𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐈𝐈























—   S  A  N  S     M  A  N  I  E  R  E  S    —













負けるが勝ち

















             LE SOLEIL EST HAUT dans le ciel, bien que ses rayons soient timides. La luminosité grisâtre mais éclatante se poursuit jusque dans l’aile du bâtiment consacrée aux professeurs. Contrairement aux autres, cette dernière est profondément silencieuse.

             Le bruit de mes semelles résonne presque sur le parquet lustré, mes yeux se perdent sur les lustres, tapisseries, tableaux et même bustes de plâtre disposés autour de moi. Les tons dominants sont bruns. J’ai la sensation de me trouver dans un manoir.

             Au bout de ce long couloir, un autre jaillit et je l’empreinte. La porte menant au vaste bureau du professeur Jäger s’y trouve, encadrée d’œuvres d’art. Mais je n’ai le temps de m’attarder sur le chandelier au mur, la vaste reproduction du Cauchemar de Sülli d’un côté ou le portrait à la manière de Tim Burton — pâle et cerné — d’un visage enfantin de l’autre.

             Une silhouette dans le couloir attire mon attention.

             Il est midi. Nous sommes jeudi. Le professeur Sieg Jäger et moi avons convenus de nous retrouver ici même. Mais, à en juger par le regard sévère de la femme devant moi, je devine que je vais avoir quelques minutes de retard.

             Andrews. La petite-amie du professeur. L’enseignante que j’ai démise de son rôle auprès de ma classe.

             Et qui est, présentement, visiblement très en colère.

             Ses courts cheveux roux, coupés à ras, forment un contraste avec ses boucles d’oreille créoles qui ne cessent de bouger à mesure qu’elle tremble de fureur. Ses iris perçantes sont figées sur moi mais je ne m’y attarde pas vraiment.

             Bien qu’il soit avec une personne que je n’apprécie pas, j’ai un rendez-vous qui se profile, présentement. Et j’aimerai éviter d’être en retard.

— Toi ! rugit-elle en me pointant furieusement du doigt. C’est toi…

— Perspicace, je réponds simplement.

             Ma réponse semble l’agacer d’autant plus. Elle est encore à une dizaine de mètres de moi, juste devant la porte, et je me rapproche d’elle d’un pas qui n’a pas le moins du monde ralenti. Car je ne suis pas effrayée par son allure peu avenante.

             Elle continue de me pointer du doigt.

— Il m’aime ! Tu lui as laver le cerveau ! Je suis sûre que tu parles de moi dans mon dos et que tu l’as contaminé ! rugit-elle.

— Allons bon, j’hausse un sourcil en m’arrêtant devant la porte.

             Cette grognasse m’empêche de passer à cause de sa position.

— On vivait une histoire d’amour incroyable et il vient de me plaquer, par ta faute ! poursuit-elle sans que je ne lui accorde un regard, concentrée sur la porte.

             Je pourrais facilement la pousser pour entrer. Mais si je m’éternise à l’extérieur, le professeur sortira rapidement voire pourquoi je ne suis pas à l’heure et tombera alors sur cette scène particulière où elle me tourmente. Ce qui le mettrait dans une mauvaise position.

             Je préfère donc cette seconde option.

             Elle allait apprendre à ne pas m’emmerder. Même si cela signifiait baisser dans l’estime de son adorable professeur.

— Tu n’es qu’une sorcière qui veut tous les hommes et tu t’en es prise au mien ! poursuivit-t-elle tandis que, debout devant sa silhouette, je croisais les bras sur mon torse d’un air agacé.

— Alors… Oui et non…, je rétorque.

             Ses sourcils se froncent. Je m’attarde alors sur son visage. Son trait d’eyeliner n’est pas net, signe que des larmes ont coulé dessus. Une teinte rougeâtre entoure sa peau autour de ses lèvres, elle a retiré son rouge à lèvre rapidement. Le correcteur sur ses imperfections est mal estompé, formant des paquets.

