𝟭ᵉʳ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲

《𝓛𝓪 𝓬𝓻𝓮́𝓪𝓽𝓲𝓿𝓲𝓽𝓮́, 𝓬'𝓮𝓼𝓽 𝓵'𝓲𝓷𝓽𝓮𝓵𝓵𝓲𝓰𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓲 𝓼'𝓪𝓶𝓾𝓼𝓮
~ 𝓐𝓵𝓫𝓮𝓻𝓽 𝓔𝓲𝓷𝓼𝓽𝓮𝓲𝓷》

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Les cerisiers fleurissaient les rues de Tokyo. Sous les premiers rayons de soleil, l'ambiance paraissait légère, et la brise soufflait entre ses fragrances fleuries, le doux parfum du renouveau.

Du pas calme et tranquille qui le caractérisait, Akaashi marchait en direction du lycée Fukurodani. Son uniforme impeccable, sa cravate nouée et rentrée formellement sous sa veste grise, ses chaussures fraîchement cirées ; le brun aux yeux bleus arriverait avec plusieurs minutes d'avance. 

Aujourd'hui, il entrait en terminale. Dernière année avant de s'élancer dans le rythme effréné des jeunes adultes, et probablement dernière fois qu'il aurait le temps de jouer au volley avant longtemps ; ou du moins, avec autant d’assiduité.

 Ohé, Akaashi !

En levant la tête, Keijii aperçut Onaga Wataru, le central de leur équipe de volley, lui faire de grands signes devant l'immense portail de leur lycée.

Il n'était donc pas le seul à avoir pressé l'heure officielle de la rentrée.

 Vous êtes déjà là, les gars ?

Au moment où Akaashi arrivait enfin devant l'entrée de Fukurodani, quelqu'un plaqua un bras autour de ses épaules.

C'était Komi Haruki, le libéro.

 Tiens, t'es tombé du lit, Komi ?! s'exclama Onaga. C'est rare de pas te voir en retard, rigola-t-il.

— C'est notre dernière rentrée au lycée, j'allais pas louper ça ! s'exclama le châtain.

Un sourire nostalgique flotta alors sur les lèvres de Wataru.

— C'est vrai... dit-il en soupirant. C'est notre dernière rentrée ensemble, les gars.

Il appuya ses propos en adressant une tape amicale dans le dos de ses deux camarades.

Akaashi soupira.

C'était belle et bien leur dernière année. Mais pourtant, le crépuscule de son adolescence semblait si loin. Durant ces douze prochains mois, tant de matchs étaient encore à prévoir, et il y aurait presque autant d'adversaires qu'il manipulerait en faisant valser le ballon entre se doigts et ceux de ses coéquipiers.

 J'espère qu'on sera dans la même classe, lâcha Harumi en baillant.

— Ça se voit que cette heure matinale déplaît à ton organisme, le taquina Akaashi.

 Je rattraperai mon sommeil en cours…

Ses deux amis le dévisagèrent.

— Tu sais qu'on a quand même de gros examens, à la fin de l'année, intervint Onaga. Cette année, tu pourras pas tirer au flanc comme d’habitude.

Mais le châtain haussa les épaules.

— Bah, je m'en fiche un peu des exams, moi. Je compte reprendre l'épicerie de mon père…

De son côté, Akaashi était intrigué par un groupe de personnes agitées qui se pressait autour du murs réservés aux annonces.

— Je crois que les listes des classes sont sorties, informa-t-il.

Tous les trois se dirigèrent alors vers l'attroupement, mais les élèves étaient tellement entassés les uns sur les autres que même la grande taille d'Onaga et Keiji ne leurs permit pas de se frayer un chemin.

— Laissez moi faire, s'exclama soudain Komi, pour une fois qu'être plus petit va me servir à quelque chose !

Ce dernier s'élança ainsi dans la foule, jouant des coudes pour atteindre le panneaux. Une fois devant les listes, il prit soin de repérer son nom et celui de ses camarades, puis il fit marche arrière pour les rejoindre.

— On est tous les trois dans la même classe ! s'écria-t-il. Par contre, ils ont changé le bâtiment des term'. Apparemment, on est tous en haut du C. On va devoir passer à travers l'étage des premières…

Ses amis acquiescèrent avant de se mettre en route.

— Je me demande bien pourquoi on a pas les mêmes classes que d'habitude, intervint Onaga.

