiet.
Je repris mon souffle avant de lui répondre.
— Ahah, parfaitement ! Excuse-moi, j'ai vu qu'on faisait le même trajet, je me disais qu'on pourrait rentrer ensemble ? Si ça ne te dérange pas ! lui proposai-je.
Il fut surpris aux premiers abords mais n'était pas contre, il tenta de me le faire comprendre avec un sourire maladroit :
— Je ne savais pas qu'on faisait le même trajet, mais pourquoi pas, un peu de compagnie ne me tuera pas.
Nous avons repris notre chemin et je tentai une approche, contente d'avoir déjà le droit de rentrer ensembles :
— Qu'est-ce que ça fait d'être le fils du numéro deux ? Disons que tu as été prédestinés à être un apprenti héros, non ?
Il souffla et je me dis que j'avais peut-être touché un point sensible.
— Tout le monde pense qu'être le fils d'un grand héros est un privilège, jusqu'à ce qu'on soit confronté au caractère de mon géniteur.
Je commençais à me gratter le pouce, nerveusement et inconsciemment.
— Qu'est-ce que tu veux dire par là... ? Si ce n'est pas trop indiscret.
Il rangea son téléphone qu'il tenait précédemment et se mit à regarder droit devant lui, les mains dans les poches.
— On pourrait penser que c'est un avantage mais en réalité, être le fils d'Endeavor, c'est une charge mentale dont beaucoup n'ont pas conscience. Il faut être le meilleur dans tous les domaines, autrement, on est pas assez fort pour être la relève.
Un sentiment de culpabilité s'empara de moi alors que j'entrais dans la sphère privée de mon camarade. Peut-être qu'il n'avait pas forcément envie de parler de ce sujet, mais qu'il s'était senti obligé en entendant mes à priori.
— Excuse-moi Todoroki-san si mes propos ont pu t'offenser... Je ne pensais pas que c'était aussi compliqué que ça... m'en voulus-je.
— Ahah, rit-il. T'en fais pas Tanaka-san, c'est rien.
Nous avons continué notre chemin alors que nous arrivions à la station de métro. Je n'avais que deux arrêts avant de descendre, alors que mon camarade en avait plus. Nous avons trouvé un sujet de discussion et j'appréciais déjà la compagnie que m'apportait le bicolore, il était sympathique. Il avait su me mettre à l'aise après l'avoir mit mal à l'aise avec ma question intrusive.
J'arrivai chez moi et saluai mes parents à l'occasion avant de monter dans ma chambre. Je jetais mes affaires au sol et m'affalais sur mon lit, face contre mon coussin.
— Alix ! s'écria ma mère adoptive. Descends, tu veux !
Je râlais avant de me relever, épuisée. Je descendis les escaliers et arriva devant mes deux parents adoptifs, assis sur le canapé face à une boîte en carton.
— Tu peux t'asseoir, chérie ? demanda mon papa.
— Oui, bien-sûr, qu'y a-t-il ?
Je m'assieds sur une chaise non loin, leur faisant face.
— Quand nous t'avons annoncé que nous n'étions pas tes géniteurs, commença maman.
— Et par la suite, tu nous a demandé si nous avions des choses en rapport avec tes parents, continua papa.
— Nous n'avons pu répondre que négativement.
Ils arborèrent un regard triste mais en même temps, ils avaient l'air fiers d'eux, c'était étrange à voir.
— Cependant, nous avons voulu t'aider et pendant les trois dernières années, nous avons fait en sorte de trouver quelque chose sur tes vrais parents, expliqua maman.
— Au départ, ce n'était qu'une photo, un article, mais nous n'étions pas satisfait, ce n'était pas assez.
Mon papa adoptif s'empara de la boîte avant de l'ouvrir, me montrant son contenant.
— Nous avons fait en sorte de remplir cette boîte entière avec pleins d'informations sur tes vrais parents afin que tu en saches plus sur tes origines...et toi-même ! termina mon papa.
J'apportai mes mains à ma bouche, émue par ce geste attentionné de ceux qui m'avaient accueilli dans leur foyer. Pour les remercier, je me leva, me jetant dans leurs bras, les larmes aux yeux, je pleurais d'émotions dans ce câlin rempli d'amour.
