🆇︎🆇︎🅸︎🅸︎. 𝐿𝑒 𝑣𝑟𝑎𝑖 𝑚𝑜𝑖

À quel moment ai-je commencé à me sentir ainsi ? Une mélancolie sourde m'envahit, et je me sens comme un étranger dans ma propre vie. Je regarde autour de moi, et tout semble si lointain, si déconnecté. Avant, lorsque j'étais enfermé dans la cave, je rêvais de liberté, de toutes les choses merveilleuses que je pourrais faire une fois libre. Je m'imaginais dansant sous les étoiles, courant dans les parcs, riant avec des amis. Mais maintenant que je suis dehors, je réalise que mes rêves se sont évaporés comme un souffle de vent.

Je perds rapidement tout intérêt pour ce qui m'entoure. L'école, autrefois source d'espoir, ne m'apporte plus rien. Les murs de la salle de classe me semblent oppressants, et les visages de mes camarades sont devenus flous. J'ai perdu mon enthousiasme pour la danse, cette passion qui me brûlait autrefois. Je me souviens encore du jour où j'ai vu cette prestation avec ma mère. J'étais ébloui par la beauté des mouvements, par l'émotion qui émanait des danseurs. À ce moment-là, j'ai voulu danser, j'ai rêvé de devenir l'un d'eux. Mais je n'avais pas prévu tous les sacrifices qu'ils avaient dû faire pour en arriver là. Les heures de répétitions, le dévouement, l'exigence de la perfection.

Moi, je n'ai pas des années devant moi. Mon passé est un brouillard, mon présent est une lutte. Je ne sais même plus ce que je veux. C'est comme si je cherchais à attraper des ombres, des souvenirs qui m'échappent. Je me tiens au bord d'un précipice, regardant le monde qui évolue sans moi.

Ma famille est là, mais ils me semblent à la fois familiers et complètement inconnus. Ils ont changé pendant ces années où j'étais statique, eux qui ont continué à vivre, à rire, à grandir. Je les observe, et j'ai l'impression de ne pas les connaître. Ils tendent la main pour me faire signe de les rejoindre, mais je ne peux pas les rattraper. Sur mon chemin solitaire, j'ai croisé Jungkook, ce garçon qui, lui aussi, semble avoir été laissé derrière.

J'aime nos moments ensemble, ces instants suspendus où nous sommes juste deux jeunes enfants insouciants. Lorsqu'il est là, je sens une lueur d'espoir, comme si nous pouvions tous deux nous comprendre sans avoir à parler. Dans cette chaleur silencieuse, je trouve un répit, un endroit où je peux simplement être.

Souvent, je me demande ce qu'il pense de moi. Est-ce qu'il ressent cette même frustration, cette même incompréhension ? Parfois, je le surprends à me regarder, et un sourire se dessine sur ses lèvres, mais je me demande si, au fond, il sait à quel point je me sens perdu. Peut-être que, comme moi, il cherche à échapper à un monde trop bruyant, trop compliqué.

Il y a des jours où je me réveille en espérant que quelque chose changera, que la danse reprendra vie en moi. Mais chaque fois que je remets mes chaussons, je me sens lourd, comme si chaque mouvement était un rappel de ce que j'ai perdu. Je regarde les autres danser, et je me sens comme un spectateur de ma propre vie, un spectre dans une pièce où je devrais être le protagoniste.

Jungkook est un ancrage dans cette tempête. Lorsqu'il joue avec moi prêt de l'étang, il crée une bulle autour de nous, une mélodie qui efface le bruit du monde. Je l'admire, ce talent qu'il dégage, et je me demande si, au fond, il ressent la même chose que moi. Peut-être que nous sommes tous deux perdus dans nos propres labyrinthes, cherchant une sortie.

Un jour, je lui dirai. Je lui parlerai de mes doutes, de mes peurs, de cette impression d'être abandonné à mi-chemin. Je veux croire que nous pourrons trouver une lumière ensemble, un chemin à suivre. Car même si le reste du monde m'est devenu étranger, Jungkook est là, et avec lui, il y a une étincelle d'espoir.

