𝐅𝐔𝐂𝐊 𝐁𝐔𝐓𝐓𝐄𝐑𝐅𝐋𝐈𝐄𝐒.
𝐒𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 se mêlèrent à la terre fraîchement retournée, observant chaque herbes la composant. C'était toujours important d'en savoir sur un environnement afin d'apprendre une histoire. Son regard dériva sur une paire de racines qu'elle reconnut immédiatement. Putain de merde, ce n'était pas rare de voir cet arbre mais à cet endroit ? C'était normal de n'avoir aucun arbre autour de ces racines alors. C'était tout simplement à noyer et ces racines lui appartenaient. Les herbes manquaient simplement à cause de la toxine de cet arbre : la juglone. Si elle se souvenait correctement, il provoquait des maux de tête ou bien encore des nausées. Si une personne s'endormait sous cet arbre trop longtemps, surtout après une pluie, cela serait néfaste pour sa santé. Ses mains creusèrent sous ces racines et la découverte qu'elle fit la surprise.
Soit aujourd'hui c'était son jour, soit elle était allée beaucoup trop loin sur ce sentier. Ses doigts trouvèrent ce qui s'apparentait à une ficelle et elle tira d'un coup sec dessus. Un petit claquement se fit entendre alors que la ficelle venait à elle. Un collier. C'était un collier ou plutôt, une clé accrochée à une ficelle. La rousse se pencha un instant dessus et enleva toute la terre. C'était une clé ancienne qui avait bien rouillée, peut-être était-elle récupérable ceci dit ? Son regard se porta une nouvelle fois sur les racines et elle aperçut des marques cendrées. Comme si cet arbre avait brûlé. Margaret prit des photos de ces artéfacts avant de revenir vers Jean ainsi que le docteur Grisha.
– Les gars, vous ne me croirez jamais ! S'exclama-t-elle avec un sourire, fière de sa découverte. Les deux concernés se retournèrent vers la jeune femme et elle fit pendre la clé devant leurs yeux.
– Merde Margaret, où avez-vous trouver ça ? C'est super important, elle fait partie des suppositions sur ces lieux. Vous êtes incroyable, ça fait moins d'une semaine que vous êtes là et vous voilà à trouver des artéfacts que nous cherchons depuis le début ! S'exclama Jean tout aussi heureux que la jeune femme en s'approchant de la clé, la regardant fixement.
– Mademoiselle Iyagi, vous avez fait un excellent travail ! S'exclama à son tour le docteur en plongeant l'artéfact dans un sac plastique afin de le conserver précieusement. Nous allons la confier aux historiens pendant que des officiers les protègeront. Si cela ne vous dérange pas, j'aimerai que vous nous emmenez à cet endroit avec Jean ainsi que le Caporal Levi Ackerman. Proposa le plus âgé en appelant d'un signe le noiraud. Levi s'approcha tout en haussant un sourcil face à cette appellation.
– Vous avez besoin de moi, Docteur ? Celui-ci hocha la tête.
– Si cela ne vous dérange pas, j'aimerai que vous nous accompagniez avec Margaret et Jean. Si possible, envoyez certains de vos hommes avec les historiens Mike et Nanaba pendant qu'ils examinent un artéfact précieux. Dites bien qu'ils ne doivent laisser à aucun moment ces historiens sans protection. Dicta Grisha alors que Levi donna à l'aide d'un talkie-walkie ses ordres. Erd et Gunther arrivèrent accompagnés de Mike et Nanaba qui se précipitèrent sous cette nouvelle.
– Que se passe-t-il ? Demanda le blond essoufflé suite à sa course. Son regard se porta un instant sur la belle rousse avant d'être attiré par l'artéfact. Oh ! S'exclama-t-il sous la surprise. C'est la fameuse clé... Qui l'a trouvé ? Questionna-t-il tandis que ses yeux se portèrent sur le caporal. Celui-ci fit un signe de tête vers la rousse et Nanaba lui lança un regard dédaigneux suivit d'une remarque acerbe.
