002
Himari ryoto 🍧
❝𝐏𝐑𝐄𝐓𝐓𝐘 𝐆𝐈𝐑𝐋 ❞
𝑐𝑢𝑟𝑣𝑦 𝑟𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 𝑥 𝑡𝑜𝑘𝑦𝑜 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑔𝑒𝑟
🌷
《 grosse cuisses, lèvre pulpeuses, gros boobs, grosse joue, que demander de plus ?》
❝FEMME GARNI FEMME BÉNI❞
___________________________________________
La journée avait commencé comme les autres, rythmée par les taquineries habituelles de Ryusei et les soupirs exaspérés de Chifuyu. Baji, fidèle à lui-même, était resté silencieux tout en me lançant des sourires amusés depuis son bureau. Pourtant, un murmure d'excitation flottait dans l'air aujourd'hui.
— Hima-chan, on a quelqu’un à te présenter ce soir, lança Ryusei en s’approchant de ma table après les cours.
— Quelqu’un ? répondis-je en fronçant les sourcils.
— Ouais, un gars qu’on connaît depuis un moment. Il est revenu récemment. Tu vas voir, il est cool, ajouta Chifuyu avec un sourire.
— Mais attention, ne tombe pas amoureuse tout de suite, hein ! plaisanta Ryusei en me tirant la langue.
Je roulai des yeux en souriant. Avec eux, les surprises étaient toujours au rendez-vous.
Le soir venu, je retrouvai les garçons près d’un parc abandonné où ils avaient l’habitude de traîner. Ils n’étaient pas seuls. Un garçon aux cheveux mi-longs, blonds avec des mèches noires, se tenait à leurs côtés. Il avait un tatouage distinctif sur le cou, un tigre rugissant qui semblait presque vivant sous la lumière des lampadaires.
— Hima-chan, voici Kazutora, déclara Baji en me regardant avec un sourire fier.
— Salut, répondis-je timidement en tendant une main.
Kazutora détourna les yeux un instant avant de saisir ma main.
— Salut, murmura-t-il, sa voix douce tranchant avec son apparence intimidante.
Je sentis un frisson me parcourir. Son regard était intense, presque hypnotisant, et malgré sa stature imposante, il semblait légèrement nerveux.
— Eh bien, Kazutora, pas la peine de rester figé, plaisanta Ryusei en lui donnant une tape dans le dos.
— Je... Désolé, bafouilla-t-il en esquissant un sourire maladroit.
— C’est pas grave, répondis-je en riant doucement. Enchantée de te rencontrer, Kazutora.
Les garçons continuèrent de plaisanter entre eux, mais je remarquai que Kazutora restait proche de moi, comme s’il essayait de m’observer sans être trop évident.
-
🍧
La soirée passa rapidement. Nous étions assis en cercle, discutant de tout et de rien. Kazutora, bien que discret, avait un certain charme, une présence qui ne pouvait être ignorée. À plusieurs reprises, je surpris son regard se poser sur moi, et chaque fois, il détournait rapidement les yeux, légèrement gêné.
— Bon, il est temps pour moi de rentrer, déclarai-je finalement en me levant.
— Pas toute seule, ajouta Chifuyu. Mickey devait venir te chercher, non ?
Je hochai la tête.
— C’est vrai, il m’a envoyé un message tout à l’heure.
Quelques minutes plus tard, une moto rugit au loin. Mickey arriva, vêtu de sa tenue décontractée habituelle, un grand sourire sur le visage.
— Hima ! s’exclama-t-il en descendant de sa moto.
— Hey, Mickey, répondis-je en souriant.
Il s’approcha rapidement et, sans prévenir, passa un bras autour de mes épaules.
— T’as pas fait trop de bêtises avec ces idiots, hein ? plaisanta-t-il en jetant un regard moqueur vers les garçons.
— T’inquiète, on l’a bien surveillée, répondit Ryusei en riant.
Mickey se tourna ensuite vers Kazutora, son sourire s’élargissant.
— Alors, Kazutora, tu fais connaissance avec ma grande sœur de cœur ?
Kazutora sembla légèrement surpris par cette déclaration, mais il hocha la tête.
