𝟮𝟳ᵉᵐᵉ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲
《𝓘𝓵 𝓮𝓼𝓽 𝓿𝓻𝓪𝓲 𝓺𝓾𝓮 𝓳𝓮 𝓼𝓾𝓲𝓼 𝓭𝓸𝓽𝓮́𝓮 𝓭'𝓾𝓷𝓮 𝓼𝓮𝓷𝓼𝓲𝓫𝓲𝓵𝓲𝓽𝓮́ 𝓪𝓫𝓼𝓾𝓻𝓭𝓮 ; 𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓲 𝓮́𝓻𝓪𝓯𝓵𝓮 𝓵𝓮𝓼 𝓪𝓾𝓽𝓻𝓮𝓼 𝓶𝓮 𝓭𝓮́𝓬𝓱𝓲𝓻𝓮 - 𝓖. 𝓕𝓵𝓪𝓾𝓫𝓮𝓻𝓽 》
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Plusieurs semaines étaient passées depuis l'accrochage entre Kageyama et Hinata devant le gymnase.
Après l'événement, le rouquin n'avait pas remis un pied au lycée. Officiellement, il avait dit aux professeurs être malade et que ses devoirs étaient à donner à Yamaguchi qui n'avait d'ailleurs toujours pas compris pourquoi Shôyo l'avait désigné lui à la place de Yachi. Lorsque Tadashi avait demandé à la petite blonde si cela ne la dérangeait pas, elle lui avait répondu non avec un grand sourire, prétextant que sa maison était bien plus proche de là où habitait son copain plutôt que la sienne.
Kageyama, lui, continuait de venir au lycée chaque jour et aux entraînements chaque soir, l'air imperturbable. La seule différence était l'évitement entre lui et Hitoka qui contrastait avec son comportement presque intrusif des jours précédents. Mais ceci était un détail presque imperceptible pour autrui et n'avait aucune répercussion sur le club.
D'apparence et si on exceptait l'absence du meilleur des feinteurs, l'équipe de Karasuno semblait en pleine forme. Cependant, l'ambiance était lourde. L'atmosphère qui régnait à l'intérieur du gymnase numéro deux était si tendue que les joueurs avaient la désagréable impression que l'oxygène avait été remplacé par du plomb.
La récente dispute entre le central et le passeur avait laissé des traces. Tous se demandaient ce qu'il s'était passé ; et pour que Hinata se serve d'un rhume pour éviter les entraînements, l'idée que Kageyama soit le fautif principal apparaissait comme un panneau lumineux dans leur esprit.
Le mutisme étrange de Yachi qui ne sursautait même plus quand le coach lui demandait quelque chose était lui aussi intriguant.
— Les premières, s'écria Ennoshita lorsque le dernier entraînement avant les vacances d'hiver se termina. Je peux vous parler cinq minutes ? Même toi, Yachi…
Les trois titulaires et la manageuse se réunirent autour de lui.
— Bon, je vais pas y aller par quatre chemins, reprit le capitaine. Je sais pas ce qu'il s'est passé entre vous et Hinata, mais si on veut gagner le tournois de Printemps, on a impérativement besoin qu'il revienne. Alors prenez-y vous comme vous voulez, mais faites en sorte qu'il soit là à la rentrée.
— Tch, au final c'est toujours au roi que tout revient, lâcha Kei sur un ton sarcastique en regardant d'un air curieux la réaction de Kageyama et Yachi.
Pour son plus grand déplaisir, le passeur ne réagit pas ; contrairement à la blondinette dont les joues rougirent davantage qu'elles ne l'étaient déjà.
— Arrête Tsukki, le sermonna discrètement Yamaguchi, c'est pas le moment de rigoler…
Mais ce qu'avait dit son meilleur ami retint son attention et il tourna naturellement la tête vers les deux personnes les plus proche du roux.
C'est vrai qu'ils n'avaient pas l'air dans leur état normal, Kageyama un peu plus, mais le chatain pouvait déceler chez lui une certaine anxiété qui faisait se contracter sa mâchoire bien plus que d’ordinaire.
