Le week-end avait défilé à une vitesse fulgurante. Le ciel dégagé de tout nuage laissait transparaitre par la fenêtre de la salle de classe, l'étendue de la préfecture de Kanagawa en ce début de semaine. L'astre brillant éblouissait la ville et se reflétait dans les yeux de ceux qui l'observaient. Les prunelles noisette de Haru semblaient briller autant que l'étoile éclairant le ciel se disait Rin en l'observant du coin de l'œil, écoutant d'une oreille distraite ce que Kioshi lui racontait.

Il se demandait depuis quand a-t-il développé un intérêt pour l'ébène. Elle était jolie, comme plusieurs filles de l'établissement, elle était gentille, comme la plupart de ses camarades. Il ne voyait pas ce qu'il pouvait lui trouver de plus qu'aux autres. Mais il n'était pas le seul à ressentir ce sentiment, Uchinaga Haru de sa simple présence suscitait amour et admiration envers sa personne. Tout le monde l'aimait. Pourtant, il était sûr que la plupart des gens qui appréciait l'adolescente ne l'avait jamais vu comme il l'avait vu. Au lycée elle paraissait parfaite, trop parfaite. Et inconsciemment, les deux qui avaient passé leur week-end à converser par message, ne c'était à peine adresser un regard. Haru redevenait Uchinaga et Itoshi redevenait le garçon ne voyant que par le foot et cette situation frustrait l'adolescent. Malgré ça, il ne fit aucun pas pour briser cette distance et laissa cette impression de parfait inconnu.

— Eh, prit la parole la brune se rappelant d'un détail qu'elle avait failli omettre, le capitaine volley m'a dit qu'il recherchait une manageuse, vous connaissez personne que ça pourrait intéresser ?

— Le capitaine, c'est pas ton frère ? Quetionna le blond vénitien à l'adresse de la rousse qui hocha la tête sans lever le son regard de son cellulaire, ne voulant pas commencer une conversation avec son camarade. Pas qu'elle ne l'aimait pas même si c'est ce qu'elle essayait de laisser paraître, plus qu'elle n'avait pas l'énergie d'échanger avec lui. Une fois en marche, Kioshi était impossible d'arrêt.

— En tout cas je pense pas pour notre classe, réfléchit Kaede en s'énumérant mentalement tous ses camarades.

— Ah y'a peut-être une fille ça pourrait intéresser ici... Apprit Chiba qui avait sortie le temps d'un instant, la tête de ses bras. Il tourna sa tête vers Rin qui haussa les épaules pour toute réponse, il savait de qui il parlait, mais il n'était pas sûr que ce soit une bonne idée.

— Sérieux ? S'exclama Haru alors que ces yeux s'illuminèrent à sa réponse. Elle avait dit à Akira qu'elle ferait de son mieux pour trouver quelqu'un rapidement, mais elle avait vite fait le tour de son entourage le plus proche et ce post ne semblait enchanter personne.

— Mais tu sais, elle a un sacré caractère elle est comment dire... Hésita-t-il ne voulant pas briser la joie de l'adolescente.

— Inaccessible. Termina le brun qui n'avait pas pris la parole jusque-là. La brune sembla étonner par la prise de parole du footballeur, mais se reconcentra rapidement sur la conversation initiale.

— Pourquoi ça ?

— Elle jouait dans l'équipe de volley l'année dernière, elle en faisait depuis qu'elle était petite mais elle c'est blesser et a pas pu continuer cette année. Par fierté elle a continué à proclamer que dans tous les cas elle n'aimait plus le volley et que ce n'était plus de son âge, mais au fond beaucoup savait voulait continuer à jouer.

Aux informations de Chiba, la rouquine leva complétement la tête allant jusqu'à éteindre son téléphone. Elle savait très bien de qui il parlait, elle était tout de même son ancienne camarade.

— Haru je suis d'accord avec Itoshi pour une fois, elle est vraiment inaccessible laisse tomber elle ne voudra plus avoir de rapport avec le volley, vraiment.

— Mais Rina, j'ai promis à ton frère j'allais essayer de trouver quelqu'un !

