𝟎𝟎| 𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞♛






𝕆𝕃𝕆𝔾𝕌𝔼
ʟᴀ ʀᴇɴᴄᴏɴᴛʀᴇ





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LE VENT ÂPRE frappait violemment lorsque la vitesse de ma bécane augmentait. Sous les cris et les sifflements des spectateurs, je slalomais les quelques cyclomoteurs qui obstruer mon chemin.

L'adrénaline affluait mes veines sous les quelques mètres qu'ils me resté. Mes fines mains enroulés autour du guidons faisait ronronné le moteur tandis que je jouais du coude à coude contre une bécane grise qui n'arrêtais pas de me coller aux basques.

Ayant un vaste écart envers les autres véhicules, je jetai un coup d'oeil à mon dernier adversaire qui resté concentré sur la route. Je baissai mon regard sur ses jambes alors que l'ourlet de mes lèvres formait un large sourire.

Je fis un salut militaire au motard le prenant totalement au dépourvu et j'accélérai d'un coup. L'inconnu ne me voyait déjà plus, puisque maintenant j'avais prit une longueur d'avance. Les lumières des lampadaires éclairait le paysage sombre guidant la fin de mon cheminement.

La ligne d'arrivée était visible, la foule nous attendait en hurlant. En voyant ma moto, certains groupes commençaient à hurler de joie tandis que d'autres vociférés par leur perte d'argents lors des paris lancés.

Je passai la ligne d'arrivée comme une malade sous les acclamations de cette grande populace.

Putain, qu'est-ce que j'adorai cette sensation !

J'arrêtai mon engin et lever la visière de mon casque lorsque je percevais la silhouette de mon meilleur ami, marcher d'un pas précipité vers la grande gagnante.

— Mais qui sait que cette kamikaze ! hurla joyeusement Tyco en se jetant sur moi.

Je riais en passant une main sur son dos tandis qu'il enroulait ses bras autour de ma taille m'extirpant de ma bécasse. J'enlevai mon casque lorsqu'il me déposa au sol tandis que quelques personnes nous entourés, attendant patiemment les autres arrivés.

— J'suis si fière de toi, ma poulette.

— T'es surtout fière du paquet de fric que je t'apportes, le taquinai-je en lui donnant un coup d'épaule.

Il s'arrêta dans sa démarche, une mine faussement outré prit place sur sa jolie frimousse de faut bandit.

— T'es vraiment une ingrate, poulette ! Certains te demanderai des faveurs sexuelles, ce qui n'est pas mon cas, répliqua t-il d'un clin d'oeil espiègle.

Je secouai la tête, un rictus au coin des lèvres alors que j'accordais mon attention à quelques uns qui me félicitai de ma victoire (et surtout l'argents de leur jeu débile qu'ils ont pût récolté.)

Un groupe de plusieurs inconnus dont je connaissais ni d'Adam ni d'Eve m'entourait et c'est avec jubilation que j'admirai Tyco les envoyer balader comme des merdes avant de passait un bras autour de mes épaules.

— Tu te rend compte ? me demanda t-il en serrant la pression de son accolade. Avec cette victoire t'es sûre d'arriver en haut du classement.

— Ouais. Il faut que j'arrive dans le top dix et là, je pourrais enfin participer à une véritable course.

— J'aime te voir comme ça ! sourit-il face à ma détermination. Et pour fêter ça, une bonne p'tite soirée dans le bar le plus connu de Madrid !





— Voici six shots bien corsés pour madame !

Assise sur la banquette rouge carmin du bar, Nano distribuer les boissons à mes camarades avant de déposé les mienne. Il s'installa dans un angle près d'Omar : Le dealer aux gros sourcils qui lui donnait néanmoins un air charmant.

Je me redressai surprise par tout ces alcools posés sur la petite table.

— Attends, six ? T'es malade, je vais pas boire tout ça !

— Oh, aller détends toi beauté ! s'exaspéra Nano, en levant fièrement son verre. C'est pour ta victoire. Profite de la vie avant les quelques jours qui vont suivre.

Je levai les yeux aux ciel en prenant un des shots posé soigneusement sur le plateau et le bu cul sec sous les petits sifflements moqueurs de mes foutus camarades.

— Et bah voilà quand tu veux !

— La ferme, grimaçais-je, par le goût acide de la boisson.

Tyco assit à ma gauche, se leva subitement en levant son verre en l'air avant de se racler la gorge, à deux reprises comme si il aller annonçait qu'il attendait un bébé.

