𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐗𝐈𝐈















—    S  A  N  S    M  A  N  I  E  R  E  S    —

cw — tension sexuelle, hate sex,
ordres, claque (une seule et
très légère, sur la cuisse), sexe en
public (sur le lieu de travail
mais personne observe),
masturbation (fem receiving),
afab body, f!reader


















petite précision

sur deux autres ffs, certaines
petites malines ont fait
quelques "blagues" en
comparant les scènes de
lemons a du viol.

on va être clair, mes lemons
sont kinky (inspiré de
l'univers bdsm avec un
dominant, des ordres)
mais il y a toujours usage
d'un safe word pour
garantir le consentement
des deux partis.

alors merci de pas faire
d'amalgame ni de
blagues douteuses.


















             LE DOS RAIDE, je fais face à la photocopieuse. La lumière des néons de la salle de pause tranche superbement avec les étincelants rayons du soleil visible au travers de la seule fenêtre de ses lieux. Je soupire en observant la salle autour de moi.

             Une large table de bois clair occupe la place centrale. Derrière elle, un mur est traversé d’un plan de travail blanc et surplombé de quelques étagères. Au bout, un réfrigérateur fait l’angle puis, s’étendant devant la deuxième cloison, quelques coussins sont abandonnés pour s’y installer. Finalement, là où je me trouve, seuls des imprimantes, photocopieuses et faxes sont placés sur la table de bois.

             Je suis seule. Depuis que Sieg m’a envoyé faire quelques photocopies, il y a quelques minutes, je souffle enfin. La matinée à ses côtés a été rude. Surtout compte tenue de la gêne qui a pris place dans ma culotte depuis que, se penchant à mon oreille, il m’a murmurée qu’il ne me toucherait pas.

             L’air s’est alors épaissi et la température n’a pas rechuté depuis.

             Alors quand il m’a demandé d’aller photocopier quelques affiches pour une conférence à venir, je me suis précipitée dans la salle de repos où se trouvent les machines. Et, à présent, je respire enfin. Mes muscles se détendent. Cette sensation de paix est si reposante que, même si les photocopies sont imprimées depuis longtemps, je reste devant la machine.

— Tu comptes copier dix fois la bible en six langues où tu vas revenir à un moment ? résonne soudain une voix dans mon dos.

             Je sursaute. Sieg. Il sait très bien que je mets trop de temps compte tenu de la tâche qu’il m’a donnée. Mais je ne pensais pas qu’il viendrait me chercher.

             Ne me tournant pas vers lui, je réponds d’une voix cinglante :

— Si tu n’as pas confiance en mon travail et te sens obligé de m’espionner, je vois pas pourquoi tu m’as engagée.

— J’ai confiance en ton travail, à l’ordinaire.

             Sa voix se rapproche. Il marche lentement en ma direction, je le sens.

— Mais j’ai l’impression qu’il t’a suffi de quelques murmures au creux de ton épaule pour que tu perdes tes moyens, (T/P).

             Je me raidis. Il se trouve juste derrière moi. Son torse frôle mon dos et le parfum de son eau de Cologne m’enveloppe. Je ne bouge pas, ne voulant lui donner la satisfaction de le regarder.

— Est-ce là le problème, ma belle ? murmure-t-il en enfouissant la tête dans le creux de mon épaule.

             Malgré moi, je frissonne quand son souffle caresse ma peau ainsi que sa barbe rugueuse. Il est tout à fait conscient de ce qu’il fait.

— Je croyais t’aider en t’assurant que je ne te toucherai pas mais ça t’a encore plus perdue, visiblement… Pourquoi ?

             Il se redresse, quittant ma nuque. Mais je n’ai le temps de souffler de soulagement que ses doigts attrapent fermement mon menton et tournent brutalement mon visage en sa direction. Aussitôt, je frissonne, confrontée à son regard sombre derrière les verres ronds de ses lunettes.

             Nos nez se frôlent et il louche sur mes lèvres. Je déglutis péniblement.

— Dis-moi pourquoi la promesse de ne pas poser la main sur toi semble-t-elle autant te désespérer ?

