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‼️ TW : Violence verbale et physique


Alors que la sonnerie scolaire de 15:00 avait annoncée depuis quelque temps un week-end chargé en devoir et évaluation, les élèves c'étaient tout mêmes précipiter dans les couloirs, savourant le peu de liberté que leur offraient ces deux misérables jours de congés.

Pourtant, en tant que bonne camarade, Haru n'avait pas pu profiter de son vendredi après-midi pour sortir, non, elle se retrouvait plutôt à coller des affiches pour les inscriptions des clubs sportifs de cette année.

— Tu parles, j'aurai rien à faire, elle m'a bien menti celle-là... Marmonna la noiraude en coupant un bout de scotch avec ses dents, se rappelant les paroles de la déléguée.

Ses bras la tiraillaient à force de lever les bras et accrocher les affiches depuis plusieurs minutes qu'elle ne saurait compter, par peur de regarder son téléphone et de voir que seulement une pauvre demi-heure c'étaient écoulées.

En plus de ça, elle venait d'enchaîner ces deux premiers jours de travail. Et même si elle aimait déjà celui-ci, on peut dire que la cadence était vraiment rapide. HighEnd Eat était certes un restaurant, donc elle s'attendait à ne pas voir grand monde, car ces horaires ne correspondent pas réellement aux heures de pointes habituelles, elle fut très surprise de voir que vers dix-sept heures à peine, le petit restaurant était déjà bondé, sûrement grâce à sa carte variée qui proposaient menue et aliment pour n'importe quelle repas — ainsi que pour grignoter un morceau.

De fort bruits de ballons l'informèrent qu'elle était arrivée non loin du gymnase, et que celui-ci devrait reprendre toute son attention si elle ne voulait pas se manger un ballon de volley-ball dans la tête. Surtout qu'aujourd'hui était l'heure du créneau masculin, l'équipe était réputée pour son attaque agressive et sa défense d'acier, alors loin d'elle l'envie de goûter à ceci.

Cependant, dans tous ces points négatifs, elle espérait pouvoir voir jouer sa meilleure amie qui devait faire sa première séance en tant que capitaine.

Haru, contre sa volonté, poussa l'une des grandes portes, prêtent à s'engouffrer à l'intérieur, priant pour que rien de dangereux ne lui arrive.

Elle se sentait minuscule en voyant le spectacle devant elle : De grandes silhouettes percher à plusieurs mètres du sol, frappant avec férocité le ballon avant que celui-ci ne s'écrase violemment contre le sol du terrain adverse sous les crient et applaudissement des joueurs.

Des monstres.

Pour elle, l'équipe masculine du lycée étaient des montres d'un bon mètre quatre-vingt-dix et une carrure qu'elle ne pourrait d'écrire.

Elle se sentait comme prise au piège dans une cage entourée de lion. Surtout quand l'un des leurs avança dans sa direction.

Mais encore plongée dans sa propre histoire, elle fit un pas hésitant en arrière quand t-il s'approcha dangereusement d'elle qu'elle n'eu le courage de remonter ses yeux pour voir à qui elle avait affaire.

Une fois à ça auteur, le dit « Lion » leva sa main vers elle, alors qu'elle ferma les yeux, prête à recevoir l'impact puissant.

Néanmoins, rien de cela ne se produit.

Seulement la paume puissante du joueur lui caressait gaiement les cheveux.

— Haru ça fait longtemps on s'est pas vu, tu viens plus à la maison !

La voix familière la sortie de sa torpeur alors qu'elle leva vivement les yeux pour faire face à ceux rieurs dissimulés par quelques mèches rousses et au sourire malicieux de Otsuka Akira.

— C'est toi Akira, soupira-t-elle de soulagement.

— Ta toujours aussi peur du ballon de volley à ce que je vois, Ria t-il alors que la plus petite lui donna un léger coup pour le faire arrêter.

— J'ai pas peur ! C'est juste que, putain, mais regardez-vous, un mètre quatre-vingt-dix, de big muscles, tu t'approches comme si tu voulais me tuer, logique que j'ai peur ! Se défendit-elle du mieux qu'elle peut sous les rires des coéquipiers du rouquin.

