Chapitre 3
Je me retourna, une fois de plus dans mon lit avant de me redresser.
Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Tout ça à cause d'un simple « oui ».
« Avaa Clairs souhaites-tu m'accompagner à ce bal ? »
« L'amitié garçon/fille n'existe pas. »
« Tu finiras par comprendre. »
« Tu es la fille sur qui a flashé Marcus Gunnarsen ? »
« Ça saute aux yeux qu'il y a quelque chose entre vous. »
Toutes ces paroles résonnaient dans ma tête.
Mon téléphone sonna, me tirant de ma rêverie. Je sursauta puis attrapa mon téléphone. Le contact de Marcus s'afficha.
J'hésita puis me décida à décrocher.
Moi: "Allô ?"
Marcus: "Bonsoir, petit cœur. Comment vas-tu ?"
Moi: "Euh... Bien et toi ?"
Marcus: "Ça va. Comme j'étais sûr que tu ne dormais pas, ou du moins que tu n'arrivais pas à dormir, j'ai décidé de t'appeler pour discuter avec toi."
Moi: "Comment en étais-tu si sûr ?"
Marcus: "J'entendais tes pensées jusqu'ici. Tu pensais à moi."
Cette phrase m'arracha un sourire. Je me laissa tomber sur le lit, les yeux fermés.
Moi: "Peut-être."
Marcus: "Attendez, attendez ! Reprenons ! La petite Clairs est en train d'avouer qu'elle pensait à moi ? Je dois sûrement rêver."
Je rigola. Pour la première fois, depuis longtemps.
Marcus: "Et elle sait rire !! De mieux en mieux !!"
Moi: "Déjà, de un, je ne suis pas petite, de deux, je n'ai rien avouer et de trois... Eh bah, y a pas de trois."
Marcus: "Tu fais juste seize centimètres de moins que moi mais tu n'es pas petite, on est d'accord."
Moi: "Je vais être vexée, si tu continues."
Son rire mélodieux résonna dans l'appareil que je tenais dans mes mains.
Marcus: "Ne le sois pas, petit cœur."
Moi: "Non, je rigolais, simplement."
Marcus: "Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu souris ?"
Moi: "Peut-être parce que je le fais."
Marcus: "J'aimerais bien te voir sourire. Je suis sûr que tu es encore plus mignonne quand tu souris."
Je pouffa.
Moi: "Dommage pour toi, je ne souris pas devant les gens."
Marcus: "Et je peux savoir pourquoi ?"
Moi: "J'ai... Pas trop envie d'en parler, désolée."
Marcus: "Je comprends, ne t'inquiètes pas."
Un silence d'une minute régna. Ça fait du bien de parler avec quelqu'un, surtout le soir. Ça me permettais de ne pas pleurer comme une malade.
Marcus: "Alors dis-moi, que vas-tu porter pour le bal ?"
Moi: "Un pantalon noir et un pull."
Marcus: "Ah, non ! Je ne suis pas d'accord ! Si je vais en chemise, tu vas en robe. Que tu le veuille ou non."
Moi: "Mais je n'aime pas porter de robe. Ça ne me vas pas."
Marcus: "Je suis sûr que oui. Porte du rose clair, c'est la couleur qui te va le mieux."
Moi: "Ah bon ?"
Marcus: "Ouais."
Moi: "Si tu le dis."
Je soupira.
Marcus: "La petite fille modèle ne dors toujours pas à 22:00 ? Ah mais je sais pourquoi. Elle est trop occupée à parler avec le beau et irrésistible chanteur."
Moi: "J'oubliais même le fait que tu es connu."
Il rigola.
Marcus: "Tu souhaites que je te rafraîchisse la mémoire en te chantant quelque chose ?"
Moi: "Tu n'es pas obligé."
Marcus: "Ça veut dire que tu veux bien ?"
Moi: "Je veux bien. Peut-être que je trouverai le sommeil..."
Marcus: "Ah, ça c'est sûr. Avec ma belle voix, tu vas en faire des beaux rêves."
Je rigola pour la deuxième fois, depuis la mort de ma mère.
