Chapitre 1

J'avança, la tête baissée vers mes chaussures, les cheveux cachant mon visage pâle et mes yeux rouges. J'entendais les gens parler, rire, se raconter leur magnifique vie. Je les voyais sourire, les yeux brillants. Je voyais ces filles magnifiques, au corps parfait. À leur côté, je faisais tâche. Je suis une tâche sombre sur un paysage ensoleillé. Je voyais tous ces gens autour de moi, heureux de leur magnifique vie et je me voyais moi. La fille fantôme. Je hante les couloirs de cette école depuis longtemps. Je fais fuir tous le monde, je les effraye. Je garde ma tête baissée, au risque que les gens voient mon triste et pâle visage.

J'entra, sans le vouloir, en collision avec quelqu'un. Je relèva la tête pour tomber sur deux magnifiques yeux chocolats qui me scrutent avec attention. Mon poul s'accélèra, je commença à trembler. Je baissa aussitôt la tête.

Moi: "Désolée."

Je ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit que je quitta le couloir, me dirigeant vers les toilettes des filles. Je referma la porte d'une cabine derrière moi avant de me laisser glisser le long de celle-ci.

Je n'ai jamais été aussi proche de lui.

La cloche sonna et je me dépêcha de me lever pour me diriger vers mon cours de musique. Une fois dans la salle, je pris place à ma place habituelle. Étant la première à être arrivée, je parcourus la salle du regard. Je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste. Je m'apprêtais à le sortir mais le prof débarqua dans la salle de classe.

M. Anthony: "Oh, bonjour, Avaa ! Toujours là première à ce que je vois."

Il réajusta ses lunettes sur son nez. Je lui souris timidement.

Dix minutes plus tard, un boucan pas possible résonnait entre les quatres murs blancs de la salle.

M. Anthony: "Vu que vous ne pouvez pas être l'un à côté de l'autre sans discuter, je vais changer les places !"

Les élèves soufflèrent d'agacement avant de répliquer.

M. Anthony: "Il n'y a pas de mais qui tienne !"

Le prof commença à changer plusieurs personnes de place. J'étais sûre qu'il ne me changerais pas de place, j'étais seule de toute façon.

M. Anthony: "Et pour finir, Marcus à côté d'Avaa."

Je me figea, les yeux écarquillés. J'étais sans voix. Je voulais lui dire de le mettre ailleurs mais j'en étais incapable. Mon cœur loupa un battement puis recommença à battre à toute allure. Je sentis mes jambes et mes mains trembler. Je n'avais qu'une envie : disparaitre.

Une fois que tout le monde était installé à sa nouvelle place, M. Anthony reprit son cours. Je restais immobile, écoutant avec attention le cours de musique. Le chant était une de mes passions.

??: "Avaa, c'est ça ?"

Je tourna le visage vers le blond assit à mes côtés. Mon visage restait caché par quelques mèches qui retombaient sur le devant de celui-ci. Je me contenta d'hocher faiblement la tête.

Marcus: "Moi, c'est Marcus. Enchanté."

Il tendit sa main vers moi. J'hésita puis, par simple respect, serra sa main. Son doux contact m'envoya des milliers de petites décharges électriques dans tout le corps. Je frissonna. Il dût s'en rendre compte car son sourire s'élargit. Ma main dans sa paume paraissait petite. Je secoua la tête, reprenant mes esprits puis m'empressa de retirer ma main et de reporter mon attention sur le cours.

Marcus: "Ne sois pas coincée."

Il tira ma chaise vers lui. Je sentis mes joues chauffer. Le blond chercha mon regard mais je le gardais fixer sur mes cuisses tremblantes. Sans que je m'y attende, il replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Marcus: "Tu es plus jolie, comme ça... Avec le visage dégagé."

Je m'attendais à une plaisanterie mais il gardait son sérieux. Je marmonna un petit « merci » puis reporta, enfin, essaya de reporter mon attention sur le cours.

Marcus: "Avaa... C'est original comme prénom. J'aime bien."

Je sentais son regard sur ma personne. Il détaillait chaque parcelle visible de ma peau.

