𝟴ᵉᵐᵉ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲
⚠️ spoil sur le film Demon Slayer ⚠️
(Et non, ce n'est pas je blague mdr)
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《𝓟𝓻𝓮𝓷𝓭𝓼 𝓭𝓮𝓼 𝓻𝓲𝓼𝓺𝓾𝓮𝓼. 𝓢𝓲 𝓽𝓾 𝓰𝓪𝓰𝓷𝓮𝓼, 𝓽𝓾 𝓼𝓮𝓻𝓪𝓼 𝓱𝓮𝓾𝓻𝓮𝓾𝔁 ; 𝓼𝓲 𝓽𝓾 𝓹𝓮𝓻𝓭𝓼, 𝓽𝓾 𝓼𝓮𝓻𝓪𝓼 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓼𝓪𝓰𝓮 ~ 𝓐𝓷𝓸𝓷𝔂𝓶𝓮》
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Le match amical qui opposait Karasuno à Nekoma venait de prendre fin, et il était grand temps pour les chats de repartir.
— Shôyo, fit Kenma avant de rentrer dans le bus. Il n'y a pas que ta détente qui s'est améliorée, n'est-ce pas ? Tu as aussi grandi ?
Le petit rouquin bomba fièrement le torse.
— J'ai pris presque un centimètre ! s'exclama-t-il fièrement.
Kozume sourit face à la joie disproportionnée de son ami.
— Mais toi aussi, tu as grandi, non ? lui demanda Hinata.
Le blond haussa les épaules.
— C'est ce qu'a dit le coach, mais je vois pas la différence, perso…
Au même moment, Nekomata frappa dans ses mains pour inciter ses joueurs à monter dans le bus.
— Bon, je dois y aller. À plus, Shô, fit Kenma avec un léger signe de la main.
— À la prochaine ! s'exclama le rouquin.
Les membres des deux équipes se saluèrent une dernière fois, puis Nekoma finit enfin par repartir. Hinata observa le bus s'éloigner, les yeux plein d'étoiles en pensant aux matchs qui venaient de se dérouler et à ceux qu'ils auraient encore à jouer. Une nouvelle fois, les chats avaient remporté la guerre des poubelles. Mais ce n'était que partie remise et les corbeaux étaient bien déterminés à leur prouver que leur victoire lors du tournois de printemps n'était pas qu'un simple coup de chance.
— Euh... Shôyo ?
De sa toute petite voix, Yachi interrompit ses pensées.
— Hm ? fit-il en se retournant.
— Je ne voudrais pas te presser, mais... N'oublie pas qu'on mange chez moi, ce soir. Et j'aimerais ne pas arriver en retard. Enfin, ma mère comprendrait, bien sûr ; elle a l'habitude des horaires changeantes du club, ma-
— Mince ! la coupa Hinata. J'avais complément zappé, tu as raison. Je vais me changer, je me dépêche, attend moi vers mon vélo !
Puis le garçon se rua jusqu'aux vestiaires. Il ne lui fallut pas plus de cinq minute pour s'habiller et enfourcher rapidement son vélo.
— On... On n'est pas en retard, pour l'instant, le rassura Hitoka, paniquée par la pente qu'ils défilaient à toute vitesse.
— Je sais, mais je préfère arriver en avance, rétorqua le garçon. J'ai pas envie de mettre ta mère en colère, continua-t-il en frissonnant.
La jeune femme lâcha un petit rire. La peur de son copain était vraiment étonnante. Lui qui n'était pas le moins du monde effrayé par un block qui faisait trois fois sa taille, se retrouvait brutalement paralysé si les sourcils de sa mère se fronçaient. Par ailleurs, la petite blonde était persuadée que madame Yachi avait parfaitement compris son pouvoir d'intimidation et s'amusait un peu trop à en jouer.
— On arrive bientôt, dit-elle en apercevant le toit de son immeuble.
Hinata s'arrêta devant l'entrée avant de fixer son vélo contre l'un des emplacements prévus à cet effet.
