𒆜15
— Tu va arrêter de travailler ?! Demande Kioshi les yeux écarquiller après l'annonce de sa camarade.
— Crie pas si fort ! Et oui j'ai réuni assez d'argent, j'avais un contrat court pour combler les fonds, Avoua-t-elle alors que son ami s'accrochait dramatiquement à sa veste.
— Mais Haru tu peux pas laisser comme ça ! Qui va empêcher Katsuo de me frapper ?!
— Aaron ?
— La vanne compte même pas sur moi, Rechigne le concerné au loin alors qu'il était occupé à la plonge.
— Ta vu ! Sans toi j'suis foutu !
La brune rigola en voyant le blond se larmoyer de la sorte. Ce premier travail l'avait laisser sur une bonne expérience pleine de bonne rencontre, et elle ne regrettait pas ces instants.
Pourtant elle devait partir, et elle s'en voulait un peu de devoir les laisser déborder, mais elle savait qu'ils trouveraient vite quelqu'un de compétent pour prendre sa place, et qui, peut-être aura des horaires encore plus flexibles qu'elle.
— T'agis comme si on c'était pas côtoyer cinq jours sur sept...
— Bon p'tit tu va lâcher ma p'tite Haru, S'exclama le plus vieux en tirant gentiment le col du lycéen sous les plaintes répétitives du blond. En tout cas Haru repasse quand tu veux ici tu seras toujours la bienvenue !
— Merci beaucoup Eiji, vraiment !
Ah, il lui aura fallut un bon moment pour enfin ce familiariser avec son patron. Sa bonne humeur quotidienne allait lui manquer ça c'est sûr ! Alors pour la dernière fois, elle se délecta de l'accolade sur celui-ci lui offrait.
Haru ne voulait pas être triste, elle ne voulait garder que de bon souvenir pour quitter cet endroit.
Alors c'est ce quel fut, et ce jusqu'à passer la porte de sortie du restaurant. Le vent caraissait son visage, lui permettant de ne pas fondre sous la chaleur de ce fin de printemps.
Elle sortit son téléphone et regarda l'heure : dix-huit heures trente-six, elle avait le temps de faire un saut au stade voir si Rin était présent.
Alors elle enfila ses Airpods, et traversa la grande rue pour sortir de la zone commerciale.
Et encore une fois elle vue juste, quand son regard accrocha sur la silhouette sportive de l'adolescent, s'entraînant à ce qui lui semblait être des dribbles à l'aide de mannequin en plastique qu'il contournait habillement, balle au pied.
Son cœur ce gonfla de joie à la vue du garçon qu'elle avait à peine entrecroisé dans les couloirs. Même si il c'était parler par message le soir, elle ressentait encore plus son absence.
Mais d'un côté bien que trop égoïste, elle le remerciait d'avoir prit la décision de ce concentré sur sa carrière, car comme ça, elle pouvait apprendre à se détacher de lui , lui qui est arriver sans prévenir dans son quotidien ayant chambouler tout ses plans qu'elle avait minutieusement préparé.
Debout devant ce stade qui était devenue bien trop familier pour elle, elle ce demandait malgré tout l'amour qu'elle portait pour lui, pour Rina, où pour les nouvelles personnes étant arriver dans sa vie cette année, comment cela ce faisait t-il que son objectif restait le même ?
Elle y a pensé de nombreuse fois.
Peut-être qu'elle n'avait pas à partir, peut-être que tout était qu'une phase et que son bonheur ce trouvait ici ? Elle était persuadée que à leurs côtés elle ressentait une vraie joie.
Alors pourquoi ?
Pourquoi ce bonheur n'est pas suffisant pour la retenir ici ?
— Haru ?
Ah, oui, car tout est éphémère. Et que le rêve n'aura duré que le simple temps d'un printemps.
— Ta finis ? J'ai encore le temps de t'attendre t'inquiète pas !
— Et ton père ? Questionna t-il, non sans une once d'hésitation.
— Depuis ce jour là, il m'a pratiquement plus calculé, c'est limite si il commence à virer mes affaires inutiles.
Le footballeur ne répliqua pas, mais ses yeux témoignaient de son soulagement.