— Dans mon cœur, vous resterez toujours mes parents ! Même si vous n'êtes pas mes vrais géniteurs, vous m'avez prise sous votre aile comme votre fille ! Merci, papa, merci, maman !
Leur étreinte me suffisait et je pouvais rester des heures dans leurs bras sans m'en lasser.
— Aller, va rencontrer tes parents ! s'émouvait ma maman.
Je pris la boîte en main, la serrant contre mon buste avant de monter les escaliers en furie pour rejoindre ma chambre, me jeter sur mon lit et découvrir qui étaient les personnes qui m'avaient mis à la vie.
Dans une enveloppe, je découvris que ma mère était japonaise et mon père anglais, cela expliquait la raison pour laquelle mon prénom était si peu japonais. Ma mère avait les cheveux corbeau et mon père avait les cheveux bruns clairs, j'avais hérité des siens mais je tenais mes yeux bleus de ma mère apparemment car mon père les avait châtains. Elle était héroïne et il était pompier, selon les archives, ils étaient morts en héros... Ils avaient péri ensemble dans un bâtiment en feu en sauvant les gens.
Je n'étais âgée que de trois ans quand ils ont succombé, mais cette manière si héroïque de partir ne pouvait que m'inspirer.
J'en eus pleuré toute la nuit, non pas de tristesse, mais de fierté, j'aurais tellement voulu rencontrer ce couple, ou du moins, m'en souvenir. J'aurais aimé faire face à leur bravoure et leur force de héros mais surtout, grandir avec eux.
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Beaucoup de choses s'étaient passées, j'avais pu visiter les pierres tombales de mes parents les héros, j'avais réussi mes examens à U.A, je m'étais rapprochée de Todoroki et je l'appréciais. Peut-être que je commençais à l'aimer un peu plus qu'un simple ami. Sa présence semblait me soulager, elle m'apaisait.
J'étais assise sur une balançoire alors que nous étions dans ce camp d'été, il faisait nuit et la légère brise me caressait les joues. Je regardais les herbes, les arbres et les fleurs et cette petite boulette au sol qui se mouvait dans tous les sens et qui était en réalité un chat. Je me levais dans un long soupir en pensant à la dure journée que je passerais le lendemain, ce que nous pensions être si agréable était en réalité plus dure que simplement casser du bois ou créer de l'argile comme le ferait Kirishima-san ou Yaoyorozu-san.
Je sortis un mouchoir de ma poche pour me moucher suite aux allergies que me causa cette forêt et je pénétrai dans l'enceinte du dortoir. Je dus me faufiler entre tout le monde jusqu'à atteindre mon sac de couchage quand l'absence d'un élève m'interpella.
Je fis demi-tour, me dirigeant vers l'extérieur, de l'autre côté duquel je me trouvais. Tout était très silencieux et de loin j'aperçu la fameuse silhouette que je recherchais. Par une seconde porte, je quittais le bâtiment, me retrouvant face à Shoto qui lui, me faisait dos. Il était assis sur un rondin, tenant un camélia mauve entre les mains.
— Tout va bien, Todoroki-san ? susurrai-je.
Il illuminait l'endroit avec une flamme au niveau du bras. Il se tourna vers moi en m'entendant et je pus distinguer le fruit de son travail et de ses nombreuses séances de musculation qu'il avait acquis grâce au camp et qui était bien plus visible dû au fait qu'il n'était qu'en débardeur.
— Oh, excuse-moi Tanaka-chan, t'ai-je réveillé ? demanda-t-il.
Je m'approchais, m'asseyant timidement non loin de lui sur ce rondin.
— Bien-sûr que non ! répondis-je gênée. J'étais déjà réveillée, je m'apprêtais à aller dormir mais ta place était vide, je me suis dit que tu devais être quelque part par-là.
Il esquissa un léger sourire que je pus distinguer grâce aux flammes et sans que je ne sache pourquoi, il commença à moduler son feu dans des formes distinctes, il débuta par faire des animaux, une vache, un cerf, une sorte d'écureuil, un âne.
