003
Himari ryoto 🍧
❝𝐏𝐑𝐄𝐓𝐓𝐘 𝐆𝐈𝐑𝐋 ❞
𝑐𝑢𝑟𝑣𝑦 𝑟𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 𝑥 𝑡𝑜𝑘𝑦𝑜 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑔𝑒𝑟
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《 grosse cuisses, lèvre pulpeuses, gros boobs, grosse joue, que demander de plus ?》
❝FEMME GARNI FEMME BÉNI❞
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Le lendemain matin, je me réveillais dans la chambre de Baji, encore un peu perturbée par ce qu'il s'était passé. La pièce était calme, trop calme même, ce qui me permettait de réfléchir à ce que j'avais vécu la veille. Même si j'étais entourée par des gens formidables, un certain malaise persistait en moi, un poids que je n'arrivais pas à enlever.
Je regardais autour de moi, les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux, et j'entendis la porte de la cuisine se fermer doucement. Je me levai en silence, m'étirant, avant de m'habiller avec les vêtements confortables que Baji m'avait prêtés. Une fois prête, je partis dans la cuisine où je trouvai Baji en train de préparer du café.
"Tu as bien dormi ?" demanda-t-il, ne levant même pas les yeux de la cafetière.
Je hochai la tête, m'installant à la table. "Ça va, je crois." Mais même en disant cela, je n'étais pas totalement convaincue. Je pris la tasse qu'il me tendait. "Merci, Baji."
Il s'assit en face de moi, observant mon visage comme s'il pouvait lire dans mes pensées. "Tu sais, tu peux me parler de ce qui s'est passé hier. Ça pourrait t'aider."
Je soupirai et baissai les yeux. "Je crois que j'en ai besoin... C'était juste... tellement bizarre."
Baji pencha la tête. "Bizarre ? Qu'est-ce qui t'a marqué exactement ?"
Je pris une grande inspiration, me forçant à raconter tout ce que j'avais vécu. La façon dont ces hommes m'avaient agressée, comment j'avais ressenti une peur qui me paralysait. L'humiliation, cette main sous ma jupe, la sensation de leur regard insistant sur mes courbes, sur ma poitrine... Ça m'avait vraiment touchée, bien plus que je ne l'aurais imaginé.
"Je me suis sentie tellement impuissante, Baji," dis-je en baissant la tête. "J'ai l'impression de n'avoir rien pu faire. D'être... de ne pas pouvoir me défendre."
Il se leva alors brusquement, sans prévenir. J'ai sursauté, mais il ne s'agissait que d'une impulsion de sa part pour poser une main sur mon épaule, un geste réconfortant.
"Tu n'as rien à te reprocher, Hima," dit-il doucement. "Ils sont responsables, pas toi. Jamais, tu m'entends ?"
Je le regardai dans les yeux, et c'était comme si un poids s'enlevait de mes épaules. Sa voix calme et rassurante, même dans un moment aussi difficile, m'aidait plus que je ne le réalisais.
"Merci, Baji," murmurai-je, une larme échappant malgré moi.
Il s'assit à côté de moi, tout en me tendant une mouchoir. "C'est normal. Tu n'es pas seule, tu sais."
Je pris un moment pour reprendre mon souffle, essuyant discrètement mes yeux. Puis Baji me proposa, avec un sourire, de sortir un peu. "Tu veux faire un tour ? Histoire de changer d'air, de te vider la tête."
Je le regardai, un sourire timide se dessinant sur mes lèvres. "Je crois que c'est une bonne idée."
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Nous nous promenions tranquillement dans les rues. C'était une journée plutôt calme, l'air était doux, et malgré l'agitation dans ma tête, je pouvais sentir la chaleur du soleil qui me réchauffait. Je jetai un regard vers Baji. Il semblait si tranquille, presque trop calme pour quelqu'un qui avait vécu la même scène de violence que moi la veille.
"Alors," commença Baji, brisant le silence, "tu t'es un peu détendue, là, non ?"
Je le regardai, un sourire un peu nerveux sur les lèvres. "Oui, ça va. Grâce à toi, je crois."
Il haussait les épaules, feignant l'indifférence. "C'est juste mon rôle, tu sais. J'ai l'habitude de gérer des situations de merde."
Je ris doucement, appréciant son effort pour alléger l'atmosphère. "Toujours aussi modeste, hein ?"
Baji sourit, mais cette fois-ci il semblait un peu plus sérieux. "C'est juste que je déteste voir mes amis malheureux. Et toi, tu fais partie de ceux que je tiens à protéger."