Le serveur attitré de Karasuno décida ainsi de profiter des vacances et surtout de l'anniversaire du brun pour se réunir et tenter de trouver une astuce pour aborder le rouquin. Lorsqu'il allait chez lui déposer ses affaires, c'était souvent sa sœur ou sa mère qui lui ouvrait la porte, mais jamais Hinata.
Cependant, il était à prévoir que Tsukishima ne serait pas de la partie. Tadashi songea un temps à inviter les terminales et les secondes, mais Ennoshita avait été clair sur le fait de régler toute cette histoire entre élèves de premières ; bien que le châtain n'y comprenait pas un traitre mot.
Ainsi, il partit chez la manageuse de l'équipe, la suppliant de ne pas lui fausser compagnie elle aussi.
Au départ, Yachi avait voulu refuser.
Se rendre chez Kageyama ? Après ce qu'il s'était passé et la position ambiguë dans laquelle ils se trouvaient ?
Son cœur ne le supporterait pas.
Cependant, Yamaguchi semblait au bout du rouleau et à force de persuasion, elle finit par céder.
Voilà comment les deux lycéens s'étaient retrouvés chez Kageyama l'après-midi du vingt-deux décembre, non sans forcer un peu l’accès.
Au final, cette fête surprise ne s'était pas si mal déroulée. Au début un peu gêné, Tobio et Hitoka avaient réussi à échanger quelques mots. Cela avait un peu détendu l'atmosphère, bien que la conversation s'alourdit légèrement lorsque Yamaguchi décida d'aborder le sujet de Shôyo.
— Son meilleur ami et sa copine, s'exclama le châtain, je ne vois que vous pour le raisonner !
Les deux lycéens échangèrent un regard peu convaincu.
— Je suis pas meilleur ami avec ce crétin, maugréa le brun.
Tadashi leva les yeux aux ciels.
— Vous êtes toujours ensemble.
— Ça n'a rien a voir, rétorqua Tobio. On est simplement dans la même équipe.
Le serveur soupira.
— Quoi qu'il en soit, vous êtes les deux plus proches de lui, insista-t-il en dévisageant intensément le brun et la blonde. Je... Je ne sais pas s'il s'est passé quelque chose entre vous ou pas, mais faites-le revenir. Il en va de l'avenir du club !
La chatain avait conclu sa phrase sur un ton presque criard, trahissant sa frustration de ne rien pouvoir faire. Car Yamaguchi était bel et bien agacé à l'idée d'être impuissant alors qu'il voyait peut-être ses rêves de remporter enfin le tournois de Printemps partir en fumée.
Face à la puissance de ces mots, Kageyama soupira.
— Ça va, ça va, on a compris, souffla-t-il. On ira le voir…
Il jeta ensuite un oeil discret en direction de la petite blonde à ses côtés. Elle paraissait surprise par ses propos.
Yamaguchi s'émerveilla :
— C'est vrai ?! Je compte sur vous, dans ce cas... dit-il avec soulagement avant de regarder sa montre. Ah ! J'avais pas vu l'heure ! Yachi, il faut qu'on rentre si on ne veut pas que ta mère me trucide, paniqua le garçon.
— Laisse, je la ramène, fit Kageyama.
Hitoka releva brusquement la tête vers lui.
— Ah... Ah bon ? T'es sûr ? Ça va t'obliger à sortir…
— C'est pas grave, on pourra prévoir un plan pour Hinata, comme ça.
Le châtain lança un regard à la petite blonde pour s'assurer qu'elle était d'accord, et cette dernière acquiesça d'un signe de tête rendu légèrement maladroit à cause de son anxiété.
Les premiers pas sur le chemin du retour se firent en silence. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas été seuls tous les deux ; et la dernière fois où une telle chose s'était produite, on ne pouvait pas dire que tout s'était bien déroulé.