             Aujourd’hui, elle a tenté de se maquiller sans parvenir à rester aussi soignée que d’habitude. Quelque chose s’est produit. Et cela doit avoir un lien avec Jäger. Une rupture, à en juger par ses paroles.

             Mais c’est le cadet de mes soucis.

— Comment ça « oui et non » ? demande-t-elle, prise de court.

— Je m’en suis prise à Jäger mais je hais les hommes, pas l’inverse, j’assure en retour.

             Ou plutôt, je hais les Hommes. Le monde m’a trop déçue par le passé. Je suis sûre que plus d’un serait aujourd’hui choqué d’apprendre qu’auparavant, j’ai pu nourrir le désir de faire un métier qui viendrait en aide aux autres, où je m’en sortirai grandi socialement.

             Mais, aujourd’hui, dire que je m’en tamponne serait un euphémisme.

             Les gens sont odieux. Dégueulasses. Ecœurants. Ils ne respectent que ceux qui leur marchent dessus et se détournent des bonnes âmes. Je n’ai pas encore choisi si je pense qu’être altruiste est noble, stupide ou même les deux.

             Pour l’instant, tout ce que je sais c’est que ma volonté de tendre la main m’a bouffé la vie.

— Tu te crois drôle ? rétorque-t-elle d’un air furieux.

— Oui.

             A cette réponse, ses yeux s’écarquillent tant que, l’espace d’un instant, je crains qu’ils ne jaillissent de leurs orbites. Et avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, j’ajoute, les sourcils froncés en une moue concentrée :

— Tu sais à qui tu me fais penser ? Scrat.

             Sa bouche, précédemment ouverte, se ferme aussitôt. Ses sourcils se hausse en une expression interrogative. Je comprends qu’elle ne voit pas de qui je parle.

— L’écureuil dans l’Âge de Glace.

             Je marque une brève pause.

— En plus, toi aussi, t’as l’air obsédée par un gland.

             Là, elle ne tint plus. Ses lèvres s’ouvrent brutalement en un cri que j’entends à peine lorsqu’elle attrape le col de mon haut de ses mains, tirant rageusement dessus en vociférant. Ses yeux semblent animés d’une colère noire.

— Espèce de sale putain voleuse de mec ! hurle-t-elle, son visage maintenant dangereusement proche du mien.

— Mes aïeux, je rétorque. Vous avez embrassé Jäger avec cette haleine ?

             Je veux la pousser à bout, à la faute. Cette femme s’est déjà beaucoup trop égarée dans mon chemin pour que je sois indulgente envers elle. Ses cris vont forcément rameuter des témoins et, lorsqu’ils vont voir une professeure s’en prendre physiquement à une élève sans défense qui ne se débats même pas, le choix de ce qu’il convient de faire sera vite vu.

             Cette pouffiasse sera virée.

             Le châtiment est peut-être conséquent mais je me fiche pertinemment de cela. Si cette abrutie ne s’était pas obstinée à trainer dans mon chemin, m’emmerdant un peu plus à chaque rencontre, je l’aurais oubliée. Mais m’attendre de pied ferme pour me reprocher sa rupture avec l’autre con est un peu trop déplacé à mon goût.

             Son petit-ami l’a quittée pour une seule raison : il a découvert son véritable visage. Même si je me doute que Jäger n’est pas devenu professeur par amour de ses élèves, il ne doit pas non plus être bien à l’aise avec l’idée que celle avec qui il couche s’en prenne de la sorte aux étudiants.

             Qu’il s’agisse de menace sur le long terme, avec mes examens qu’elle promettait de saboter. Ou sur le court terme. Comme maintenant.

             Soudain, la porte devant moi et derrière elle — toujours accrochée à mon cou et tirant rageusement sur le tissu — s’ouvre violemment.

— Mais qu’est-ce qu’il se passe ici !? s’exclame le nouveau venu, sans doute à cause du bruit.

             Quand on parle du loup.

             Je vois ses yeux noisette s’écarquiller derrière ses habituelles lunettes rondes et dorées. Ses boucles blondes, soignées, brillent légèrement à la lumière du chandelier tandis que son corps étend sa forte aura au travers de son costume onéreux.