Marcus: "J'aime beaucoup la couleur de tes yeux."

Je me décida à le regarder dans les yeux. Son sourire s'agrandit lorsque je croisais ses iris. Je soupira discrètement.

Marcus: "C'est toi, la fille qui m'est rentré dedans, tout à l'heure, n'est-ce pas ?"

Je baissa la tête, culpabilisant. J'aurais dû regarder devant moi ! J'aurais dû faire attention.

Marcus: "Ne culpabilise surtout pas. Ce n'est pas de ta faute, j'aurais dû faire plus attention mais... En y repensant bien, je ne regrette pas de t'être rentré dedans. Ce n'est pas tout les jours que l'on a l'occasion d'entrer en collision avec une si jolie fille."

Je piquai un fard. S'il ne se taisait pas tout de suite, j'allais devenir folle avant la fin du cours. Je laissa la mèche de mes cheveux noirs retomber sur le devant de mon visage.

Le prof arrêta ses explications puis se retourna vers nous.

M. Anthony: "Monsieur Gunnarsen, vous semblez... Distrait. Je peux savoir ce qui est plus important que le cours ?"

Marcus: "C'est pas évident, monsieur. Avoir une jolie fille à mes côtés, ne m'aide pas à être concentré."

Il approcha dangereusement son visage du mien, mettant nos yeux à niveau. Je rougis, ce qui eut l'effet de le faire sourire. M. Anthony soupira d'agacement puis reprit son cours.

M. Anthony: "Prenez place derrière les pianos. Vous allez jouer un morceau de votre choix."

Tous les élèves se levèrent, se dirigeant vers les pianos installés dans un coin de la pièce. Je pris place derrière l'un d'entre eux puis observa les touches.

??: "Que vas-tu nous jouer, petit cœur ?"

Je sursauta puis tourna la tête. Encore lui ! Moi qui voulais l'ignorer, c'est raté. Et d'ailleurs, c'est quoi ce surnom ?

Moi: "Ne me donne pas de surnoms, s'il te plaît."

Marcus: "Pourquoi ?"

Il était tellement beau que je me surpris à le dévisager comme une idiote.

Moi: "Je ne veux pas que tu me donne des surnoms, c'est tout. Je ne te connais pas."

Marcus: "Je pourrai remédier à ça."

Je m'empressa de détourner le regard. Malgré l'intensité de son regard, je parvins à jouer quelques accords que m'avait appris ma mère avant sa mort.

Morte d'une fusillade, mon père avait longtemps eut des remords. Selon lui, il aurait dû être là quand ça c'était produit. J'avais réussi, au fil des années, à lui faire oublier cette peine. Maintenant, c'était moi qui l'a ressentait. Je ressentais la peine et la tristesse que mon père éprouvait lors de ses missions et de l'accident. Être militaire ne doit pas être évidant.

Ce ne fus que lorsque je termina un accord que je me rendis compte que je venais de jouer une musique entière : So cold. Le prof, ainsi que quelques élèves applaudirent.

M. Anthony: "C'était très joli. Bravo, Avaa."

Marcus: "Tu joues extrêmement bien du piano, petit cœur."

Il rigola puis chuchota à mon oreille.

Marcus: "À tout à l'heure, petit cœur."

Il insista bien sur le surnom qu'il m'avait donné. La cloche sonna. Je l'observa récupérer ses affaires avant d'en faire autant.

Mon cours suivant était l'anglais. Une branche que j'adore. Après la musique, bien sûr ! Apprendre les langues à toujours été quelque chose que j'aime beaucoup. Je sais parler Anglais et j'apprends, pour l'instant, le Coréen. Une langue que j'aime beaucoup.

Je sortis les affaires de mon sac puis m'installa confortablement à ma place.

Mme. Suza: "Bonjour à tous, j'éspére que vous avez passés un bon weekend. Pour aujourd'hui, vous allez faire des groupes de trois, maximum. Vous devrez rédiger un texte argumentatif sur l'utilité des réseaux sociaux. Et de préférence, en anglais."

