Plusieurs siècles avant les événements d'Hazbin Hôtel :

Belzébuth se tenait sur la terrasse, l'air frais de la nuit s'engouffrant doucement dans ses vêtements, comme une brise porteuse de secrets oubliés. La lumière de la lune effleurait les contours de son visage, illuminant ses traits d'une lueur étrange, tandis que ses yeux, plongés dans la brume lointaine, semblaient voir au-delà des limites visibles de ce monde. Un sourire énigmatique flottait sur ses lèvres, comme si elle portait en elle un savoir ancien, une connaissance qu'elle s'apprêtait à partager.

Charlie, alors jeune adolescente, se tenait à côté d'elle, les yeux fixés sur sa tante, fascinée par sa présence imposante. Depuis toujours, elle cherchait à comprendre les mystères qui entouraient leur monde, les ténèbres dans lesquelles ils vivaient. Belzébuth avait toujours été celle qui détenait les clés de l'histoire, des récits qui étaient autant d'avertissements que de vérités douloureuses. Ce soir-là, l'atmosphère sur la terrasse était différente, plus lourde que d'habitude. Un silence presque pesant enveloppait les lieux, comme si même le vent s'était tu pour écouter ce que Belzébuth allait lui confier.

- Il y a bien longtemps, petite, commença Belzébuth, sa voix profonde résonnant dans l'air froid, À une époque où les Enfers n'étaient pas encore ce qu'ils sont aujourd'hui, Satan, ton père régnait sur ce royaume avec une poigne de fer.

Les mots semblaient se faire plus lourds à chaque syllabe, Charlie se tenait droite, ses yeux brillants d'une curiosité insatiable. Chaque mot, chaque détail qu'elle pouvait capter semblait la relier un peu plus à son père dont elle ignorait encore tout.

- Mais Satan n'était pas un roi bienveillant. Non, continua Belzébuth, un éclat étrange traversant ses yeux, Il était un tyran, une bête implacable et invincible. Il protégeait ses enfants, certes, mais à quel prix ? Son pouvoir était devenu une malédiction, et son cœur, un abîme sans fond. Pourtant, malgré sa cruauté, nous l'aimions, Charlie.

Belzébuth resta immobile, plongée dans ses pensées, le regard vide d'émotions, comme si elle revivait ces moments avec une clarté douloureuse. Charlie, sentant la gravité de la situation, s'avança légèrement, ne quittant pas sa tante des yeux.

- Il nous avait donnés un abri, une protection, même si sa manière de nous protéger était bien loin de la douceur d'un véritable père. Satan n'était pas celui que l'on aurait voulu qu'il soit. Il était dur, froid, implacable. Mais il nous avait sauvé, nous, les enfants perdus, ceux qu'aucun autre n'aurait jamais voulu relever.

Charlie, sans un mot, absorbait chaque détail, chaque émotion contenue dans la voix de sa tante. C'était un héritage bien plus complexe et douloureux qu'elle ne l'aurait jamais cru. Belzébuth tourna alors son regard vers elle, un léger sourire en coin, empreint d'une tristesse ancienne, un sourire qui n'atteignait pas ses yeux. Le silence régna pendant un moment, et tout sembla suspendu, comme si même l'univers attendait la suite de cette révélation.

- Et puis... il y avait Lucifer, une autre partie de ton père, commença Belzébuth, sa voix plus douce cette fois, presque un murmure.

Ses yeux se perdirent un instant dans le vide, comme si elle revivait cette époque, cette différence entre les deux entités.

- Là où Satan était froid, distant et gouvernait par la peur, ajouta-t-elle, sa voix se durcissant légèrement, Lucifer nous offrait quelque chose de plus précieux, de l'amour.

Les mots tombèrent dans l'air, lourds de sens, et Charlie les saisit comme une bouée de sauvetage dans un océan d'incompréhension. Le contraste entre les deux figures paternelles, entre la brutalité et la douceur, laissait Charlie désemparée mais fascinée.

