𒆜12
— Elle ne viendra pas du tout ?
— Vu comment était sa voix au téléphone ça m'étonnerait... Confia Rina non sans lâcher un soupire de frustration en apprenant que sa meilleure amie avait attraper la grève car madame à préférer rester à jouer dehors jusque tard au point où la pluie c'était abattue sur les deux adolescents durant leurs trajets retour.
— On est dans la merde pour le travail de groupe... Se morfond Kioshi en mettant la tête dans ses bras en signe de désarroi.
— T'abuse pas un peu, Kio' ? Vous êtes six. Une personne en moins ne devrait pas autant vous pénalisez, Analysa son jumeau.
— Le problème c'est que on à répartie le travail déjà, Commença la rousse, on a tous finis notre partie c'est pas un soucis mais Haru devait s'occuper de la partie design avec l'autre abruti de footballeur aujourd'hui, du coup fallait qu'ils attendent qu'on ai finis toute la partie écrite.
— Bah voilà ! Confier le reste à Itoshi alors,
— Mais t'es con ? Demanda avec sérieux le blond vénitien en relevant sa tête pour fixer son double. On parle de Itoshi Rin là. Appart le foot et l'anglais c'est une vrai merde en tout.
— C'est qui que tu traites de merde ? S'enflamma une voix derrière lui alors que l'adolescent avait vite reconnue la voix enragée de son capitaine.
— Haha, Rin.. Tu tombes si bien.. S'exclama le blond à présent peu à l'aise tandis qu'il sentait la sueur monter.
— Il était entrain de dire que t'étais une merde dans pratiquement tous les matières, le balança sans scrupule son jumeau.
— Et il n'a pas tort, ajouta Rina.
Les deux adolescents ne reçurent qu'en guise d'avertissement, un regard noir du footballeur.
— Me regarde pas comme ça, tu sais que c'est la vérité ! Se défendit son ami. Et puis je suis sûr que si c'était Uchinaga qui aurait dit ça t'aurais pas réagis comme ça.. Sous-entendit le blond d'un sourire espiègle.
— Je ne vois pas ce qu'elle vient faire dans la conversation.
— À la base on parlait car elle est miraculeusement tomber malade après s'être manger la pluie en rentrant chez elle car elle a traînée tard dehors, Expliqua la rouquine avec un regard appuyer vers le footballeur que celui-ci ignora délibérément.
— Et pour le travail ?
— J'allais y venir. Il manque que votre partie. Elle m'a dit de venir la chercher chez elle ce soir car elle l'a fait mais je peux pas j'ai un entraînement de dernières minutes, vous, l'équipe de foot avez entraînement et la déléguée et bah.. non enfaite celle-là c'est pas une option, je veux pas qu'une pseudo inconnue rentre chez elle.
— T'es sa mère ou sa meilleure pote ? Se moqua le blond alors que la rousse frappa violement son crâne avec le dos de sa main.
— Et c'est à rendre pour après demain, c'est ça ? Questionna le ténébreux après un miment de silence alors que ses camarades hochèrent la tête.
— J'irai alors.
— ... Tu veux dire, tu va pas t'entraîner ? S'étouffa le blond en pensant mal avoir compris les propos du brun.
Il est vrai que Itoshi aurait surement dû tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Mais il ne contrôlait pas, sa bouche avait réagis plus vite que son cerveau. Ou bien était-ce son cœur ?
Tout ce qu'il savait, c'est qu'il c'était convaincu de se permettre de louper un entrainement, car il se sentait en partie coupable de la maladie de la lycéenne.
— Pour une fois pourquoi pas, et puis, ça vous permettra de gérer l'équipe pour une fois, Dit-il à l'adresse des deux jumeaux.
✉️ Itoshi
Je passe chercher l'affiche ce soir envoie-moi ton adresse.
10h41
✉️ Uchinaga
Vraiment ?? Ok alors attend je t'envoie ça tout de suite !
11h24
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Il était bientôt l'heure pour son camarade de groupe d'arriver à son domicile et la brune tournait sans cesse dans son lit, incapable de bouger et inquiète face à la venue du footballeur.