— Qu'est-ce que tu voudrais voir ? me proposa-t-il.
Je sentis mes joues chauffer après qu'il m'ait demandé ce que je souhaitais qu'il module, aussi insignifiante que soit cette question, j'aimais qu'on m'inclue.
— Pourrais-tu faire un papillon ?
Il forma alors un papillon de flammes et mes yeux s'illuminèrent.
— Et des anges ? ajoutai-je.
— Des anges ? répéta-t-il perplexe.
— Oui !
Il posa le camélia au sol avant d'utiliser son autre main pour former deux petits anges de glace et je les admirai avec respect car j'avais l'impression qu'ils représentaient ceux que je n'avais pas pu connaître, mes parents.
— Je pense que nous devrions aller dormir, Alix, il commence à se faire tard, me coupa le bicolore.
Je revint à la réalité, réveillée par ses mots.
— Oh, oui bien sûr !
Il fit fondre les deux petits anges avec ses flammes, me mettant en tête l'image d'un incendie et j'interprètai la mort de mes géniteurs dans ce feu. Cela alimenta une source d'angoisse dans le creux de mon ventre mais je balayai l'idée qu'ils étaient une représentation de mes parents. Après tout, ce n'était que de la glace.
Nous nous levâmes sans bruit, rejoignant la grande salle dans laquelle tout le monde dormait.
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Après l'attaque des vilains au camp, une grande partie de la forêt avait brûlé, le bois, les herbes, les fleurs, les camélias et les tournesols. La balançoire était cassée et Bakugo-san avait été kidnappé. Tout ce chaos avait mené le lycée à prendre une décision en faveur des élèves, de ce fait, ils avaient installé un internat.
Et alors que chaque soir un duo devait cuisiner le repas, aujourd'hui était venu mon tour aux côtés de Todoroki-san. Ce soir-là, nous avions décidé de faire des aubergines Nasu Dengaku. Mon camarade souhaitait les faire chauffer au four à micro-onde mais je l'en empêchait, il fallait des flammes et un micro-onde n'aurait pas suffit. Nous avons alors utilisé deux techniques, Shoto utilisa ses flammes quant à moi, j'utilisai le feu qui sortait de la plaque de cuisson.
— Ça sent hyper bon ici ! s'écria Kaminari en arrivant dans la cuisine.
Nous nous arrêtâmes un instant, regardant notre camarade qui venait d'entrer, sans bruit.
— Qu'est-ce que vous cuisinez ? demanda-t-il.
Je regardai Todoroki et il fit de même avant que je ne prenne la parole :
— Des aubergines Nasu Dengaku avec du riz, lui montrai-je.
Le riz cuisait dans le cuiseur de riz et Shoto continuait de griller le légume. Nous finissâmes rapidement nos plats, appelant nos camarades afin de partager ce repas tous ensemble. Dans un brouhaha pas possible, nous avions tous mangé à table comme une grande famille. Quand tout le monde eut fini, nous nous sommes aidés à débarrasser et nettoyer la vaisselle. J'aimais cette ambiance conviviale, nous étions comme en colocation, tout le monde aidait son prochain, tout le monde parlait à tout le monde mais surtout, personne n'était mit de côté.
Après cela, j'avais fini sur le toit, couverte par ma couette, ma peluche en main. Je contemplai les étoiles, une légère brise de vent me berça parmi le froid présent et la douceur de la nuit m'apaisait. Je me disais que mes géniteurs me surveillaient de là-haut et que les étoiles les plus étincelantes étaient leur manière de me dire qu'ils étaient tout près de moi.
— Tanaka-san ? s'exprima une voix derrière moi.
Je tournais le visage vers cette personne qui m'interpellais, surprise que quelqu'un soit là.
— Todoroki-san ? m'interrogeai-je.
Il s'approcha, s'asseyant à mes côtés tandis que la surprise me prenait. Mon cœur se mit à battre à mesure que nous passions plus de temps ensemble. Je croyais bien être tombée amoureuse de ce garçon, mais j'étais trop timide pour l'avouer, ce sentiment m'étant trop inconnu jusqu'à présent.
— Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-il.
— Disons que je te retourne la question, lui répondis-je.
— Je pensais prendre l'air, dit-il en regardant le ciel à son tour. Ton tour.
— Je pensais à mes parents...
Mes yeux se perdirent dans l'obscurité de la nuit.
— Je pensais à mes vrais parents, soulignai-je.
Il y eut un blanc avant que mon camarade ne reprenne :
— Qu'est-ce que tu veux dire par « tes vrais parents » ?
Je venais d'ouvrir une porte qui le laisserait me connaître un peu plus et ça ne m'embêtait pas, je voulais qu'il sache parce que je croyais l'aimer.
— Ils sont décédés quand j'étais plus jeune et j'ai été adoptée plus-tard.
Je regardais le ciel, obnubilé par les étoiles.
— Je suis désolé, Tanaka-chan, je ne savais pas...
— Oh, t'en fais pas, à vrai dire, je ne les ai pas réellement connus, mais j'aime me dire qu'ils me surveillent et quand je regarde les étoiles, j'essaie de les imaginer.
— Ça a dû te faire tout drôle quand tu as appris la nouvelle, non ?
Il se rapprochait petit à petit de moi, jusqu'à se coller à ma couverture.
— Ouais, riais-je. Il m'a fallu une semaine pour avaler la nouvelle, mais je m'y suis faite, c'est la vie, on n'y peut rien. Récemment j'ai appris qu'ils étaient héros, j'aurai tellement aimé les connaître et j'aurai aimé qu'ils m'enseignent le métier.
Il ne répondit pas, me laissant admirer de nouvelles étoiles apparaître.
— On est un peu nos opposés.
Je tournais la tête vers lui et il me regardait déjà, je ne comprenais pas la signification de ses mots.
— Comment ça ?
— Toi, tu aurais aimé connaître tes parents héros et qu'il t'apprenne le métier, mais moi, j'aurai préféré grandir dans une famille... disons, plus normal.
Je détaillais ses yeux et lui ne me lâchait pas du regard, une boule se forma dans mon ventre, puis une explosion de papillons qui se mirent à virevolter dans mon estomac. Son regard ne me laissait pas indifférente et je n'osais pas détourner le mien pour contempler les étoiles car son regard était tout comme tel.
— J'ai l'impression que les opposés s'attirent, me dit-il dans un souffle.
Son visage se rapprocha du mien et je ne pus reculer, au contraire, il m'attirait car comme il l'eut dit : « Les opposés s'attirent ». Dans ce cas-là, c'est lui qui me tirait vers lui. Sa main se posa sur ma joue et nos yeux n'osèrent plus se détacher les uns des autres. Il m'envoûtait, je me perdis dans ce regard vide et il dus sûrement se perdre dans le mien rempli de lumière. Son toucher me fit frissonner et il le sentit, les secondes parurent des heures alors qu'il se mit à regarder mes lèvres, je fis de même, légèrement perdu dans ce qui allait être mon premier baiser. Nos souffles se rencontrèrent doucement et au bout d'un moment, mes yeux se fermèrent et ses douces lèvres rencontrèrent les miennes.
Ce contact n'avait rien de brusque, rien de précipité, rien d'interdit, c'était la première fois que j'embrassais un garçon mais j'avais l'impression de l'avoir toujours fait. La chaleur qu'il émettait me réchauffait et les papillons tournoyaient en boucle. Mon premier baiser volé par un garçon que j'aimais, le bon garçon, sous les étoiles.
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3 270mots
Heyy, nouvel Os, un petit secret santa pour fairytaledays !
J'espère qu'il t'as plu !
C'est la première fois que j'expérimente la trope
« Soulmates », j'espère que ça a été et c'est aussi l'une des rares fois où j'ai écris un Os aussi court, je tente de nouvelles choses disons !
Je vous souhaite à tous et à toutes de joyeuses fêtes et de très bonnes vacances en espérant que vous profiterez bien.
Take care of y'all,
Love you,
Linafa !! ♡
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