- Ce n'était pas une protection imposée par la force, continua Belzébuth, ses yeux maintenant fixés sur sa nièce, Mais une affection inconditionnelle, un véritable amour de père.

Elle se força à sourire, mais ce sourire portait la trace d'une grande souffrance.

- C'est lui qui nous a appris à être plus que des âmes brisées. Nous avons grandi sous son regard bienveillant.

Les souvenirs, les émotions refoulées, semblaient s'installer autour d'elles comme une brume. Charlie pouvait presque les toucher, ressentir l'énergie de ce passé tumultueux. C'était comme si, par ses mots, Belzébuth lui offrait une fenêtre ouverte sur un monde qu'elle n'avait jamais connu, mais qui lui paraissait pourtant familier.

Mais Belzébuth s'interrompit brusquement, son visage se durcissant à mesure qu'elle poursuivait son récit.

- Mais alors que nous, ses enfants, nous épanouissions, quelque chose a changé. La guerre entre Lucifer et Satan s'est intensifiée. Satan, rongé par son besoin de pouvoir, a plongé dans une folie destructrice. Lucifer, lui, a voulu préserver l'humanité qui nous unissait tous.

Les mots de Belzébuth résonnèrent avec une lourde vérité.

-Le royaume des Enfers était devenu un champ de bataille, dit Belzébuth, la voix tremblante d'une émotion qu'elle avait longtemps cachée. Un terrain où les enfants adoptifs de Satan se retrouvaient contraints de choisir leur allégeance.

Elle tourna alors son regard vers Charlie, plus intense que jamais, comme si elle pesait chaque mot qu'elle allait dire. Son visage, marqué par des années de souffrance et de secrets, s'était durci, et Charlie sentit une pression lourde s'abattre sur elle.

-Et notre choix est devenu inévitable.

Le vent soufflait plus fort à mesure que Belzébuth poursuivait son récit, secouant les rideaux de la terrasse et faisant frissonner l'air, comme si même la nature elle-même comprenait l'ampleur du sacrifice qu'elle s'apprêtait à décrire. La nuit, noire et profonde, semblait se resserrer autour d'eux, accentuant la gravité des mots qui se formaient lentement dans la gorge de la démone. Charlie, silencieuse, écoutait attentivement, chaque souffle de vent augmentant la tension qui se développait entre elles.

- Nous avons dû prendre une décision, dit Belzébuth, sa voix emplie d'une lourde nostalgie.

Les mots tombèrent lourdement, et Charlie sentit un frisson glisser le long de son dos. Les images qu'elle avait des deux figures paternelles, jusqu'alors floues, devenaient soudainement plus nettes, plus intenses. Satan, la froideur incarnée, et Lucifer, l'amour et la lumière dans l'obscurité.

- Satan était devenu un tyran, incapable de comprendre l'amour qu'il avait autrefois porté pour nous, continua le péché de la Gourmandise, son ton se faisant plus grave à chaque mot. Lucifer, quant à lui, était devenu l'incarnation de  l'espoir que nous avions perdu. Nous savions que nous devions l'aider à reprendre ce qui lui revenait de droit, à chasser Satan et à remettre de l'ordre dans ce chaos que son alter ego avait créé.

Charlie pouvait presque sentir la lourdeur de la décision qui pesait sur les épaules de ces êtres perdus, forcés de choisir entre deux pères qui incarnaient chacun un aspect de leur existence. Il y avait un tel poids dans l'air qu'elle en avait presque du mal à respirer.

Le vent soufflait plus fort encore, un signe de la gravité de l'histoire que Belzébuth s'apprêtait à partager, comme si le monde autour d'eux reconnaissait l'importance du moment. Le ciel semblait se noyer dans une nuit plus noire, plus étouffante.