 Je crois que les travaux dans le bâtiment B ont pris du retard, expliqua Akaashi.

— Bah, pas grave, fit Komi en haussant les épaules. Ça va nous permettre de revoir notre ancienne classe.

— Je ne savais pas que tu étais si nostalgique, dit Onaga, étonné par ce trait insoupçonné du caractère de son ami.

 Oh, regardez, c'est la première six ! fit ce dernier en pointant une salle du doigt. C'était la notre.

Akaashi tourna alors machinalement la tête, mais au moment, quelqu'un lui coupa la route.

— Pardon ! s'exclama alors brièvement une fille au cheveux châtain, avant de poursuivre sa course à l'intérieur de sa salle de cours.

Surpris, le brun la suivit du regard.

— Désolée du retard, les filles, j'ai dû aider mon petit frère à trouver sa classe... l'entendit-il s’exclamer.

— Akaaaaaaashi, qu'est ce que tu fais ?!

La voix criarde de Komi à l'autre bout du couloir le sortit de sa rêverie.

 Je crois que tu lui as passé ta nostalgie, rigola Onaga.

Le brun secoua sa tête pour reprendre ses esprits avant de se remettre en marche.

— J'arrive, s’écria-t-il.

Tous les trois prirent ensuite les escaliers afin d'atteindre enfin l'étage qui leur était réservé.

 T'as dis qu'on était la term combien, déjà ? demanda Onaga en jetant un œil aux panneaux accrochés devant les portes de chaque classe.

 La trois, répondit Komi.

 C'est ici.

Akaashi pointa une salle du doigt avant d'y pénétrer, rapidement suivit par ses deux amis.

— Tiens, Akaashi, Onaga, Komi, vous êtes là, vous aussi ?

Une vois féminine les interpella.

— Shirofuku, t'es dans notre classe ? s'étonna le central.

La châtain clair acquiesça d'un signe de tête.

— Ça veut dire que tous les term's du club de volley sont ensemble ! s'écria le libero.

Le garçon se laissa tomber sur la première chaise venue, puis cala confortablement sa tête sur sa table.

— Bon, une fois ces réjouissance passées, vous m'excuserez mais j'ai du sommeil à rattraper.

Puis il s’endormit.

 Il n'a sûrement pas assez mangé pour être si fatigué dès le matin, s'exclama Yukie avant de mordre dans son melon pain.

 Tu devrais faire attention, intervint Akaashi, ce n'est pas bon de manger autant.

— C'est pas grave, répondit sa camarade en enfournant dans sa bouche le dernier morceau de sa collation.

Un sourire beat et des yeux emplis de satisfaction apparurent sur son visage.

 Si je ne mange pas, je vais m'endormir comme Komi, expliqua-t-elle alors avant de sortir une banane de son sac.

— T'as encore faim ?! s'exclama Onaga. Faudra vraiment que tu m'expliques comment tu fais pour te goinfrer plus que nous sans prendre un gramme…

— Tout est dans le mental.

Mais alors que la châtain s'apprêtait à peler son fruit, leur nouveau professeur principal arriva. Une moue frustrée s'afficha sur son visage et la jeune femme n'eut d'autre choix que de ranger sa banane dans son sac à contre cœur.

La rentrée au lycée Fukurodani ressemblait à n'importe quelle rentrée ; c'est à dire calme mais ennuyeuse à mourir. Chaque élève recevait son emploi du temps, la liste de ses enseignants, la pile de ses manuels scolaires, et c'était à se demander si chaque professeur ne se donnait pas le mot pour faire exprès de parler avec une lenteur et un ton monocorde. Il ne fallait donc pas s'étonner de voir plusieurs lycéens piquer du nez à droite et à gauche, permettant ainsi à Komi de faire passer sa sieste inaperçue.

Mais là où tous se mirent subitement à se réveiller, ce fut lorsque la cloche sonna les coups de seize heure. Les cours étaient terminés et faisaient place, désormais, à l'effervescence qu'avait chaque élève de rejoindre le club dans lequel il s'était inscrit.

 Ça va faire bizarre de ne plus avoir les pitreries de Bokuto, soupira Haruki. Même si ses bouderies étaient épuisantes, il mettait de l'ambiance. Et puis il nous a fait gagné pas mal de matchs…

— Dis pas ça comme s'il était mort, rigola Yukie.

— J'avoue, renchérit Onaga.