— Tiens, vous êtes à l'heure, pour une fois ? lâcha madame Yachi lorsqu'ils entrèrent dans l'appartement, un petit sourire moqueur sur les lèvres.
Shôyo se crispa instantanément face à ce ton lourd de sous-entendus.
— Ou... Oui, répliqua le garçon du tac au tac.
— Maman, soupira Hitoka, laisse le tranquille…
Sa mère lâcha un rire amusé en voyant sa fille prendre la défense de son petit ami. Plus les jours passaient, et plus le temps où la petite blonde vivait la tête baissée lui semblait lointain. Un petit pincement de nostalgie vint lui pincer le cœur. Sous ses airs détachés, madame Yachi se préoccupait beaucoup de sa fille. Elle était heureuse de la voir prendre de l'assurance, mais son bébé grandissait.
Malgré toute l'appréhension de Hinata, le repas se passa dans une ambiance conviviale. Madame Yachi semblait plus chaleureuse que d'habitude, peut-être dû au fait que cette fois, mère et gendre ne faisaient pas que se croiser entre deux réunions ou entraînements de volley.
— Shôyo, fais gaffe à l'heure, s'enquit Hitoka à la fin du repas.
La petite blonde n'était pas très sereine à l'idée de faire repartir son copain trop tard dans la soirée. Le Japon était l'un des pays les plus sûr, mais le risque zéro n'existait pas.
— Tu as raison, répondit le roux en regardant sa montre. Il est presque vingt-deux heure, je ne vais pas tarder…
Une moue attristée naquit sur les visages du petit couple. Madame Yachi les observa quelques instants avant de sourire discrètement.
— Et si tu restais dormir ? soupira-t-elle en se tournant vers le volleyeur.
Les deux adolescents la dévisagèrent.
— Qu'il... Qu'il reste dor... dor…
— Que je reste dor... dormir ?
La mère de Hitoka eu un rictus amusé.
— Oui, affirma-t-elle.
— Mais je... Je n'ai pas d'affaires... répondit Hinata.
— Tu as bien ton jogging du lycée, n'est-ce pas ?
— Ou... Oui, lâcha le roux en acquiesçant d'un bref signe de tête. J'ai mon short de sport.
— Parfait, fit madame Yachi en se levant. Quant au haut, j'ai ce qu'il te faut.
Elle partit dans une pièce avant de revenir quelques seconde plus tard.
— Tiens, dit-elle en tendant un T-shirt au lycéen. Je pense que ce sera ta taille.
— Je ne savais pas que tu avais ça dans ta garde robe, s'étonna Hitoka en dévisageant sa mère.
— Ce sont les cadeaux des entreprises avec lesquelles je travaille, répondit la femme. Parfois, elles me donnent des goodies avec le logo que j'ai créé. C'est souvent des tasses ou des T-shirt, d’ailleurs...
— Me... Merci, fit Hinata.
— Bon, j'ai du travail qui m'attend de mon côté. Je vous laisse la salle de bain.
— Non, vas-y en premier, intervint Hitoka. On va débarrasser en attendant.
— Ça marche, acquiesça sa mère avant de se tourner vers le roux, Au fait, n'oublie pas de prévenir tes parents.
Le garçon opina d'un bref signe de tête.
— Je le fais tout de suite ! s’exclama-t-il.
— Bien, passez une bonne soirée et ne faites pas n'importe quoi... lâcha subtilement madame Yachi avec un sourire narquois, avant de disparaître derrière la porte de la salle de bain.
À son sous-entendu, les joues des deux adolescents s’empourprèrent.
— Je... Je vais a... appelez ma mère, fit Hinata en s'éclipsant dans le couloir.
— D'a... D'accord, répondit sa copine sur le même ton mal-assuré.
Une fois l'approbation de ses parents obtenue, Hinata partit se laver. Cela laissa tout le temps à la petite blonde de psychoter sur la soirée qu'elle s'apprêtait à passer.
