𝐈'𝐋𝐋 𝐃𝐎 𝐌𝐄.

— 𝐂𝐄 que je veux dire Lili et c'est ce qu'il faut que tu comprennes, c'est que nous, humains, avons besoin d'heures de sommeil et qu'un bureau n'est pas la meilleure des solutions ! Regardes le pauvre Moblit, il est au bout de sa vie ! S'exclama la scientifique brune en se retournant vers son assistant Moblit qui avait les yeux plissés du à la fatigue.

– Hange ? Ferme la. Si ton commissariat serait foutu de faire un travail correct, cette affaire Hitch Dreyse serait finit. Et que fout la personne qui s'occupe de s'occuper du poison, merde ? Pourquoi je ne l'ai pas encore vu ? Demanda le susnommé « Lili » en regardant Hange. La chercheuse écarquilla les yeux sous la surprise de cette question. Hange ?

– Euh oui ? De quoi ? Mas non, notre commissariat est quand-même bon même s'il prend du temps sur les affaires parfois.. Et euh.. Pour la personne qui s'occupe du poison et bien.. Tu sais, elle est un peu enrhumée en ce moment.. Et elle a du travail, tu t'en doutes ! Essaya de se justifier la noiraude.

– J'ai aussi du travail, tout le monde en a ! C'est pas un merdeux qui compte nous faire retarder sur cette affaire. Appelles le et dis lui de venir immédiatement s'il veut pas finir licencié. J'ai pas de temps à perdre dans ce commissariat, Erwin a besoin de moi autre part. Je ne sais même pas pourquoi il m'a envoyé aussi, sérieusement. Mon équipe a d'autres enquêtes à fouetter. Râla l'homme sur sa collègue qui replaça ses lunettes sur son nez sous le regard anxieux de son second.

– Hange, je pense qu'il faudrait que vous l'appeler comme vous l'a fortement conseillé le capitaine Ackerman.. Répondit Moblit en se frottant la nuque, de plus en plus stressé.

– Mais elle va râler.. Lança silencieusement la chercheuse en faisant une légère moue à son second.

– Comment ça « elle » ? C'est une pisseuse qui nous fait perdre notre temps ? Elle est dans quel étage de ce bâtiment, celle-la ? Déclara l'Ackerman qui commençait à être sérieusement contrarié.

– Elle est pas dans le bâtiment.. En fait, elle ne l'est jamais ! Répliqua Hange embarrassée. Ledit Ackerman claqua avec une force ahurissante ses mains sur la table en fer se trouvant devant lui faisant alors voler des papiers qui étaient posés sur celle-ci. Le bruit résonna dans toute la pièce et fit taire ainsi que frissonner tous ses collègues dont Hange et Moblit. Les deux scientifiques se regardèrent un instant. La brunette alla vers ses affaires et récupéra son téléphone, elle l'alluma et fit une grimace horrifiée.

– Ne me dis pas que ton téléphone est éteint.. Hange, je te préviens, je commence à perdre sérieusement patience..

– Levi haha.. Je n'y peux rien, en même temps faudra songer à nous laisser sortir de ce bureau de crise parce que l'affaire est pas totalement en crise, c'est juste toi qui l'est et ça, c'est fou ! Balança-t-elle en paniquant.

– Hange, je te jure que tu commences à m'agacer de plus en plus, si tu ne veux pas finir la gueule éclatée contre cette table, tu ferais mieux de la fermer. D'ailleurs, j'aimerai savoir pourquoi vous travaillez avec quelqu'un qui ne bosse même pas ici ? Et si c'était une traite ? Et si c'était une criminelle ? Vous lui faites confiance mais si un dossier venait a fuité, on sait déjà à cause de qui ce sera le cas. Et votre couillon de patron Pixis, il est parfaitement d'accord avec tout ça ? Bien-sûr qu'il l'est, cet alcoolique. Il faudrait fermer ce commissariat à deux balles remplis d'ivrognes et incompétents pas foutus de faire des expériences et constations par eux-mêmes.

