YOU DREW STARS AROUND MY SCARS.
𝐋𝐀 𝐏𝐋𝐔𝐈𝐄 s'abattait fortement sur eux tandis qu'elle commençait à perdre patience. Comment avait-elle pu se retrouver dans une telle situation ? Mais bordel qu'est-ce qui était passé dans la tête de Levi ? Il s'était dit que c'était bien de la foutre avec la petite amie de Mike alors que c'était son ex ? Était-il au courant de cette histoire au juste ? Tout était probable surtout si Hange n'avait pas pu fermer sa grande gueule comme d'habitude. Quelle journée de merde, elle était pratiquement certaine que Levi avait tout organisé pour la faire chier. En même temps, le frustrer n'était pas une si bonne idée dans le fond. Mais tout de même, c'était dégueulasse de faire une chose pareille.
L'auburn regardait la femme se trouvait en face d'elle. Une blonde aux magnifiques yeux d'une couleur aigue-marine. Elle avait des airs de garçon manqué et elle était habillée dans les tons de vert. Elle sortait littéralement de l'ordinaire et ça, Margaret ne pouvait pas le nier. La blonde susnommée « Nanaba » regardait attentivement sa collègue chose qui commençait vaguement à énerver la concernée.
– Un problème ? Pesta Margaret en claquant du pied au sol. Nanaba lui offri un sourire dédaigneux qui irrita un peu plus la rousse.
– Je me disais simplement que pour l'ex de Mike, je m'attendais à plus que ça. Je suis... Comment dire ? Déçue de ce que je vois en face de moi ? Lança tranquillement la blondinette, faisant amèrement sourire la biologiste.
– Tu m'as l'air vachement sympathique, toi. A ta place, je me calmerai fortement si tu ne veux pas goûter la saveur du sol. Répliqua Margaret dans un fin sourire.
– Et bah... Ça ne m'étonne pas qu'il t'ait quitté finalement. Rétorqua l'ambrée, chose qui fut la goutte de trop aux yeux de Margaret.
– Premièrement, tu ne me tutoies pas. Je ne suis pas ta gentille amie. Deuxièmement, ma relation avec Mike ne te concerne pas. Les raisons pour lesquelles nous nous sommes séparés ne regardent que nous. Et troisièmement, mon caractère est tel qu'il est. Si ça te plaît pas, va te faire foutre parce que crois moi, j'm'en bats les reins de ton avis la blondasse. Riposta la rousse en la fusillant du regard. Nanaba se raidit légèrement au vu de cette situation et se redressa afin de se montrer plus imposante.
– Revers pour votre premier ordre. Vous ne me tutoyez pas aussi. Ensuite, votre ancienne relation me regarde puisque je suis sa petite amie actuelle. Commença à expliquer Nanaba avant de se faire couper la parole par la scientifique.
– Ah, justement. Vous êtes flic ou historienne ? Non parce que le fait que vous vous renseignez sur les informations et sur les anciennes relations de Mike, ça prouve juste le fait que vous avez du mal à lui faire confiance et que vous êtes jalouse comme pas possible. Vous voulez peut-être savoir ce qu'on a fait lorsqu'on était ensemble ? Ou peut-être savoir dans quelle position on a baisé ? Ah non, j'ai mieux ! Peut-être les fantasmes qu'on a réalisés ? Oh, j'ai une idée. Dites moi vos fantasmes, je vous dirai lesquels j'ai fait avec Mike. On a testé celui de la force, vous savez quand il m'a pris violemment contre le mur. Oh bordel, j'ai kiffé. Mais bien. Ensuite, on a voulu tester un plan à...
– Taisez-vous ! Je m'en fous de ce que vous avez fait et quelles positions vous avez testé, ce n'est pas mon problème. Vous êtes bizarre et immonde à exposer votre vie sexuelle comme ça. Et je ne suis pas jalouse, je lui fais confiance et il le sait. Ce n'est pas vous qui allez décider si je suis jalouse ou non. Vous êtes une vraie garce, il a bien fait de vous quitter, tiens ! Répondit l'historienne avec le rouge aux joues à cause de sa colère mais aussi sa gêne. Margaret rit sincèrement avant d'hausser les épaules.
– Je pensais que ça vous plairait... Mieux fliquer ça pouvait être un avantage, je dis ça, je ne dis rien. Ne le prenez pas mal bien entendu. C'est rien d'être jalouse comme c'est rien d'exposer sa vie sexuelle. Vous savez que baiser ça fait un bien fou ? Parfois vous vous détendez du string ? La ficelle est peut-être trop rentrée dans le cul, d'où le fait que vous êtes coincée. Comme on dit, vous avez vraiment un balai dans le cul. Ricana-t-elle.
– Vous avez dit quoi, connasse ? Jura la blonde en s'approchant dangereusement de l'ex de son petit-ami. Le regard de la rousse devient plus ombrageux tandis qu'elle fit un pas en avant également.
– Oh la blondasse, ose encore une fois m'insulter, tu vas explorer la fosse de fond en comble. Si tu ne connaissais pas les composants de la terre, je te les ferai découvrir crois moi. Je te mets en garde, insulte moi une fois de plus et ça ira mal. Femme ou non, petite-amie de Mike ou non, collègue ou non, je te ferai bouffer le sol, tu vas sentir chaque grain sur ta langue. Tes conneries tu te les fous dans le cul. Mon langage ne te plait toujours pas ? J'm'en bats toujours autant les reins. Alors maintenant tu vas gentiment te la fermer, blondinette. S'énerva la biologiste avant de passer à côté d'elle, la tête droite. Mike qui se trouvait non loin de là rejoignit Margaret.