On va être que tous les deux... pensa-t-elle. Enfin, maman et dans son bureau, mais on va quand même passer la soirée ensemble…
Ses joues prirent une légère tinte rosées. Craignant que le contrôle de ses pensées ne lui échappe, Hitoka s'affaira à nettoyer toute sa cuisine et plutôt que le lave vaisselle, la jeune femme choisit de laver les couverts à la main.
— C'est bon, tu peux y aller !
Elle sursauta en écoutant la voix de son copain.
Ce dernier arqua un sourcil en voyant ses mains plongées dans levier.
— Vous n'avez pas un lave vaisselle ? s’étonna-t-il.
Yachi se crispa.
— Hein ? Euh... Si, si, mais c'est pour économiser l'eau, lâcha-t-elle furtivement.
— Économiser... L'eau ?
S'apercevant que son mensonge n'était pas des plus convaincant, la petite blonde se rua dans sa salle de bain.
— Vas te poser sur le canapé, s'écria-t-elle avant de claquer la porte.
Une fois seule dans la salle d'eau, elle soupira.
— Économiser... L'eau ?
S'apercevant que son mensonge n'était pas des plus convaincant, la petite blonde se rua dans sa salle de bain.
— Vas te poser sur le canapé, s'écria-t-elle avant de claquer la porte.
Une fois seule dans la salle d'eau, elle soupira.
— Économiser l'eau... souffla-t-elle. Mais quelle gourde je fais…
Elle sortait avec Shôyo depuis plusieurs mois maintenant, mais cela ne l'empêchait pas de continuer à être extrêmement anxieuse au quotidien. C'était dans sa nature, tout simplement sa manière d'être, et l'adolescente avait fini par comprendre que ce trait de caractère ne lui passerait sûrement jamais.
Mais contrairement à ce qu'elle pensait, la petite blonde n'était pas la seule à se torturer l'esprit. Assit sur le canapé, Hinata avait eu tout le temps nécessaire pour comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. Ce soir, pour la première fois, ils ne dormiraient que tous les deux.
Avec les différents voyages à Tokyo pour les stages et les matchs, ils s'étaient déjà retrouvés à dormir sous le même toit, mais ils n'étaient pas seuls ; contrairement à ce soir où leurs camarades ne seraient pas autour d’eux.
Cette situation était nouvelle pour le petit roux. Qu'allaient-ils faire ? Que faisait-on lorsqu'on dormait avec la personne que l'on aimait pour la toute première fois ?
Soudain, quelques réponses à sa questions se dessinèrent dans son esprit. Le roux secoua furtivement sa tête, mais cela n'empêcha pas ses joues de rougir.
À quoi tu penses, là ?! se sermonna-t-il.
— Shô, tu veux qu'on regarde un film, ce soir ?
En écoutant la voix de la blonde, Hinata se retourna vers elle, paniqué, comme s'il avait craint que ses pensées n'aient traversé ses lèvres.
— Tout... Tout va bien ? demanda Hitako en le dévisageant.
— Hein ? Euh... Oui, oui, s'exclama le rouquin. Tu m'as seulement surprise, haha, continua-t-il en se frottant l'arrière de la tête. Du coup, tu voulais qu'on regarde un film ? T'as un style en particulier ?
Yachi prit place à côté de lui sur le canapé.
— Non, pas vraiment... répondit-elle. Et toi ?
— Hm..
Hinata réfléchit.
— J'ai regardé quelques trucs, mais je suis plus animés. Enfin quand j'ai le temps, car le volley occupe pas mal mes journées…
— Ça m'arrive aussi d'en regarder des fois, répondit Hitoka.
— Oh, c'est vrai ? s'exclama son copain. Tu as vu Demon Slayer, dans ce cas ?
La jeune fille acquiesça d'un signe de tête.
— Le film aussi ?
— Non, je n'ai pas encore eu le te-
— Parfais ! la coupa-t-il. On a qu’à le regarder, dans ce cas. Tu verras, l'animation est ouf, ça fait des "splinch" et des "splaf" quand Rengoku sort son sabre !