Kegeyama fut le premier à parler. Il trouvait ce mutisme gênant mais surtout complément grotesque car aucunement justifié. Pourquoi devraient-ils être mal à l'aise lorsqu'ils étaient ensemble ? Ils n'avaient rien fait de mal. Rien ne les liaient et Shôyo s'était simplement fait des films tous seul.
— Tu as pu reparler à Hinata depuis la dernière fois ?
La petite blonde ne répondit pas toute de suite. Il lui fallut d'abord prendre une profonde inspiration pour calmer son anxiété qui ne cessait de croître depuis qu'ils étaient partis.
— Oui, le lendemain de notre dispute…
— Et alors ? As-tu pu éclaircir la situation ?
« Éclaircir la situation »
Mais de quelle lumière toute cette histoire devait-elle se parer ?
— Nous ne sommes plus ensemble, avoua la blonde.
Kageyama s'arrêta brusquement pour la dévisager.
— Il ne t'a pas cru ?!
« Cru ? »
Que devait-il croire exactement ?
— Nous n'avons pas reparlé de ce malentendu.
« Malentendu »
Tout cela n'était donc qu'un quiproquo.
Lâcher ce mot fut autant dévastateur pour le cœur de la jeune fille, que l'entendre pour le garçon.
— Alors pourquoi n’êtes-vous plus ensemble ?
Le brun s'était remis à marcher afin de masquer les affres douloureux qui marquaient les traits de son visages.
— La décision vient de moi, avoua Yachie. Je suis perdue et préfère prendre du temps pour réfléchir.
Hitoka avait longuement analysé la situation. Elle l'avait fait de manière si méticuleuse qu'elle en avait eu de la fièvre et que, dans son délire, elle avait déballé l'ensemble de l'affaire à sa mère.
Madame Yachi n'était pas du genre commérage ; mais pour une fois, elle avait essayé de conseiller au mieux sa fille sur ses histoires de cœur.
— Vous êtes là, tous les deux ?
Une voix les fit subitement sursauter.
C'est alors que face à eux se dressa la silhouette menue du petit rouquin.
— J'étais en chemin pour aller te voir, Kageyama, continua-t-il. Mais finalement si vous êtes ensemble, ça me permettra de faire une pierre deux coups.
— Shôyo... souffla Hitoka. Ce... Ce n'est pas-
— Je m'en fiche, la coupa Hinata. Je ne suis pas venu pour ça.
Il marqua une pause pour planter son regard dans les yeux orageux de son éternel rival, avant de reprendre :
— J'ai parlé avec le coach Ukai et monsieur Takkeda, dit-il. Je fini l'année avec vous, et l'an prochain je partirai à Shinagawa pour me perfectionner au beach volley.
᳂
Kenma allait donc partir au Canada l'année prochaine.
Tetsuro avait accueilli la nouvelle avec autant de joie pour son petit ami que de réticence.
Car si le petit blond se retrouvait à partir là-bas, ce n'était pas seulement le rythme scolaire qui allait changer ; mais l'ensemble de leur vie serait en décalage. Et si ils n'arrivaient déjà pas à gérer la distance lorsqu'une seule heure de trajet les séparer, comment feraient-il à plus de 10 000 kilomètres l'un de l'autre ?
Cette question martelait ses points d'interrogations contre le cerveau des deux amants.
Lorsque Kozume en avait informé Kuro'o, il avait enfin expliqué à voix haute ce qui le taraudait. Lui aussi s'était demandé comment ils pourraient s'en sortir. Mais le passeur avait beau retourner le problème dans tous les sens, une relation à si longue distance lui paraissait impossible. Alors mieux valait-il arrêter les frais maintenant et ne pas prendre le risque de rompre définitivement le liens affectif qu'ils avaient tissé depuis l'enfance.
Le brun était donc rentré à Tokyo, la mine plus maussade encore qu'à son départ ; tandis que Kenma continuait de s'enfoncer un peu plus dans ses jeux vidéos.
᳂
Pour fêter le nouvel an, Shirofuku avait demandé à Akaashi, Yüna, Kaori et Bokuto de la rejoindre au temple.