 Bokuto était un atout incontestable pour notre équipe, intervint Akaashi, c'est vrai. Mais ce n'est pas parce qu'il est plus là que nous sommes moins fort. À chaque fois qu'il se mettait à déprimer, nous étions là pour continuer à maintenir le score et nous y parvenions très bien.

— C'est pas faux, réfléchit Komi.

— Maintenant, pour ce qui est de l'ambiance, reprit le brun, il n'y a pas à s'inquiéter. Le connaissant, il va sûrement venir nous voir régulièrement, dit-il avant d'ouvrir la porte du gymnase. Je ne serais pas étonné de le voir auj…

— Regardez ça, les nouveaux, vous avez en face de vous le cinquième meilleur attaquant du Japon, hey hey hey !

Des voix d'exclamation se firent entendre.

Akaashi soupira en reconnaissant celle de son meilleur ami.

— Qu'est ce que je disais…

Il pénétra d'un pas lasse dans le gymnase.

 Tu n'es que cinquième, ça veut dire qu'il y a quatre autres joueurs qui sont bien meilleur que toi.

Bokuto se retourna précipitamment pour le dévisager.

— Akaaaashi, on s'est pas vu depuis des lustres, pourquoi tu me casse comme ça ?! pleurnicha-t-il.

 Parce que t'es en train d'endoctriner nos nouveaux, répondit le brun. Et c'est Akaashi.

— Yo, le champion, qu'est-ce que tu fais là ?!

Komi se rua vers Bokuto pour lui taper dans les mains.

— Eh, Akaashi a encore eu raison à ton propos, intervint Wataru avant d'imiter Haruki.

 Oï, Komi, Onaga, ça faisait un bail ! s'exclama Kotaro.

 Il a toujours raison quand ça concerne Bokuto, fit Yukie.

 Shirofuku aussi, est resté, s'écria Bokuto. Je pensais que tu venais dans le club uniquement pour voir mon  corps d'athlète en action et que tu partirais en même temps que moi…

Le grisâtre prit un air réfléchi.

— Je suis là dans le seul but de pouvoir me goinfrer aux barbecues après vos stages d'entraînement et vos matchs, s'exclama alors la châtain.

Devant l'indifférence que lui adressait la jeune femme, Kotaro sentit son ego se briser en mille morceaux.

— Alors ce n'était pas pour moi ? Même pas un peu ? pleurnicha-t-il avant de se reprendre subitement. Bon, je pouvais au moins compter sur la présence de Suzumeda qui ne risquait pas de nous rejoindre pour se remplir la pense.

— Je doute que Kaori se soit inscrite comme manager pour pouvoir t'observer, le coupa Yukie. Elle a fait ça parce que ça faisait bien dans son dossier d'admission. Elle a prit ce club comme elle aurait pu prendre n'importe lequel.

Kotaro, son ego plus que douloureusement touché, se laissa tomber à terre.

— Je crois que tu nous l'a achevé, là, soupira Komi dans un petit rire.

 Elle est partie dans quoi, déjà ? demanda Onaga.

 Kaori veut être promoteur pour les événements sportif.

Pendant ce temps, Akaashi visualisait sa nouvelle équipe. De l'année précédente ne restait plus que ses trois camarades de classe, Shirofuku étant manageuse, ainsi que Sūichi Anahori, passeur remplaçant qui venait de rentrer en première. Les trois ailiers et le central manquant allaient être comblés par de nouvelles têtes, et cela pouvait être soit bon, soit très mauvais pour le devenir de l’équipe.

C'est vrai qu'il y avait beaucoup de terminales, l'année dernière... pensa-t-il. Et très peu de secondes nous ont rejoint l'année dernière.

Mais Akaashi, en tant que nouveau capitaine, avait eu l'agréable surprise de voir que de nombreux élèves avait décidé de s'inscrire cette année.

Sans doute leurs bons résultats lors des championnats qui avaient mis en valeur leur As, avaient-il permis de faire une merveilleuse publicité au club de volley de Fukurodani.

Aller, on y va, soupira Keiji avant de frapper dans ces mains pour attirer l'attention de ses coéquipiers. Tous se mirent alors en arc de cercle. Seul Bokuto resta accroupi au milieu du gymnase.