— Oui, elle est sympa, répondit-il, son ton plus détendu qu’au début.
— Hima est spéciale, continua Mickey, posant une main sur ma tête comme pour me décoiffer. Personne ne touche à elle, pigé ?
Sa remarque, bien que dite sur le ton de la plaisanterie, fit passer un frisson dans l’air. Les garçons hochèrent la tête en silence, même Ryusei qui était habituellement le premier à répondre.
---🍧
Sur le chemin du retour, Mickey me taquina comme à son habitude.
— Alors, qu’est-ce que t’en penses de Kazutora ? demanda-t-il avec un sourire en coin.
— Il est... intéressant, répondis-je en rougissant légèrement.
— Intéressant, hein ? Fais attention, il a l’air calme, mais il cache beaucoup de choses, répondit-il d’un ton plus sérieux.
Je savais que Mickey était protecteur, mais cette fois, son avertissement semblait différent. Pourtant, je ne pouvais nier que Kazutora avait laissé une forte impression sur moi.
C'était bizarre..
三途、愛してる
Hima poussa doucement la porte du garage de Shinichiro, une odeur familière d’huile de moteur et de métal l’accueillant aussitôt. À l’intérieur, Shinichiro, en pleine réparation d’une moto, releva la tête en entendant les pas.
— Hima ! Toujours aussi ponctuelle, hein ?
Il lui sourit, posant sa clé à molette sur un établi encombré.
Elle s’approcha, un sac en main.
— "Je t’ai ramené des onigiris, au cas où tu n’aurais pas mangé."
Il éclata de rire, se frottant l’arrière de la tête.
— "Tu me connais trop bien, j’allais sauter un repas. Merci, grande sœur."
Hima leva les yeux au ciel.
"Grande sœur ? Tes plus vieux que moi shin..."
Shinichiro haussa les épaules, un sourire taquin sur les lèvres. "Tu sais bien que c’est affectueux. Puis t’es toujours là pour tout le monde, un vrai pilier."
Ils discutèrent ainsi pendant un moment, parlant des motos, des nouvelles du quartier et des frasques du Toman. Shinichiro aimait la façon dont Hima était capable de passer de conversations légères à des sujets sérieux sans effort.
"Dis-moi, t’as pas trop de problèmes avec les gamins du Toman ?" demanda-t-il, ses yeux se plissant légèrement d’inquiétude.
Hima secoua la tête en riant. "Non, mais parfois, j’ai l’impression d’être leur baby-sitter. Ils me voient tous comme une grande sœur, sauf peut-être Ryusei, qui est juste incorrigible."
Shinichiro hocha la tête, amusé. "C’est le charme de Ryusei, il faut croire. Allez, va les rejoindre. Mickey a sûrement besoin de toi pour canaliser son énergie."
Hima sourit et lui fit un signe de la main avant de partir.
---
Le soir même, elle accompagnait Mickey à une réunion du Toman. Le lieu était animé, rempli de membres discutant et plaisantant entre eux. Dès leur arrivée, plusieurs visages familiers se tournèrent vers eux.
"Hima-chan !" Mitsuya s’approcha avec son sourire chaleureux habituel, suivi de Draken.
"Salut Mitsuya, Draken. Ça fait longtemps," répondit-elle en leur offrant un sourire radieux.
"Pas assez longtemps," grogna une voix derrière elle.
Hima se retourna pour voir Baji, les bras croisés, un air renfrogné sur le visage. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il s’approcha et entoura ses bras autour de sa taille, la tirant légèrement contre lui.
"Elle est avec nous, alors calmez votre enthousiasme."
Mitsuya éclata de rire. "Baji, t’es pas obligé d’agir comme un garde du corps. C’est Hima, pas une princesse."
Draken leva un sourcil. "En parlant de ça, Hima, t’es toujours plus âgée que nous, non ?"
Hima acquiesça, un sourire amusé sur les lèvres. "Oui, j’ai un an de plus que vous tous. Même si, en taille, ça ne se voit pas vraiment."
Mitsuya ne put s’empêcher de rire encore plus fort. "C’est vrai qu’on faisait une sacrée bande quand on était petits. Hima était toujours là pour nous. Une grande sœur… mais dans un format compact !"
