𝐀𝐍𝐃 𝐓𝐇𝐄𝐍, 𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐓𝐀𝐑𝐃 𝐖𝐈𝐍𝐊𝐄𝐃 𝐀𝐓 𝐌𝐄.

     𝐒𝐄𝐒 𝐋𝐄̀𝐕𝐑𝐄𝐒 se posèrent sur leurs jumelles, son regard émeraude ancré dans ses perles charbon. Putain, il la rendait folle. Leurs mouvements s'accentuèrent tandis que leurs mains exploraient chaque parcelle inconnue de leurs corps. Son souffle se répercutait sur la nuque de son partenaire alors qu'elle embrassait chaque zone de son cou, sans aucune douceur. Rien n'était doux, ce n'était rien d'un échange amoureux. Ce n'était qu'un coup d'un soir, ils le savaient tous les deux. Les mains du noiraud passaient sauvagement sous son haut remontant vers son dos passant sur ses côtes lui provoquant une centaine de frissons. La femme pencha légèrement sa tête en arrière, appréciant chaque caresse de son amant.
Elle détailla son homme avec un regard empli de luxure, de désir. Ce soir, elle voulait tout oublier. Oublier ses problèmes sur ses affaires, oublier sa mère, oublier Mike. Oublier. Oublier tout et pour toujours. Ou juste oublier le temps d'un soir. Parce qu'elle n'en pouvait plus de tout supporter. Parce qu'elle devait trouver un remède à ses problèmes, à ses doutes, ses craintes et absolument toutes ses peurs.
Alors, pour elle, il s'en occuperait. Il ne la connaissait pas mais lui aussi avait besoin de ce moment-là. Les coups d'un soir, il ne les enchaînait pas. Jamais, jamais il ne s'attachait à des personnes qui ne font que baiser par-ci et là. Mais ce soir, lui aussi, devait tout oublier. Parce que ses disputes avec Erwin ou Hange, sa pression du travail, les affaires non résolues, tout l'agaçait. Et c'était essentiellement pour ça qu'il se retrouvait avec une inconnue, cette inconnue. Ils allaient tout oublier le temps d'une seconde, d'une minute, d'une heure. Tout simplement d'un soir. Parce que la vie les bouffait constamment. Prenant chaque miette de bonheur existant en eux afin de le remplacer en stress, en peur, en crainte. Quelque chose de négatif qui grandit encore et encore.
C'est pour ça que ce soir, ils baiseraient. Ils ne feraient pas l'amour parce que leurs mouvements sont bruts, manquent d'amour et sont sauvages. Les deux se donnent leurs corps entiers, se les confient dans cette nuit constellée. Et peut-être que cette nuit étoilée scellerait leurs destins d'une manière ou d'une autre.

Ses yeux s'ouvrirent brusquement, son front trempé d'un voile de sueur. Son regard se posa sur sa place à côté d'elle et elle se maudit. Elle se maudit qu'elle avait cédé à cet emmerdeur, au mec qu'elle détestait le plus. Comment avait-elle pu merder à ce point ? Ses perles émeraudes observèrent pendant un moment ces draps défaits. Draps défaits, froissés qui étaient la preuve même de ce qu'il s'était passé la veille. L'auburn serra ses poings et se leva toujours énervée contre elle-même. Sa couverture dévoila son corps dénudé, ses courbes, ses lignes élancées voire douces à la vue. Son corps finement musclé, ses cheveux emmêlés. Tout, absolument tout prouver que la veille, elle avait donné son corps au noiraud. Preuve de sa faiblesse, preuve de ce qu'elle détestait.
Elle se dirigea immédiatement sous la douche et frotta chaque zone dans son corps sans douceur. Énervée contre elle-même. Elle avait dit "oui". Elle était consentante, bien entendu. Elle avait aimé. Mais les retombées sont toujours difficiles à assimiler et surtout à assumer. Elle savait qu'il était loin d'être bête et qu'il allait constamment la faire chier avec ça.