Certains élèves se jetèrent des regards complices, d'autres se déplacèrent, se mettant avec leurs partenaires. Quant à moi, je sortis un stylo de ma trousse, ouvris mon cahier puis inscris le titre sur une page blanche.

??: "Comme on se retrouve, petit cœur."

Je me stoppa net. Ne me dites pas que... Je relèva lentement la tête vers cette voix masculine. Deux garçons identiques se tenaient face à moi.

Marcus: "Je commence à croire que le destin veut nous unir."

Mon silence et ma gêne semblaient l'amuser. J'ouvris puis referma la bouche, n'ayant rien à dire. Reportant mon regard sur mon cahier, l'autre jumeau prit la parole.

??: "Je suis Martinus, le jumeau à ton futur petit ami."

Je piquai un fard.

Moi: "Ce n'est pas mon futur petit ami."

Je parlais d'une voix extrêmement basse. Je n'étais même pas sûre que les deux garçons m'avaient entendue.

Marcus: "Qu'est-ce que t'en sais ? Notre destin est déjà écrit, ça ne sers à rien d'essayer de le changer."

Cette phrase fût égale à un coup de poignard dans la poitrine. Ma mère me répétais exactement la même chose.

Moi: "Peut importe qu'il soit écrit ou non, si j'ai envie de changer les choses, je le fais."

Je me surpris moi-même à dire de telles choses. Jamais je n'aurais dit ça. Jamais. Ce garçon savait comment me pousser à bout.

Moi: "La seule chose qui sera écrite, c'est le texte qu'on doit rendre à la prof."

Martinus s'esclaffa de plus belle, reportant le regard de toute la classe sur lui. Je commença à rédiger le texte toute seule, ne pouvant compter que sur moi-même. Comme à chaque fois.

Lorsque j'arriva au deuxième argument contre, ma main commença à trembler, ainsi que mes jambes. Quelque chose clochait. Ce n'est pas normal. Je me leva puis me dirigea vers la prof avant de lui demander si je pouvais aller aux toilettes.

Lorsque la porte claqua, je me sentis tomber mais me rattrapa de justesse au mur. Je puisai dans mes dernières forces pour me diriger jusqu'au lavabo. Je bus de l'eau puis observa mon reflet dans le miroir.

Horrible serait le mot adéquat pour me définir. Mes cheveux noirs étaient en bataille, mes yeux bleus clairs étaient rouges, ma peau pâle, mes lèvres et mes joues rosies... Mais j'étais grosse. Un inconvénient auquel je devais remédier. Je devais maigrir.

Je ferma les yeux, les tremblements cessèrent. Et je me décida à retourner en classe. Quarante-cinq minutes après, la cloche sonna et je decendis au réfectoire. Tout les élèves mangeaient dans la joie et la bonne humeur. Quant à moi, je m'installa à une table, seule. Je sortis ma bouteille d'eau que je bus d'une traite puis commença la lecture de mon livre. 

??: "Regarde. Elle ne mange rien."

??: "Anorexique."

??: "Tu as vu son corps ? Dégueulasse."

J'essayais de les ignorer mais c'est tout le contraire. Je tourna la tête vers la personne qui me fixait : Marcus. Il m'observait avec la plus grande des attentions, comme si j'étais importante à ses yeux. Ses amis se contentaient de me critiquer, de critiquer mon poids. J'avais envie de leur hurler dessus en leur disant que je sais que je suis grosse. Mais j'en étais incapable. J'étais la fille muette, la fille qui ne parlait pas, le fantôme errant. Je vis sa mâchoire se contracter et ses poings se serrer suite aux paroles de ses amis. Je me décida à détourner le regard vers mon livre. Je repris ma lecture.

La lecture à toujours été ma passion. Je pourrais passer des heures à lire ou à écrire. Faut savoir que j'ai beaucoup d'imagination. Un peu trop parfois. Je tiens mes passions de ma mère, je suis exactement comme elle. Mon père me répétait sans cesse que je lui ressemble.

Je sentis une présence à mes côtés et je relèva lentement la tête. Il me regardait de ses yeux chocolats, comme s'il lisait en moi. Je voulais décaler ma chaise mais il en décida autrement, la tirant vers lui. Sous la table, nos genoux entrèrent en contact et je frissonna.