"Compact, toi-même !" répliqua Hima en le frappant légèrement sur l’épaule, ce qui provoqua un éclat de rire général.
Kazutora, qui observait silencieusement la scène, sembla surpris. "Attends, tu veux dire que tu nous as tous connus quand on était enfants ?"
Hima hocha la tête. "Oui, je vous ai vu grandir. Enfin, pas tant que ça pour certains. Mickey, par exemple, était toujours aussi petit et collant."
"Hey !" protesta Mickey, qui arrivait à leur hauteur.
Il passa un bras autour des épaules d’Hima, appuyant sa joue contre la sienne avec un sourire. "Ne l’écoute pas, Kazutora. Hima est juste jalouse que je sois devenu le chef du Toman pendant qu’elle reste coincée à nous suivre comme une maman poule."
"Une maman poule ?" répéta Hima, faussement outrée.
"Plutôt une grande sœur cool," intervint Draken avec un clin d’œil.
Pendant que tout le monde riait et plaisantait, Baji serra légèrement son étreinte autour des hanches d’Hima, attirant son attention. Elle baissa les yeux vers lui, intriguée.
"Tout va bien ?" demanda-t-elle doucement.
Baji hocha la tête mais ne répondit pas. Pourtant, son regard trahissait une pointe de jalousie tandis qu’il observait Mickey et Kazutora, qui semblait encore troublé par la présence d’Hima.
Hima sourit intérieurement. Elle adorait la dynamique chaotique de ce groupe, mais elle ne pouvait nier que les émotions complexes qui les liaient rendaient chaque instant encore plus captivant.
Hima marchait rapidement dans les rues sombres, son sac serré contre elle. Après avoir quitté Shinichiro, elle se dirigeait vers chez elle, les derniers événements tournant encore dans sa tête. Mais une sensation étrange l'envahissait, comme si quelqu'un la suivait. Elle accéléra le pas, mais un bruit derrière elle confirma ses craintes.
"Eh, mademoiselle, tu te dépêches ? On a juste envie de te parler," ricana une voix masculine.
Hima ne répondit pas, mais sa main trembla en serrant davantage son sac. Alors qu'elle allait tourner dans une ruelle, une main l'agrippa violemment par le bras et la tira en arrière.
"Qu'est-ce que—"
Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, une autre main couvrit sa bouche, et elle fut entraînée de force dans un garage désaffecté.
"Regarde ce qu'on a là," murmura un homme, grand, aux traits durs.
Son complice ricana, ses yeux glissant sur elle. "C'est bien la fille qu'on voit traîner avec les gars du Toman. Et en plus, elle est sacrément bien foutue."
Leurs regards se posèrent sur ses courbes généreuses, ses cuisses apparentes sous sa jupe légèrement relevée, et sa chemise qui dévoilait le haut de son décolleté.
"Arrêtez ! Lâchez-moi !" cria-t-elle, se débattant de toutes ses forces.
Mais l’un d’eux la plaqua contre le capot d’une vieille voiture, sa main glissant sur son bras.
"Tu devrais te calmer. On ne veut pas te faire de mal… enfin, pas trop," ricana-t-il, ses doigts effleurant son col.
Il tira brutalement sur sa chemise, exposant une partie de son soutien-gorge. Hima sentit la honte monter en elle.
"Ne touchez pas à ça !" hurla-t-elle, sa voix tremblante.
Un autre homme se rapprocha, glissant une main sous sa jupe pour la soulever légèrement, révélant davantage ses cuisses généreuses.
"Regardez-moi ça," murmura-t-il, un sourire lubrique aux lèvres.
Hima sentit ses joues brûler, non seulement de peur, mais aussi d’un mélange de honte et de colère. Elle tira désespérément sur sa jupe pour se couvrir, son corps tremblant sous leurs regards insidieux.
"Tu vas rester tranquille, maintenant," ordonna l’un d’eux.
Mais avant qu’il ne puisse aller plus loin, un bruit sourd retentit, suivi d’une voix familière.
"HIMA !"