             Ses pupilles analysent la scène tandis que son ex-petite-amie se retourne. Le regard de l’homme l’évite, préférant se poser sur moi. Et, lorsque je lui adresse un clin d’œil affublé d’un rictus moqueur, je peux presque voir sa mâchoire se contracter sous l’énervement.

— Esther, peux-tu m’expliquer ? demande-t-il simplement en posant les yeux sur la rousse.

             Celle-ci me lâche immédiatement tandis que je devine son expression atterrée face à l’homme.

— Je…, commence-t-elle d’une voix fluette et éraflée. Elle te maintient éloignée de moi…

             Je vois l’éclat de stupeur dans les yeux du blond.

— Esther…, murmure-t-il simplement d’un air embarrassé. Nous n’avons jamais été en couple.

             Un silence prend place après cette phrase. Bref. Mais j’ai le temps de retenir un rire moqueur.

             Sérieusement c’est quoi ce plan bourbier qu’ils nous ont fait, ces deux-là ?

             Voyant le silence du professeure Andrews, le blond continue. Sa voix est douce mais ses mots, moins. Et j’avoue que je comprends assez rapidement le problème. Qui est sans doute aussi les raisons de la rupture prématurée de leur relation.

— Esther…, soupire-t-il. Avant qu’on ne commence, j’ai discuté avec toi et on avait convenu que ce ne serait que des rapports sexuels occasionnels.

             J’ai comme la légère impression qu’ils ont oublié ma présence. Mes sourcils se haussent mais j’écoute, sa phrase ayant titillé mon côté commère.

— Mais tu disais ça pour m’approcher ! répondit-elle aussitôt. Je sais que tu m’aimais et que tu ne savais pas comment le dire ! Tu voulais trouver un moyen d’être avec moi ! Moi aussi je t’aime, Sieg ! On peut vivre notre parfait amour ensemble !

             Au moment où je vois l’expression profondément embarrassée du blond, mon sourire se fane sur mon visage.

             Ce n’est pas une gamine en manque d’attention avec des daddy issues. Non. Ce genre de discours trahit une maladie sur laquelle j’ai eu l’occasion de me pencher, par le passé. Un trouble que beaucoup redoute.

             L’érotomanie.

             Je ne suis personne pour poser ce genre de diagnostic, surtout après quelques secondes de conversation. Mais ces quelques phrases sont assez pour me lancer sur cette piste. Et, si je trouve drôle de me moquer d’une groupie, j’avoue ressentir un pincement à l’idée de rire d’une personne malade.

             Je ne sais pas pour quelle raison je suis freinée. Après tout, je ne suis pas un modèle de vertu et la moquerie n’est sûrement pas une action que j’évite de commettre au quotidien. Cette femme a voulu saboter ma réussite et a tenté de m’agresser. Mais elle a aussi de toute évidence besoin d’un médecin.

— Esther, on en reparlera plus tard, si tu le veux bien, répondit le professeur, tentant d’arrondir les angles.

— Non, il est hors de question que je te laisse seul avec cette pouffiasse ! rugit-elle en retour, me lançant un regard furieux par-dessus son épaule.

— La pouffiasse t’emmerde.

             Je veux bien être compréhensible mais faut pas charrier non plus.

— Mademoiselle (T/N), auriez-vous l’amabilité de m’attendre dans mon bureau, s’il-vous-plait ?

             Je n’attends pas une seule seconde de plus et entre dans la pièce. La situation devient trop embarrassante. Même pour moi.

             La porte se ferme derrière moi quand je rejoins le bureau. Je prends place sur la chaise posée devant celui-ci et attends patiemment que la conversation se termine. Mes doigts jouent avec le tissu de mon pull. Je sens que je vais m’ennuyer.

             Peut-être dix minutes plus tard, la porte s’ouvre à nouveau.

— Excusez-moi pour ce contretemps, annonce la voix de Jäger dans mon dos.