Marcus: "Mais... Il faut que tu me promette quelque chose : que tu vas commencer à sourire devant les gens. Tu as tout le temps l'air triste."
Moi: "C'est parce que je le suis. Je vais essayer de faire un effort."
Marcus: "Tu es vraiment prête à tout pour entendre ma voix. C'est assez flatteur. Je ne pensais pas faire autant d'effet auprès de la gente féminine."
Le sourire qui avait disparu, réapparu.
Moi: "À t'entendre parler, on dirait un homme adulte."
Marcus: "Je suis plus mature que certains hommes adultes, poupée."
Tiens un nouveau surnom.
Moi: "Poupée ? Combien de surnoms as-tu ?"
Marcus: "Pleins. Je n'en donne qu'aux personnes spéciales pour moi."
Moi: "Et moi... Pourquoi tu m'en donnes ?"
Marcus: "Parce que tu es spéciale..."
Mon cœur loupa un battement puis reprit à toute vitesse.
Marcus: "Enfin bref... Donne-moi le nom d'une chanson que tu aimes beaucoup."
Je réfléchis.
Moi: "Make you believe in love."
Marcus: "Mademoiselle aime mes chansons."
Moi: "Toutes."
Je me surpris moi-même à dire ça. Jamais je n'avais pensé parler avec lui et surtout ouvrir la bouche pour parler.
Marcus: "I make you a believer
We can call it love
Baby when you feel like this
When you feel like this
Does it make you believe in love?
Let me protect ya
From the crazy and the pain
You don't gotta go insane
They won't bother us
They won't bother
Baby I catch ya
Hater always gonna hate
We still gonna kill the game
They won't bother us
They won't bother us
They won't bother us."
J'applaudis.
Moi: "Très joli."
Marcus: "Je sais, je sais."
Moi: "Arrogant."
Il éclata de rire.
Marcus: "À toi."
Moi: "Pardon ?"
Marcus: "Chante-moi quelque."
Moi: "Je... Je ne sais pas chanter."
Marcus: "Je suis sûr que oui, tout le monde sait chanter."
Je me mordillais la lèvre sous l'effet de la nervosité.
Moi: "Je suis trop timide pour le faire..."
Marcus: "Je comprends. Dommage, j'aurais pu faire des beaux rêves."
Je rigola.
Moi: "Tu n'es pas possible. Tu es chiant."
Marcus: "À ce point, mon ange ?"
Moi: "Tiens un autre surnom. Pourquoi est-ce que je ne suis pas étonnée ?"
À l'autre bout du fil, je l'entendis rire.
Son rire... Je meurs !
Marcus: "Tu vas t'habituer, tu verras."
Moi: "Si tu le dis."
Marcus: "Ça te dis que l'on se pose des questions ?"
Moi: "Sur ?"
Marcus: "Nous."
Je m'aime pas beaucoup parler de moi.
Marcus: "Je suis certain que tu n'aimes pas parler de toi mais... S'il te plaît, petit cœur."
Je finis par céder.
Moi: "D'accord mais si la question ne me plaît pas, je ne réponds pas. Et toi aussi tu réponds à mes questions !"
Marcus: "Madame est exigeante. J'aime ça."
Je piquai un fard.
Marcus: "Je commence. Ta couleur préférée ?"
Moi: "Le rose."
Marcus: "Pourquoi ça ne m'étonne pas ?"
Il pouffa.
Moi: "Chut ! À moi. Ton sport préféré ?"
Marcus: "Le foot."
J'en étais sûre !
Moi: "J'étais sûre que c'était ça."
Marcus: "Tu commences à me connaître... Où tu m'espionnes depuis longtemps."
J'éclata de rire.
Moi: "Ne dis pas de bêtises."
Marcus: "J'adore ton rire. Je suis sérieux. J'aimerais l'entendre en vrai."
Moi: "Merci. Le tien est pas mal, non plus."
Marcus: "Pas mal ? Tu veux dire mélodieux et terriblement sexy."
Diaboliquement.
Moi: "Tu n'es vraiment pas possible."
Marcus: "Reprenons. Ta ou tes passion(s) ?"
Moi: "Alors... Le chant, la lecture, écrire, jouer du piano et... Le roller."
