－𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊－
ＣＵＰＥＥＬＩＮＧ

ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼 𝟙𝟘
𝑷𝒂𝒓𝒕𝒚 𝒕𝒊𝒎𝒆

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𝑷𝑹𝑬́𝑺𝑬𝑵𝑻
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L'INDEXE ET LE MAJEUR soutenant ma mâchoire, je toisais l'inspectrice, d'un regard blasée.

— Tu sais, j'ai un léger doute sur tes suppositions, me rapprocha t-elle en se redressant.

— Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?  m'exaspérais-je.

Je ne faisait même pas l'effort. À quoi bon ?

La quarantenaire jeta un coup d'œil à la caméra, fixée près d'un angle du plafond, avant de me faire face.

— J'espère que tu me dis la vérité Aragon, parce que je pense que tu mérites mieux que de suivre le même parcourt que ton père.

Le sang chaud bouillonnait dans mes veines, prêt à explosé. Pour qui se prenait-elle ? J'étouffai un juron, me forçant à ne pas la descendre plus bas avant de rouler des yeux, l'air agacée.

— C'est bon, je peux partir ?

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𝑹𝑬𝑻𝑶𝑼𝑹 𝑨̀ 𝑸𝑼𝑬𝑳𝑸𝑼𝑬 𝑴𝑶𝑰𝑺 𝑬𝑵 𝑨𝑹𝑹𝑰𝑬̀𝑹𝑬...
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— Alors comme ça mini Garcia organise une fête, lâchai-je sarcastiquement.

Allongée sous un véhicule, j'arrangeai le dysfonctionnement du moteur tandis qu'Omar, planté près du garage dans lequel je travaillai, me donnai un léger coup à la jambe, probablement vexé.

— Eh, te moque pas, c'est moi qui ai choisit les invités.

— Parce que c'est censé me rassurer ?

— El fuego a des exigences, je vois.

Je stoppai mon activité, avant de rouler le skateboard sur lequel j'étais allongée. Omar vit sortir ma tête de la voiture, et ricana lorsqu'il vit mon sourcil arqué, l'air outré.

— M'appelle pas comme ça, j'ai l'impression d'être assimiler à une diva.

— Parce que tu l'es pas ?

— Oh crois-moi. Entre toi et moi, c'est toi la diva !

Omar secoua la tête, à son tour outré, pendant que je me levai péniblement de mon support. Je pris un vieux chiffon en me décrassant les mains, pensant au même moment à cette fête soudaine donner par une personne aussi représentative qu'une plante verte.

— En tout cas tu vas raté la fête la plus démente. Y'aura même ton jumeau qui viendra !

Un rictus espiègle frétilla mes lèvres.

— Je savais pas que vous vous reparliez.

Je pivotai vers Omar qui feignait l'indifférence.

— Fais pas ce regard, je suis avec Ander.

J'haussai les sourcils, moins amusée avant de jeter brusquement le chiffon sur le pare choc. Ce qui ne manquait pas d'intriguer le musulman.

— Qu'est-ce qui a ?

— Non rien. Je pensais juste que tu kiffais Ty', mais apparemment ça a changer.

Il fronça les sourcils, la bouche entrouverte. Je savais qu'il allait posé une question complexe alors je lâchai rapidement en roulant des yeux :

— Okay. Je viendrai à votre foutu fête. Mais la musique a intérêt à être bonne.

Les mains dans les poches, Omar sourit grandement, ravi qu'une de ses amies les rejoigne, avant de reculer de quelques pas du goudron.

— C'est Nano qui gère le sons.

— Oh, j'ai bien fait de m'inquiéter alors, ironisais-je.

Omar leva les yeux au ciel avant de me saluer puis reparti du garage. Je mordille ma lèvre inférieur, le regard ailleurs, enfouissant la vilaine idée qui me parvenait à l'esprit.

Je secouai la tête. Non, il fallait rester sage. Fallait pas gager la première véritable fête organiser par Samuel. Quoi-que, j'étais assez curieuse de cette événement.

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Madrid, La casa Mora
22h38

Je me placé face au miroir, passant mon indexe sur le fin débordement de ma lèvre, arrangeant mon gloss pailletée.