— Aki' laisse la un peu respirer non ? Interrompit la deuxième présence féminine du terrain.

Chill Riri, j'vais pas te prendre ta meilleure copine. S'exclama Akira en levant ses mains vers le haut, comme pour prouver son innocence. Par contre, toi, maman elle nous casse la tête avec toi donc ta intérêt à bientôt revenir à la maison.

Arriver à sa hauteur, Rina ne se gêna pas pour lui foutre un bon gros coups de pieds dans la jambe alors que l'acte intensifia le rire du rouquin alors que sa petite sœur continua à lui crier diverses injures.

Haru sourit à cette scène, n'ayant pas été chez Rina depuis longtemps, elle en avait presque oublié ces querelles habituelles avec son frère. Les deux se ressemblaient énormément, d'autre part que le physique, impulsif et insolent même si d'énormes centimètres les séparaient, on pouvait aisément savoir que les deux étaient frères et sœurs.

— J'ai fini d'accrocher toutes les affiches, reprit Haru stoppant la dispute des deux, Rina j'peux venir assister à ton entraînement ?

À ces mots, la plus petite bégaya des excuses toute plus farfelues les une que les autres. Pas qu'elle ne souhaite pas qu'Haru reste, mais le fait que ce soit sa première séance en tant que capitaine la stressait et elle ne voulait pas que son amie la voit se rater.

— Eh Riri, déstresse vraiment. Tu vas faire une super capitaine, en plus si Haru est là ça te fera un bon soutient morale, La rassura Akira qui avait compris le trouble de la rouquine, Et puis j'te rappelle t'es la frangine du grand Otsuka Akira !

Avant de se prendre un énième coup de pied de sa sœur, le plus grand s'enfuit retrouvant son équipe, non sans un signe d'aurevoir à Haru.

Rina soupira avant de prendre la parole,

— Viens, ça va commencer.

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— Ta vue finalement tu t'es bien débrouillée !

— Mouais.. Après là c'était que les anciennes j'espère ça ira avec les nouvelles recrues...

— Je suis sûr que ça ira ! L'encouragea Haru alors que la rouquine n'était pas vraiment de cet avis.

— Sinon, ta vue sur le insta de mon frère ? Il vise encore les nationales donc il a fait un match d'entraînement avec une des équipes de la préfecture.

Haru fit un non de la tête avant de sortir son téléphone pour voir la fameuse story. Mais son sourire ce fana l'espace d'un instant en voyant les dizaines d'appels manqués de son paternel.

Elle n'avait pas fait attention à l'heure, sachant que le vendredi elle devait rentré tôt, elle ne pouvait pas se permettre de rester après les cours autant de temps, mais ce détail l'avait complètement échapper.

Voyant le malaise de son amie, Rina posa sa main contre son épaule, la faisant sortir de sa transe.

— Haru ? Ça va pas ?

La concernée tourna son regard inquiet dans les yeux océan de son amie.

— C'est ton père ? Soupira la rouquine alors que celle-ci hocha la tête.

Rina ne savait pas toute la vérité sur l'homme qu'était Uchinaga Kenji, pourtant elle se doutait que cet homme devrait être effrayant.

Jouant sur la corde mensongère, Haru lui avait dit que son père, un grand lunatique, s'énervait souvent et violemment en criant et cassant sous qu'il a sous la main. Vérité mensongère, car même si ces dires étaient réels, une part encore plus sombre se cachait dans le domicile des Uchinaga, dont seuls eux avaient connaissances.

— Je vais devoir y aller, désolé Rina,

— Si y'a un souci vient directement chez moi, ok ?

La brune hocha la tête avant de s'en aller d'un pas rapide vers son domicile.

Arriver devant celui-ci, elle prit comme à son habitude une grande respiration avant d'ouvrir la porte d'entrée.

Toutefois, elle n'eu le temps de faire qu'un seul petit et minuscule pas qu'elle sentit sa tête tourner violemment vers la droite, alors que ses oreilles sifflaient et que sa joue rougit ne commence à la picotée suite à l'impact de la paume puissante de son père contre elle.