             Je ne réponds pas et le laisse s’assoir derrière son bureau. S’éclaircissant la gorge, il saisit un stylo et le carnet en cuir que je l’avais vu tirer de ses tiroirs lors de notre première rencontre.

             Son regard est dénué de toute émotion et ses mains sont stables mais je devine un je-ne-sais-quoi dans son comportement qui me laisse comprendre combien il se sent mal à l’aise et je n’en suis, honnêtement, pas surprise.

             Elle cachait si bien son jeu… Je suis même prête à parier qu’il vient tout juste de comprendre l’obsession étrange qu’elle lui voue.

— Vous comptez faire quoi pour elle ? je demande d’une voix ferme.

             Ma question le prend au dépourvu, je le vois à la façon qu’il a de se tendre subitement. Mais, étant donné qu’il ne me répond pas de me mêler de mes affaires, je me doute qu’il a besoin de parler de ce qu’il vient de se produire.

             Avec n’importe qui. Même moi.

— Mon père connait des professionnels, je vais essayer de la faire soigner, déclare-t-il d’un air sombre.

— Vous devez être sacrément sous le choc pour contacter un homme que vous haïssez autant, je souligne.

             Le haussement vif de ses sourcils trahit sa surprise. Et, comme si ma soudaine analyse venait d’éclipser tout autre chose dans son esprit, une lueur d’intérêt anime maintenant ses iris. J’ai attisé sa curiosité.

— Et qu’est-ce qui vous fait dire cela ? demande l’homme.

             La photographie sur mon téléphone, celle avec laquelle je comptais le menacer, lundi. Un cliché tiré d’un magazine. Une image de la famille Jäger au grand complet.

             Et qui en dit très long sur leur rapport.

— Les photos de famille dans la presse sont traitres, j’affirme simplement. Sur chacune de celles où vous et votre père apparaissez, je vois la même chose.

             Il fronce les sourcils, intrigué.

             Je saisis mon téléphone dans ma main et ouvre internet avant de taper rapidement le nom de famille du professeur. Aussitôt, des centaines de clichés apparaissent sous mes yeux et je clique sur l’un d’entre eux.

             L’image s’agrandit. Dina. Carla. Grisha. Eren. Sieg. La famille recomposée.

             Je pose mon téléphone sur le bureau de l’homme de sorte à ce qu’il la regarde. Il se penche sur elle et m’écoute attentivement.

— Tout d’abord, la position de vos pieds, je commence. Qu’importe la conversation, si quelqu’un est intéressé par quelque chose ou veut au contraire le fuir, la position de ses pieds en dit long. Eren, sa mère et la vôtre ont les pieds pointant la caméra. Ceux de Grisha sont, pour leur part, pointés dans une direction contraire à la vôtre et les vôtres, contraire à la sienne.

             Je le vois acquiescer faiblement. Je suis surprise qu’il donne crédit à mes propos. L’atmosphère électrique de tantôt semble tout bonnement envolée. Du moins, je sais que cela ne durera pas mais il est à présent bien trop concentré.

— Ensuite, le regard, je poursuis. Dans chaque interview, même lorsque les questions vous concernent tous les deux, vous n’établissez aucun contact visuel. De plus, dès lors que l’ancien mariage de votre mère est mentionné, vous contractez la mâchoire.

             Je laisse échapper un faible rire.

— Sans compter le fait que vous n’avez pas invité votre père lors du dernier match de baseball de votre carrière.

             Il semble surpris que j’aie pu avoir accès à une telle information.

— Les photos instagram prises ce jour-là en disent long. Votre frère, votre mère et votre belle-mère ont chacun leur tour posté une image d’eux avec leurs valises au milieu de l’aéroport, les billets rangés dans leur passeport.

             Je marque un bref temps d’arrêt.

— Mais votre père, lui, était à bord de son jet privé.

             Je souris distraitement.

— Si trois membres de votre famille ont embarqué à bord d’un avion avec des places que vous avez acheté de votre poche, je conclus, et je sais que vous les avez achetées grâce à la description de la photo postée par votre mère : « mon fils m’a fait un superbe cadeau », pourquoi le dernier n’irait pas avec eux ? Soit il a refusé d’embarquer avec une compagnie publique et la « plèbe », soit vous ne lui avez tout simplement pas offert de place.