— Bien, commença-t-il, avant toute chose, je voudrais m'excuser de la part du coach. Il a eu un empêchement et ne pourra pas être là aujourd'hui. Je vais donc me charger de l'entraînement. Je vois qu'on a pas mal de nouveaux. Je suis Akaashi Keijii, capitaine de l'équipe, mais avant tout passeur de Fukurodani…

Après avoir présenté brièvement les autres aînés ainsi que leur rôle, il demanda aux secondes de faire de même. C'est avec soulagement qu'il constata que les postes laissés à l'abandons par les terminales de l'année dernière avaient plusieurs postulants ; maintenant ils ne lui restaient plus qu'à évaluer les capacités de chacun pour savoir qui serait titulaire.

Pour ce faire, il proposa à ses nouveaux coéquipiers de se diviser en deux groupes.

— Bokuto, dit-il.

Tout le monde se retourna alors vers l'ex champion de Fukurodani, déprimant toujours au milieu du gymnase.

— Tu gênes, continua le brun.

Le grisâtre fit alors doucement hocher sa tête de haut en bas, le regard toujours perdu dans le vide.

— Tu as raison, Akaashi, répondit-il d'une voix éteinte. C'est vrai que je ne sers à rien, après tout. Je ne suis même pas capable d'attirer les gens dans ce club. À croire que je ne suis pas le cinquième As du Japon. Y’a d'ailleurs quatre autre type bien meilleur que moi…

L'aura pesante que dégageait Kotaro était si diamétralement opposée à l'air joviale qu'il avait affichait en arrivant, que cela effraya les secondes.

Akaashi soupira avant d'échanger un coup d'oeil entendu avec les plus vieux joueurs de l'équipe. Onaga, Komi et Anahori se dirigèrent alors vers leur ancien capitaine afin de le flatter.

— Mais non, dis pas ça, commença le premier. Tu nous a fait gagner un paquet de matchs !

— Et puis même si tu fais plus partie du l'équipe, renchérit le deuxième, tu restes notre éternel champion !

— Oui, l'As de Fukurodani ! accentua Anahori.

Ces flatteries eurent l'effet escompté, et Bokuto leva vers eux des yeux pétillants de gratitude.

— Vous le pensez vraiment ? C'est vrai que je suis le cinquième meilleur ailier du Japon ! s'exclama-t-il d'un coup en se relevant, son aplomb retrouvé.

 Bokuto, intervint alors Akaashi. Tu as un peu de temps, encore ? J'aimerais que tu montres tes frappes aux nouveaux. Viens t'entraîner avec un des groupes.

Kotaro sauta de joie face à une tel proposition.

— Hey, Hey, Hey, le champion de Fukurodani reprend du service, s’écria-t-il.

Ça, c'est fait, pensa alors son meilleur ami avant de sourire avec nostalgie.

Lui même avait du mal à s'imaginer que désormais, les caprices du grisâtre ne viendraient plus troubler l'organisation de leur équipe durant les matchs. Cela allait sûrement être bien plus déstabilisant qu'il ne l'aurait imaginé.

Les filets étaient dépliés, les chaussures couinaient contre les planches du parquet, et partout des ballons jaunes et bleus rebondissaient.

— Au fait, intervint Komi en s'adressant à l'une des nouvelles recrues, c'est moi où tu joues en uniforme ?! T'as pas reçu les jogging de l'établissement ?

Le seconde, Jushui Oseki, se frotta la tête, mal à l'aise.

— Ah, oui... Dé... Désolé, se précipita-t-il de répondre. Je... J'ai oublié mes affaires de sport mais ma sœur ne devrait plus tarder à me les ramener…

Pourquoi il a fallut que je tombe dans le groupe du capitaine pile le jour où je fais une gaffe moi, se désola-t-il. Et qu'est-ce que tu fous, Yüna ?! Sérieux, je vais me prendre un savon des mon premier jour dans l'équipe, ça craint... Cet Akaashi à vraiment pas l'air commode, rien qu'a voir comment il a cassé le délire de l’As.

Jushui jeta un regard craintif à Keiji.

Mais alors qu'il s'attendait à se faire sérieusement réprimander par son oubli, il n'en fut rien.

 Si tu l'avais dis plus tôt, on aurait pu te prêter des affaires, se contenta simplement de dire le brun. Il y a un énorme carton rempli de survêtements oubliés par leurs propriétaires, dans les vestiaires.

— Pa... Pardon, s'écria rapidement le seconde. Je... Je n'ai pas osé comme c'était le premier jour…

Akaashi fronça les sourcils en voyant le comportement si particulier de son nouveau coéquipiers. Pourquoi était-il autant stressé ?