— C'était pas ton dernier jour aujourd'hui ?
— Si, enfin j'ai pas trop travaillé aujourd'hui finalement... D'ailleurs t'aurai du voir comment Kioshi est émotif c'est hilarant !
Rin sentit ses comisures de lèvres s'étirer à la vue du rire de sa camarade alors que celui-ci commençait à ranger le matériel, vite accompagné de la brunette.
— T'écoutais quoi d'ailleurs ? Demanda t-il pendant que Haru rangeait ses écouteurs dans son sac. Elle lui montra l'écran de son téléphone, toujours figée sur la musique. Celui-ci pouvait y lire « Don't Blame Me ».
— Taylor Swift ?
— Rin... T'es une swiftie cachée en faite..
— Dit pas de connerie, je connais de tiktok ta vu la hype qu'elle a reçu aussi,
— Laisse moi deux mois alors pour faire de toi la plus grande swiftie du Japon alors, je t'interdis de passé à côté d'un si bon artiste ! S'enthousiasma t-elle en relançant sa playlist pour faire profiter de ses goûts musicaux au sportif. Et toi, t'écoutes quoi ?
— J'écoute rien,
— Rien ?! Fit-elle choquée ? Comment c'est possible rien ?? Genre quand tu va faire ton p'tit footing matinal ou ta séance abdo et tout tu mets aucun fond sonore ?!
— Je mets soit des récap de match, où des podcasts, mais j'suis pas vraiment musique,
— J'arrive pas avec les podcast, j'ai besoin de rythme que sa bouge, pas d'une version moderne de la radio de la Clio 2 de ma grand-mère !
— Mais au moins moi je m'enrichis, pendant que t'écoutes tes musiques sans connaître la traduction,
— Je connais la traduction ! Enfin de certaines... Au moins j'améliore mon anglais et figure toi que si les jumeaux étaient pas là j'aurai la meilleure moyenne d'anglais !
— Sauf que c'est pas le cas,
Pour toute réponse, Haru lui envoya rageusement le ballon qu'elle venait de ramasser en pleine poitrine sous le regard de moqueur de Rin.
— On y va ?
— Ouai j'te suis,
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— Tu dégages enfin ?
Haru bascula sa tête dans la direction de son paternel alors sur celui-ci abordait un sourire fière. À son tour, elle lui rendit son sourire.
— Oui, enfin. C'est ce qu'on avait convenu non ? Où compte tu m'en empêcher ?
— Non, non va ma fille. Je n'ai plus d'autorité sur toi maintenant que tu es majeur. Dit-il d'un ton faussement mielleux tout en s'approchant à petit pas d'elle. Mais, tu ouvres un mot sur ce qu'il c'est passé dans cette maison, tu es une jeune adulte morte.
— Merci de ta prévention, papa.
— La majorité ta rendue bien insolente dit-moi,
— Malheureusement, mon sang coule dans tes veines, ça doit jouer.
Et sans un mot de plus, Haru ferma une dernière fois cette porte qu'elle ne traversera plus jamais. Quittant la maison de ses traumatismes, un simple sac à dos comme bagage.
Elle était partie en milieu de matinée pour être sûr de ce laisser le temps de remplir toute les tâches qu'elle avait prévu en
cette journée chargée.
Le premier lieu où elle devait se rendre, ce retrouvant un peu plus reculé de où elle était. Elle pressa sa marche, arrivant de justesse à avoir le bus qu'il l'a déposa une vingtaine de minutes plus tard, devant le bâtiment de ces désirs.
Et sans une once d'hésitation, elle s'engouffra à l'intérieur. L'endroit était bondé de monde et elle dû s'assoir sur l'une des chaises de l'entrée, servant sûrement de salle d'attente.
Et comme son nom l'indique, elle attendu. Plusieurs et longues minutes avant que ce ne soit enfin son tour.
— Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
— Je souhaiterai porter plainte.
— Contre qui et pour quel motif ?
— Uchinaga Kenji. Pour violence sur mineur et violence conjugale.