Cette sélection n'était pas le fruit du hasard.
Quelques jours plus tôt, la manageuse de l'équipe de Fukurodani avait enfin réussi à tirer les vers du nez à son amie.
"Dis moi, Yün'...
— Hm ?
— T'aurais pas un petit faible pour Akaashi ?
Au même moment, l'ainée des Oseki manqua s'étouffer avec son repas.
— Pou... Pourquoi tu dis ça ?!
La manageuse arqua un sourcils.
— Je sais pas, je vous trouve de plus en plus proches, tous les deux... J'ai appris que tu l'avais raccompagné en Super Cub en plus ?
Yüna toussota pour tenter de maîtriser ses émotions.
— C'était en toute amitié, articula-t-elle difficilement.
— En "toute amitié", donc... intervint Kaori qui les avait rejoint pour le déjeuner.
— Evidemment, s'excita soudain la châtain devant le ton suspicieux de ses deux amies. Je n'allais pas le laisser rentrer chez lui à pied alors qu'il pleuvait à plein !
— Bien sûr..."
Rapidement, Shirofuku avait réussi à obtenir des aveux de la part de Yüna : la jeune femme était belle et bien tombée amoureuse du grand brun.
L'ainée des Oseki avait commencé à s'en rendre compte après l'anniversaire du garçon. Le souvenir de son corps collé contre le sien lorsqu'elle le ramenait chez lui, et ses mains qui agrippaient délicatement ses hanches étaient des souvenirs qui n'avaient pas voulu quitter son esprit.
Au départ, elle avait bien tenté de réprimer ses sentiments. Que dirait Jushui s'il apprenait que sa grande sœur était tombée amoureuse de son capitaine ? C'était impensable, il lui en voudrait trop.
« T'aurais pu trouver mieux comme excuse » l'avait alors sermonné Shirofuku. « Ton frangin finira par s’y habituer, t'inquiète. T'occupe pas de lui et fonce. Parce qu'il va t'en falloir de la patience pour faire ouvrir ses yeux à ce grand benêt d'Akaashi.
Kaori soupira.
— Ça c'est sûr, lâcha-t-elle. Il est perspicace dans beaucoup de choses, par contre dès qu'on commence à parler de filles, il devient presque aussi bête que Bokuto… »
Voilà où cette conversation commencée banalement lors d'un repas les avait mené.
Shirofuku s'était arrangé pour qu'un moment, Akaashi et Yüna se retrouvent tous les deux ; cette dernière devant prétexter ne pas être intéressée par une des animations qui se déroulait au temple et le brun, en jeune homme bien élevé, proposant de rester avec elle pour qu'elle ne soit pas seule.
Mais en réalité, la manageuse, suivit des deux anciens membres du club de Fukurodani, étaient partis se cacher pour observer discrètement le futur petit couple.
— Euh... On m'explique ce qu'on fait ? demanda innocemment le grisâtre.
— On espionne, expliqua brièvement Kaori.
Bokuto haussa les sourcils.
— Qui ?
— Akaashi et Yüna, lâcha machinalement Shirofuku.
— Hein ? Akaashi et Yüna ? Qu'est-ce qu'ils ont ?
Le garçon regarda alors en direction de son meilleur ami, posé près de la jeune femme au cheveux châtains, elle même calée contre son Super Cub.
Il écarquilla les yeux.
— Me dite pas que...
Son début de phrase intrigante attira l'attention de ses deux amies.
Bokuto aurait-il compris ?! Cette idée paraissait inimaginable mais le garçon avait suscité leur intérêt.
— ... Akaashi va se mettre à la moto ?! termina-t-il. Alors qu'il a peur de ça ?! Je comprends pourquoi on les a laissé seuls. Il craint sûrement qu'on se moque de lui s'il n'arrivait pas à dépasser son angoisse...
Shirofuku et Kaori affaissèrent leur épaules.
Pendant un cours laps de temps, quelques secondes seulement, elles avaient cru assister aux premiers traits de lucidité chez leur ami aux cheveux gris ; mais sa bêtise venait de rendre un peu plus utopique l'idée qu'un jour une telle chose arrive.