— Levons nos verre pour la sortie de notre prisonnier préféré. Pour la victoire de ma kamikaze, mais aussi surtout pour la dure épreuve qu'elle devra affronter avec Mini cinglé, Chris le baiseur de minettes et...

— Nadia, le coupa Omar, remarquant son hésitation.

— Oh, comment tu l'as connait ? demanda innocemment Tyco en fronçant les sourcils.

— C'est sa soeur ducon, répliquai-je, sous son incompréhension.

Omar semblait amusé par le comportement de Tyco tandis que ce dernier abordé un air fâché. Je jetai un coup d'oeil à Nano, une cigarette coincé sur son oreille qui semblait concentré sur son téléphone avant de prendre un autre verre de shot.

— J'ai pas fini mon super discours tristounet, reprit le brun aux yeux azures. Attendez... qu'est-ce que j'disais déjà ?

J'échangeai un regard complice avec Omar et nous déclarâmes d'un ton las :

— Il est bourré.

Malgré la grande quantité d'alcool parcourant son organisme, Tyco se portait à merveille. Il avait toujours des petites pertes de mémoires mais ce con se tenait comme un sportif de haut niveau. Et oui, mon ami était un alcoolique doublé d'un drogué. Il faisait la pair avec Omar, après tout il lui en fournissait tandis qu'il consommait.

D'ailleurs, j'avais toujours soupçonner les petits regards en coins de ce dernier mais passé outre. Les affaires de mes potes ne me regardait pas, et puis ce n'étais pas dans mes gènes de trifouiller dans les affaires des autres. Surtout, que certains problèmes étaient plus important que d'autres.

Je levai la tête vers Omar et suivit son regard ; Sous les néons colorés, Tyco partait d'un pas assuré vers la piste de danse dont une foule de personnes se déhanchait, collant sensuellement leur bassins ainsi que tout leur corps dégueulant de transpiration entre eux.

Tiens, je n'avais même pas remarqué qu'il c'était volatilisé celui là.

— Tu devrai le rejoindre, commentai-je d'une intonation malicieuse.

Shanaa dériva un peu trop rapidement ses deux billes charbonneux avant de les posés sur les mienne.

— Quoi ?

J'attendis un certains instant avant que Nano ne se leva, emportant avec lui son whisky tandis qu'un sourire contrit barra les traits de son visage.

— Bon, les gosses j'vous laisses. J'ai quelques trucs à réglé.

— Passe le bonjour à Sam-Sam de ma part, le saluai-je tandis qu'Omar lui fit un signe de la main.

Nano hocha la tête avant de filer illico presto, je-ne-sait-où.

— Je crois que j'vais me casser aussi.

Mes épaules s'affaissaient face à l'annonce du musulman.

— Quoi ? Mais, pourquoi ?

— Je te signal que mes darons pensent que je révise bien sagement pour la reprise des cours dans le nouvelle établissement situé à plus de vingt cinq kilomètres de chez moi. Donc, sur ce, déclara t-il fuyant mon regard outragé.

Je basculai ma tête en arrière avant d'expirait un long soupire pénible. Ils m'avaient trainé jusqu'ici et finalement tout ces cons se sont barré, super.

C'était décidé : J'allai m'éclaté.

Une musique entrainante passa. Je me leva de mon siège, prit mon verre et slalomai quelques parasites en ondulant des hanches au rythme de la mélodie. j'apporta mon verre à mes lèvres, laissant couler la boisson brûlante dans ma trachée, telle un serpent en feu.

Quelques hommes et femmes se permettaient de me lorgnait du regards, laissant leur instinct animalier resurgir à travers leur oeillades lourds de sens. Les sourcils levés, j'apporta une nouvelle fois mon verre à ma bouche laissant le coins de mes lèvres tressauté d'amusement.

Ces gens transpirais la luxure à plein nez.

Ignorants les regards au coins quelques peut pervers, je baladai le mien l'ensemble des personnes dans la salle et... Oh, Dios mío.

Mes mirettes s'arrêtaient sur un gars solitaire adossé au coin du bar. Un gars très mignon. Grand, une carrure svelte, légèrement musclé sans trop l'être. Ses boucles châtains retombaient sur son front alors que sa tête se mouvait suivant le rythme de la musique tout en sirotant son verre.

Il avait un air drôlement las.