C’était Baji. Derrière lui, Chifuyu et Ryusei entrèrent en trombe, leurs regards flamboyants de colère.
"Vous allez regretter ça," grogna Baji, avançant comme un prédateur.
Les agresseurs reculèrent, mais l’un d’eux tenta de prendre Hima en otage, sa main toujours sur elle.
"Pas un pas de plus, ou je m’en occupe," menaça-t-il.
Baji éclata de rire, un rire sombre et menaçant. "Tu penses pouvoir nous menacer ?"
D’un mouvement rapide, il frappa l’homme au visage, le faisant reculer. Hima tomba en avant, mais Chifuyu la rattrapa, retirant rapidement sa propre veste pour la couvrir.
"Tu vas bien ?" murmura-t-il doucement, son regard inquiet.
"Je… Oui. Merci," balbutia-t-elle, ses larmes roulant sur ses joues.
Pendant ce temps, Ryusei et Baji s’acharnaient sur les agresseurs, leurs coups résonnant dans le garage. "Vous osez toucher à Hima ?!" rugit Ryusei, son poing s’écrasant sur le visage d’un des hommes.
Une fois les agresseurs hors d’état de nuire, les garçons se tournèrent vers Hima. Baji s’approcha doucement, posant une main sur son épaule.
"Hima…" Sa voix, si douce, contrastait avec la violence qu’il venait d’exprimer. "Viens. On rentre."
---
Ce soir-là, ils décidèrent que Hima ne rentrerait pas seule. Malgré les protestations de Ryusei et Chifuyu, Baji insista pour qu’elle passe la nuit chez lui.
"Elle a besoin de calme, pas d’être entourée par vos blagues idiotes," grogna-t-il.
Ils arrivèrent rapidement chez Baji, et il ouvrit la porte de son appartement en silence. Hima, encore sous le choc, n’osa pas protester.
"Installe-toi. Tu veux boire quelque chose ?" demanda-t-il, essayant de cacher son inquiétude.
"Non… ça va," murmura-t-elle.
Baji la guida jusqu’à sa chambre. "Tu peux dormir ici. Je prends le canapé."
Hima secoua la tête. "Je ne veux pas te déranger, vraiment."
Baji fronça les sourcils. "T’es sérieuse ? Après ce qu’il s’est passé, tu crois que je vais te laisser dormir sur un canapé ?"
Devant son ton, elle céda, s’asseyant doucement sur le bord du lit. Baji lui tendit un de ses grands t-shirts noirs.
"Tiens. Change-toi. Ça sera plus confortable."
Elle hocha la tête et s’exécuta une fois seule. Le tissu sentait légèrement le cuir et le musc, une odeur familière et réconfortante.
Quand elle fut prête, Baji frappa doucement à la porte. "Tu veux parler de ce qui s’est passé ?"
Hima secoua la tête. "Pas ce soir… Merci, Baji."
Il hocha la tête, refermant doucement la porte derrière lui. Cette nuit-là, malgré tout ce qui s’était passé, Hima trouva un peu de réconfort dans la présence de Baji, sachant qu’il veillait sur elle, prêt à tout pour la protéger.
Shinichiro haussa les épaules, un sourire taquin sur les lèvres.
— Tu sais bien que c’est affectueux. Puis t’es toujours là pour tout le monde, un vrai pilier.
Ils discutèrent ainsi pendant un moment, parlant des motos, des nouvelles du quartier et des frasques du Toman. Shinichiro aimait la façon dont Hima était capable de passer de conversations légères à des sujets sérieux sans effort.
— Dis-moi, t’as pas trop de problèmes avec les gamins du Toman ? demanda-t-il, ses yeux se plissant légèrement d’inquiétude.
Hima secoua la tête en riant.
— Non, mais parfois, j’ai l’impression d’être leur baby-sitter. Ils me voient tous comme une grande sœur, sauf peut-être Ryusei, qui est juste incorrigible.
Shinichiro hocha la tête, amusé.
— C’est le charme de Ryusei, il faut croire. Allez, va les rejoindre. Mickey a sûrement besoin de toi pour canaliser son énergie.
Hima sourit et lui fit un signe de la main avant de partir.