— C'est noté. Confirma le gendarme en griffonnant sur son carnet, même si Haru avait bien vu que celui-ci avait légèrement froncés les sourcils au nom de son paternel. Et c'est à quel nom ?
— Uchinaga Haru, sa fille.
— Votre plainte à bien été reçu, une enquête débutera normalement plus tard. Avez vous besoin d'autre chose ?
— Non merci, cela sera suffisent. Merci et au-revoir.
Le soulagement avait prit place dans le corps de Haru quand elle sortit enfin du bâtiment.
Elle l'avait fait, elle avait eu le fin mot de cette histoire.
Enfin, elle n'était pas sur que son père recevra le châtiment qu'il méritait. Car il avait de l'argent, il était célèbre, et beaucoup de chose s'achètent avec l'argent. Mais elle espère que la justice japonaise fera le travail qu'elle a à faire.
Peu de temps après, là voilà à errer dans les allés remplis de pierre, cherchant celle à l'inscription familière.
Lorsqu'elle l'aperçue, la commissure de ses lèvres s'étira instinctivement avant que celle-ci ne s'abaisse à sa hauteur.
Et sans un mot, Haru commença à nettoyer minutieusement la pierre, essorant de temps en temps l'éponge dans le sceau qu'elle avait ramener. Elle frotta pendant un long moment, jusqu'à ce que les lettres soit intactes et que les inscriptions « Mizaki Hana 21/12/1978-12/05/2015 et Mizaki Kana 17/03/1990-12/05/2015 » soit totalement visibles.
Après avoir finit son nettoyage, elle se permit de déposé les fleurs fraîchement achetée de la veille.
— Je suis heureuse que vous ayez enfin une vraie tombe pour vous reposez, et toute propre en plus ! Tu sais maman, j'ai dû travailler dur pour payer une rénovation, mais je suis heureuse de cette investissement ! J'en ai profité pour faire une tombe commune car je sais combien tu aimais ma cousine et que tu dois te sentir coupable qu'elle soit aussi décédée car elle était en voiture avec toi lors de l'accident. Mais ne t'en veut pas trop d'accord ? Ce n'est pas de ta faute. Commença t-elle, alors que son monologue de mélangeait aux larmes salées qui coulaient le long de son visage. J'ai fait tous ce que j'avais à faire ici, j'ai remplis les objectifs et j'ai enfin pu te venger maman. Je lui ai tenue et tête et j'ai même porté plainte... J'ai aussi eu de bons résultats scolaires pour que tu sois fière, j'ai même eu le droit à la bourse en avance car j'ai redoublé, ça m'a aider à financer. Et puis tu sai-
Son monologue fut couper par la sonnerie de son téléphone, en voyant le nom s'afficher, elle sécha d'un coup de main ses larmes.
« — Oui ?
— T'es où ?
— Je suis partie vers deux-trois bricoles t'inquiète pas. Pourquoi t'appelles aussi tôt, on a rendez-vous dans longtemps encore,
— Pas vraiment non, il est déjà l'heure enfaite.
— Sérieusement ?! Je suis désolé Rin j'avais tellement de chose à faire
j'arrive tout de suite !
— T'inquiète, prends ton temps... Mais pas trop quand même »
Elle raccrocha en vitesse avant de ce lever et d'attraper ses affaires. Elle regarda une dernière fois la tombe avant de s'exclamer gaiement :
— Vous inquiétez pas on se revoit dans peu de temps, on aura tout le temps de tout ce raconter !
Et elle dévala les rues à toute vitesse, pour ne pas empirer son retard. Elle remercie le fait que leurs rendez-vous étaient non loin d'ici.
— Désolé... Pour.. Le... Retard... Peina t-elle à articuler, essayant de reprendre convenablement de respiration, les mains apposés sur les genoux alors que la silhouette du sportif la surplombait.
— Heureusement on avait donné rendez-vous devant ma rue.. Soupira le noiraud non sans un fin sourire moqueur sur les lèvres.
— Hein ? Pourquoi, ça change quoi ?
— Ça change que on va emprunter le scooter pour y aller si on ne veut pas rater la séance de cinéma, exposa-t-il comme la solution la plus logique.