Margaret s'habilla rapidement avant de rejoindre son campement. Enfin un campement rempli de personnes auxquelles personne ne peut faire confiance. Travailler dans ces conditions était toujours dur. Parce que personne ne faisait confiance à personne. Les informations fuitaient toujours rapidement alors que certaines choses ne devraient pas s'ébruiter. Son regard trouva rapidement celui de son amant et lorsqu'il lui fit un clin d'œil, elle s'étouffa. De surprise mais surtout face à son culot. L'enfoiré ne faisait que la déstabiliser et il avait l'air d'apprécier ce qu'il entreprenait au contraire de la rousse qui détestait cet air.
Ses pas la dirigea immédiatement vers le concerné qui lui fit les gros yeux. Visiblement, il ne s'attendait pas à ce qu'elle vienne le rejoindre au côté du petit allemand - Armin. La rousse fit un sourire au blondinet tandis qu'elle posa sa main au bas du dos de Levi. Il avala de travers face à son geste mais reprit rapidement contenance.

– Avez-vous passé une bonne soirée, mademoiselle Iyagi ? Demanda-t-il face à sa collègue japonaise. Margaret hocha la tête.

– Une excellente soirée, Arlert. Ça doit être l'air allemand qui m'apaise. Répondit-elle suivit d'un petit rire avec un haussement d'épaule.

– Je suis content que ça soit le cas. L'air allemand apaise beaucoup d'étranger, apparemment. Et puis, il est beaucoup moins pollué que l'air d'Asie. Fit-il fièrement, fier de son pays. La rousse rit tendrement face à cette explication et son visage enjoué.

– Oui, c'est totalement ça. Et vous, Levi ? Vous avez passé une bonne nuit ? Demande-t-elle sournoisement. Le noiraud posa son regard sur son amante et lui rendit un sourire joueur.

– Une nuit en excellente compagnie, je ne peux pas rêver mieux. Répondit-il en lançant un rictus.

– Je plains la personne qui vous a accompagné. Parce qu'être en compagnie d'un microcéphale ou être seul, le choix est vite fait.

– Qui a dit que c'était une femme ? Fit-il en haussant le sourcil. Margaret baissa un instant son regard et le releva vers son collègue.

– Je ne savais pas que j'a- La femme se fit couper par la main du noiraud qui atterit sur sa bouche. Elle eût un léger sourire et lui mordit celle-ci.

– Etes-vous gay, caporal ? Demanda timidement le blond. Margaret eût un fou rire en hochant la tête à plusieurs reprises.

– Visiblement mais il n'a pas l'air de l'assumer. Rappliqua la jeune femme augmentant le malaise dans lequel se trouver le noiraud.

– Margaret, fermez-la. Non, Armin, je suis bi. Pas gay. En voyant le sérieux de Levi, l'auburn eût une mine surprise. Avant qu'elle ne se pointe du doigt elle-même et le concerné.

– Hasard de dingue, je le suis aussi ! S'exclama-t-elle tout autant sérieuse que lui. Ce fût au tour de Levi d'être estomaqué face à cette nouvelle.

– Sérieux ? Vous l'êtes tous les deux ? Questionna le blondinet. Les deux concernés hochèrent la tête. Oh, je suis surpris. Et rassuré de pas être le seul qui n'est pas hétéro ici... Fit-il gêné. Margaret prit le blondinet dans ses bras avec un sourire.

– Bienvenue au club, Armin ! Bon et bien, le devoir m'appelle. Fit-elle en regardant son collègue biologiste, Jean. Le blond se retourna vers le noiraud qui regardala jeune femme.
– Vous semblez surpris. Déclara-t-il. Levi hocha la tête avec un petit sourire.

– Je le suis mais je suis ravi. J'imagine que nous sommes à égalité entre elle et moi.

– De quoi parlez-vous ? Demanda l'interprète, intrigué.

– D'un petit jeu. Tu paris sur qui Armin ? Le concerné sembla réfléchir un instant avant de se tourner vers son supérieur.

– Margaret. Elle a l'air très intelligente, peut-être trop. Ça se voit qu'elle sait ce qu'elle veut. Je mise tout sur elle. Désolé, Caporal.

Pour la première fois, Levi se sentit perdre pied. Peut-être qu'elle gagnerait mais il espérait secrètement au fond de lui que quelque chose découlerait de bon de cette stupide relation. De ce 𝐒𝐓𝐔𝐏𝐈𝐃𝐄 𝐉𝐄𝐔.

NDA : Je souffle fort. J'ai fais que de la merde pour ce chapitre mdr. Dire que je suis pas douée pour écrire du smut. Bon, les prochains chapitres ont intérêt à être intéressants.

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