L'excitation soudaine de son copain intimida Yachi. Elle avait l'impression de l'entendre parler de volley. Et lorsque le petit roux se mettait dans cet état, il était bien souvent impossible de l’arrêter.
— Ren... Rengoku ? répéta-t-elle en haussant un sourcil.
— Ah, oui, tu ne dois pas t'en souvenir, répondit Hinata. On ne le voit qu'à la fin, dans la saison un. C'est le pillier du feu, avec des cheveux comme des flammes, on dirait une crinière !
Hinata mima ses paroles en étendant ses bras.
— Oh, il fait parti des sensei qui voulaient tuer Nezuko, non ?
— Oui, enfin, lui il ne voulait pas particulièrement la tuer. Bref, on regarde ça, du coup ?
Face aux yeux pétillants du rouquin, il aurait été bien compliqué pour la petite blonde de refuser.
Elle lâcha un rire attendrit devant la mine réjouit de Shôyo lorsqu'elle acquiesça d'un signe de tête.
Cependant, alors que la jeune fille pensait passer une excellente soirée grâce à ce film d'animation, elle n'avait pas envisagé le flot de larmes qui la submergea aux dernières minutes.
— Non... geint-elle. Il ne va pas mourir... Si ?
Hinata la dévisagea du coin de l'œil. Recroquevillée sur elle-même, sa copine avait les yeux humides. Quelque chose en lui s'éveilla. En la voyant aussi fragile, le petit roux eut la terrible envie de la prendre dans ses bras. Il commença doucement à approcher sa main, mais se stoppa. Et si sa mère arrivait ? En pensant à la fureur qui prendrait sûrement madame Yachi, Shôyo déglutit péniblement. Il entreprit alors de se raviser, mais au même moment, Hitoka lui sauta au cou.
— Je veux pas voir ça, je veux pas voir ça ! dit-elle, paniquée.
À l'écran, Rengoku était bien amoché et tout porté à croire que le pilier du feu vivait ses derniers instants.
— Je veux pas qu'il meurt... répéta-t-elle.
À cette instant, Hitoka prit conscience de ce qu'elle venait de faire et se redressa.
— Ah... Dé... Désolé ! bégaya-t-elle en s'excusant. Je... C'é... C'était sous le coup de l’émotion.
Shôyo qui s'était crispé à son contact tant il était inattendu, rigola. La timidité de sa copine ainsi que sa peine pour un personnage fictif étaient adorable.
— T'inquiète, lui dit-il.
Il se cala confortablement contre le dossier du canapé, et alors que Yachi s'apprêtait à retrouver sa place, il l'en empêcha en entourant ses épaules d'un de ses bras ; la petite blonde se laissant attirer contre le torse du garçon.
— Regarde, fit Hinata en pointant l'écran du doigt. C'est un de mes moments préférés, l'animation est incroyable !
Ils conservèrent cette position, durant le reste du film ainsi que pour les autres visionnages qui suivirent. Calés l'un contre l'autre, les deux adolescents étaient si bien que c'est comme ça qu'ils s'endormirent. Mais le lendemain matin, ce fut dans des rôles inversés que madame Yachi les retrouva. Et fidèle à elle-même, la femme ne put s'empêcher de lancer des regards plein de pression au rouquin qui se dépêcha de prendre congé pour conserver sa vie sauve.
᳂᳂᳂
Bonjour~
Comment se passent vos vacances ?
Personnellement, les miennes ne sont pas de tout repos entre l'arrivée des examens et mes projets perso, mais bon, malgré mon hypersensibilité, je crois que j'aime cette vie intense, celle que l'on vit à mille à l'heure !
Sinon, qu'avez-vous pensé du chapitre ?
Pas de KageYachi dans celui là, malgré le harcèlement de ma correctrice qui aime (un peu trop) ce ship 😂
Je vous dis à vendredi prochain,
Prenez soin de vous 💕
~Crunch
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