             Le rictus sur le visage de Sieg me laisse entendre que je suis sur la bonne voie.

— Il me parait donc assez clair que l’entente n’est pas au mieux entre vous.

             Il ne semble pas furieux par mon analyse. Il s’agit d’une intrusion flagrante dans sa vie privée mais, au contraire, son sourire distrait me laisse à penser qu’il est davantage admiratif de ma petite enquête qu’agacée par le fruit de celle-ci.

             Et, même si je le hais, qu’il est insupportable et condescendant, je ne peux pas m’empêcher de sentir mon cœur battre trop fort lorsque, me fixant intensément au travers de ses lunettes, il lâcha d’une voix ferme :

— Si vous continuez à m’épater autant, je ne vais sans doute jamais consentir à vous laisser filer.

             Prise de court, je ne réponds pas et me contente de le fixer durement. Je ne veux pas qu’il remarque qu’il a réussi à me prendre au dépourvu.

             Il balaye cette conversation de la main avant de reprendre sur le sujet qu’on a aborder lundi.

— Je vais vous regarder évoluer dans la vie de tous les jours, au contact des gens, explique-t-il. Mademoiselle Finger est en congé payé donc vous serez officiellement ma nouvelle assistante. Cela expliquera le fait que vous soyez sans arrêt à mes côtés.

— Votre élève… Assistante ? je répète, sceptique. Du point de vue déontologique…

— Ce n’est pas important, me coupe-t-il. Au pire certains diront que vous avez été pistonné pour avoir une place privilégiée auprès d’un professeur influent.

             Un rire gras franchit mes lèvres.

— Non, c’est pas ce qu’ils diront, non, je lance, amusée.

— Et cela vous gêne ? me demande-t-il, un éclat amusé dans les yeux en voyant mon air hilare.

— Bien sûr que non, tout le monde va se dire que je dois tailler des pipes formidables pour avoir eu un poste pareil.

             A ma grande surprise, un rire traverse les lèvres du professeur. J’avoue être désarçonnée. Jamais je n’aurais cru avec un moment de complicité avec un homme tel que lui.

             Il reprend tout de même son sérieux assez rapidement.

— Donc cette couverture ne vous gêne pas ? demande-t-il.

— Je serais payée ?

             Je vois les sourcils de Sieg se détendre brutalement et son regard est traversé d’une lueur exaspérée.

— Vous perdez pas le Nord, vous, commente-t-il.

— Oui. Du coup je serais payée ou pas ? je rétorque aussitôt.

             Il acquiesce simplement et sort une feuille d’un de ses tiroirs, la posant sous mes yeux.

— Un salaire d’assistante, la rémunération que vous obtenez en tant que sujet d’expérience et, bien évidemment, étant donné que vous ne devez rien changer à votre vie, votre salaire habituel.

             Je souris à ces deux derniers mots.

— Vous êtes sûr que je dois garder mon emploi ?

             Il lève les yeux au ciel.

— Vous ne devez rien changer à votre vie, insiste-t-il.

— Mais vous serez avec moi au travail ?

— Je peux me faire passer pour n’importe qui dans le but de vous observer, répond-t-il, ne sachant rien de la raison qui me pousse à rire faiblement.

— Comme un client ? je demande.

— Comme un client, affirme-t-il.

             Un rire franchit mes lèvres.

— Passez-moi le stylo, je lâche en prenant le contrat sous mes yeux.

             Il obéit et je ris une nouvelle fois en griffonnant le papier :








— Rien que pour voir ça, je signe.

 




















負けるが勝ち




















3057 mots

hehe la mise en place de
l'intrigue est très longue
sorry

je ne sais pas encore quand
l'événement déclenchant
l'action de base surviendra,
peut-être au prochain
chapitre, qui sait ?

quoi qu'il en soit, j'espère
que vous avez apprécié !

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