---
Le soir même, elle accompagnait Mickey à une réunion du Toman. Le lieu était animé, rempli de membres discutant et plaisantant entre eux. Dès leur arrivée, plusieurs visages familiers se tournèrent vers eux.
— Hima-chan ! Mitsuya s’approcha avec son sourire chaleureux habituel, suivi de Draken.
— Salut Mitsuya, Draken. Ça fait longtemps, répondit-elle en leur offrant un sourire radieux.
— Pas assez longtemps, grogna une voix derrière elle.
Hima se retourna pour voir Baji, les bras croisés, un air renfrogné sur le visage. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il s’approcha et entoura ses bras autour de sa taille, la tirant légèrement contre lui.
— Elle est avec nous, alors calmez votre enthousiasme.
Mitsuya éclata de rire.
— Baji, t’es pas obligé d’agir comme un garde du corps. C’est Hima, pas une princesse.
Draken leva un sourcil.
— En parlant de ça, Hima, t’es toujours plus âgée que nous, non ?
Hima acquiesça, un sourire amusé sur les lèvres.
— Oui, j’ai un an de plus que vous tous. Même si, en taille, ça ne se voit pas vraiment.
Mitsuya ne put s’empêcher de rire encore plus fort.
— C’est vrai qu’on faisait une sacrée bande quand on était petits. Hima était toujours là pour nous. Une grande sœur… mais dans un format compact !
— Compact, toi-même ! répliqua Hima en le frappant légèrement sur l’épaule, ce qui provoqua un éclat de rire général.
Kazutora, qui observait silencieusement la scène, sembla surpris.
— Attends, tu veux dire que tu nous as tous connus quand on était enfants ?
Hima hocha la tête.
— Oui, je vous ai vu grandir. Enfin, pas tant que ça pour certains. Mickey, par exemple, était toujours aussi petit et collant.
— Hey ! protesta Mickey, qui arrivait à leur hauteur.
Il passa un bras autour des épaules d’Hima, appuyant sa joue contre la sienne avec un sourire.
— Ne l’écoute pas, Kazutora. Hima est juste jalouse que je sois devenu le chef du Toman pendant qu’elle reste coincée à nous suivre comme une maman poule.
— Une maman poule ? répéta Hima, faussement outrée.
— Plutôt une grande sœur cool, intervint Draken avec un clin d’œil.
Pendant que tout le monde riait et plaisantait, Baji serra légèrement son étreinte autour des hanches d’Hima, attirant son attention. Elle baissa les yeux vers lui, intriguée.
— Tout va bien ? demanda-t-elle doucement.
Baji hocha la tête mais ne répondit pas. Pourtant, son regard trahissait une pointe de jalousie tandis qu’il observait Mickey et Kazutora, qui semblait encore troublé par la présence d’Hima.
Hima sourit intérieurement. Elle adorait la dynamique chaotique de ce groupe, mais elle ne pouvait nier que les émotions complexes qui les liaient rendaient chaque instant encore plus captivant.
---
Hima marchait rapidement dans les rues sombres, son sac serré contre elle. Après avoir quitté Shinichiro, elle se dirigeait vers chez elle, les derniers événements tournant encore dans sa tête. Mais une sensation étrange l'envahissait, comme si quelqu'un la suivait. Elle accéléra le pas, mais un bruit derrière elle confirma ses craintes.
— Eh, mademoiselle, tu te dépêches ? On a juste envie de te parler, ricana une voix masculine.
Hima ne répondit pas, mais sa main trembla en serrant davantage son sac. Alors qu'elle allait tourner dans une ruelle, une main l'agrippa violemment par le bras et la tira en arrière.
— Qu'est-ce que—
Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, une autre main couvrit sa bouche, et elle fut entraînée de force dans un garage désaffecté.
— Regarde ce qu'on a là, murmura un homme, grand, aux traits durs.
Son complice ricana, ses yeux glissant sur elle.
— C'est bien la fille qu'on voit traîner avec les gars du Toman. Et en plus, elle est sacrément bien foutue.
Leurs regards se posèrent sur ses courbes généreuses, ses cuisses apparentes sous sa jupe légèrement relevée, et sa chemise qui dévoilait le haut de son décolleté.