– Casses toi, rien qu'à voir ta sale gueule et ta garce, ça me donne envie de gerber. Répliqua-t-elle d'un ton sanglant en le poussant de son chemin. Le blond, bien qu'il était plus grand et imposant qu'elle ne fit rien. Non pas parce qu'il ne pouvait pas mais simplement parce qu'il ne valait mieux pas.
Les grandes enjambées de la rousse l'emmena sous une tente blanche où se trouvait toute l'équipe japonaise. Sous celle-ci se trouvait Levi qui sirotait tranquillement un thé en observant une carte posée sur la grande table au centre.
– Espèce de connard. Intervena Margaret toujours dans sa furie. Vous avez fait exprès, fils de pute ? Levi surpris par ce ton glaçant et ce langage que la femme n'utilisait jamais se leva, déjà prêt à se défendre si un coup devait être donné. Margaret lui offrit son meilleur rictus méprisant en le prenant par le col. Levi fronça d'autant plus ses sourcils. Les mains de sa collègue se serrèrent autour de sa chemise et le noiraud mit une main sur ses poignets sans pour autant les serrer.
– Qu'est-ce que vous avez l'emmerdeuse ? Vous avez pas chier ou quoi ? Grogna-t-il.
– Vous le saviez, pas vrai ? Vous saviez que la blondasse était la copine de Mike alors que je suis moi-même son ex ? Vous saviez que ça allait mal se passer et c'est pour ça que vous avez proposé de me mettre en équipe avec elle, enfoiré ? Bien-sûr que vous le saviez, putain. Bordel, je suis vraiment conne. Bien-sûr que vous êtes un enfoiré.
– Calmez-vous, je n'aimerai pas m'énerver. Asseyez-vous qu'on en discute. Répondit calmement le Caporal. Son ton étonna la femme mais elle resta neutre. Non, elle n'allait pas se calmer. Elle avait entendu d'Hange qu'il avait passé une mauvaise nuit mais c'était le dernier de ses soucis. C'était même bien fait pour lui.
– Connard, enfoiré de merde, fils de pute, sale chien. Caporal de merde, homme de merde. Microcéphale de merde. Insulta Margaret avec violence. Le noiraud serra sa main autour de la poigne de la femme.
– Je le savais et oui, je l'ai fait pour ça. Une femme qui ne sait pas contrôler ses émotions ne sert à rien ici. Vous êtes là pour faire votre boulot pas pour vous prendre la tête avec votre ex et sa copine. Je m'en bats les couilles de votre avis, vous êtes pas contente ? Rentrez au Japon, on ne vous retient pas. Cassez-vous, le biologiste a su se démerder seul, il pourra continuer. Râla le corbeau alors que la rousse baissa légèrement la tête dans un rictus.
Il avait terriblement raison et elle ne pouvait pas le blâmer. Ils étaient arrivés il y a deux jours, même pas. Aujourd'hui, c'était son premier jour et pourtant, ça commençait mal. C'était Levi et Jeager qui avaient composé les équipes. Pour Grisha, elle ne pouvait pas lui en vouloir mais c'était autrement pour Levi qui savait tout de sa relation. Et pourtant, elle faisait équipe avec Mike et Nanaba. C'était le couple et elle. Son ex, sa petite amie et elle. Et Dieu savait à quel point elle en voulait à Mike et, maintenant, qu'elle ne portait pas dans son cœur sa petite amie actuelle. C'étaient-ils légués contre elle pour la faire chier, tout le long ? Ce n'était qu'un connard sexy. Mais un sacré connard. Un microcéphale qu'elle haïssait ardemment. Un chien de la casse. Réellement, elle ne pouvait pas le supporter. Pourtant, il y avait toujours cette tension sexuelle entre eux. Et ça, elle ne pouvait pas la refouler parce que ce n'était pas une chose facile, une chose aisée. Elle le trouvait d'une beauté sans pareille et la nuit qu'ils avaient passés ensemble ne faisait rien pour arranger les choses.
– Mais quel enfoiré, vous faites. Je sais contrôler mes émotions, connard. Mais vous, vous êtes rancunier bordel. Vous voulez une raison pour faire votre merde, je vais vous la donner. Le noiraud n'eut le temps de réagir que les lèvres de la rousse se posèrent ardemment sur ses lèvres. Ce n'était rien de doux et d'un amour mais juste de la colère et de la haine. Les lèvres du corbeau se mouvaient contre celles de Margaret. La langue rosée de la femme passa sur la lèvre inférieur du noiraud. Elle vint mordiller celle-ci sans délicatesse, peu importait à ce moment-là. Levi grogna tandis que ses mains se placèrent dans le creux du dos de la rousse. La concernée plaça ses mains derrière la nuque de son homologue en tirant de part et d'autres certaines mèches. Le Caporal intensifia peu à peu le baiser, le rendant de plus en plus ardent. Margaret laissa échapper un gémissement en se collant au corps musclé et chaud du policier.
– Margaret ! Margaret, il faut que je te parle. Les deux se séparèrent subitement en entendant cela, un filet de bave les reliant. Levi l'essuya rapidement et se remit assis comme si de rien n'était.
– Fais chier... Chuchota 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐍𝐂𝐄𝐑𝐍𝐄́𝐄.
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