𝟭𝟳ᵉᵐᵉ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲
《𝓛𝓮𝓼 𝓬𝓱𝓸𝓼𝓮𝓼 𝓷𝓮 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓰𝓮𝓷𝓽 𝓹𝓪𝓼 ; 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓰𝓮 𝓽𝓪 𝓯𝓪𝓬̧𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓵𝓮𝓼 𝓿𝓸𝓲𝓻, 𝓬𝓮𝓵𝓪 𝓼𝓾𝓯𝓯𝓲𝓽 ~ 𝓛𝓪𝓸 𝓣𝓼𝓮𝓾》
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L'été s'était confortablement installé au dessus de Tokyo, et son soleil accueillait, sous une chaleur écrasante, les différents clubs de volley qui participaient au stage organisé par Nekoma.
— Oh Yüna, tu as pu venir, finalement ? s'exclama Yamiji, l'entraîneur de Fukurodani.
— Oui ! répondit chaleureusement la châtain. Mon président m'a demandé d'interviewer les joueurs de notre lycée pour notre émission audio. Vous seriez d'accord ? J'aurais aussi quelques questions à vous poser, bien sûr...
— Aucun problème, s'écria le coach. On trouvera bien un instant durant la semaine haha. Ce sera notre manière à nous de te remercier pour ton aide.
En plus de Fukurodani, d'autres lycées étaient conviés tel que qu'Ubugawa ou encore Shinzen ; ainsi que les plus attendus de tous cette année : Karasuno.
— Regardez, ils arrivent ! s'exclama Yamamoto en pointant le mini-bus des corbeaux qui entraient sur le parking.
— Gueule pas si fort, Tora, le rabroua Kenma.
Mais l'exclamation de son coéquipier avait au moins eu l'effet de lui faire lever le nez de sa console de jeu. Cela faisais plusieurs mois qu'il n'avait pas vu Shôyo.
Les deux lycéens s'envoyaient régulièrement des messages, et il arrivait même parfois qu'ils se connectent ensemble sur la PlayStation. Mais ils habitaient trop loin pour se voir régulièrement, et le tournois inter-lycée ne leur avait pas permis de discuter plus que ça.
— City Boy ! s'exclama Ryunosuke en descendant du bus.
Il se jeta ensuite dans les bras du pointu de Nekoma.
— Tanaka ! s'écria à son tour ce dernier.
Le corbeau jeta ensuite un rapide coup d'oeil autour de lui avant de se pencher à l'oreille du chat.
D'un air sérieux, il demanda :
— C'est moi ou Fukurodani à une nouvelle manageuse super mignonne ?
Tora pris à son tour un visage grave.
— C'est la sœur d'un de leurs secondes, lui chuchota-t-il. Elle est venu prêter main forte, apparement.
— Les gars !
Nishinoya sauta sur les épaules de ses deux acolytes.
— Cette année encore, nous avons du pain sur planche, continua-t-il.
Pendant que le trio mettait au point un nouveau plan afin de protéger les manageuses d'éventuels dragueurs, les autres joueurs se pressèrent autour du bus de Karasuno.
— Hinata ! s'exclama alors Haiba en se ruant vers le rouquin. Votre finale était juste géniale !
— Oh, Lev ! Inuoka, Shibayama, ça fait une paille !
Kenma prit une profonde inspiration avant de fendre la foule pour rejoindre les corbeaux. Malheureusement en tant que capitaine, c'était à lui d'accueillir convenablement leurs invités.
— Bienvenue, dit-il en tendant sa main à Ennoshita.
— Merci pour l'invitation, répondit Chikara en souriant. Tâchons de bien nous entendre.
Le blond acquiesça d'un signe de tête.
— On vous a réservé le même dortoir que l'année dernière, fit-il. Vous pouvez poser vos valises là-bas, on commencera les match vers onze heure…
— Kenma ! le coupa Hinata en se ruant vers lui.
— Salut, Shôyo.
— C'est génial qu'on soit revenu cette année. J'ai hâte qu'on s'affronte à nouveau !
— Comment tu fais pour être aussi énergique après un long trajet en bus ? intervint Kei en dédaignant le roux du regard.