Je le regardai, touchée par ses mots. Il n'avait pas à dire cela pour que je comprenne. Je le savais déjà, et c'était réconfortant.
Après avoir marché un peu, Baji suggéra qu'on aille voir Chifuyu. "Il habite juste au-dessus de chez moi. Tu veux lui dire bonjour ?"
Je souris, reconnaissant l'effort de Baji pour me redonner un peu de normalité. "Oui, pourquoi pas."
Nous arrivâmes vite devant la porte de Chifuyu. Ce n'était pas la première fois que je venais ici, mais aujourd'hui, l'idée de voir un visage familier me rassurait. Baji frappa à la porte et, presque instantanément, Chifuyu nous ouvrit.
"Hima ! Ça va mieux ?" s'exclama-t-il en me voyant.
Je hochai la tête. "Un peu, oui. Merci."
Chifuyu sourit et me laissa entrer. "Tu sais, je suis heureux de te voir en meilleure forme."
Je m'assis sur le canapé, un peu plus à l'aise maintenant, et Peke-J, le chat de Chifuyu, vint aussitôt se frotter contre moi. Je commençai à le caresser, et c'était comme si tout s'allégeait autour de moi. Son pelage était doux, réconfortant, et ça me rappelait que, même dans des moments sombres, il y avait encore de petites choses qui pouvaient rendre la vie meilleure.
Chifuyu s'assit à côté de moi, souriant avec douceur. "Tu sais, Hima, tu as toujours été un peu la grande sœur pour nous, même quand on était petits. Je crois que c'est pour ça qu'on tient tellement à toi."
Je levai les yeux vers lui, un peu surprise. "Je n'étais même pas plus grande que vous, Chifuyu."
Il rigola. "Peu importe. Tu étais là pour nous. Toujours. Même si tu n'étais pas plus grande, tu nous faisais sentir en sécurité."
Baji s'assit à côté de moi, en croisant les bras. "C'est vrai, Hima, tu fais partie de notre équipe. Et tu fais ça bien."
Je souris, une chaleur agréable se répandant en moi. "Merci. Vous êtes vraiment des amis précieux pour moi."
À ce moment-là, Peke-J grimpa sur mes genoux, miaulant doucement. Je le caressai avec tendresse. "Tu sais, c'est peut-être grâce à ce chat que je me sens déjà mieux."
Chifuyu rit. "C'est l'effet Peke-J, il est infaillible."
"Je commence à y croire," répondis-je en souriant.
Un silence paisible s'installa alors, et c'était tout ce dont j'avais besoin : des amis, un peu de calme, et une promesse silencieuse que tout irait bien, peu importe les obstacles à venir.
Il était presque midi quand Ryusei me proposa de sortir avec lui. Nous nous étions retrouvés au parc, et il avait l'air tellement enthousiaste, presque trop, pour une simple sortie.
"Hima-chan, tu viens faire un tour avec moi en moto ?" me demanda-t-il, un sourire malicieux sur les lèvres.
Je le regardai, un peu surprise, mais amusée par son regard insistant. "Tu veux vraiment que je monte avec toi ?"
Il se pencha légèrement, comme pour jouer la carte de la séduction. "Bien sûr ! On dirait que tu en as envie. Et puis, c'est l'occasion parfaite pour passer du temps ensemble. Juste toi et moi, sur la route, comme dans un film." Il me sourit d'un air complice.
Je rigolai, un peu gênée. "Tu te prends vraiment pour un héros de film, hein ?"
"Je ne me prends pas pour un héros, Hima-chan, je le suis." Il ajouta cela avec une telle confiance que je ne pus m'empêcher de rire de plus belle.
"Alors, allons-y, monsieur le héros," répondis-je, en me montant sur la moto derrière lui. Je sentais la chaleur de son dos contre le mien, ce qui me fit rougir un peu. Il démarra et, aussitôt, la moto rugit. Le vent me fouetta le visage, mais j'étais bien, l'adrénaline de la conduite me faisant oublier tout le reste.
Ryusei, tout en conduisant, se permettait de me lancer des regards dans le rétroviseur. Il n'arrêtait pas de me dire des mots doux, des petites flatteries qui me faisaient sourire malgré moi.
"Hima-chan, tu es tellement belle quand tu souris comme ça. Vraiment, je me demande pourquoi tu n'es pas déjà ma copine."
Je ris de nouveau. "On dirait que tu essaies d'en faire trop, Ryusei. Tu vas finir par me rendre parano."