Dans ces moments partagés, je commence à comprendre que, même si je me sens perdu, je ne suis pas seul. Peut-être que, ensemble, nous pourrons redécouvrir ce que cela signifie vraiment vivre.

« Hey, viens, on va se promener dehors, » me dit mon frère en entrant dans ma chambre.

Je pivote lentement, mes yeux se fixant sur la neige qui tombe doucement par la fenêtre. C'est beau, presque magique, mais je me sens comme si je regardais à travers une vitre embuée. Est-ce que le monde est devenu si flou, ou est-ce mes yeux qui sont trop vitreux pour voir clairement ? Je ne sais plus.

« Non, il fait trop froid, » je réponds, la voix traînante comme si chaque mot était une charge.

Seokjin fait un effort pour être présent, pour passer du temps avec moi, mais je ne peux pas ressentir l'excitation qu'un simple moment à l'extérieur aurait pu provoquer autrefois. Quand j'étais plus jeune, avant tout ça, je courais dehors, riant avec lui, savourant le froid sur ma peau. Maintenant, je reste figé ici, engourdi à la fois par la température et par ce que je ressens à l'intérieur.

En me perdant dans mes pensées, je m'interroge sur Jack. Qu'est-ce qu'il devient, maintenant qu'il est mort ? Est-ce qu'il a enfin arrêté de souffrir ? Je sais qu'il m'a enlevé et qu'il a emprisonné d'autres enfants, des enfants qu'il a tués. Mais il n'était pas toujours cruel. Dans cette cave, il y avait des moments où il était presque... humain. Je me souviens de ses sourires, de ses histoires, de cette bizarre forme d'attachement que j'avais développée pour lui. J'ai envie de le revoir, même s'il me terrifie.

« Alors je vais rester avec toi, » dit Seokjin, déterminé.

« Non, passe plus de temps avec Saejin. Elle a besoin d'attention plus que moi en ce moment. » Je pense à ma petite sœur, seule dans sa chambre, cherchant des repères dans un monde devenu fou.

Seokjin hésite, puis proteste. « Mais je veux être là pour toi ! »

Je ne réponds pas, détournant à nouveau le regard vers la neige qui recouvre tout d'un manteau blanc. La beauté du paysage me semble lointaine, presque inaccessibile. Je sens sa présence derrière moi, pesante, mais je ne peux pas faire face à son regard. Je sais qu'il s'en veut, que ce jour-là, il aurait pu me suivre. Ce jour où j'ai été enlevé. Les regrets l'étouffent, et je le sens à travers le silence qui s'installe entre nous.

« J'aimerais... j'aimerais que tu puisses me parler, comme avant. Je suis toujours ton grand frère, Taehyung, » me dit-il en s'approchant un peu plus.

Je ne comprends pas de quoi il veut que je parle. Je ne sais même pas ce que je suis censé dire. Je suis en colère contre lui, contre ma famille. Pourquoi ont-ils vécu sans moi ? Comment ont-ils pu continuer à avancer alors que moi, j'étais enfermé dans l'obscurité ? C'est irrationnel, je le sais, mais c'est plus fort que moi. Jack a vécu avec moi, mais il est mort sans moi. Je lui en veux aussi, pour cette vie qu'il m'a volée, pour les années perdues.

« Taehyung, s'il te plaît... » implore Seokjin, sa voix tremblante.

Je me retourne brusquement, mes émotions débordant. « Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Que je suis heureux d'être ici, à regarder la neige tomber ? Que je ne me sens pas comme un étranger dans ma propre maison ? Que je me sens comme un fantôme dans votre vie ? » Ma voix s'élève, pleine de colère et de frustration.