Je soufflai un bon coup, m'épiant de la tête au pied comme à chaque fois.

— T'es la meilleure. T'es pas comme tes parents, me murmurai-je à moi-même.

Je fronçais les sourcils, les yeux brillants, me surprenant à être émotive, avant de secouai rapidement la tête, chassant mes mauvais démons. Je me dirigé vers mon lit avant de prendre mon manteau et de l'enfiler à la hâte.

Prête à me diriger vers ma fenêtre, une voix enfantine me fit stopper dans mon élan.

— Où est-ce que tu vas ?

Dos à Marco, je soupirai lourdement.

— À un genre d'endroit où les gosses de ton âge ne sont pas censé y'aller.

— Maman le sait ?

Je serrai les poings, diluant ma contrariété.

— Mêles-toi de tes affaires de môme, ricanai-je. T'as quoi ? 11 ans ? Regarde Bob l'éponge et fait un câlin à ton papa, okay ?

Sans me retournai pour probablement voir son visage tristounet, je sortis par la fenêtre de ma chambre, en empruntant la même technique habituelle.

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La musique pulsait à travers les murs, l'alcool coulait à flot, les adolescents s'amusaient et lorsque je franchissais l'entrée de la famille Garcia, quelque regards non-dissimulés se perdaient à travers les chuchotements qui m'étaient adressés.

— Ragon, t'es là !

J'ignorai la flopée d'insultes qui menacer de franchir mes lèvres avant de pivoter vers l'organisateur de cette fête. J'arquai un sourcils, lorsque je vis Ander à ses côté, tout aussi perdue que moi.

— Sam ! m'exclamai-je exagérément. Pour une première fête je dois admettre que c'est pas mal. Par contre faudrai revoir tes fréquentations.

Samuel se gratta la nuque, l'air gêné, tandis que son regard descendit vers une assiette envelopper d'aluminium que je lui tendit.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda t-il en l'attrapant, les sourcils froncés.

— Des brownies aux chocolats, pour célébré ta première fête !

— Oh, merci c'est gentil ! T'étais pas obliger.

Le sourire de Samuel fit ricaner la petite démone dans ma tête. Il n'y avait pas que du chocolat, ça, c'était sûr. Lorsque mon regard glisser vers celui d'Ander, qui n'avait pas quitter des yeux notre échange, Samuel se reprit maladroitement en nous présentant.

— Alors, Ander, Ragon. Ragon, Ander.

J'haussai un sourcil lorsque les paroles du petit brun semblait absent, puis je le suivis dû regards et remarquai Marina en compagnie de Nano, près des tables à boissons.

— Je dois vous laissez. Bonne fête !

Samuel ne nous laissa pas le temps de répliquer qu'il nous contourna. Je fermai les yeux, prête à prendre un verre lorsque la voix d'Ander me stoppa.

— Je préfère Dylan.

— Pardon ? me retournai-je brusquement.

Les yeux d'Ander pétillèrent d'espièglerie tandis que son sourire exsudait sa sournoiserie. Il s'avança lentement vers moi avant d'approcher sa bouche à mon oreille. Un frisson me parcourut l'échine, lorsque sa voix chaude caresser doucereusement ma peau.

— Dylan ça te colle à la peau, susurra t-il. Je préfère t'appeler comme ça, Dylan.

Je sentis sa main glisser sur ma hanche avant de la pincer, me faisant presque sursauter. Sa tête se décala doucement de la mienne et ce bougre sourit, remarquant mon regard noir.

— Bonne soirée, murmura t-il. Dylan.

Puis brusquement, il me lâcha avant de passer près de moi, sans une once de regard. Les dents déchiquetant presque ma lèvre, je dû prendre tout mon sang froid pour ne pas me retourner.

Je rêve où il venait de se venger par rapport au bar ?

Je ne savais pas exactement si j'étais ravie ou en colère pour mon égo. Mais ce qui était sûr, c'est que mon corps brûlait d'un désir ardent.

Il fallait que je me noie dans de l'alcool et rapidement.

À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』

『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』

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