— Tsukki, fit Yamaguchi, tu pourrais quand même être un peu plus souriant quand on arrive…
Le blond ignora son meilleur ami en remettant son casque sur ses oreilles. Le châtain leva alors les yeux au ciel, ni étonné, ni refroidi par le comportement du garçon.
Contrairement à l'année précédente, Karasuno était bien loin de perdre tout ses matchs ; et elle donnait désormais autant de pénalité à ses adversaires que ces derniers pouvaient lui en octroyer.
Fukurodani aussi avait bien changé. Même s'ils avaient beaucoup travaillé depuis la défaite aux pré-selection et que les rapaces avaient retrouvé un niveau plus que respectable, il était quand même plus facile pour les autres lycées de leur arracher la victoire comparé aux stages précédents.
— Ça a vraiment rien à voir avec l'année dernière, lâcha Komi avec un rire amer après avoir tenté, de manière infructueuse, de rattraper le service flottant de Yamaguchi.
Au même moment, leur coach demanda un temps mort afin de briser le rythme de Karasuno.
— Je vous l'avais dis, intervint Akaashi avant de se saisir de sa gourde. Cette année, ce seront eux nos plus grands adversaires.
Les corbeaux menaient de deux points, gagnés grâce au service vicieux de Tadashi qu'il avait mis au point avec Shimada Makoto.
Afin de remotiver ses troupes, Akaashi ajouta :
— Mais nous aussi, nous sommes fort. Nous avons tous travaillé dur, alors montrez à quoi ressemble la nouvelle équipe de Fukurodani !
Ses coéquipiers l'accompagnèrent d'un cri du cœur, puis tous rejoignirent le terrain.
— On dirait pas, comme ça, fit Yüna en se penchant vers Yuckie, mais Akaashi est vraiment fait pour le rôle de capitaine.
La manageuse rigola.
— C'est à dire ?
— Ben... l'ainée des Oseki réfléchit. Je comprends pourquoi Jushui avait peur de lui en début d'année. Quand on ne le connaît pas, il a vraiment un regard effrayant. Et puis sous ses airs nonchalants, il donne vraiment l'impression d'en avoir rien à faire de tout.
— C'est pas faux, rigola de plus belle Shirofuku. On arrête pas de lui dire qu'il faudrait qu'il sourit un peu plus... Mais en réalité, je pense qu'Akaashi est celui qui se soucie le plus des autres. Bokuto a bien fait de le choisir, fit-elle. Et d'un côté, je vois pas qui il aurait pu mettre d’autre...
Yüna rigola à son tour.
— Imagine s'il avait choisit Komi ?
Les deux filles se tournèrent vers le libero qui, coup du hasard, les regarda au même moment.
Elles détournèrent subitement les yeux pour pouffer à nouveau.
— Psss, Onaga, chuchota alors le libero au central. Je crois vraiment que j'ai un ticket avec Yüna.
Son coéquipier haussa un sourcil avant de lancer un regard en direction du banc de touche.
— Je veux pas faire l'oiseau de mauvais augure, mais là on dirait plutôt qu'elles se foutent de ta gueule…
Haruki prit alors un air offensé.
— Pfff, je sais même pas pourquoi je t'en parle, ragea-t-il. T'es nul quand ça parle de fille, t'as même pas de sœur pour t'aider. Je ferais mieux d'en discuter avec Totoya.
Son ami rigola devant le déni dans lequel le petit libero semblait s’enfoncer.
— Tu me diras ce qu'il en pense…
Mais malgré leur honorable seconde place, Karasuno ne se reposa pas sur ses lauriers pour autant. Comme l'année précédente, Hinata et Kageyama s'étaient mis d'accord pour travailler chacun de leur côté durant quelques jours, afin de donner le temps au passeur de peaufiner la nouvelle passe qu'ils souhaitaient mettre en place ; tandis que le central avait pour objectif d'améliorer sa détente.
Shôyo étant partie demander quelques passes à Kenma et Akaashi, Yachi avait été réquisitionnée par Kageyama pour lui envoyer le ballon.