Marcus: "Intéressant... Tu sais en faire ?"
Moi: "Je me débrouiller."
Marcus: "Tu suis des cours ?"
Moi: "Non."
Mon père n'a pas vraiment les moyens pour ça.
Marcus: "Tu as oublié « faire les devoirs »."
Moi: "Ah, oui, c'est vrai ! Merci."
Marcus: "Non, mais plus sérieusement, pourquoi tu te caches ?"
Moi: "Une question par personne."
Marcus: "Ah, oui ! Madame l'exigeante n'a pas envie de répondre."
Moi: "Je ne suis pas exigeante !!"
Marcus: "Non, à peine."
Moi: "Marcus !!"
Marcus: "Wouah !! Je ne m'attendais pas à ça."
Moi: "Si tu étais là, je t'aurais frappé."
Son rire emplit ma chambre.
Marcus: "J'aimerai bien voir ça."
Même s'il ne pouvait pas le voir, je lui tira la langue.
Je bâillai de sommeil.
Moi: "Je vais te laisser, j'ai sommeil."
Marcus: "Dommage... Bonne nuit, mon petit cœur."
Moi: "Bonne nuit, le blondinet."
Marcus: "Hé ! C'est mon truc les surnoms."
Moi: "Plus maintenant."
Je raccrocha puis me blottis dans mes couvertures.
Je venais de parler à quelqu'un, de montrer qui je suis réellement. J'ai rigolé, j'ai souris... Depuis tout ce temps.
Et c'est avec Lui pour seule pensée que je m'endormis.
**
J'ouvris les portes du bâtiment. Le brouhaha des élèves résonnait dans toute l'école. Je souffla un bon coup puis traça mon chemin.
J'ouvris mon casier, récupéra mes affaires de maths puis le referma. Une tête blonde m'observait et je sursauta.
Marcus: "Je ne voulais pas t'effrayer."
Moi: "C'est rien."
Je referma le cadenas, rangea mes cahiers dans mon sac puis reporta mon attention sur lui.
Marcus: "J'ai beaucoup aimé parler avec toi, hier."
Je baissa la tête, les joues rouges, sourire aux lèvres.
Ce matin, je m'étais réveillée avec le sourire. Ma tante avait écarquillé les yeux lorsque je lui avait parlé du garçon et de tout ce qui c'était passé ces derniers jours.
Marcus: "Oh mon Dieu ! J'ai vu un sourire sur son visage."
Je rigola. Il s'approcha, releva ma tête vers la sienne, mettant ses yeux à niveau des miens.
Marcus: "Tu es beaucoup plus belle avec un sourire."
Moi: "Merci."
Il m'embrassa le front.
Marcus: "On se voit en maths, poupée."
Il me laissa plantée au milieu du couloir, observée par plusieurs personnes curieuses.
Sally accourut vers moi à une vitesse folle.
Sally: "J'ai vu ! Il t'a embrassé !!"
Moi: "Chut !! Il ne m'a pas embrassé, c'était juste un bisou sur le front."
Sally: "Non. C'est un signe d'appartenance ou de protection !! Tu es au courant que rien que son nom, affole toutes les filles ?"
Moi: "Je sais... Est-ce que maintenant, on pourrait aller en cours ?"
La blonde soupira puis hocha la tête.
Il y a un truc qui cloche. Quelque chose qui me perturbe comme... Un changement. Je... Je suis en... Train de changer... Ça ne va pas ! Pas du tout !
Moi: "Vas-y, je vais aux toilettes."
Sally: "Je te réserve une place."
J'ouvris la porte des toilettes, déposa mon sac à terre puis m'appuya au bord du lavabo. Sans raison, une larme roula, suivie d'une autre puis d'une autre et d'une multitude.
Je me laissa glisser le long du mur. La cloche sonna et je m'aspergeai le visage d'eau.
J'arriva à temps en classe. La tête baissée, j'avançai vers Sally.
Marcus: "Avaa ?"
Je passa à côté de sa table, sans lui jeter le moindre regard. Sally avait choisi la table juste derrière les jumeaux. Quelle chance ! Moi qui venais de prendre le décision d'ignorer Marcus... C'est raté.