- Seul le péché de la Colère et Avarice refusèrent de se joindre à notre plan, Continua Belzébuth, sa voix teintée d'une amertume subtile. Parmi tous les péchés, Colère était le plus dévoué à Satan, le plus fidèle, incapable d'imaginer trahir celui qu'il voyait comme son véritable père. Sa loyauté, bien que respectable, était une entrave. Nous savions qu'il ne comprendrait jamais nos intentions, qu'il les verrait comme une pure trahison.

Elle marqua une pause, ses yeux se perdant dans le vide, comme si elle revivait chaque détail de ces jours sombres.

- Nous avons dû lui cacher nos agissements, cacher le moindre indice de notre plan. Cela n'a pas été simple. Colère était perspicace, toujours vigilant, toujours à protéger Satan comme un gardien inflexible. Nous avons dû redoubler de prudence, dissimuler chaque mouvement, chaque mot échappé, de peur qu'il ne découvre ce que nous préparions dans l'ombre.

Un soupir échappa à Belzébuth, comme si le poids de ces souvenirs pesait encore sur ses épaules.

- Mais nous n'avions pas le choix. Si Colère avait découvert notre plan, tout aurait échoué. Et nous savions, dans nos cœurs, que même s'il nous haïssait pour ce que nous faisions... nous devions aller jusqu'au bout. Avarice quant à lui, fidèle à lui-même, choisit de ne pas s'impliquer et rester en dehors de cette décision.

Elle tourna un regard grave vers Charlie, cherchant peut-être un soupçon de compréhension dans ses yeux.

-Dans cette nuit où Satan était le plus vulnérable, nous avons agi, Reprit Belzébuth, sa voix prenant un ton plus grave, chargé du poids des souvenirs. Chaque mot semblait porter l'écho d'un passé lourd de conséquences.

- Luxure, avec une détermination à toute épreuve, s'est chargé de l'immobiliser. Sa force brute, alliée à une précision presque effrayante, a été notre première ligne d'attaque. Envie, avec son talent pour la manipulation, avait retourné la loyauté de presque tous les sujets de Satan. Ils sont venus à nous, leurs âmes dévouées à leur ancien maître, et ensemble, nous avons gravé ce pentagramme ancien, celui qui allait sceller son pouvoir. Un sceau formidable, nourri de la douleur de ces âmes perdues.

- La tâche, tu t'en doutes, n'était pas facile. Chaque geste, chaque mot prononcé dans ce rituel était une épreuve. Je savais que la moindre erreur, même un tremblement, aurait suffi à tout faire basculer. Mais... Je n'ai pas hésité. Pas ce soir-là. Tout était entre mes mains, et il n'y avait pas de place pour la peur.

Elle serra légèrement ses mains, les yeux fixés sur ses paumes, comme si elle pouvait encore sentir le poids du rituel, l'énergie vibrante qui avait parcouru l'air ce soir-là. Ses doigts tremblèrent un instant, mais elle les posa sur le rebords de la terrasse avec une lenteur délibérée, se forçant à reprendre le contrôle. La mémoire de cette nuit-là restait vivante dans ses veines, pulsant dans l'air autour d'elle.

- Satan hurlait. Je peux presque l'entendre encore. La haine, la douleur, la rage pure dans ses cris étaient comme des coups de tonnerre, déchirant l'air, menaçant de nous engloutir. Mais, malgré tout, nous n'avons pas fléchi. Le poids du pouvoir qu'il exerçait était écrasant, mais ce que nous faisions... ce que je faisais, c'était bien plus. Chaque tracé que je faisais, chaque mot que je prononçais, chaque fragment d'âme que nous nourrissions dans le pentagramme, nous en rapprochait un peu plus.

Les paroles s'enchaînaient, rapides, chargées de l'adrénaline de l'action, mais un voile de douleur passa sur le visage de Belzébuth lorsqu'elle aborda la part la plus sombre de l'histoire.

- Mais ce ne fut pas suffisant. Satan continuait de se débattre comme une bête enragée, rugissant, hurlant, son pouvoir brisant tout autour de lui... Alors Paresse...