             Je ne réponds pas, la gorge sèche et l’entrejambe en feu. Mon vagin pulse dans ma culotte et je peine à respirer. Mais je ne veux pas lui faire le plaisir de le remarquer.

— Je parie que tu m’as dit ça juste pour garder la face mais que tu te touches en t’imaginant ce que ma langue ferait à la place de tes doigts, susurre-t-il sans quitter mes lèvres des yeux.

             Un sourire en coin arque sa bouche tandis que mon cœur bat avec force et rapidité.

— Je t’imagine bien en train de gémir pathétiquement sans réussir à jouir et te disant que ce serait tellement plus facile si je te prenais pendant des heures.

             Sa main libre se pose sur mon ventre avant de le plaquer à son torse. Là, son érection se presse contre le bas de mon dos, manquant de m’arracher un gémissement. J’étouffe sous la chaleur de son regard et ses paroles.

— Mais je t’imagine encore mieux, déployée sur mon bureau, nue et haletante, tentant de faire le moins de bruit possible tandis que je te lèche.

             Je ne tiens presque plus debout et mes jambes se font faibles. Ses doigts ne lâchent pas mon menton et sa paume demeure brûlante sur mon ventre. Je crois que jamais je n’ai autant désiré mais haï quelqu’un.

             J’aimerai me jeter dans ses bras, arracher mes vêtements et succomber à son corps. Mais mon égo me rappelle qui il est. Ce qu’il m’a fait.

             Ses yeux quittent enfin mes lèvres pour se poser dans les miens.

— Mais une promesse est une promesse, achève-t-il.

             Là-dessus, il s’éloigne. Aussitôt, la fraicheur de la pièce assaille mon corps tremblant et je manque de tomber. Mes jambes faibles peinent à supporter mon poids. Des spasmes secouent mon vagin et je m’agrippe de toutes mes forces à la table.

             Quel enfoiré.

             Comment peut-il jouer avec moi de la sorte ? Me promettre mille et un orgasmes puis s’en aller comme si de rien n’était ?

             Puis, comme pour couronner le tout, il lâche avant de fermer derrière lui :












— Et apporte-moi ces photocopies, j’ai pas que ça à faire.







































             Lorsque je retourne dans le bureau de Sieg, quelques minutes plus tard, il pianote sur son ordinateur. Etant assis, je ne peux pas voir l’état de son érection mais je me doute qu’elle est encore là. Je l’imagine mal se masturber sur son lieu de travail.

             Posant les photocopies sur son bureau, je gagne un faible remerciement avant de retourner à ma place. Il s’agit d’une table posée contre le mur et m’obligeant à faire face à celui-ci quand je travaille. Je croyais que je travaillerai loin de Jäger étant donné que je ne suis pas son assistante mais, jusqu’au commencement des conférences dans une semaine, je vais devoir rester cloitrer avec lui dans son bureau toute la journée.

             Un soupir me prend à cette idée.

— Tu fais quoi, samedi soir ? résonne la voix de Sieg.

— Tout sauf diner avec toi.

— Très drôle, répond-t-il sèchement.

             Me retournant sur mon siège, je pose les yeux sur lui. Il ne me regarde pas, fixant son écran avec attention.

— Eren a invité mon père, moi et Nicole chez lui alors, comme tu y habites, je me demandais si tu serais de la partie.

             Un soupir me prend. J’avais totalement oublié.

— Et bien, ne t’inquiètes pas, je ne dirais rien à ta femme sur le fait que tu fais des avances à ta collègue.

— Je ne te fais aucune avance, répond-t-il d’un air désintéressé en pianotant sur son ordinateur.

             Je tente de lever les yeux au ciel d’un air dédaigneux mais il me devance en ajoutant :

— Et Nicole n’est pas ma femme. J’ai rompu nos fiançailles, il y a deux ans et j’ai refusé sa demande en mariage, il y a deux semaines.

             Mes sourcils se haussent. Enfin, il me regarde.