Le concerné se retourna vers moi, cherchant mon regard. Je me contentais de sortir mes affaires.
Marcus: "Avaa."
Ça voix se faisait plus forte.
Marcus: "Avaa !"
Je sursauta puis me décida à le regarder. Yeux dans les yeux, nous nous regardâmes un moment. Il semblait lire ma peine.
Marcus: "Qu'est-ce qui se-"
Mme. Suza: "Monsieur Gunnarsen ! Le cours se passe devant !"
Marcus: "Oui, madame."
Il se retourna vers la prof, l'air inquiet.
La prof s'approcha de moi, se baissa à ma hauteur puis chuchota :
Mme. Suza: "Si jamais, tu veux sortir, n'hésite pas, d'accord ?"
J'hocha la tête et la remercia.
Mme. Suza: "Commençons..."
Elle commença à écrire et je pris note.
??: "Elle pleure pour tout et pour rien !"
??: "Pas étonnant."
??: "Et Marcus la trouve intéressante."
Pitié, faite-les taire ! Avant que je ne recommence à pleurer.
??: "Quelle conne, celle-là !"
??: "Tu veux dire, quelle pute !"
??: "Pas étonnant que sa mère soit morte !"
Cette personne avait parlé trop fort. La prof et tout les autres tournèrent la tête vers elle. Sauf moi. Je gardais mon regard sur le tableau, attendant que la prof réagisse.
Mme. Suza: "Pouvons-nous savoir de qui vous parliez ?"
Personne ne le sait. Taisez-vous Madame Suza !!
??: "De Avaa."
C'était, maintenant sur moi que tous les regards étaient posés. J'essayais de paraître indifférente à tous ces regards mais il avait fallu que je croise celui à Marcus pour que l'envie de pleurer refasse surface.
Je me leva brusquement puis quitta la classe en courant.
??: "Avaa !!"
Je m'arrêta de courir. Il ne devait pas de voir dans cet état ! Je sentais sa présence derrière moi, il me contourna pour se placer face à moi. Je baissa la tête, la tournant à droite.
Marcus: "Regarde-moi."
Il s'approcha et je recula. Il attrapa mon poignet et me tira à lui, attrapa mon menton puis remonta mon visage.
Il me regarda dans les yeux.
Marcus: "Viens là."
Il me prit dans ces bras. Je fus d'abord surprise puis répondis à son étreinte. Mes bras entourèrent sa taille. Je pleurais mais ça m'était égale. Il était là, pour moi.
Marcus: "Chut... Je suis là, petit cœur."
Il embrassa le haut de ma tête. Sa prise autour de ma taille se reserra. Le blondinet n'avait pas l'attention de me lâcher.
Marcus: "Je suis là, Avaa. Et je serais toujours là, c'est une promesse."
Je me détacha de lui, gardant ma tête baissée vers mes pieds. J'essuia mes joues avec les manches de mon pull.
Moi: "Désolée."
Marcus: "Ne t'en fais pas."
Je m'apprêtais à partir aux toilettes, au moment où mes jambes lâchèrent prise. Je céda sous mon poids. Il me rattrapa de justesse par la taille. Mes mains étaient accrochées à ses épaules et les siennes posées sur ma taille.
Son souffle s'abattit sur mon visage rouge de honte. Il fixait mes lèvres intensément.
Marcus: "Est-ce que ça va ?"
Moi: "Hein ? Euh... Oui... Ce n'est rien."
Il arqua un sourcil.
Marcus: "Vraiment ?"
Moi: "Oui."
La porte de la classe s'ouvrit sur la prof. Lorsqu'elle nous vit, elle commença à sourire. Je fonça les sourcils et lorsque je me rappela dans quelle position nous étions, je me détacha brusquement de lui.
Mme. Suza: "Avaa, tout va bien ?"
Moi: "Oui, oui. Tout va toujours bien."
