Tristesse sourde
De mes plaintes et de mes pleurs tu fais des secrets,
Tu bouches tes oreilles et m'ignore
Parallèlement muette,
Tu m'empêche de recevoir de l'aide

Fatigue mentale,
Comme une maladie,tu sonnes
C'est les cris de mon cerveau ou de mon âme,
Qui se font étouffer et qui résonnent

Cela bousille mon cerveau et grille mes neurones,
m'attriste et me fait du mal,
Mais tu sais, ce n'est pas grave
Je disais, à présent ça s'aggrave.

Je navigue entre mon âme et mon cerveau, mon cœur et mon esprit
Sans être sûre d'en posséder,
sans savoir s'ils sont toujours présents ,
Je navigue mais je me noie.

Enfouie sous toute cette peine,
Je peine à te regarder
Je n'arrive pas à temoigner,
Ton chagrin je préfère ignorer

Le poids du mien me pèse,
Je suis donc incapable de faire face au tien.
Car j'ai l'impression,
Enfin, cette sensation,

Que ça me ferait m'écrouler,
J'ai peur de ne pas supporter.
Paradoxalement, le reflet de ta tristesse pèse plus que le vide de mon cœur.
Et ça ne devrait pas, mais de tes soucis je pleure.

C'est plus fort que moi, j'ai toujours eu tendance à le faire
Aimer les autres plus que je ne m'aime.
Porter toutes leurs douleurs, sans même qu'ils ne s'en rappellent
Je suis le camion de poubelle, je vide les poubelles des autres, mais qui viendra vider la mienne?