— Scooter ? T'en a un ? S'étonna-t-elle en le suivant jusqu'au portillon de sa maison. La place laisser pour la voiture était vide, ce qui présumait que les parents de l'adolescent étaient absents.
— Mon père l'avait acheté d'occasion à Sae un peu avant qu'il parte. Vu qu'il ne s'en ai pas beaucoup servit, je l'ai repris, Expliqua-t-il d'une voix calme alors qu'un goût amer resta bloqué dans sa gorge. Il n'aimait pas le fait de ne recevoir que les vieilleries de son frère, et ceux depuis son départ.
— Est-ce que tu aimes le foot pour toi-même ou pour ton frère ? Risqua-t-elle à demander. Car même si au fil des mois elle avait eu l'occasion de cerner le garçon, Mais ce point-là, elle n'avait jamais pu le sonder sur ses émotions.
Peut-être car tout ce qu'il aimait et pratiquait avait un lien de près ou de loin avec son grand frère ?
— Je l'ai souvent cru, Avoua-t-il. Pendant longtemps, des années même, j'ai cru que je n'étais bon que pour vivre dans l'ombre des pas de Sae. Si Sae aimait quelque chose, alors j'allais automatiquement l'aimer aussi. Pour moi c'était ça être frère. Mais quand il est revenu une fois au pays et qu'il m'a dit que son rêve, notre rêve, avait changer, j'ai compris. Itoshi Sae est une personne et Itoshi Rin une autre. Mais je lui en veux toujours d'avoir brisé notre promesse aussi cruellement, alors je veux lui montrer, que moi, je peux devenir le meilleur sans lui et que j'ai appris a aimé ce sport. Je ne dépends plus de personne d'autre que de moi-même.
Après avoir fini son discours, celui-ci lui tendit son casque, comme pour lui assurer qu'il n'avait pas besoin de réponse à sa déclaration.
Alors Haru sourit et ne répondit pas. Car le silence parlait pour elle, et Rin le savait, que le soutient qu'elle lui portait n'avait pas besoin de son.
Haru enfila le casque sur sa tête, essayant d'ajuster la mini sangle pour que celui-ci soit à sa taille, mais le mécanisme ne voulut pas coopérer, quelques choses clochait. Le noiraud le vit à son tour et se rapprocha d'elle. Son visage en face du sien, faisant apparaitre de légère rougeur sur la peau de Haru, il plaça ses doigts non loin de sa nuque, dans l'objectif de resserrer la sangle dans la boucle.
Mais alors qu'il était totalement concentré dans sa tâche, il eu le malheur de levé les yeux vers la concernée.
Et ses yeux, « bordel qu'ils étaient beau » ce disaient-t-il.
Pourtant il n'a pas le temps de continuer à admirer ses jolies orbes noisettes, car quelques choses d'autre venait de le perturbé : les lèvres de Haru collées aux siennes. Et sans qu'il n'ai directement conscience, il lui rendait déjà son baisé alors que la main tenant autrefois la sangle avait trouvée son chemin sur la joue de l'ébène.
Les mots ne seraient pas assez pour décrire les multitudes de sentiment qui traversaient le corps de des deux lycéens, mais une chose était sûre, leurs cœurs battaient à l'unisson dans une musique rythmée par leur sentiment.
Puis la réalité fit son retour. Il re distingua la sangle du casque, son propre jardin, et ses perles noisette.
Et sans un mot, il finit sa précédente tache. Une fois chose faite, il s'installa sur le scooter tout en allumant le moteur.
— Tu mets pas de casque ?
— J'en ai qu'un, t'en fais pas pour moi. Monte. Elle suivit ses consignes et s'assit à son tour à l'arrière de la machine. D'un geste naturel, car elle ne saurait dire le nombre de fois où elle l'a fait, elle passa ses bras autour de la taille du noiraud, serrant un peu plus fort que d'habitude pour être sûr de ne pas tomber.
Et la vitesse de l'engin la surprise lorsque celui-ci commença à rouler, mais elle s'habitua très vite à la sensation jusqu'à s'en délecter. La vitesse était si agréable qu'elle ne s'empêchait pas de le faire savoir au conducteur. Mais bien concentré sur la route, Rin regretta un instant de ne pas pouvoir voir le visage de la brune, car il savait qu'à ce moment celui-ci devait rayonner. Alors il se contenta simplement de poser sa main sur celles de Haru toujours apposées autour de sa taille.