Je m'empressa d'entrer dans les toilettes. Qu'est-ce qui m'arrive ? Ce n'est plus normal... Ce n'es pas moi. Je ne suis pas comme ça. Je suis en train de rater les cours, pour une simple histoire de... À cause de la remarque de cette fille. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Jamais je n'ai réagis ainsi. C'est depuis qu'il est entré dans ma vie... Il faut qu'il en sorte ! Au plus vite !
Je quitta les toilettes, l'ignora puis entra dans la classe. Sophia me fusilla du regard mais je n'y prêta aucune attention. Je recommença à prendre note du cours.
Une heure après, j'étais dans les vestiaires. Ici, garçons et filles partagent leur vestiaire. Quelque chose que je n'aime pas.
Je déposa mon sac sur le banc puis pris mes affaires de gym avant de partir aux toilettes pour me changer. Je n'aimais pas me changer devant les autres, j'ai peur de leur montrer mon corps.
Je sortis de la cabine. Je croisa mon regard sur le miroir. Je posa ma main sur la poignée de la porte. Ma tête commença à tourner et je commençai à voir double. J'aurais pu m'effondrer par terre si Sally n'était pas arrivée à temps.
Une serviette froide se posa sur mon front, je repris alors " connaissance " puis me releva.
Moi: "Qu'est-ce qui c'est passé ?"
Sally: "Tu étais sur le point de t'évanouir."
J'écarquilla les yeux.
Sally: "Depuis combien de temps, tu n'as pas mangé ?"
Moi: "Je mange..."
Sally: "Tu peux mentir à qui tu veux mais pas à moi. Mon père est médecin et je sais reconnaître quelqu'un qui va bien de quelqu'un qui ne va pas bien. Et toi, tu ne vas pas bien mais pas du tout."
Moi: "Je vais bien, je t'assure."
Sally: "Avaa..."
Moi: "Je vais bien. Je vais toujours bien."
Je me dépêcha d'entrer dans les vestiaires, suivie par Sally. Je m'assis sur le banc afin de mettre mes chaussures. Sally s'abaissa à mon hauteur.
Sally: "J'éspére que tu sais ce que tu fais, Avaa. Tu risques beaucoup."
Elle me laissa, perdue dans mes pensées. Lorsque tous les élèves quittèrent le vestiaire, je me plaça devant le miroir afin d'observer mon corps. Tous les élèves sauf Lui. Il sortit des douche, vêtu d'un short et... D'un short. Je détourna le regard, gênée.
Marcus: "Tu es gênée, c'est mignon."
Je me gratta l'avant bras.
Marcus: "Ne sois pas gênée. Regarde, j'ai enfilé un t-shirt."
Je me décida à le regarder mais il n'avait pas mit de t-shirt et je détourna aussitôt le regard.
Il éclata de rire.
Marcus: "Tu n'as pas besoin de réagir comme ça. Ce n'est pas la fin du monde. Au contraire, tes yeux adoreraient la vue."
Une fois que je fus sûre qu'il avait bien enfilé un t-shirt, je me replaça devant le miroir, afin de faire une queue de cheval.
Marcus: "Ce soir, nous avons un devoir à faire. N'oublie pas de m'attendre."
Moi: "Ok."
Marcus: "Tu es pâle... Est-ce que ça va ?"
J'hocha la tête.
Marcus: "Quand je suis arrivé, tu te regardais dans le miroir. Pourquoi ? Tu cherchais à me plaire ?"
Je pouffa.
Moi: "Comme si je n'avais que ça à faire."
Marcus: "Tu me blesse, Clairs."
Il plaça une main sur son cœur, l'air déçu.
Je secoua la tête de droite à gauche, un sourire aux bords des lèvres.
Moi: "Un vrai gamin."
Marcus: "Pardon ?"
Il s'approcha de moi, sourire en coin. Ça ne présageait rien de bon.
Mon dos heurta la porte, à force de reculer. Ses mains se posèrent de part et d'autre de ma tête et son corps était collé au mien. Il me dominait de toute sa hauteur.
Marcus: "Alors comment ça, je suis un vrai gamin."
Moi: "Je... Je rigolais..."
Marcus: "Je sais..."
Sa bouche s'approcha de mon oreille, la frôlant.
Marcus: "Petit cœur."
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J'espère que ce chapitre vous aura plu.
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