Cependant, le brun ne semblait pas dans son assiette depuis plusieurs heures. Il paraissait agacé, ce qui rendait son jeu moins précis, le faisant ainsi louper son objectif et l'énervant un peu plus. Face à ce cercle vicieux qui ne menait à rien, la petite blonde osa prendre la parole :
— Euh... Ka... Kageyama ?
— Quoi ?! gueula alors le passeur sur un ton qui lui avait échappé.
La manageuse se crispa, mais Tobio se reprit rapidement :
— Excuse moi, fit-il en se dirigeant vers la bouteille vide qui lui servait de cible. Tu avais une question ? reprit-il d'une voix plus douce.
Yachi prit une profonde inspiration afin de trouver le courage de dire ce qu'elle avait en tête.
— Tu... Tu es sûr que c'est une bonne idée de continuer aujourd'hui ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette, tu ferais peut-être mieux de te reposer, ce soir…
Le garçon lui jeta un regard avant de se baisser vers la bouteille pour la remettre en place.
— Ce n'est pas en dormant que j'effacerai ma nullité.
— Ce... C'est ce qu'on dit ces secondes de Shinzen, qui te tracasse à ce point ?
Lors de leur derniers match, la petite blonde avait surpris une conversation entre les joueurs chargé de tourner le tableau des scores.
« C'est lui, le roi du terrain ?
— Le roi du terrain ?
— Bah ouais, t'sais ce type ultra égocentrique que son équipe du collège avait complètement laissé tomber pendant un match. J'crois qu'c'est lui. »
Kageyama stoppa son geste et releva précipitamment sa tête vers la petite manageuse, les yeux écarquillés.
La blonde comprit alors qu'elle avait visé juste, bien qu'elle fut étonnée de voir que ce surnom était encore traumatisant pour le brun.
Avec Hinata qui n'avait de cesse de l'appeler ainsi l'année précédente, elle avait pensé que le passeur n’y prêtait plus attention.
— Je les ai écouté, dit-elle en s'accroupissant à son niveau. Ils étaient à côté de moi vers le banc de touche…
Tobio la dévisagea encore quelques secondes avant de détourner le regard. Il finit par remettre la bouteille en place puis se redressa, imité par la jeune fille.
Conservant ses yeux dans le vide, loin devant lui, il répondit :
— Ça fait un bail que j'avais pas écouté ce surnom de la bouche de quelqu'un d'autre que l'autre imbécile heureux. Ça m'a fait bizarre, c'est tout.
— Tu pensais que tout le monde l'avait oublié depuis comme tu étais à Karasuno, n'est-ce pas ?
Yachi avait ses yeux brulant d'empathie fixés sur le visage du brun.
Tobio sentit son ventre se contracter devant la justesse de ces mots.
— Je comprends même pas pourquoi on me fait encore chier avec ça, lâcha-t-il. Ça date du collège, j'ai changé depuis.
— Tu sais, tu ne devrais plus l'entendre comme avant.
Kageyama la dévisagea.
Hitoka baissa alors la tête avant de continuer, comme à chaque fois qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose d'important et qui l’angoissait.
— Je veux dire, tu n'es plus ce collégien égocentrique, mais tu restes passeur. Et à force de vous suivre, je peux affirmer que les rois du terrain, c'est bien vous !
Avec sa voix pleine de conviction, elle leva sa tête d'un geste brusque et harponna les yeux bleus nuit du brun.
— Alors ne vois plus ce surnom comme une insulte, mais comme une vérité, continua la lycéenne. Ils t'appelle roi, pas tirant. Un roi qui a besoin du soutien de ses sujets pour faire des miracles, comme c'est le cas à Karasuno !
Tobio fut soudain déstabilisé par ses prunelles marrons qui le dévisageaient avec insistance. Ces mots le troublaient par leur justesse presque irréelle auquel il souhaitait croire hardiment.
Leurs visage étaient proches, et les deux adolescents sentirent leur respiration s'accélérer. Ils restèrent ainsi de longues minutes à se fixer sans pouvoir détourner le regard ; leur iris comme ligotés l'une à l'autre par un fil rouge invisible.