"Tu rigoles, mais je te dis, je pourrais te rendre heureuse." Il esquissa un clin d'œil que je ne pouvais pas ignorer.
Mais rien ne me faisait plus rire que la façon dont il essayait de me séduire. J'étais un an plus vieille que lui, et même si ses compliments étaient flatteurs, je savais qu'il était simplement un peu trop enthousiaste pour mes goûts. Mais ça m'amusait, et je ne pouvais pas m'empêcher de lui rendre la pareille avec des répliques pleines d'humour.
"Tu es drôle, Ryusei. Mais je crois que je vais devoir te passer un peu de temps avant de céder à tes avances."
Ryusei fit une moue exagérée. "Tu me brises le cœur, Hima-chan," dit-il d'une voix théâtrale. "Mais bon, je ne vais pas lâcher l'affaire."
En chemin, nous croisâmes Chifuyu et Baji, qui se promenaient tous les deux dans le parc. Dès qu'ils nous virent, Baji ne put s'empêcher de lever un sourcil, un sourire en coin.
"Hima-chan, tu fais une balade en moto avec Ryusei ? Et si tu tombais ?" lança-t-il, moitié sérieux, moitié taquin.
Je leur lançai un regard amusé. "Ne vous inquiétez pas, je suis entre de bonnes mains."
"Je vois bien ça," répondit Chifuyu en rigolant, tout en croisant les bras. "Mais n'oublie pas, Hima, t'as un an de plus que lui. Faut pas trop te laisser embarquer dans ses histoires."
Je me tournai vers Ryusei et lui tapotai l'épaule. "Tu vois, même Chifuyu te donne des conseils."
Il souffla un peu, faussement vexé. "Vous me rabaissez tous ! Mais vous êtes tous invités à la maison, on se fait un petit moment tranquille."
"Bonne idée," répondit Baji. "J'ai rien de prévu, alors pourquoi pas ?"
Ensemble, nous prîmes la direction de chez Ryusei. C'était un peu plus loin, mais rien de bien compliqué. En arrivant, Ryusei nous guida jusqu'à sa chambre, un espace plutôt ordinaire pour un garçon de son âge. Mais quand il se tourna un instant, je remarquai quelque chose sur son bureau qui attira immédiatement mon attention : un journal de femme, posé négligemment. C'était un magazine de mode, mais ce qui m'étonna, c'était la couverture avec une photo de sous-vêtements.
Je le saisis doucement, intriguée, et le feuilletai discrètement. C'était un numéro récent, avec des photos plutôt osées.
"Qu'est-ce que tu fais avec ça ?" demandai-je, un sourire malicieux aux lèvres.
Ryusei s'immobilisa, l'air devenu soudainement nerveux. "Hein ? Rien, c'est... c'est pas ce que tu crois !" Il tenta de prendre le journal des mains, mais je le reculai en rigolant.
"Alors, tu dis être fou amoureux de moi, mais t'as un journal de femmes en sous-vêtements dans ta chambre ?"
Chifuyu, qui venait d'entrer dans la pièce, ne put s'empêcher de rigoler. "Hé, Ryusei, t'es sérieux ? T'essaies de jouer à l'amoureux alors que t'as ça dans ta chambre ?" Il se moqua ouvertement de lui, le narguant.
"Arrête, Chifuyu ! Ce n'est pas ce que tu crois !" Ryusei se leva, les joues rouge de gêne. "C'est... c'est juste un truc que j'ai trouvé !"
Chifuyu continua, l'air taquin : "Tu veux bien me dire comment un mec comme toi, prétendant être amoureux de Hima-chan, se retrouve à lire ce genre de magazine ? Tu te contredis."
Je ris aux éclats, tout en lançant un regard amusé à Ryusei. "Tu sais, Ryusei, c'est vraiment pas comme ça que tu vas gagner mon cœur."
Il se laissa tomber sur son lit, presque honteux. "Ok, ok, vous avez gagné, mais je vous jure que je ne suis pas un pervers !"
Chifuyu continua de se moquer de lui, et Baji, dans un coin, secouait la tête en souriant. "Ah, Ryusei, tu m'étonneras toujours."
Je fus prise d'un fou rire incontrôlable. Le malaise de Ryusei me faisait tellement rire que je n'arrivais plus à m'arrêter. Finalement, il se laissa aller et rigola avec nous, acceptant la moquerie sans broncher.
À ce moment-là, j'ai réalisé que, même dans les moments les plus embarrassants, nous restions tous proches, complices, et surtout, toujours là les uns pour les autres.
J'espère que ce chapitre vous a plus !
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