— Oui, tu as essayé et tu n'as pas réussi ça arrive, essaya de la convaincre la rouquine alors que sa meilleure amie ne voyait pas ça de la même manière. Elle voulait vraiment aider le club de volleyball car il était important qu'il trouve une manageuse pour l'avenir du club. Enfin, s'ils n'en trouvaient pas ce n'était pas si grave, un professeur les encadrerait mais si elle avait la possibilité de les aider alors elle voulait tout tenter. Enfin le voulait-elle vraiment ou sa réputation la forçait à le vouloir ? A force d'accepter chaque requête, la brune se noyait doucement au milieu de cet environnement. Elle le ressentait petit à petit, son sommeil avait considérablement réduit, son attention en classe avec elle aussi diminuer sans parler d'une faite qu'elle se sentait assez irrité mais qu'elle faisait au mieux pour ne pas le montrer. La Uchinaga serviable était certes extrêmement gentille, mais terriblement épuisé. Faire le bonheur des autres au détriment du sien. Était-ce ça la perfection que les gens voyaient d'elles ? Non, il était évident que personne ne voyait cette facette bien dissimuler en elle.

— Au pire elle peut toujours essayer, si elle dit non Uchinaga-chan sera fixée, proposa Kioshi voulant soutenir sa camarade en voyant que personne n'allait vraiment dans son sens. Les paroles du blond firent froncées les sourcils de Rina alors qu'elle soupira avant d'approuver  — à contre cœur — l'idée du lycéen.

— Alors je te la présenterai à la fin du cours, conclut Itoshi.

Comme promis, lorsque le cours sonna pour annoncer sa fin, le footballeur attendit la jolie brune qu'elle finisse de ranger ses affaires.

— Pourquoi ? Demanda-t-il simplement, contemplant la vue donnée par la fenêtre de la salle de classe.

— Pourquoi ? Répéta-t-elle, peu sur de comprendre sa question.

— Tu t'obstines autant à les aider.

Le questionnement de l'adolescent ne la surpris peu, il était normal de se demander pourquoi elle s'obstinait autant alors qu'elle aurait pu juste annoncer qu'elle n'avait trouver personne.

— Quand on aide les gens, on a plus de chance qu'ils nous aident en retour. Et puis, on compte sur moi, je ne veux pas les décevoir.

— Tu n'as pas à en faire autant, tout le monde a le droit à l'échec, même toi.

La phrase du ténébreux fit échos en elle. « tout le monde a le droit à l'échec ». Avait-elle aussi droit à cet échec ? Avait-elle le droit de ce détacher de la Uchinaga parfaite qu'elle avait difficilement façonner et qu'elle peinait à garder intacte. Haru était persuader qu'il ne se rendait pas compte de l'impact de ses paroles sur sa personne. Ses mots, elle aurait aimé les entendre plus souvent. Sa mère les lui disaient aussi avant. Pourtant, cela sonnait différemment dans la bouche de l'adolescent. Uchinaga aimerait pouvoir prendre une pause, pouvoir laisser de coté cette fausse perfection tisser par des fils de mensonges. Elle se rendait doucement compte, elle pouvait changer les choses. Elle était l'écrivaine de sa propre histoire, et elle seule pouvait décider où placer la virgule ou le point finale. Et même si c'était compliqué, qu'elle chuterait mainte et mainte fois, elle voulait se battre pour ce semblant de liberté. Commencer à penser un peu plus à elle.

Son regard changea, sous les yeux presque admiratifs de Rin, il la voyait sous un nouveau jour, une nouvelle facette d'elle que lui seule ai pu découvrir. Et il ne pourrait se l'avouer, mais il ne se lassait pas de ce sentiment.

Comme conclut, le lycéen rattrapa sa camarade de classe et lui présenta la brune. Il s'éloignât un peu pour laisser les deux adolescentes discuter entre elles, mais à la tête de sa camarade de classe, elle n'avait pas l'air enjouée par cette requête.

La discussion ne s'éternisa pas que Haru revient vers le noiraud qui l'avait attendu jusque là. Et le sourire qu'elle abordait contrasta avec les paroles qu'elle tenue :

— Je crois que je vais pouvoir voir Akira et lui direque je n'ai trouvé personne.

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NDA :
Je m'excuse pour le retard ! Jai perdu la notion du temps et des jours de la semaine...
Pour l'histoire Rin et Haru avance bien et je suis pour le moment assez satisfaite de cette histoire ( première fois je bacle pas trop et je suis pas lasser au bout de 10chap ).
Ce chap jau ÉNORMÉMENT galérer à l'écrire j'espère que vous comprendrez un peu le « sous entendu » si je peux appeler ça comme ça-
N'hésitez pas à laisser votre critique bonne comme mauvaise !