I

Quand ma soeur est revenue, j'ai pu voir qu'elle avait l'air ailleurs et qu'elle regardait souvent son portable.

Elle n'est jamais ainsi. Elle n'est d'ailleurs pas souvent sur son téléphone quand je suis avec elle. Mais là, c'était différent.

Quand je venais de terminer ma boissons elle a directement laissé un billet pour regler nos commandes et nous sommes parties. Nous avons remonter la rue et apres être montées dans la voiture nous sommes rentrées a la maison. Ma mère était furieuse mais elle essayait de ne pas le montrer.

Ma sœur ne me lancait aucun regard. Toujours sur son téléphone, se défoulant sur le clavier de celui-ci, un petit sourire aux coins des lèvres. J'essayais de la questionner mais elle m'évitait tellement que j'ai fini par y renoncer. Quand je monte les escaliers j'entend ma sœur parle au telephone parler plus bas que d'habitudes. Oui plus bas parce que d'habitude je distingue les quelques mots qu'elle sort. J'avance doucement jusqu'à sa porte et je colle mon oreille a celle-ci.

-Mais j'aime pas faire ca ! Élève-t-elle la voix toujours en chuchotant.

-...

-Mais.... ou quoi !? Je suis sur qu'elle... en plus...

-...

-T'as de la chance que je sois gentille !

Puis je n'entends plus aucun son. Alors quand j'entends des pas provenir de sa chambre je me dépêche de rentrer dans la mienne. Sa porte s'ouvre à la volé et j'entends ses pas dévalés les escaliers. Une porte s'ouvre et se claque quelques secondes plus tard. Cachée derrière ma porte j'attends quelques minutes avant de descendre. Puis apres avoir été sur que la voie était libre, je suis sortie discretement de ma chambre et j'ai descendu a mon tour les marches des escaliers. J'enfile rapidement des chaussures, et j'attrape un blouson avant de sortir de la maison des HARNER. Une fois dehors j'enfile mon blouson aussi rapidement que mes chaussures et je cherche, tel une espionne, ma soeur. Je ne sais pas de quoi est capable ma soeur mais je sais qu'elle est plus rebelle que moi. Alors que je cherchais dans mes pensées ce qu'elle serait capable de faire, je n'ai pas vu ce carton à mes pieds. Et encore moins qu'il était rempli de pouteille de bières vides. Mon pied cogna le carton et toutes les bouteilles s'entrechoquèrent. Bien évidemment, ma soeur, que je venais à peine de repérer se mit à courir en regardant d'un coup bref, derrière elle. Alors je me relevai rapidement et je marchai un peu plus vite, essayant de voir où elle allait. Je la vis tourner à droite en bah de la rue. Et je sais où cette rue mène. Je trouve ca vraiment louche qu'elle y aille à cette heure-ci. Ca faisait bien dix minutes que nous étions dehors mais elle seule savait pourquoi. Moi, je ne faisait que la suivre.

Je finis par m'arreter, aussi essouflée que si je venais de faire un marathon. Je vis a peine ma soeur qui sonnais a la porte, je vis à peine qu'elle s'ouvrit et qu'elle y entra. J'identifiai la facade de cette maison et je suis repartie dans l'autre sens, en direction de la maison des HARNER. Mon être entier était fatigué. Ma démarche était décontracté mais on pourrait croire que je suis bourrée. J'ai l'impression que ma tête est extrêmement lourde, en même temps cette journée était épuisante. Je me sens toujours aussi vide et inutile que ce matin. Sur mon chemin, plusieurs cailloux étaient présents. Alors comme une enfant, je jouais avec. Il était vingt-trois heures, et la seule chose que je voulais c'était un câlin réconfortant de ma soeur. Mais elle préfère être chez les MENDES, plutôt qu'avec moi. Je marche, encore et encore. Mais ce n'est que maintenant que je me rend compte que je suis perdue. Comment j'ai fait pour me perdre ? Où est-ce que je vais dormir ? Où ? Il faut absolument que je rentre chez moi ! Mes parents vont s'inquiéter si je ne rentre pas ! Mon coeur battait a une folle allure et mes mains étaient moites. Je me mordillais nerveusement la lèvres inferieure pour essayer de me calmer. En vain. J'ai dabord cru que c'était un cauchemar dans lequel il se passait l'une des chose qui me font le plus peur... mais non, j'étais dans la réalité. Toute cette merde est bien réelle. J'ai horreur de la nuit, même si elle est faiblement éclairée par la lune, j'ai peur qu'un homme surgisse et me veuille du mal. J'ai peur de ne pas survivre... J'ai peur de pas rentrer.