Puis au bout d'un instant, le temps nécessaire pour réaliser la position délicate dans laquelle ils étaient, ils détournèrent synchroniquement le regard.
— Euh... lâche Kageyama en se raclant la gorge. Tu... T'as raison, je me prends trop la tête, je ferais mieux d'aller faire un tour.
— Bonne... Bonne idée ! s'excita Yachi, les joues plus rouges encore que le rond qui occupé le drapeau japonais. On... On reprendra demain.
Le brun acquiesça d'un bref signe de tête avant de se ruer vers l'extérieur. Il avait besoin de sentir l'air frais des nuits d'été adoucir ses pensées.
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— Bonsoir les gars, s'exclama Yüna en entrant dans le gymnase où certains joueurs de Fukurodani s'entrainaient une fois tous les matchs de la journée terminée. Akaashi, tu as quelques minutes, s'il te plaît ?
Le brun fronça les sourcils, interrogatif.
— Monsieur Yamiji m'a autorisé à vous interviewer pour le journal radio du lycée. J'aimerais m'entretenir avec le capitaine ! expliqua la jeune femme.
— Je n'ai pas grand chose à dire, répondit le garçon sur un ton presque froid.
Il ne le faisait pas exprès, mais depuis la finale de l'inter-lycée, sa voix était constamment distante avec la châtain. Keiji n'en comprenait pas l'origine, ou plutôt, ne souhaitait tout simplement pas reconnaître que son ego avait vraiment était touché par les capacités analytique de Yüna concernant ses camarades. Ainsi, c'était sa jalousie, plutôt inattendue quand on connaissait son flegme, qui le faisait agir aussi froidement.
— Ne t'en fais pas, j'orienterais notre conversation avec des questions que j'ai déjà préparé, insista la châtain en souriant.
Elle avait bien senti le ton froid du capitaine, et cela commençait sérieusement à l'agacer. Mais elle avait promis à Jushui de ne pas faire de vagues si elle l'accompagnait à son stage, alors elle faisait contre mauvaise fortune bon cœur et continuait de sourire hypocritement face au terminal.
— Mec, chuchota soudain Komi aux oreilles du brun. T'es sérieux d'hésiter là dessus ? T'as l'occasion de passer un instant seul à seul avec ce canon !
Akaashi le regarda du coin de l'œil, tous sauf convaincu par l'argument du libero.
— Après, on peut faire une interview groupé avec le vice capitaine, continua la jeune femme en se tournant vers Onaga.
Le numéro deux haussa les épaules :
— Ça me va, répondit-il.
Vaincu, Akaashi soupira.
— Allons-y, dans ce cas, souffla-t-il en se dirigeant vers la sortie du gymnase.
Cache ta joie, pensa Yüna, agacée par son comportement. Enfin bon, Yün', tu fais ça pour ton club, alors reste calme...
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— Hey, hey, heeeeey, s'écria Bokuto.
Kuro'o lâcha un rire moqueur.
— À peine arrivé que l'autre abruti fait déjà des siennes, railla-t-il.
— Il a vraiment pas changé, remarqua Sugawara.
— Ça c'est sûr... renchérit Azumane.
— Ah, vous êtes arrivé ! s'exclama le professeur Takkeda. Je suis heureux de vous revoir.
Pour la fin du stage, les entraîneurs avaient eu l'idée de demander à quelques anciens joueurs de revenir former une équipe qui affronterait tour à tour les clubs présents au stage. Ainsi, Sugawara avait répondu présent avec joie pour endosser le rôle de passeur, Kuro'o et Washo retrouvaient leur poste de centraux, Yaku, celui de libéro, et enfin, Daishi, Azumane et Kai compléteraient l'équipe en tant qu'attaquants.
— Ils ne savent pas que vous êtes là, expliqua le professeur en les emmenant vers le gymnase principal. Ils viennent tout juste de terminer les derniers matchs.
— Ça va être marrant, ricana Kuro'o.
— J'ai hâte de voir la progression de Kageyama et Hinata, s'enquit Azumane.
— Je suis sûr que notre ressort sur patte saute encore plus haut, intervint Daichi en rigolant. Ça va pas être simple de l'arrêter.