Marcus: "Tu n'es pas très bavarde, petit cœur."

Je me contentais de garder le silence, comme à chaque fois que quelqu'un me parlait. Plusieurs personnes avaient déjà essayé de me faire parler mais je n'étais pas décidée à leur parler.

Marcus: "Qu'est-ce que tu lis ?"

Je baissa le regard vers mon bouquin. Je lui montra la couverture.

Marcus: "Avant toi... Tu as déjà regardé le film ?"

Je secoua la tête. Je préférais mille fois un livre à un film.

Il replaça une mèche de cheveux dernière mon oreille puis chercha mon regard. Les murmures des autres parvinrent un mes oreilles et je baissa la tête.

Marcus: "Ne les écoute pas, ce sont des jaloux."

Mon téléphone vibra dans la poche de ma veste, je me décida à le prendre pour lire les deux nouveaux messages que j'avais. Ils venaient de mon père.

• « Papa: Bonjour chérie, comment vas-tu ? Pour ma part, tout va bien. Je t'appellerai ce soir, d'accord ? »

• « Papa: Je risque de rentrer plus tard que prévu, je suis désolé mais mon chef veut que je reste. Je t'aime, ma puce.♥️ »

Je fus gagnée par la déception. Je ne voyais déjà pas beaucoup mon père et il fallait qu'il rentre plus tard. Pas évident d'avoir un père militaire, il est toujours en déplacement.

Marcus: "C'est ton père ?"

Je verrouilla mon téléphone puis le rangea avant d'hocher délicatement ma tête.

Marcus: "Il fait quoi dans la vie ?"

Étonnant qu'il ne sache pas. D'habitude, les gens ne font que de parler de mon père. Je suis " connue " pour avoir un père militaire. Je suis bien là seule dans cette école. Les parents des autres enfants sont, pour la plupart, des hommes ou femmes d'affaires.

Moi: "Il est militaire."

Marcus: "Oh... Je m'attendais pas à ça."

Un silence gênant régna au dessus de nos têtes.

Marcus: "C'est quoi ton nom ?"

Je fronça les sourcils. Pourquoi voulait-il savoir ça ? Ce garçon est extrêmement bizarre mais diaboliquement beau.

Moi: "Clairs."

Marcus: "Avaa Clairs. Je trouve ça joli. Ton prénom n'est pas d'ici, n'est-ce pas ?"

J'haussai les épaules. Je n'en avais aucune idée. D'après ce que je sais, c'est ma mère qui m'a donné ce prénom. Dont j'en suis fière, j'aime beaucoup mon prénom.

Marcus: "Il est très spécial. Aussi unique que toi."

Son visage à seulement quelques centimètres du mien, je n'arrivais plus à respirer comme il se devait. Mon cœur battait anormalement vite. Je piquai un fard.

Moi: "Je... Je dois y aller."

Je me leva brusquement, attrapa mon sac puis quitta le réfectoire. J'ai besoin d'air, le plus vite possible !

Ce ne fut qu'une fois dehors que je constata que j'avais oublié mon livre là-bas. Il l'a sûrement pris... Mais va-t-il me le rendre ou le jeter ? Ce livre est un cadeau de mon père, je ne veux en aucun cas le perdre.

Je sortis mon téléphone de ma poche. 12:30. J'avais encore une heure devant moi.

**

J'observa la maison vide, les lumières éteintes. La peinture blanche commençait à disparaitre, laissant place au béton gris. Mon père était censé la " rénover " mais avec son boulot, tout est beaucoup plus compliqué, alors c'est en quelques sortes moi qui le fait. Je repeins l'extérieur et l'intérieur.. Je m'occupe de la maison.

J'entra à l'intérieur, retira mes chaussures et ma veste que j'accrochai au porte-manteau, déposa les clefs sur la commode à l'entrée puis monta à l'étage. J'ouvris la première porte à droite, celle de ma chambre.

Ma chambre est la pièce que j'aime le plus chez moi. J'y passe mes journées. Soit je lis, soit je chante, soit je joue du piano, soit j'écris, tout ça dans ma chambre. C'était ma mère qui m'avait aidé à la décorer.