– Levi, arrêtes d'être autant insolent et de parler de cette façon ! Dot Pixis est un bon commissaire de police, et, en plus de ça, il gère plutôt bien ce commissariat ! C'est juste toi qui n'a pas l'habitude de travailler de notre manière alors monsieur n'est pas d'accord avec aucune de nos pratiques et critique tout et n'importe quoi pour son simple plaisir. Notre « pisseuse » et possible « traite » comme tu dis est bien plus compétente que n'importe qui et elle est digne de confiance ! Peut-être même plus que les membres de ton équipe et Dieu sait à quel point on peut leur faire confiance. C'est grâce à ses constatations et déductions que nous avons réussis à résoudre une bonne partie de nos enquêtes, Levi ! Et je la connais mieux que quiconque ! Alors calmes toi, prends l'air, branles toi ou baises parce que tu deviens casses-couille ! Les sourcils du noiraud se froncèrent à ses paroles et la brunette eût à peine le temps de se rendre compte de son erreur que sa tête explosa contre la table en fer qui se trouvait devant Levi. L'ébène regarda le second de la femme et laissa son regard impassible observait sa réaction. Moblit se précipita vers sa supérieur sonnée, en relevant la tête de celle-ci, il put constater le saignement de nez qu'avait fait naître ce coup.

– Hange ! Vous allez bien ?! Comment va votre nez ?! Questionna-t-il inquiet face à ce coup qui aurait bien pu lui briser le nez. La jeune se moucha un bon coup et mit sa tête en avant afin d'arrêter son saignement. Elle lui fit un simple pouce de la main signifiant que ça allait plus ou moins.

– Tout va bien, j'ai l'habitude avec Lili ! Parvient-elle à dire toujours sonnée. Juste préviens Margaret qu'il faut qu'elle vienne avec les résultats sinon il va continuer à râler longtemps.. Déclara-t-elle en faisant hocher la tête de son collègue. Le brun se précipita sur ses affaires et chercha activement son téléphone. Il le trouva sous le regard colérique de l'Ackerman, il composa rapidement le numéro de la jeune femme et à peine celui-ci fait, une sonnerie se fit entendre de l'autre côté de la porte, dans le couloir. Personne ne répondit à Moblit et, à la place, la porte s'ouvrit en grand laissant voir une femme aux long cheveux roux ondulés arrivant à sa longueur d'épaule, des yeux émeraude se posèrent sur les personnes présentes, faisant plus d'un bon mètre soixante dépassant la vingtaine niveau âge. L'auburn portait un pantalon noir, sa ceinture et des docs de la même couleur. Un col roulé blanc avec un court gilet blanc rentré de son pantalon démarqué le tout. Son wool coat noir lui donné un air énigmatique.

– Margaret, vous êtes là ! S'exclama Moblit alors qu'Hange courra dans les bras de sa meilleure amie.

– Tu es venue me sauver ! Merci, t'es la meilleure Ma' ! La rousse regarda Moblit avec une trace d'incompréhension dans ses prunelles. Elle fit reculer son amie et la regardait avec un air rempli de questionnement. Je t'expliquerai plus tard.. Chuchota-t-elle en faisant attention que le noiraud ne l'entendait pas. Margaret hocha la tête et sortit les dossiers de sa veste. Levi, le remarquant se précipita sur elle d'un pas confiant et à la fois énervé. Il poussa Hange sur le côté et arracha les dossiers des mains de l'auburn. Celle-ci eût un air abasourdi. Pour qui se prenait-il à lui prendre de cette manière les dossiers sans même un bonjour ou un merci ? Elle n'allait pas laisser passer ça.