Le nom tomba des lèvres de Belzébuth comme un murmure chargé de douleur, lourd de tout ce qu'il signifiait. Charlie, immobile, observait sa tante avec une attention presque religieuse.

- Nous savions, bien sûr, que ses pouvoirs étaient imprévisibles, murmura-t-elle enfin, sa voix teintée d'une profonde tristesse. Que Paresse ne savait pas toujours comment les contrôler... Mais elle était notre dernier recours. Nous n'avions plus le choix.

Ses mots flottaient dans l'air, emplis de regrets qu'elle ne cherchait même plus à cacher. Belzébuth baissa la tête, son regard perdu dans le vide, revivant cette nuit comme si elle y était encore.

- Son pouvoir, bien que chaotique, pouvait faire ce que personne d'autre n'aurait osé tenter : briser la volonté de Satan. Non pas par la force brute, mais par une méthode plus subtile... Elle pouvait s'insinuer dans les méandres les plus sombres de son esprit, là où même lui n'avait pas de contrôle.

Elle marqua une pause, prenant une inspiration tremblante avant de poursuivre.

- Ce n'était pas une tâche facile. Et elle n'avait pas la maîtrise qu'elle aurait voulu avoir... Mais Paresse possédait quelque chose que personne d'autre ne comprenait vraiment : un instinct presque inhumain. Une capacité à trouver les failles, à se glisser dans les interstices d'un esprit tourmenté.

Charlie, suspendue à ses lèvres, sentit un frisson la parcourir. L'idée que Paresse, sa tante dont elle n'avait jamais entendue parlé, ait joué un rôle aussi crucial dans la chute de Satan la bouleversait.

- Elle y est parvenue, continua Belzébuth d'une voix rauque. Là où d'autres auraient échoué, elle a réussi. Avec une lenteur déconcertante, presque insidieuse, elle a fragmenté les défenses mentales de Satan, fissurant son esprit pour créer une brèche. Une brèche que Lucifer a pu exploiter pour reprendre le contrôle.

Le silence qui suivit fut presque assourdissant. Charlie osa à peine respirer, de peur de troubler la gravité de cet instant.

- Mais... ce pouvoir, conclut Belzébuth en levant les yeux vers sa nièce, ce pouvoir a eu un prix. Paresse ne s'en est pas relevée. Elle s'est effondrée, vidée de toute énergie, son esprit emporté par l'ombre même qu'elle avait utilisée pour vaincre Satan.

Charlie, elle, était suspendue aux lèvres de sa tante, prête à entendre la suite de cette histoire.

- Depuis ce jour, elle dort. Pas un sommeil ordinaire, non. Un sommeil profond, immuable, comme si elle s'était sacrifiée pour sceller ce qu'il restait de Satan. Elle est là, quelque part, mais plus rien ne peut la ramener.

Un soupir échappa à Belzébuth, chargé de regrets et de culpabilité. Charlie resta silencieuse, son esprit tourmenté par l'idée de ce sacrifice, et par l'étrange mélange de respect et de douleur qu'elle lisait sur le visage de sa tante.

- Nous avons gagné cette bataille, dit Belzébuth après un long moment. Mais parfois... parfois, je me demande si nous n'avons pas perdu bien plus en chemin.

Elle se mordit la lèvre, le regard chargé de douleur et de regret, affectée encore aujourd'hui par le sort terrible qu'avait subi sa petite sœur cadette. Le souvenir de ce sacrifice, du prix payé pour sauver les Enfers, la hantait sans cesse. Paresse, la douce et insouciante Paresse, piégée dans un sommeil sans fin à cause de l'acte qu'elle avait accepté de mener pour eux tous. Le poids de cette décision la marquait profondément, comme une cicatrice invisible mais omniprésente. Les mots de Belzébuth résonnaient toujours dans sa tête, mais à chaque pensée, elle sentait la culpabilité se serrer autour de son cœur, la douleur d'avoir perdu une partie de sa famille dans cette lutte sans fin.