Il se fige, surpris par ma réaction. Je vois la douleur se peindre sur son visage, et un instant, je me sens coupable. Mais cette culpabilité est rapidement remplacée par le besoin d'exprimer tout ce que je ressens. « Vous avez tous continué sans moi. Vous avez continué à vivre, à rire, et moi, j'étais là, enfermé, à me demander si vous vous souveniez de moi. »

« Taehyung, nous avons souffert aussi, » dit-il doucement. « Nous avons cherché des réponses, nous avons pleuré ta disparition. »

« Mais vous avez eu une vie ! » je crie, les larmes aux yeux. « Vous avez eu des anniversaires, des vacances, des rires. Pendant ce temps, j'étais... j'étais là, perdu. »

Un silence lourd s'installe. Je sens que je vais trop loin, que je blesse Seokjin, mais je ne peux pas m'arrêter. La colère et la douleur débordent, comme une rivière en crue. Je veux qu'il comprenne, qu'il sache ce que j'ai ressenti, même si cela signifie le blesser.

« Je suis désolé, je suis désolé... » murmure-t-il, ses yeux pleins de larmes.

Je détourne le regard, incapable de voir sa souffrance. Je ne veux pas voir son chagrin. Je suis fatigué de cette guerre silencieuse entre nous, de cette distance insupportable. Je veux crier, mais je me sens trop épuisé pour le faire. Je fais un pas en arrière, me sentant étrangement vide.

« Je... je ne sais pas comment faire, Seokjin. Je ne sais pas comment revenir en arrière, comment être le Taehyung que j'étais avant. »

Il s'approche encore, tendant la main vers moi. « Nous allons trouver un moyen. Je te promets, je suis toujours là pour toi. »

Mais au fond de moi, je doute. Peut-être que rien ne pourra réparer ce qui a été brisé. Peut-être que je suis condamné à errer entre deux mondes, à être un étranger dans ma propre vie. Je regarde la neige tomber, chaque flocon me rappelant les moments perdus, les rêves envolés.

La vie continue, je le sais, mais je me sens coincé, suspendu entre le passé et un futur que je ne parviens pas à envisager.

°

Il fait froid. Les vacances de décembre ont débuté, et avec elles, l'approche de Noël. Mon premier Noël en famille depuis de nombreuses années. Une douce mélancolie m'envahit, et je me sens particulièrement nostalgique. Vêtu de mes vêtements les plus chauds, je marche sur le rebord du trottoir, tentant de garder l'équilibre, les bras écartés comme un funambule sur le fil du temps.

La neige tombe doucement, mais tout est déjà recouvert d'un blanc éclatant. À mes côtés, Jungkook marche silencieusement, comme si parler pourrait briser la magie de ce moment. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'ouvrir la bouche. Avec lui, je me sens assez à ma place pour parler. Après tout, l'anormalité, ça me connaît.

« C'est la première fois que je te vois sans ton violon sur toi. Et ces derniers temps, on ne s'est pas beaucoup vus non plus, » dis-je doucement, enfonçant mon menton dans ma doudoune pour éviter le froid.

Il lève les bras et regarde le ciel, un sourire flottant sur ses lèvres. Ses yeux, habituellement d'un bleu sombre, semblent briller d'une lueur particulière sous la lumière froide de l'hiver. C'est étrange, presque magique.

« Il faut risquer de perdre de vue le rivage pour découvrir de nouvelles îles, » dit-il, et je sais immédiatement que c'est un passage du *Petit Prince*.

Je hoche la tête, appréciant la profondeur de ses mots. « C'est vrai. Mais pourquoi tu n'as pas pris ton violon ? »

« J'ai laissé mon violon chez moi. Parce que je ne veux voir que lui habituellement. Je veux pouvoir être autre chose qu'un prodige du violon, ne serait-ce que pour quelques heures, » répond-il, son ton à la fois sérieux et léger. « En ce moment, je passe mon temps à répéter et à participer à des cours particuliers de musique. J'ai été invité à jouer lors d'un concerto important pour le réveillon de Noël au Japon. Ils ont regroupé les dix meilleurs violonistes juniors pour jouer ce jour-là, et j'ai été sélectionné pour représenter notre pays. »

Je reste un peu silencieux face à ce qu'il vient de me dire. « Au Japon ? » je répète doucement, l'ampleur de son annonce me frappant.