             Aucune émotion particulière ne traverse ses yeux, il ne fait que me guetter, voulant sans doute discerner une émotion particulière qui m’agiterait à cette annonce. Et, quand bien même un puissant réconfort me prend, je m’efforce de rester de marbre.

— Et tu penses que ça t’octroie le droit de m’imaginer en train de me masturber ? je lance sèchement.

— C’est toi qui m’as demandé de me contenter de cela alors ne va pas te plaindre.

             Malgré moi, mon corps réagit. Mes cuisses se pressent brutalement l’une à l’autre et quand je vois le regard de Sieg descendre sur mon entrejambe tandis que sa bouche s’arque d’un rictus, je réalise qu’il n’a rien manqué de la scène.

             Mal à l’aise, je détourne les yeux.

— Contentes-toi de te branler sur du porno comme tout le monde, je crache, agacée.

             Son fauteuil grince quand il se lève. Je ne le regarde pas mais le vois contourner son bureau du coin de l’œil pour s’approcher de moi. Bientôt, sa silhouette s’arrête devant la mienne. Il est debout tandis que je suis assise et me regarde mais je m’efforce de fixer un point, ailleurs.

             Sa main se referme brutalement sur mon menton, me forçant à lever la tête. Aussitôt, son regard croise le mien. Je déglutis péniblement. Là, au-dessus de moi, baissant juste les yeux sur ma personne, il semble un autre être. Les ombres s’arquent sur son visage, lui conférant une posture puissante qui envoie une décharge dans mon entrejambe.

             Penchant la tête sur le côté, il esquisse un sourire en coin tandis que son pouce s’égare sur ma lèvre, la caressant.

— Ose me faire croire que tu n’aimes pas ça.

             Ma gorge est sèche.

— Ose me dire que tu ne presses pas tes cuisses maintenant que tu sais que je t’imagine en train de te masturber. Je sais très bien que tu regrettes de m’avoir fait promettre de ne pas te toucher, (T/P).

             Son doigt retrace le contour de mes lèvres tandis que je réalise que, juste en face de moi, son entrejambe gonflé est visible. Son érection ne s’est pas apaisée. Elle semble encore plus imposante que tout à l’heure.

             Un sourire mesquin étire mes lèvres à cette vision. Je suis furieuse que Sieg parvienne si facilement à me clouer le bec, riant légèrement en me caressant. Il m’a rendue muette si souvent au cours des dernières heures que mon égo s’en retrouve écrasé.

             Mais je vais prendre ma revanche.

— Toi aussi, tu le regrette, hein ?

             Il ne répond pas, observant simplement mes lèvres bouger. Je passe ma langue sur celles-ci.

— Comment ne pas regretter ta promesse maintenant que tu me vois comme ça ?

             Sa main sur ma joue se contracte. Il respire difficilement. J’observe sa réaction dans un sourire satisfait.

— Professeur Jäger, je chantonne. On sait tous les deux que tu me désires. Alors te crois-tu vraiment en position de te moquer de mes cuisses se serrant ?

             Il me fixe longuement comme plongé dans ses pensées.

             Son regard glisse jusqu’à mes lèvres humides avant d’observer mes cuisses pressées l’une contre l’autre. Juste devant moi, je peux voir son membre enflé à mesure des secondes s’écoulant. Le silence est tendu et la chaleur, insoutenable. Je peine à respirer et l’observe entre des paupières à moitié closes, étourdie par mon propre désir.

— Et puis merde.

             Ses lèvres se plaquent soudain sur les miennes, brûlantes et rageuses. Aussitôt, mes mains se posent sur son crâne et j’ouvre la bouche, l’embrassant véhément. Nos langues s’affrontent, hargneuses, comme s’il s’agissait là d’un combat et non d’un baiser.

             Ses mains se posent sous mes fesses, me portant tandis que mes jambes s’enroulent autour de lui. Bientôt, il m’assoit sur son bureau sans que nous nous séparions, nos lippes mouvant avec ferveur et ténacité les unes contre les autres.