— Arrêtez ! Lâchez-moi ! cria-t-elle, se débattant de toutes ses forces.
Mais l’un d’eux la plaqua contre le capot d’une vieille voiture, sa main glissant sur son bras.
— Tu devrais te calmer. On ne veut pas te faire de mal… enfin, pas trop, ricana-t-il, ses doigts effleurant son col.
Il tira brutalement sur sa chemise, exposant une partie de son soutien-gorge. Hima sentit la honte monter en elle.
— Ne touchez pas à ça ! hurla-t-elle, sa voix tremblante.
Un autre homme se rapprocha, glissant une main sous sa jupe pour la soulever légèrement, révélant davantage ses cuisses généreuses.
— Regardez-moi ça, murmura-t-il, un sourire lubrique aux lèvres.
Hima sentit ses joues brûler, non seulement de peur, mais aussi d’un mélange de honte et de colère. Elle tira désespérément sur sa jupe pour se couvrir, son corps tremblant sous leurs regards insidieux.
— Tu vas rester tranquille, maintenant, ordonna l’un d’eux.
Mais avant qu’il ne puisse aller plus loin, un bruit sourd retentit, suivi d’une voix familière.
— HIMA !
C’était Baji. Derrière lui, Chifuyu et Ryusei entrèrent en trombe, leurs regards flamboyants de colère.
— Vous allez regretter ça, grogna Baji, avançant comme un prédateur.
Les agresseurs reculèrent, mais l’un d’eux tenta de prendre Hima en otage, sa main toujours sur elle.
— Pas un pas de plus, ou je m’en occupe, menaça-t-il.
Baji éclata de rire, un rire sombre et menaçant.
— Tu penses pouvoir nous menacer ?
D’un mouvement rapide, il frappa l’homme au visage, le faisant reculer. Hima tomba en avant, mais Chifuyu la rattrapa, retirant rapidement sa propre veste pour la couvrir.
— Tu vas bien ? murmura-t-il doucement, son regard inquiet.
— Je… Oui. Merci, balbutia-t-elle, ses larmes roulant sur ses joues.
Pendant ce temps, Ryusei et Baji s’acharnaient sur les agresseurs, leurs coups résonnant dans le garage.
— Vous osez toucher à Hima ? rugit Ryusei, son poing s’écrasant sur le visage d’un des hommes.
Une fois les agresseurs hors d’état de nuire, les garçons se tournèrent vers Hima. Baji s’approcha doucement, posant une main sur son épaule.
— Hima… Sa voix, si douce, contrastait avec la violence qu’il venait d’exprimer. Viens. On rentre.
---
Ce soir-là, ils décidèrent que Hima ne rentrerait pas seule. Malgré les protestations de Ryusei et Chifuyu, Baji insista pour qu’elle passe la nuit chez lui.
— Elle a besoin de calme, pas d’être entourée par vos blagues idiotes, grogna-t-il.
Ils arrivèrent rapidement chez Baji, et il ouvrit la porte de son appartement en silence. Hima, encore sous le choc, n’osa pas protester.
— Installe-toi. Tu veux boire quelque chose ? demanda-t-il, essayant de cacher son inquiétude.
— Non… ça va, murmura-t-elle.
Baji la guida jusqu’à sa chambre.
— Tu peux dormir ici. Je prends le canapé.
Hima secoua la tête.
— Je ne veux pas te déranger, vraiment.
Baji fronça les sourcils.
— T’es sérieuse ? Après ce qu’il s’est passé, tu crois que je vais te laisser dormir sur un canapé ?
Devant son ton, elle céda, s’asseyant doucement sur le bord du lit. Baji lui tendit un de ses grands t-shirts noirs.
— Tiens. Change-toi. Ça sera plus confortable.
Elle hocha la tête et s’exécuta une fois seule. Le tissu sentait légèrement le cuir et le musc, une odeur familière et réconfortante.
Quand elle fut prête, Baji frappa doucement à la porte.
— Tu veux parler de ce qui s’est passé ?
Hima secoua la tête.
— Pas ce soir… Merci, Baji.
A suivre Kiss ♡
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top