– Tiens donc... Une biologiste sait ouvrir ses yeux et trouver des artéfacts. Au moins, tu sers à quelque chose sur ce sentier. La prochaine fois, sois plus utile et à la place de te faire passer pour une personne intéressante auprès du docteur Jaeger, appelez nous directement. C'est fou ce que les japonaises font pour avoir de l'attention. Siffla-t-elle froidement en lui faisant son sourire hypocrite. Les yeux de la rousse s'assombrirent tandis que de la colère apparaissait dans ses veines. Elle devait se calmer et maintenant. Elle n'allait pas faire une scène devant tout le monde et surtout pas devant son supérieur. Et avec ce que lui a sorti Levi la dernière fois, elle devait se contenir correctement. C'était un sacré connard et elle le savait bien. A tout moment, il pourrait ouvrir sa gueule et exposer toutes les faiblesses de la biologiste sans une once de peine. Et elle détestait être faible.
– Je suis étonné de voir qu'une blondinette de votre genre puisse émettre un avis dans une discussion d'adulte. En fait, je vais être plus clair avec vous. Adressez-vous encore une fois à ma biologiste ainsi et je ferai en sorte de ne pas être là pour vous protéger si quelque chose venait à arriver. Un accident arrive si vite, faites attention. Ce serait dommage de mourir bêtement. Rétorqua Levi d'une voix sanglante, glaça alors la blonde qui essaya de reprendre rapidement contenance.
– Je ne vous ai pas demandé votre avis, à vous. Fit-elle en se mettant en arrière, légèrement cachée derrière le corps de son petit-ami. Margaret ricana sèchement avant de répondre à son tour. Levi était bien gentil à la défendre mais elle savait le faire aussi sans son aide.
– Vous ne lui avez pas demandé mais personne n'a demandé le vôtre également. Pourtant, il me semble que vous l'avez émis. Je suis bien plus utile que vous, apparemment. Peut-être que vous n'avez pas assez bien fouillé les vestiges ? Ne soyez pas jalouse, je suis sûre qu'un jour on reconnaîtra vos efforts. Enfin, peut-être. Souffla-t-elle dans un ricanement avant de commencer à s'avancer vers le noyer. Jean qui avait assisté à la scène avec le docteur Jaeger n'avait émis aucun mot face à ces piques lancés vers les deux côtés. Outrée par le comportement de la naturaliste, Nanaba partie de son côté avec Mike qui avait regardé cette scène impuissant.
– Mais quelle connasse... Pesta Jean faisant rire sincèrement l'auburn. Le brun la regarda avant de lui frotter affectueusement les cheveux. Vous avez bien fait de répondre, c'est une vraie peste. Elle ne mérite aucunement votre temps. Elle est juste jalouse que vous ayez trouvé quelque chose qu'elle cherche depuis un bout de temps.
– N'est-ce pas ? Je le sais, ne vous inquiétez pas. Les gens comme ça ne font que perdre mon temps et tout mon intérêt envers l'être humain. Elle se pencha un instant vers l'oreille du Caporal qui avançait à leurs niveaux avant de chuchoter. Sauf vous, mon intérêt est encore bien présent. Levi leva un instant les yeux au ciel avant de poser sa main sur le bas du dos de la jeune femme.
– Avancez et ne tombez pas, branle-couille. Répondit-il simplement avant d'avoir un petit rictus. Il pensait qu'elle faisait encore la tête mais visiblement, c'était bien le contraire. Il avouait avoir abusé sur le fait de la mettre avec son ex et ce qui lui servait de copine. Néanmoins, il avait besoin de connaître ses limites.
– Margaret Iyagi ! L'arbre, le noyer ! Regardez, il y a plein de copeaux au sol comme si on avait essayé d'arracher quelque chose ! S'écria un blondinet - le petit allemand - en courant vers la foule de chercheurs. Margaret ne se fit pas prier et se précipita vers les racines.
– Putain de merde... Siffla-t-elle en observant les racines. Ses mains se serrèrent et elle crut bien fulminer. Plus aucune trace de brûlures n'était sur ces racines. Il y avait juste des copeaux de bois dans l'herbe ainsi que des nombreuses éraflures les unes plus profondes que d'autres.
– Quelqu'un a détruit toutes nos recherches. Il y a donc bien un traître, merde. Déclara le docteur Grisha en s'agenouillant. Il porta ses mains à son visage et souffla. Si seulement il se doutait de la tournure des 𝐄́𝐕𝐄̀𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓𝐒.
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