             Ma paume se pose sur sa chemise que je déboutonne péniblement tandis que la sienne vient attraper ma fesse sous ma jupe. Je gémis bruyamment dans sa bouche quand il presse ma chair, envoyant une décharge dans mon entrejambe. Une larme de désir coule sur ma joue, mon corps ne peut plus supporter cette pression.

             J’ai besoin de le sentir contre moi. Bientôt, je passe les mains sur son torse sculpté sous sa chemise ouverte. Sa cravate et son gilet sont au sol. Il retire en toute hâte le linge blanc et je remonte ma jupe jusqu’au ventre, dévoilant ma culotte imbibée de cyprine.

             Balayant le bureau sans ménagement, il ne fait pas attention au fracas qui retentit alors et me pousse contre la surface, me poussant à m’allonger. J’obtempère, les jambes écartées devant lui tandis qu’il m’observe attentivement, torse nu.

             Ses larges paumes se posent sur mes cuisses, les déployant. L’air ambiant se pressent à elles tandis que son regard me brûle. Un sourire étire le coin de ses lèvres :

— Déjà si mouillée…

             Ses doigts attrapent ma culotte, la poussant sur le côté pour dévoiler mon vagin. Aussitôt, je me cambre en gémissant, saisie par le geste. Mais je manque de sombrer dans l’inconscient quand son majeure et son annulaire se posent sur mon clitoris.

             Un faible cri franchit mes lèvres et d’autres larmes de plaisir imbibent mes joues. Quelques mouvements circulaires me suffisent à avoir l’impression de perdre l’esprit, mon cœur battant à toute vitesse et des taches noirs obstruant mon champ de vision.

— Donne un chiffre.

             Je ne réalise pas tout de suite sa demande, trop étourdie par ses gestes. Mais, soudain, une très légère claque sur ma cuisse me rappelle à l’ordre. Seulement je pense mourir d’embarras quand je gémis à la sensation de sa main frappant ma chair.

             Il rit doucement, visiblement amusé.

— Alors, t’es de ce genre-là…

             Soudain, il recule de plusieurs pas, lâchant entièrement mon corps. Ma culotte retombe sur mon vagin et je me mets à trembler, affamée. Me redressant, je le regarde tandis qu’il sourit. Sadique.

— Qu’est-ce que tu fais !?

             Il penche la tête sur le côté.

— Moi ? Je m’apprête à te punir.

             Mes yeux s’écarquillent.

— Retourne-toi où je te laisse comme ça.

             Mon corps agit avant mon esprit. En un instant, je me retrouve face contre le bureau, les pieds posés sur le sol et les fesses en l’air. Celle-ci sont imbibées de cyprine et mon vagin pulse dans ma culotte mouillée.

— Bonne fille.

             La tache de liquide s’élargit encore plus quand sa main se pose sur ma fesse. Je gémis faiblement, haletante. Il rit doucement. Il sait que je n’en peux plus, que je veux juste qu’il me prenne.

             Mais il est hors de question que je le supplie.

— Dis un chiffre, répète-t-il.

— J… Deux, je lance sans réfléchir.

             Sa main attrape ma mâchoire, me forçant à me redresser. A présent cambrée au-dessus du bureau, les fesses en avant, je tremble comme une feuille. Mon regard croise le sien et son pouce s’attarde sur mes lèvres.

             Soudain, il rentre dans ma bouche. Et je me maudis quand je sens mon vagin pulser plus fort à cette sensation.

— Deux me parait un bon commencement, susurre-t-il.

             Sa main s’attarde plus longuement sur ma fesse, la caressant. Mes yeux roulent dans mes orbites en sentant cela. Ces sensations vont me rendre folle.

— Au moindre problème, tu dis « crayon ». Aussitôt, j’arrêterai. D’accord ?

             J’acquiesce, prête à tout pour qu’il fasse quelque chose. L’attente est insoutenable. Il sourit en me voyant si enthousiaste.

— Bien, bien, rit-t-il doucement.












             Puis, deux doigts me pénètrent soudain, m’arrachant un cri de plaisir qui meurt sur le pouce de Sieg.

            































2557 mots

ça commence à
s'intensifier hehe

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