J'humectai mes lèvres avant de reprendre mes esprits au moment où je sentis un inconnu glissait un peu trop près de mon espace vital. Ma tête dévia vers un de ces gros lourds.

— Saluuuut ma belle, ça te dit une danse ? lâcha le type à l'allure de porc, en passant son bras autour de mes épaules.

Mon corps se tendis instantanément et je plantai mon regard franchement glacial dans celui éméché de l'abruti du dimanche.

— Dégage, crachai-je froidement.

— Oh allé, juste une danse, insista t-il d'une manière effronté.

— J'suis lesbienne.

Bien sûr, c'était faut.

Le mec détacha aussitôt l'emprise qu'il avait sur moi, comme si ce contact lui brûlait la peau avant de me lancer un sourire qui semblait plus à une grimace, l'air gêné.

Ouais c'est ça, dégage, salop.

Je poussai un profond soupir, levé les yeux au ciel et mon majeur par la même occasion face au regards un peu trop insistant. Et c'est la que je tombai littéralement sur des iris ravageurs. Le mec canon à souhait de tout à l'heure, face à moi. Il me fixa sans pudeur, comme amusé de la scène à laquelle il venait d'insister.

Je levai un sourcil en arc de cercle l'air de dire Qu'est-ce que t'as à me mater ? Son rictus se transforma en sourire qui s'élargissait, lui creusant alors une fossette adorable sur sa joue gauche.

Je mordillais ma lèvre inférieur alors que l'ambiance se réchauffée dans le bar, sa belle gueule combiné à son regard putain d'intense... Mon corps comme mon esprit surchauffait, j'étais littéralement troublé par l'effet visuel qu'il me rapporter.

Je crois que j'ai peut être un peu trop bu.

La chanson Wallflower de Kimberly August se mettait à résonner dans tout le bar, alors que j'apprêtai à boire mon verre je constatai dans un grognement qu'il ne restai plus grand chose. Sans réfléchir et en quelques secondes, j'arrivai près du bar et m'assieds sur une chaise près d'un couple qui jouaient à l'aspirateur en débordement.

D'une main nonchalante, je héla le barman, un grand blond plutôt mignon néanmoins, son air supérieur me donnait envie de lui en coller une.

— Mademoiselle ?

— Une bierre, s'il te plaît.

Un rire hautain s'échappa de sa gorge, Il croyait quoi, lui ? Dois-je lui rappeler que le client était roi ?

— Ça m'étonnerait... Jus de fruit ? Coca ? Oh non, je sais : Du champomy.

Je pourrais lui casser la gueule en lui faisant comprendre qu'on peut se foutre de la gueule de tout le monde, mais pas de la mienne.

Cependant, à sa grande surprise, je lui lançai un sourire sardonique en sortant ma carte d'identité que je lui balançai à la figure.

— J'sais pas si tu bigles et j'en air rien à faire. Je veux juste ma putain de boisson et me casser au plus vite de chez moi.

Il me regardai pendant quelques secondes, surprit par mon changement de comportement avant de soupirai, blasé. Puis il me tourna le dos, vaquant à ses occupations. Je tapotais mes doigts sur le comptoir en bois, agacée par le spectacle érotique qui se déroulait sous mes yeux.

Moins d'une minute plus tard, ce con me rapporta ma boisson. La énième et dernière de la soirée. Certes, j'avais envie de m'amuser mais certainement pas de rentrer bourrée demain matin. Ni de puer l'alcool à des kilomètres , je m'appelais pas Tyco.

— Merci, James Dean.

Il me lança un regard méprisant avant de s'occuper d'autres clients. Je levai les yeux au ciel par sa susceptibilité et sorti mon allume feu. Mon pouce glissa sur le zip du briquet et d'un regard las, je fixai la petite flamme, en ignorant sans vergogne les bruits de bouches à ma droite.

— Eh, la pyromane, m'interpella une voix masculine.

Surprise, j'éteignis mon briquet et pivota ma tête vers l'inconnu assit à trois tabourets à l'écart du mien. Les sourcils levés, je me rendis rapidement compte que c'était le beau gosse d'un peu plus tôt.

— T'as un problème, Shaun le mouton ?

Ses yeux brillaient d'un éclat espiègle tandis qu'un sourire infime incurva ses lèvres.

— Si tu comptes flambé le comptoir alors que je suis actuellement entrain de boire dessus et bien, ouais. Il y a problème.