— J'te paye un putain de forfait tous les mois, et même répondre au téléphone t'en ai incapable ? Vrilla son paternel devant elle alors que la main qui l'avait frappé précédemment tremblait de rage.

Haru, ne voulant pas attiser encore plus sa colère, elle baissa la tête en s'excusant, avant d'essayer de le contourner. Mais peine perdue quand la poigne puissante du cinquantenaire attrapa son avant-bras avant de la pousser violemment contre la porte d'entrée.

Sa tête cogna contre la poignée avant qu'elle ne tombe au sol, sonner de la puissance dont il avait fait preuve. Son regard haineux la regardait de haut tandis qu'elle retenait en vains ses larmes.

— Tu peux chialer autant que tu veux, personne ne te sauvera ici. Se moqua-t-il ouvertement en voyant le piteux état dans lequel il avait mis sa fille.

Lorsqu'elle essaya de prendre appuie sur sa main pour se relever, elle regarda celle-ci en voyant avec horreur que des morceaux de restes de bouteilles d'alcool étaient enfoncés dans sa paume ainsi que de part et d'autre de son avant-bras, laissant doucement, le liquide rougeâtre de son propre sang tomber contre le sol du salon.

L'homme regarda avec satisfaction le désastre qu'il avait lui-même créé avant d'ouvrir le tiroir à sa droite et d'en sortir un briquet, un paquet de cigarette et une boîte de pilule dont l'étiquette avait été arrachée.

Il ouvrit la boîte avant de renverser plusieurs pilules dans la paume de sa main et de les avalées directement.

Il poussa un soupir d'aise tandis qu'il enchaîna en allumant la cigarette à l'aide du briquet.

Il s'agenouilla vers la plus jeune, qui était restée pétrifiée devant son cauchemar. Elle ne savait pas ce qui l'avait mis de si mauvaise humeur, mais ce n'était pas cette histoire de téléphone, loin de là.

Son visage à quelques centimètres du sien, il cracha sa fumée dans la face à Haru qui fronça les sourcils, retenant son visage de prendre un air dégoûté.

— Écoute Hana, commença Kenji en écrasant son mégot contre le mollet nue de Haru alors qu'un léger crie de douleur s'échappa de sa gorge, tu vas regretter tout ce que tu m'as fait. Je te promets que je vais te faire regretter, si je suis fou c'est par ta faute !

« Il recommence... »Ce dit Haru.

Il recommençait à confondre mort et vivant, mère et fille.

Le cinquantenaire se leva, plantant ses pupilles dilatées dans celle de Haru qu'il prenait pour Hana.

Et sans un mot de plus, il fit demi-tour, comme si rien ne s'était passé, comme s'il ne l'avait pas blessé, comme si elle n'existait pas.

Haru ne se laissa pas le temps de sentir les douleurs dans ses membres qu'elle ouvrit la porte d'entrée avant de claquer celle-ci et de courir aussi vite qu'elle pouvait, loin de ce domicile.

Plusieurs minutes passées, ses yeux étaient rougis, la douleur se faisait ressentir, alors que sa respiration c'était calmer et qu'elle avait pris le temps d'enlever avec soin les quelques morceaux de verres rentrer dans sa chaire.

Elle avait envoyé un message à Rina qui lui répondit directement de dormir chez elle pour le week-end. Soulager pour ce souci.

Heureusement pour elle, elle avait dans son sac encore, sa veste de survêtement qu'elle enfila pour cacher le désastre qu'était devenu son avant-bras.

Après avoir enfilée celle-ci, elle ne fit pas attention au reste alors qu'elle rencontra, la face dur de quelques choses, ce qui la fit reculer de quelques pas.

Face dur se trouvant finalement être un torse masculin.

— Itoshi ?

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NOTE AUTEUR :

Coucou déjà j'espère que ça va et que vous appréciez le début de SPRING !
Je viens vers vous juste pour annoncer qu'il n'y aura pas de chapitre cette semaine,
je suis chez ma tante et je n'ai pas eu le temps d'en préparer à l'avance-

Profitez bien de vos vacances <3

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