Le téléphone de la maison sonna et je me précipita pour décrocher.

??: "Allô ? Ma puce, c'est papa."

Moi: "Coucou."

Nous passâmes plus d'une heure au téléphone. Je lui avais parlé de ma journée et du garçon qui était venu me parler. Il m'avait raconté ce qui se passait là-bas, m'avait expliqué la raison pour la quelle il rentrerait plus tard que prévu...

À la fin de la conversation, je raccrocha puis me dépêcha de faire mes devoirs. Une fois terminé, je plaça les vêtements dans la machine à laver, rangea les vêtements propres et secs, passa l'aspirateur et la serpillière, prépara le dîner pour ma tante qui restait ici pour pouvoir me surveiller et ne pas me laisser seule...

Après son arrivé, je la salua, la laissa tranquille puis monta me coucher. J'étais épuisée de ma journée.

Au milieu de la nuit, alors que j'essayais de trouver le sommeil, je reçus quelques messages. Je me frotta les yeux, attrapa mon téléphone, le déverrouilla puis lus les messages.

• « Marcusandmartinus vous suivent. »

• « 💬 WhatsApp • 1 nouveau message - maintenant

+ 47************ 

Salut, mon petit cœur. »

Je ne comprends pas. Qui irai m'envoyer un message, à part mon père et ma tante ? Normalement, personne ne me parle. Je me décida à répondre, par simple respect.

• « Moi: Salut, qui êtes-vous ? »

La réponse ne tarda pas à venir.

• « + 47************: Vous ? Tu sais, tu peux me tutoyer, petit cœur. »

• « Moi: D'accord mais qui es-tu ? »

• « + 47************: Devine. Qui es la seule personne qui t'appele petit cœur ? »

Quelle personne m'appelle comme ça ? Je pris une profonde inspiration puis me creusa la tête à essayer de trouver qui est cette personne. La seule dont je me rappelle est... Marcus.

• « + 47************: Tu as trouvé, petit cœur ? »

• « Moi: Marcus ? »

• « + 47************: Exact ! »

« Moi: Pourquoi viens-tu me parler ? »

J'ajouta son numéro dans mes contacts.

• « Marcus: J'en avais envie. Pourquoi ? J'ai besoin d'avoir une bonne raison pour venir parler avec mon petit cœur ? »

Non. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de parler avec d'autres personnes que ma famille. Principalement, des garçons. Je pianotai une réponse.

• « Moi: Est-ce que tu pourrais arrêter de m'appeler comme ça, s'il te plaît ? »

• « Marcus: Non, je ne peux pas. J'aime bien te donner ce surnom, il te va bien je trouve. Et là, je suis sûr que tu rougis, petit cœur. »

Cette phrase m'arracha un sourire. Ce n'est pas normal ! Je ne souris jamais, comment ça se fait que maintenant, je souris ? Je m'empressa de faire disparaitre ce sourire.

• « Moi: Je ne peux pas vraiment te donner de réponse, je suis dans le noir. »

• « Marcus: Tu dors ? Déjà ? Il n'est que 22:00. »

• « Moi: Oui. Enfin... Non. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. »

• « Marcus: Quelque chose te tracasse, petit cœur ? Tu peux tout me dire. »

• « Moi: Euh... Y a aucun problème, tout... »

• « Marcus: Tout... »

• « Moi: Tout va bien. »

• « Marcus: Pourquoi j'ai l'impression que tu n'es pas sûre de ta réponse, petit cœur ? »

Parce que je ne le suis pas. Je ferais mieux d'arrêter de lui parler avant de commencer à raconter ma vie.

• « Moi: Écoute, je dois me coucher. Bonne nuit, Marcus. »

• « Marcus: Bonne nuit, petit cœur. Rêve de moi, j'en ferais sûrement autant. »

Je ne répondis pas. J'étegnis mon téléphone puis le déposa à sa place habituelle, sur la table de chevet.

Après m'être tournée et retournée dans le lit, je finis par trouver le sommeil.

❦ ❦ ❦

J'espère que ce chapitre vous aura plu.

💜

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