— J'vais pas te mentir, l'idée m'a traverser l'esprit.

Un rictus s'installa au coin de ses lèvres lorsque je lui désigna, d'un signe de tête, mes voisins en plein roulage de pelle.

— T'as pas des copines qui t'attende ? adjura-t-il, pendant que je m'installer au siège d'à coté.

— Je dirais plutôt copains. Mais ces cons ce sont barrer et un d'eux doit probablement se perdre au fond des chiottes. Accompagné, précisai-je. Sinon ce n'est pas drôle.

Il étira ses lèvres alors que j'apporta la petite bouteille de bière aux miennes.

— Et toi ? repris-je.

— Moi ?

— Non, je m'adressai à l'un des acteurs pornos derrière.

Il laissa filer un soufflement de nez, amusé face à mon sarcasme légendaire et le jeune homme regarda derrière lui. La musique résonnait dans le bar, les discussions allaient à bon train mais très vite, le monde de la nuit se terminera pour laisser place à la réalité.

— Pour tout te dire, je suis venu pour qu'une seule chose.

— Et je peux savoir laquelle ? demandai-je, en plissant les yeux, suspicieuse.

— Baiser.

Loin d'être surprise par sa brusque réponse, je poursuivi d'un ton moqueur :

— Ah, étonnant.

— Pourquoi ? me dévisagea t-il, sans comprendre.

— C'est simple pourtant. T'es assit dans ton coin, à attendre que l'heure passe sur ton téléphone en essayant de ce convaincre que le verre à moitié entamé n'est pas si horrible qu'il en à l'air.

Surprit par ma déduction, Il inclina la tête alors que ses yeux se mit soudainement à pétiller d'un éclat étrange.

— T'as pas les yeux dans ta poche, dis-moi.

Je lui lança un sourire sournois.

— Pas quand ça concerne un beau mec.

Tout en se redressant, ses yeux revenaient s'ancré aux miens. Abasourdit par ma phrase, le coin de sa bouche tressauta.

— D'habitude, c'est les mecs qui font ce genre de disquette à la con.

— On m'a toujours dit que j'avais un esprit masculin dans un corps féminin, avouai-je d'un ton moqueur. Et puis, mon deuxième prénom est Dylan alors...

Tout en apportant son verre à ses lèvres, le jeune homme se stoppa. Jeta un coup d'oeil à mon égard avant de secouer la tête en ricanant. La paume de ma main appuyé contre ma joue, je le toisa quelques instant tandis qu'il fit de même.

— Alors dis-moi, Dylan...

— Pour un inconnu, t'es sacrement emmerdant, m'esclaffai-je.

— Pour une inconnue, t'es sacrement audacieuse, rétorqua t-il par ce même ton insolent.

Nous nous regardâmes pendant quelques secondes, laissant les effluves de l'alcool enfouir nos côtés introvertie pour laisser place à nos opposé.

Le regard lourds de sens, le beau bouclé m'observa du coin de l'oeil, une lueur facétieuse déformant ses traits masculins. Il approcha lentement son visage près du mien pour me susurrait à l'oreille :

— J'ai envie de tester quelque chose, mais pas ici.

Mes opales sombre l'observaient quelques instant, curieuse. Le bouclé enveloppa la paume de sa grande main froide sur la mienne laissant nos mains à températures antinomique s'enchevêtrés, et nous nous levâmes. Sans quitter le contact qui nous lié, le jeune homme me tira vers la porte de sortie laissant l'air frai engouffré mes poumons.

Une fois à l'extérieur, le jeune homme lâcha ma main pour s'installer contre un mur en pierre. Son air soucieux balayé les coins de rues dessertes et son souffle tracé une buée opaque alors que je restai face à lui, les bras ballant.

— On est dehors, maintenant dis-moi. Tu voulais tester quoi ?

Mes sourcils épilés se fronçaient tous seuls lorsque ses yeux croisaient les miens. Une lueur nouvelle passa dans ses iris, laissant croire une hésitation dans ce qu'il pesait à l'intérieur de son crâne.

Mais son manque de réaction m'agaça, alors dans un soupir, je déclara :

— Je suis pas patiente de nature, alors grouilles toi de-

Sans que je m'y attende, le grand brun posa ses mains sur mon visage et ses lèvres se scellaient aux miennes. Je fronçais les sourcils, juste le temps d'une seconde, très étonné, sans pour autant détaché ma bouche de la sienne.