Le chemin ne dura qu'une dizaine de minutes avant qu'il n'arrive. Ils se dépêchèrent de s'engouffrer dans le bâtiment, d'acheté leurs places, et de s'installer dans la salle. Fort heureusement pour eux, ils étaient arrivés pile à la fin de la dernière bande d'annonce, laissant place au film de deux heures.
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— C'était vraiment pas ouf... Avoua Haru, déçu alors qu'ils sortaient du cinéma.
— C'était carrément d'la merde, Ajouta Rin, mais c'est toi qui a choisi je te rappelle,
— Mais Rina m'avait dit il serait bien ! Se défendit-elle comme elle le peut, renfilant le casque qu'il lui tendait, et bien à sa taille cette fois ci.
— Eh ! Tu va où ? Demanda-t-elle assez fort, pour que celui-ci l'entende malgré la vitesse et le son du moteur alors qu'ils venaient de passé devant la maison du noiraud, sans s'arrêter.
— Rattraper ce film merdique.
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— C'est magnifique... Comment tu connais un endroit pareil ?
Le champ rosée par les centaines de chrysanthème captura le regard fascinée de la lycéenne, sublimé par le coucher de soleil de début d'été.
— Je suis passez devant y'a pas longtemps et j'me dis ça pouvais être sympa pour toi, Répondit-il en haussant les épaules.
Et il comprit que cet endroit la rendit heureuse quand il l'a vu courir au milieu de ce paysage droit sortie d'une peinture de Van Gogh. Le rire de l'adolescente couvrait le bruit des voitures au loin, remplissant le cœur de Rin, d'une mélancolie précoce en savant que demain, tout cela ne sera plus qu'un souvenir.
Mais quand elle se retourna vers lui, quelque chose le frappa, les larmes qui auraient pu longer les yeux de cette fille fragile. Mais comme à son habitude, ses larmes étaient invisibles aux yeux des autres car elles ne les laissaient tout simplement pas couler. Pourtant, cette fin d'après-midi-là, il les vit, invisibles sont-elles ils savaient qu'elles étaient présentes, car ses yeux témoignaient à leurs places.
Mais encore une fois il ne dit rien, car il savait ce jour là que ces mots n'auraient jamais pu la sauver.
Alors pour ce dernier soir, ils se laissèrent aller à leur bonheur ou bien était-ce une simple illusion qu'elle lui apportait ? Il ne voulait même pas y réfléchir.
Lorsque la fatigue physique les rattrapa enfin, les deux s'étalèrent à même le sol, le cœur lourd.
Mais l'heure tournait, et ils savaient que leurs bonheurs s'effilochaient petit à petit.
— Je ne viendrai pas à ton départ demain. Déclara-t-elle.
— Je m'en doutais. Il prit une grande respiration, surement la dernière à ses côtés, pour ce donner du courage. Je suis désolé de ne pas réussir à regretter de passer ma carrière au-dessus de notre relation, malgré combien je t'aime.
— Et c'est parce-que je sais que tu m'aimes que je ne t'en veux pas, alors devient le héros Rin montre leur à tous, que c'est toi le plus fort. J'ai apprécié et j'ai vécu les meilleurs moments de ma vie à tes côtés alors ne regrette jamais ton choix à cause de moi. Je ne te dis pas de vivre ton rêve pour moi, mais si notre amour peut te supporter et t'aider à avancer dans le chemin que tu souhaites, alors j'en serai éternellement heureuse.
— C'est un adieu ? Osa-t-il demander.
— Je crois.
Et c'est comme si son sourire lui disait « désolé de te faire vivre ça, mais c'était déjà finis pour moi depuis le départ. ». Alors il comprit sa douleur, et ne pleura pas.
Ce jour-là, ils enterrèrent leurs printemps.
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Ce matin sans doute
une feuille solitaire
tombée en silence
Haiku de Tota Kaneko
FIN
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