Alors que j'étais assise, les jambes repliées contre mon haut du corps, que quelques larmes coulaient sur mes joues, s'écrasant contre mes lèvres ou bien mon blouson, ou encore que mes mains tremblaient, tremblaient si fort que je ne pouvais rien tenir dans ma main, le son des pas d'une personne résonnaient jusqu'à mes oreilles. Je séchai tant bien que mal, mes quelques larmes et me forçai a minimiser mes sanglots. Les pas se rapprochèrent, et bientôt une personne arriva dans mon champs de vision. Mes faibles sanglots se stoppèrent instantanément. Mon regard, fixé sur le bas de cette personne, reconnu aussitôt les boots noirs. Je me risquai à demander :

-Shawn...? Dis-je d'une vois faible est tremblante.

L'homme s'arrêta mais ne se retourna pas, comme si il ne voulait pas être reconnu.

-Peter ? Réponds moi... Demandais-je à nouveau.

L'homme se retourna lentement, comme pour faire durer un suspens. Ce qui me fis stresser encore plus. Puis ses cheveux entre dans mon champs de visions, comme si la partie du brouillard qui recouvrait les cheveux de l'homme avait disparue. Des cheveux un peu décoiffés avec de jolies boucles naturelles. Son visage s'illumina sous la lumière de la lune et il était évident que cette personne n'était nul autre que Peter. Je m'approchais doucement vers lui tel une de ses fans un peu trop timide.

un pied devant l'autre Stessy...

-Stessy... ? Mais qu'est-ce que tu fais dehors a cette heure là ? T'as cours demain.

-Je peux te retourner la question...

Il me regardait, le visage vide d'expression. Ce n'est pas Peter, ce n'est pas possible. Ca doit être mon subconscient qui doit me parler, où me faire halluciner... je suis trop fatiguée. Comment Peter pourrait être là hein ? Pourtant quand sa mains s'est approchée de mon visage et qu'elle a remit une mèche rebelle derrière mon oreille, ca semblait si réelle...

-Stessy ? Tu vas bien ? Me demande-t-il.

-Je...

-Tu as pleuré ? Stessy... il y a quelque chose qui ne va pas ?

-Où est ma soeur ? Elle était chez toi... Commencai-je à paniquer.

Il pose ses mains sur mes épaules et me regarde droit dans les yeux sans ciller.

-Relax ! J'allais la ramener chez elle, mais du coup on va faire d'une pierre deux coups. Me sourit-il.

Ai-je déjà dis que son sourire est craquant ? Non, c'est surement l'effet de la fatigue. J'allais poser une main sur sa joue et me rapprocher de lui mais je me suis rappeler que la, si je m'allonge sur du goudron, je dors, alors j'ai préféré m'abstenir. Il m'ouvre la porte de derrière et je m'y faufile. Ma soeur s'installe à côté de moi et je demande a Peter :

-Pourquoi ta voiture est aussi loin de chez toi ?

-J'ai fait une surprise à mes parents, ils étaient partis une semaine et ils sont rentrés ce matin, quand j'étais pas là et du coup bah j'ai garé ma voiture plus loin pour ne pas gâcher la surprise. Enfin tu vois...

Je vois mon allée se dessiner dans la nuit. Sa voiture se gare devant chez moi et je sors de la voiture. Sierra me devance et ouvre la porte en delicatesse. Elle pénètre dans la maison et alors que j'allais la rejoindre, la main de Peter me retient. Malgré moi, j'ai mis du temps à comprendre que c'était sa main à lui et non a une force surhumaine. Il me fait tourner légèrement, d'un geste gracieux de la main, et je faillis perdre l'équilibre. Mes paupières se faisait lourdes, et je m'en voulait déjà de surement louper un moment magique.

-Peter... Je suis cla-quée... Je crois que j'arriverai à dormir sur du béton.

-Ca je l'avais compris. Il m'embrasse la joue avant de me prendre dans ses bras.

-Wow tu as réalisé mon souhait d'il y a quelque minutes...

-Et qu'est ce que c'était ?

-Avoir un câlin réconfortant.

Je m'éloignais de l'ange qui venait de me sauver dans ma crise de ce soir. J'espère qu'il n'aura plus a revenir. Je rentre dans la maison a mon tour, je ferme la porte a double tour et je monte dans ma chambre. Je déchausse mes chaussures et je jette mon blouson sur mon bureau. Je me glisse sous les draps où Morphée me tendait ses bras.

Je ne pensais pas que le revoir dans ses circonctances, me ferais autant de bien.







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1489 mots

bonjourrrrr !!

Comment allez-vous ?

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-goldenmoon

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