Mes membres finirent par se décontracter et mes lèvres répondirent enfin à son geste passionné. Remarquant ma réaction, ses mains se posa délicatement sur ma taille, attirant mon bassin contre le sien.

Il retira délicatement sa bouche de la mienne. Nos paupières se rouvrirent lentement pour reprendre le temps de s'observer juste un instant. Je pouvais encore sentir mon cœur tambouriner à pleine vitesse dans ma poitrine.

— Pourquoi t'as fait ça ? déclarai-je, un sourire fébrile aux lèvres.

— C'est toi qui voulait que je m'amuse répondit-il, me prenant de court.

— J'ai jamais dit ça, riai-je doucement.

— Tu me l'a fait sous-entendre, la pyromane du bar.

Je souris un peu plus face à son manque de sérieux.

— Je t'emmerde bouclettes, rétorquai-je dans un soufflement.

Mon regard descendit vers ses paumes froides qui n'avait pas bouger depuis un moment. Le beau boucler suivit mon regard et les retira rapidement, me provoquant un pouffement étouffer.

— Merci.

Je fronçais les sourcils alors que le jeune homme me dévisagea longuement, un petit sourire au coin des lèvres.

— Et bien, mes lèvres te remercie également.

Je lui fit un clin d'œil tandis qu'il pouffa. L'espace entre nous se réduisait et son visage s'inclina près du mien. Sauf, qu'une voix lui coupa court dans son élan.

— Ragon !

Je reconnais rapidement la voix de Tyco et je réprimai un grognement. Bouclettes, quant à lui, détourna brusquement son visage, comme revenu à la raison.

— Ouais ?

— On bouge. Je viens de vomir sur mon ex plan cul et j'crois bien que ses copines n'ont pas apprécier.

Je lui lança un regard du style, t'es sérieux ? Et il se marra tout seul (sans hoqueter bien sûr), se doutant parfaitement de ce que l'on était entrain de faire.

Batârd.

Je fini tout de même par capituler sous ses empressements et lui balança les clefs de la moto.

— Attends-moi, crétin !

Tout en trottinant, Tyco leva son majeure en acquiesçant sous le léger ricanement du boucler.

— Bon et bien, j'y vais.

— Attends, lâcha-t-il, rapidement.

A peine eu-je le temps de me retourner que sa main retenait la mienne.

— Et si je voulais te revoir ?

Prit de cours, un sourire fendit mes lèvres. Je sortis mon téléphone d'un calme olympien.

— Numéro ?

Le grand brun aux irrésistibles bouclettes me dicta lentement son numéro, comme si il avait peur que je me trompe ou de louper un chiffre.
Aussi rapidement que possible, je lui envoya un meme twitter par message puis quelques secondes plus tard, la poche de son jean vibra.

— Comme ça t'as aussi le mien.

— Cool, conclu-t-il en ne me quittant pas du regard.

Je sourie un peu plus, appréciant le fait qu'un inconnu puisse se soucier d'une jeune motarde abandonné par ses cons de potes.

— Alors à une prochaine fois...commençais-je avant de me rendre compte qu'il ne m'avait pas donner son nom.

— Ander Muñoz, m'informa-t-il.

— Ander ? C'est peu commun.

— C'est une longue histoire.

Ander Muñoz. Facile à retenir. Je lui sourit une dernière fois avant de lancer d'une voix douce et calme :

— Ragon Carter.

— Ragon ?

— C'est une longue histoire, répétai-je, fière de pouvoir lui piquer sa réplique.

Nous nous sourîmes un peu plus, laissant les bruissements des arbres combler le silence du quartier.

— Bonne nuit Ragon.

Je recula lentement, lui offrant un dernier signe de la main avant de m'engouffrer dans les profondeurs de la nuit.















『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』

『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』






𝕆𝕃𝕆𝔾𝕌𝔼
ᶠᴵᴺʟᴀ ʀᴇɴᴄᴏɴᴛʀᴇᶠᴵᴺ



-𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊-
  CUPEELING





Heyyyyy ! Me revoilà pour l'écriture de "Sombre Flamme." Je ne suis pas particulièrement fière de ce prologue, je trouve qu'il manque quelque chose (et puis toute façon je suis insatisfaite.) Donc j'espère que ça vous a plus et on se retrouvera pour le premier Chapitre ( j'ai pas réviser pour l'oral de français je suis dans le caca T-T)

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