L'ex manageuse soupira.
— Tais-toi et mange, fit-elle froidement en enfournant un Yakitori dans la bouche du garçon.
— Je ne sais pas ce qu'elle fait, mais à ce rythme là, on y est encore jusqu'à demain matin ! se désola Shirofuku face au manque d'action entre le brun et la châtain. Bokuto, on est d'accord que Yüna a pas ton numéro ?
— Je crois pas lui avoir passé...
— Parfais, je vais l'appeler avec ton téléphone dans ce cas. Donne moi ton portable.
Avant même de pouvoir protester, la jeune femme fouilla dans sa poche. Elle tapa ensuite le numéro de Yüna sur le clavier et lança l'appel.
— Tiens ? Un numéro inconnu, s'exclama l'ainée des Oseki en fronçant les sourcils. Attends, je décroche, continua-t-elle en se tournant vers Akaashi avant de faire quelques pas pour s'éloigner. Allô ?
— Tu peux me dire ce que tu fous ?! cria son amie à l'autre bout du fil.
Yüna reconnut immédiatement la voix de cette dernière.
— Shi-
— Dis pas mon nom, banane !
— Pa... Pardon...
— Bon, vous en êtes où ?! Parce que là, dix minutes qu'on vous regarde et j'ai pas l'impression que ça avance !
— Vous nous espionnez ?! s'étrangla Yüna en chuchotant.
Elle jeta ensuite quelques regards autour d'elle mais n'aperçut pas ses amis.
— Oui, et on fait bien parce que c'est en train de tourner au fiasco ! Vous êtes hyper loin l'un de l'autre et échangez un mot toutes les trois secondes.
— Mais... Mais je vais quand même pas lui sauter dessus ?!
— J'ai pas dis ça, fit Shirofuku. Simplement, si tu veux lui proposer un date, il va falloir que tu y mettes un peu plus du tiens. Je t'ai déjà dis qu'Akaashi était long à la détente... Alors bouge toi les fesses !
— D'a... D'accord. Je... Je vais y arriver ! s'écria Yüna avant de raccrocher, une toute nouvelle détermination en poche.
Mais lorsqu'elle croisa à nouveau les opales bleus nuit du garçon, toute sa force se fit la malle au profit de l'anxiété.
— Un problème ? demanda Keiji en remarquant le visage déconfite de la jeune femme.
— N... Non, répondit-elle. Une erreur de numéro.
Elle reprit place sur son Super Cub, et le silence ce fit à nouveau.
« Si tu veux lui proposer un date, il va falloir que tu y mette un peu plus du tiens »
Yüna se repassait en boucle les mots de son amie, tentant désespérément qu'ils lui insuffle un peu de courage.
— Au fait, comment se sont passé les examens de ton frère ?
— Il les a réussi haut la main, grâce à toi. Merci.
— Aucun problème. N'hésite pas si toi aussi tu as des questions.
— J'aurais le droit de te ramener en Super Cub ? le taquina-t-elle.
— Ça, jamais ! s'offusqua le garçon avant de lâcher un sourire amusé.
— Tu es réticent parce que tu n'as jamais tenu le guidon entre tes mains. Un de ces quatre, je te ferais essayer mon Super Cub !
— Hors de question ! Plus jamais je ne monterai sur cet engin mortel !
— Bon, d'accord, et une après-midi où l'on reste à pied, dans ce cas ?
Akaashi la dévisagea.
— Je veux dire... se reprit Yüna en bégayant de nouveau. Ça te dirait que l'on passe un après-midi ensemble, un de ces jours ? On pourrait faire... Je sais pas, moi... Du shopping, par exemple ?
Le brun ne s'attendait pas à une telle question qui, étrangement, entraina une agréable sensation de chaleur dans sa poitrine.
Les joues légèrement rosés, il répondit :
— Euh... Pourquoi pas…
᳂᳂᳂
Plus que trois chapitres ! 😱
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