La mort
Un souffle
Deux souffles
Arrêt.
Une émotion qui grandit, Une autre qui s'appauvrit
Le feu s'allume, s'agite, diminue, ne s'eteint jamais.
Ou presque.
Des fois il s'eteint.
Quand on lui jette de l'eau dessus
Il se mouille, goutte, laisse couler des larmes cendrées.
Les couleurs se mélangent, la palette de couleurs froides et la palette de couleurs chaudes ne font plus qu'un.
Le rouge et le bleu se disputent la première place, se mélangent, deviennent du violet.
Le violet s'assombrit de jour en jour.
La couleur noir domine toujours.
Elle domine sur la joie, la honte, le dégoût, la colère, la tristesse.
Elle domine car c'est un mélange.
Ça débute par la colère.
Un peu de rouge
S'ensuit la tristesse.
Un peu de bleu
Le sentiment de vide.
Ce violet foncé
Et enfin, le noir,
Le noir c'est la mort.
La mort a le pouvoir sur toutes les autres couleurs. Si elles essayent de le détrôner ? Elle n'a qu'à les faire disparaître.
D'un claquement de doigt, d'un coup de pinceaux.
D'un mot lancé sans précaution. D'une mauvaise blague dite si facilement.
D'une pensée trop intrusive....
La mort s'enclenche.
Ce n'est pas un événement.
C'est un compte à rebours.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top