– Oh ! Vous ! Je peux savoir pour qui vous vous prenez à m'arracher ainsi les dossiers des mains sans même un bonjour ? Un minium de politesse serait la bienvenue, je pense. D'autant plus qu'on ne se connaît pas. Dit-elle en l'encontre de l'homme. Celui-ci se retourna vers elle et ses iris se perdurent sur son corps et son visage. Un undercut avec des cheveux ébènes, une peau pâle, des cernes sous les yeux, des sourcils fins et froncés reflétant probablement son irritation et des yeux bien trop charmants pour convenir à cet homme. Sans aucun doute, Margaret pouvait affirmer que cet homme faisait de l'ombre à tout être humain et peut-être même Apollon, qui sait. Ses billes de jade glissèrent à sa musculature et bon sang, n'importe quelle femme aimerait avoir un tel homme dans son lit ne serait-ce qu'une seule nuit. Habillé d'un col roulé blanc ainsi qu'une chemise noire rentrée dans son pantalon et ouvert des deux premiers boutons, on pouvait déceler des épaules larges et musclées. Le fait que ses manches étaient remontées aux avants-bras laissaient percevoir ses veines ressortirent – encore une fois à cause de l'irritation ou à cause de la fatigue –. Son pantalon beige collait légèrement ses jambes et l'auburn remarqua des cuisses et mollets musclés également. Pas de doute, cet homme était bien trop désirable et rivaliserai même avec une œuvre d'art. Qui a permit de laisser un tel fruit défendu tel que lui existé ? La vénitienne se concentra à nouveau et regarda Levi qui la jaugeait.

– Tu te prends pour qui toi ? Venant d'une pisseuse qui ne travaille même pas ici et qui a nos dossiers, tu ferais mieux de les rendre rapidement. Surtout que tu ne devrais même pas les avoir vu que tu n'es qu'une biologiste et pas un membre de la PTS. Déclara hautainement le noiraud faisant hausser l'un des sourcils de la jeune femme. Elle s'approcha de lui et se mit à sa taille en ayant un sourire en coin.

– Ackerman, je présume. Bel homme mais grande gueule qui n'a l'air que de penser qu'avec son tas de muscles et sa bite. Un beau microcéphale, quoi. Levi serra ses poings et sa mâchoire se contracta. Je vous énerve ? Vous m'avez énervé aussi. Vous voyez ce que ça fait d'être énervant d'entrée ? Je vous donne seulement un petit aperçu. Répondit-elle face à ses paroles et son énervement.

– Arrogante pour une personne que je viens de rencontrer. Tu ferais mieux de dégager de cette salle et vite si tu ne veux te manger la table à ton tour. S'exacerbât le noiraud en regardant de haut en bas la rousse. Margaret lui fit un sourire provocant et enfonça ses émeraudes dans ses perles grisâtres.

– Vous feriez quoi ? Me frapper sans aucune raison valable ? Avez-vous un prétexte outre qu'un énervement et agacement ?

– Un manque de respect envers un agent de police. Ça pourrait vous faire une belle amende, vous ne pensez pas ? Déclara l'homme provocant un rire sournois à l'auburn.

– Oh mais vous êtes passé au vouvoiement et en plus, vous avez plus ou moins utilisé votre cerveau ! Félicitations, c'est un bel effort de votre part ! En voyant que Margaret se moquait ouvertement du capitaine de police, Moblit fit des signes de stopper ses paroles. Cela aller mal finir.

– Et vous, vous ne vous calmez pas. Je vais vraiment vous foutre cette amende. Dégagez maintenant si vous n'en voulez pas. Rétorqua-t-il déjà bien hors de lui. La rousse leva ses mains en l'air, lui fit un clin d'œil et se retourna.

– Vraiment quel dommage pour un homme si beau que vous de parler ainsi. Je plains vos conquêtes, môsieur Ackerman. Rappliqua la biologiste en sortant de la pièce en faisant un simple signe de la main à Moblit et Hange. La porte se claqua et Levi se permit de souffler afin de relâcher son énervement dû à cette femme.

– J'espère ne plus jamais revoir cette pimbêche. Soupira-t-il ce qui ne manqua cependant pas d'arriver aux oreilles d'Hange qui se rapprocha de lui et poser une main sur son épaule. La brune regarda son supérieur – et ami –.

– Levi, on va travailler avec elle pour la prochaine enquête. Déclara-t-elle laissant le noiraud abasourdi face à cette 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐋𝐄.

Note de l'auteur : Je suis pas certaine mais je crois que Levi et Margaret se kiffe déjà ! Quelle femme.. Je suis tombée sous son charme ! Pas vous ?

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