- Nous avons agi ainsi, par nécessité. Lucifer devait reprendre sa place. Nous savions que ce que nous faisions était risqué, que tout ce que nous avions connu pourrait se briser. Mais il n'y avait plus de retour en arrière. Satan devait être stoppé.

Les yeux de Belzébuth s'étaient assombris à l'évocation de ce sacrifice, et elle reprit, le souffle un peu plus court.

- Ce sceau... il n'a pas été sans conséquences. Nous avons payé un prix très cher.

Elle se pencha alors légèrement vers Charlie, un sourire nostalgique sur les lèvres, mais aussi une profonde mélancolie dans les yeux.

- Tu comprends maintenant, n'est-ce pas ? Lucifer était notre père, à tous. Celui qui nous avait donné un avenir quand personne ne le voulait. Et même sous l'ombre de Satan, son amour n'a jamais cessé de briller pour nous. C'est ce qui nous guide, encore aujourd'hui. Parce que l'amour qu'il nous a donné... n'a jamais disparu. Et c'est ce qui nous pousse à nous battre encore et toujours.

Charlie, silencieuse, se perdait dans les mots de Belzébuth, un poids s'installant dans son cœur. Une histoire de famille, de loyauté et de sacrifice, qui, bien qu'imprégnée de douleur, portait en elle l'espoir d'un avenir où l'amour, et non la terreur, régnerait à nouveau. Elle comprenait un peu mieux maintenant, mais l'ombre d'une question demeurait malgré elle.

- Mais... et maintenant ? Satan est toujours là...?

Belzébuth resta silencieuse un moment, son regard, autrefois si tranchant et perçant, était désormais obscurci par une inquiétude qu'elle n'avait pas l'habitude de montrer.

- Oui, Satan est toujours là... murmura-t-elle finalement, sa voix tremblant légèrement, comme si les mots eux-mêmes la brûlaient. Il est enfermé, mais sa présence demeure. Le sceau, aussi puissant soit-il, n'a pas effacé son essence, son pouvoir.

- Et que ferons-nous s'il revient ? Que se passera-t-il ? demanda Charlie, sa voix tremblant légèrement sous le poids de l'incertitude.

Ses grands yeux, remplis d'inquiétude, cherchaient dans ceux de sa tante une réponse qui pourrait apaiser ses craintes, une promesse qu'elle ne serait pas abandonnée face à ce qui semblait inévitable.

Belzébuth détourna les yeux un bref instant, comme si le poids de cette question l'écrasait. Malgré toute son assurance, un éclat d'hésitation passa dans son regard. Elle, l'impassible reine des intrigues, sembla vaciller face à cette simple vérité : si Satan revenait, personne, pas même les démons les plus puissants, ne pourrait contenir la tempête qu'il apporterait avec lui. Mais malgré ses propres doutes, Belzébuth força un sourire, se redressa et posa une main sur l'épaule frêle de Charlie.

- Ça n'arrivera pas, déclara-t-elle avec une assurance feinte, son ton se voulant rassurant, mais trahissant une pointe de doute qu'elle ne parvenait pas à dissimuler entièrement.

Charlie resta silencieuse, mais l'incertitude dans les yeux de sa tante avait laissé une empreinte dans son esprit, une ombre qui ne se dissipait pas. Quant à Belzébuth, elle ne pouvait qu'espérer, dans le secret de son cœur, que Lucifer continuerait à garder le contrôle... et que le jour où Satan reviendrait ne serait qu'un cauchemar qui ne se réaliserait jamais.

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Voici le premier chapitre où l’un des péchés capitaux fait son apparition. J’ai trouvé intéressant de les intégrer au lore de l’histoire, et d’autres seront introduits dans les prochains chapitres. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Ps:

J’ai pris quelques libertés concernant le genre et la personnalité de certains d’entre eux dans les chapitres à venir et celui-ci, surtout pour ceux que nous n’avons pas encore vus.