Ce n'était pas vraiment sa venue qui l'inquiétait mais surtout le fait que son paternel avait prit du retard et ce trouvait toujours dans la maison. Il préparait ses affaires à la hâte et elle priait pour que celui-ci ne croise pas le chemin de l'adolescent. Après qu'elle ai évidemment prévenu son patron de son absence qu'il accepta sans siller lui souhaitant bon rétablissement, elle avait hésité à envoyer un message à son camarade pour ne pas venir, ou du moins, plus tard, mais elle se résigna à le faire car à cet heure ci il devait déjà être en route pour la rejoindre et elle ne souhaitait pas lui dire de repartir.
Et putain que cette situation l'emmerdait.
Les insultes envers son géniteur fusaient, et comme-ci il avait entendu les pensées de celle-ci, il dénia ouvrir sa porte pour inspecter l'état de sa fille.
Cela ne servirait à rien de préciser qu'il avait crier un bon coup quand celle-ci fut dans l'incapacité d'aller en cours. Si ce n'était qu'elle, elle y serait aller, mais chaque pas lui donnait une sensation de vertige ainsi qu'un mal de tête atroce alors que le vomi la menaçait de quitter ses lèvres d'une secondes à l'autre lorsqu'elle essayait de manger quelques choses. Sans parler de son rhume atroce et sa gorge en feu.
— La comédie c'est vraiment inné chez vous, commenta avec dédain son paternel en la jaugeant du regard. Pourtant, un affreux sourire ornai ses lèvres sèches lorsqu'il se rapprocha d'elle. Il passa avec froideur sa main dans la chevelure de jaie de son enfant, en jouant avec une de ses mèches en ajoutant : les mêmes putain de cheveux que ta mère, même votre regard est pareil, insolent au possible. Confit-il alors que tout sourire avec quitter son visage.
Haru ne savait si c'était dû à la maladie, mais un élan de courage prit possession de son corps alors qu'elle retira d'un mouvement sec, la main du quarantenaire de ses cheveux. Mais aussi rapide était son mouvement, il en profita pour attraper avec férocité sa mâchoire, inspectant le visage de l'enfant qu'il avait lui-même engendrer.
Dégoût. Regret. Haine. Animosité.
Seul ces émotions se ressentait dans ses yeux clairs.
Alors qu'il allait reprendre la parole, la sonnette de la porte d'entrée le coupa, alors que le cœur de Haru se retourna dans sa poitrine. Elle voulut se retourner pour observer sa fenêtre mais la poigne exercer sur son visage était bien trop forte pour elle. Et son précédent courage s'effaça bien vite lorsqu'elle vu le petit rictus de l'homme en face d'elle qui avait regardé qui osait déranger ce moment familial.
— Alors c'est ça tu fais quand je suis pas là, hein ? Dit-il d'une voix calme, bien trop calme. Être une trainée, c'est tout ce que tu sais faire ? C'est aussi comme ça que tu ramènes des bonnes notes ? Ria-t-il doucement, alors que sa voix tremblait rageusement sous le regard apeuré de la plus jeune. Ses yeux étaient larmoyants, mais les larmes ne coulaient pas. Elle c'était promis qu'elle ne les fera plus couler devant lui. Mais tu sais quoi ma très chère et tendre fille ? Reprit-il. J'en ai plus rien à foutre. Va niquer ta scolarité en profitant de tout les gars de ton bahut, mais n'oublie pas, à tes dix-huit ans, c'est dehors. Cracha-t-il en lui assénant une gifle comme pour illustrer la brutalité de ses paroles. Et ne revient jamais pleurer vers moi.
Sur ces derniers mots, il quitta la pièce, laissant une Haru folle de rage alors que son corps tremblait et qu'elle renifla piteusement. Pourtant, malgré son mal de gorge, un fin rire sortie de celle-ci. Il pensait réellement qu'elle reviendrait vers lui plus tard ? Qu'elle ironie. Elle avait déjà tout prévu pour sa majorité. Mais elle se rassura comme elle le pouvait, plus que trois mois pensa-t-elle.
De sa chambre elle entendait la voix faussement polie de son père qui avait finalement ouvert à son camarade l'informant que celui-ci allait justement partir et l'invitant à faire comme chez lui en indiquant la chambre de sa fille.
— Elle est assez malade aujourd'hui et à fleur de peau aujourd'hui, ne t'inquiète pas si ces émotions sont comment dire.. peu stable, lui conseilla le quarantenaire avant de partir pour de bon alors que le footballeur fronçait légèrement les sourcils aux propos de l'homme.