« Oui, j'y vais avec mes parents. C'est une grande opportunité pour moi, mais... » Il s'arrête un instant, le regard perdu dans le vide. « Je ne sais pas si je suis prêt. »

« Prêt ? Pour quoi ? » Je ne comprends pas. J'ai toujours vu Jungkook comme quelqu'un de talentueux, presque invincible même si je n'ai jamais vu une seule de ses anciennes prestations qu'il a gagné.

« Pour jouer devant un public si important. Pour représenter notre pays. J'ai l'impression que tout le monde attend beaucoup de moi, et j'ai peur de décevoir. Il y aura des personnalités très importantes et des prodiges d'autres pays.»

Je le regarde, cherchant les mots justes. « Mais tu es incroyable, Jungkook. Tu as gagné tellement de concours de ce qu'on raconte. Tu es le plus jeune violoniste à avoir remporté les nationaux ces dernières années. Pourquoi douterais-tu de toi maintenant ? »

« Parce que... » Il se tourne vers moi, et je vois une lueur de vulnérabilité dans ses yeux. « Parce que derrière chaque victoire, il y a des sacrifices. Je sais que je me suis concentré sur la musique, mais parfois, je me demande si je ne passe pas à côté de ma vie. »

Je comprends alors ce qu'il ressent. Nous partageons ce sentiment d'être coincés dans des attentes écrasantes, des poids sur nos épaules. « Je... je crois que je saisis ce que tu veux dire. J'ai l'impression d'être en train de me perdre moi aussi, » dis-je, le regard fixé sur le sol enneigé. « Parfois, je me demande si je peux encore être un enfant. »

"Pourquoi ne pourrais-tu pas être un enfant? Qu'est-ce qui t'en empêche ?"me demande-t-il doucement.

Je hausse simplement les épaules. Il ne sait rien de mon passé et je n'ai pas envie qu'il sache pour l'instant.

Un silence s'installe entre nous, chargé d'émotions non dites. Puis Jungkook reprend la parole, sa voix douce, comme une mélodie. « Tu sais, même si je dois jouer au Japon, ça ne veut pas dire que je ne veux pas passer du temps avec toi. Ces moments sont précieux. Je te promets de revenir vite. »

Je souris, reconnaissant. « Moi aussi. C'est agréable d'être ici avec toi, loin de tout ce qui nous pèse. »

Nous continuons à marcher, nos pas crissant dans la neige. Chaque pas semble libérer un peu de la tension qui s'est accumulée en moi. La beauté de l'hiver nous enveloppe, et je m'accroche à cette sensation de paix, cette bulle de tranquillité que j'aimerais pouvoir préserver.

« À l'école, on dit souvent que tu es l'espoir de la jeunesse, le prodige du violon, mais je n'avais encore jamais imaginé jusqu'où cela allait. Et j'avoue que je suis curieux tout à coup... » Je lève les yeux vers le ciel, cherchant des étoiles qui ne sont pas encore visibles.

« Tu n'as jamais cherché mon nom sur internet ? » me demande-t-il, un sourire en coin.

« Je n'utilise pas les réseaux sociaux. Et internet, je ne sais même pas totalement comment ça fonctionne, à vrai dire, » je murmure, un peu gêné.

Il fronce les sourcils, surpris. « Vraiment ? »

Je hoche la tête, un peu honteux. « De mes 6 à mes 14 ans, je n'ai pas eu accès à internet. Il me faut du temps pour refaire face à tout ça. » Je sens une légère douleur dans ma poitrine à l'idée de lui dévoiler une partie de mon passé, mais je sais que Jungkook ne le sait pas.

« Je préfère que tu ne cherches pas mon nom dessus, » dit-il, son regard se détournant, un brin d'anxiété dans ses yeux.

« Ah, pourquoi ? » Je suis curieux, mais j'hésite à insister.