Il entendit alors résonner le rire de Komi.

— Le regarde pas comme ça, s'exclama-t-il en posant une main sur l'épaule du brun. Tu vas le faire encore plus flipper.

Keiji lui lança un regard interrogateur.

Komi se contenta de soupirer en hochant sa tête pendant qu'Anahori prit la parole.

— Tu es capitaine, maintenant, fit-il, c'était à prévoir que les petits nouveaux flipperaient en te voyant.

— Et puis, intervint Komi, avec ton regard blasé, t'en imposes grave !

Akaashi haussa les sourcils.

— Mon re…

Mais il fut interrompu par l'ouverture brutale de la porte du gymnase.

— Yüna !

Il vit alors Joshui se précipita vers le visiteur.

 Tu es sérieux d'avoir oublié ton sac dès le jour de la rentrée ?!

Une voix féminine résonna et elle semblait étrangement familière à Akaashi. En se tournant vers la porte d'entrée, il fut alors étonné de reconnaître la jeune fille châtain qui lui avait coupé la route ce matin.

Le petit frère dont elle parlait, c'était donc lui... se dit-il en repensant à la bribes de conversations qu'il avait écouté après qu'elle l'ait bousculé.

— Pardon... s'excusa précipitamment Jushui.

La jeune fille soupira.

— Alala, t'es vraiment pas possible, se fâcha-t-elle, ça va que maman a pu faire le moitié du chemin pour que je le récupère au plus vite !

— Et bien vieux... siffla Onaga en se postant près d'Akaashi. J'aimerais pas être à sa place.

— Même Akaashi engueulait pas Bokuto comme ça quand il oubliait ses affaires, rigola Komi.

 Akaashi a rarement engueulé Bokuto, intervint alors Yukie, il se contentait de prévoir de quoi rattraper les bourdes de notre champion. Son "carnet de bord des possibles actions futures de Bokuto" est carrément flippant.

— Peut-être, mais il a eu le mérite de nous sortir de la mouise plus d'une fois, répondit Onaga.

 Comme a dit Konoha, "Akaashi a Bokuto dans la plume de sa main pour l'éternité", rigola de plus belle ke libéro. T'as vraiment un sixième sens, continua-t-il en tapant sur l'épaule de son ami.

Akaashi dont l'attention était involontairement bloquée sur son pauvre et nouveau coéquipiers durement réprimandé par sa grande sœur, fut brusquement sorti de sa rêverie.

— Je suis passeur, fit-il, alors lire dans les yeux des joueurs à qui je dois faire la passe est une nécessité si je veux tirer le meilleur d’eux.

— Quand même, soupira Anahori, tes prédictions quant aux agissements de Bokuto restent hors du commun. Et quelque chose me dit que ton don va nous être bien utile avec ce nouveau joueur.

Il désigna Jushui d'un signe de tête.

— Avant que vous n'arriviez, c'était lui le plus réceptif aux propos de Bokuto, continua-t-il, et j'ai comme l'impression de lire le même caractère impulsif et excité dans son jeu...

᳂᳂᳂

Hey, hey, hey !

Comment allez-vous ?

Crunch débarque enfin sur la fandom Haikyūu 😱

Voici le premier chapitre de Serve, Set & Block terminé, comment l'avait vous trouvé ?
Honnêtement, je crois que je ne me suis pas facilité la tâche en commençant par Fukurodani haha.

D'ailleurs à ce propos, je profite de cet espace pour vous donner quelques informations. Comme je l'indique dans le synopsis, cette histoire sera axée sur trois couples en particulier. Majoritairement (notamment au début), je pense faire 1 chapitre = 1 couple si je le peux.
Pour celles et ceux qui m'ont connu à travers d'autres fandom, vous allez voir que la construction de cette histoire va être un peu différente, car ici j'ai fait le choix de chapitres relativement "cours", c'est-à-dire en moyenne 2 500 mots.

Concernant les personnages, maintenant. D'ici quelques semaines, je posterai dans mon OC Book deux chapitres où seront dessinée avec un descriptif détaillés, les personnages que j'ai inventés pour cette histoire (je ne le poste pas de suite pour evité de vous spoiler haha).

Je crois avoir à peu près fait le tour de tout ce que j'avais à vous dire :o

Je terminerai en remerciant andreajustwrite ma correctrice, ainsi qu'en vous souhaitant une agréable lecture 🤗

Prenez soin de vous,

Crunch 💕

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