Arriver devant la chambre de l'adolescente, il toqua légèrement à la porte pour signaler son arriver. Plusieurs et longues secondes s'écoulèrent avant que la porte de la chambre ne s'ouvre légèrement laissant entrevoir le visage de sa camarade, et ses sourcils se refroncèrent immédiatement à cette vue.
— Salut ! Vas-y entre ! S'exclama-t-elle d'une voix faussement enjouée, et cette fois-ci, son jeu d'acteur était encore pire qu'au lycée, mais Itoshi ne fit aucun commentaire. Pourtant à la démarche chancelante de Haru, il comprit qu'elle avait belle et bien attraper plus qu'un simple rhume quand il ce fut obliger de la rattraper pour que celle-ci ne tombe pas au sol.
— Ça va c'est rien ! J'ai un la tête qui tourne à cause de la maladie mais ça va passer ! Tu devrais t'éloigner je veux pas te refiler ce truc,
— Ça ira pour moi, j'ai de bon anticorps, Dit-il simplement avant de l'aider à aller vers son lit. Elle l'invita à s'assoir à ses côtés ce qu'il fit en silence.
— Il fait pas chaud dans ta chambre, t'aurai dû fermer ton volet et ta fenêtre. A ses mots, la lycéenne se retourna précipitamment pour voir en effet, sa fenêtre entre-ouvert, pas de beaucoup, mais assez pour laisser l'air chaud entrer et les voix se faufiler. Et sans qu'elle ne puisse le retenir, l'eau salé dévala sur ses joues, faisant tomber une goutte après l'autre, sur son vieux bas de survêtement bien trop grand pour elle.
Il avait tout entendu...
Rin assimila très vite les nouvelles informations : la fenêtre ouverte, ses larmes, sa joue rougie, le mauvais jeu d'acteur de l'homme, l'épicerie, son avant-bras, le week-end chez Rina. Tout prenait sens dans sa tête.
Et si Rin n'était pas à l'aise avec les mots, il laissa échapper cinq d'entres eux, assez pour briser toute les barrières qu'Haru c'était épuisée à façonner.
— Lâche-toi si tu veux,
Et d'un geste maladroit mais remplie de délicatesse il passa ses bras autour du corps frêle de l'adolescente, sentant rapidement son épaule droite se mouiller.
— Putain, j'en ai marre de ce paternel de mes deux ! Pourquoi il ne peut pas juste ce détacher de l'image de ma mère en moi ?! Je ne supporte plus d'être le putain de souffre-douleur de ses hallucinations mental ! Fulmina-t-elle, alors que ses larmes précédemment de tristesse furent remplacer par celle de rage.
Le lycéen lui ne disait rien, mais il l'écoutait d'une oreille attentive durant un long moment, assez pour qu'elle évacue toute les émotions qu'elle avait difficilement retenue en elle. Lorsque celle-ci eu finit et que les larmes avaient disparus, ne laissant que les traces de celle-ci et ses yeux rougis, elle réalisa honteusement la situation lorsqu'elle s'écarta de lui et qu'elle vit une lueur d'inquiétude dans ces yeux. Ces magnifiques yeux bleu sarcelle qu'elle avait inquiété avec ce spectacle pitoyable. Alors qu'elle allait prendre la parole, elle se fit devancer.
— N'ai jamais honte de qui tu es, Lui ordonna-t-il avec cependant, une once de douceur. Ce fut les seuls mots qui étaient sorti de ses cordes vocales. Mais il savait que les actes parlaient plus que les mots. Alors avec tout l'affection qu'il portait pour elle, il souleva doucement les mèches encadrant le visage de Haru et posa ses lèvres sur son front.
NDA :
Hey ! Désolé j'ai du retard je sais, j'ai du mal à avoir des chapitres d'avance avec les cours donc assurer les deux publications par semaine c'était vraiment compliqué... Mais norlamanet dans deux semaines ce sera bon!
L'histoire avance bien je pense que la fin sera dans 5-6 chapitres ? Non honnêtement je sais pas trop j'ai de points à développer mais je veux pas trop la faire durée aussi.. bref l'hésitation total.
J'espère que de votre côté vous allez bien !
Prenne soin de vous <3
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