« Parce que je ne veux pas que tu connaisses Jeon Jungkook le prodige. Mais que tu connaisses le Jeon Jungkook qui est là, face à toi. Le vrai moi. Je ne me limite pas qu'à ce que les gens disent, tu sais... » Il parle avec une tristesse palpable, et je sens mon cœur se serrer.

En entendant ses mots, une vague de compréhension m'envahit. Il veut que je le voie comme il est, sans les étiquettes, sans les attentes. C'est ce que je ressens aussi, une peur d'être jugé à travers le prisme de mon passé. J'espère qu'il ne cherchera jamais mon nom sur les réseaux sociaux, de peur qu'il ne découvre l'histoire de mon enlèvement. Je ne veux pas qu'il sache, pas encore.

« D'accord, je n'irai pas chercher, » je lui assure, et il me jette un regard soulagé, comme si un poids venait de se lever.

Un silence confortable s'installe, et je profite de l'instant. La neige continue de tomber lentement, chaque flocon dansant dans l'air, créant un spectacle éphémère. Je tourne mon regard vers Jungkook, et je le trouve déjà en train de me regarder, ses yeux bleus illuminés par la lumière pâle de l'hiver. C'est comme s'il voyait au-delà de moi, et je sens mon cœur s'emballer.

« Tu sais, je pense que, même sans violon, tu es déjà un artiste, » dis-je, cherchant à briser la tension.

Il sourit, un sourire qui réchauffe le froid ambiant. « Tu penses ? »

« Oui. Quand tu parles, tu mets de la poésie dans tes mots. J'aimerais pouvoir exprimer mes émotions comme ça. »

Il se tourne légèrement vers moi, son regard plus intense. « Et comment te sens-tu, Taehyung ? »

La question me prend par surprise. Je déglutis, mes pensées se bousculent. « Je... je me sens perdu, mais avec toi, tout semble plus léger, plus facile. »

Jungkook s'approche un peu plus, et nos épaules se frôlent. Je sens une chaleur se répandre en moi, une connexion que je n'avais pas pleinement réalisée jusqu'à présent. « Je suis content d'être là avec toi, » murmure-t-il.

Je tourne la tête vers lui, nos regards se croisent, et le monde autour de nous s'efface. Dans ce moment suspendu, je me rends compte que je ne veux pas qu'il parte pour le Japon, même si je sais que c'est une opportunité incroyable pour lui. « Promets-moi de rentrer me retrouver rapidement, » je dis, ma voix presque un souffle. « Même quand tu seras loin. »

« Je te le promets. Je trouverai toujours un moyen de te rejoindre, » répond-il, son ton sérieux.

Nous continuons à marcher, et je sens que le temps s'étire. Chaque pas semble plus lourd que le précédent, comme si nous marchions sur un nuage de neige. Je ne veux pas que ce moment se termine, je ne veux pas retourner à la réalité où les attentes pèsent sur mes épaules.

Soudain, Jungkook s'arrête et se tourne vers moi. « Tu sais, j'aimerais que tu viennes me voir jouer un jour. Même si c'est au bout du monde, je voudrais que tu sois dans le public. »


Je souris, touché par sa demande. « Je ferai de mon mieux pour être là, même si je ne sais pas encore comment. »

« On trouvera un moyen. Je crois en nous, » dit-il avec une détermination qui me réchauffe le cœur.

Je l'observe, ébloui par sa passion et sa profondeur. Dans ses yeux, je vois un reflet de mes propres luttes, mais aussi une promesse d'amitié, de compréhension.

« Tu es important pour moi, Taehyung, » dit-il, sa voix douce mais ferme.

Je sens une chaleur envahir ma poitrine, une gratitude immense. « Toi aussi, Jungkook. Tu es la seule personne avec qui je me sens... libre d'être moi-même. »

Un sourire éclatant se dessine sur son visage, et cette connexion que nous avons, est quelque chose de précieux.

•♡•
Coucou tout le monde j'espère que vous avez aimé ce chapitre autant que moi j'ai aimé l'écrire ❤️

Que pensez-vous de Jungkook ?

À bientôt ✨️

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