Ces affrontements surprises redonnèrent assez de courage aux joueurs pour se lancer dans un dernier match. Mais malgré l'absence d'entraînement chez les aînés, ces derniers conservaient un niveau particulièrement élevé et donnèrent du fil à retordre à chacun de leurs adversaires.
Puis comme de coutume, un barbecue fut servi pour célébrer la fin du stage. Yuki qui, selon elle, n'était devenue manageuse du club uniquement pour ce moment, se rua donc sur la viande ; accompagnée par son acolyte de guelton, Bento Totoya.
— Avec eux deux, on a plutôt intérêt à se dépêcher de manger... soupira Komi en secouant la tête de désapprobation.
Et le festin commença officiellement.
— Eh, dis, fit Oseki en s'approchant timidement de Hinata.
Ce dernier haussa les sourcils.
— T'as vraiment été le disciple de Bokuto-sempai ? reprit le seconde.
Shôyo avala ce qu'il avait dans la bouche avant de hocher énergiquement la tête.
— Oui, pourquoi ? Toi aussi ?
Oseki acquiesça à son tour avec excitation.
— Oh, ça veut dire qu'on est comme des frères d'enseignement ! s'écria le rouquin en sautant de joie, accompagné par le garçon aux cheveux blanc. C'est super !
— Il vous manquait tellement que vous avez fait un casting pour remplacer ou quoi ? railla Kuro'o à Keiji en apercevant Jushui qu'il percevait comme la copie conforme de Bokuto.
— On a pas choisi, soupira le nouveau capitaine de Fukurodani. Heureusement, il ne boude pas comme lui…
En écoutant le ton fataliste qu'il utilisait, Tetsuro se sentit soudain peiné pour le passeur.
— C'est déjà ça... souffla-t-il en effectuant une petite tape d'encouragement sur son épaule.
Puis vint le temps de se dire au revoir.
— On va y aller ? fit Kuro'o en se tournant vers Kenma.
— Tu reste ici, finalement ? s'étonna Yaku en se tournant vers lui. Mais ta fac ne reprend pas lundi ?
— C'est moi qui remonte avec lui, expliqua alors Kozume.
Au même moment, plusieurs membres de leur équipe échangèrent des regards entendus.
— Quoi ? demanda Kuro'o sur un ton abrupte.
Il n'avait pas loupé leur manège suspect.
Leurs coéquipiers se regardèrent alors encore une fois avant que Yaku ne se mette à sourire.
— Vous pouvez nous le dire, maintenant, dit-t-il en rigolant.
— De ? fit Kenma qui avait levé les yeux de son jeu, sentant une ambiance un peu étrange s’installer.
— Bah... Que vous sortez ensemble ! finit par lâcher Lev.
Les deux amants écarquillèrent les yeux. Sûrement un peu plus surpris par l'identité de celui qui l'avait découvert plutôt que par le fait qu'ils avaient été démasqués.
Une fois la stupéfaction passée, Kuro'o lâcha son rire habituel.
— Vous vous en doutez depuis quand ?
— Au moins depuis les pré-selection, répondit Yaku.
Ça fait quand même un petit bout de temps, ça... souffla Kenma, encore plus mal à l'aise en réalisant qu'ils n'avaient visiblement pas été très discrets.
— Pourquoi vous nous l'avez pas dit plus tôt ? demanda Shibayama.
— Pour être tranquilles, lâcha Kozume en lançant un regard dédaigneux aux yeux d'Inuoka et Haiba qui pétillaient de milles étoiles.
Tetsuro s'amusa de la mimique de son copain avant de prendre la parole à son tour :
— Bon, et bien maintenant que c'est fait, on va devoir vous laissez parce qu'on a un train à prendre, dit-il en entourant les épaules du petit blond. À plus les gars !
Puis ils partirent sans laisser la possibilité à leurs coéquipiers de s'exprimer davantage.
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Bonsoir tout le monde,
Premier chapitre de l'année ! Vous l'avez aimé ?
J'espère que vos fêtes de fin d'année ce sont bien passés,
Surtout prenez soin de vous 💕
Crunch~
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