𝚅𝙸𝙸 - 𝙰𝙽𝚇𝙸𝙴𝚃𝙴̄

TWs: anxiété sévère, mentions de viol, perversion, comportement malfaisant, attaque d'anxiété

Le soir de l'orage arrive. Je n'ai jamais eu peur des orages. Ils étaient beaucoup plus violents près de la mer, mais j'aimais entendre le bruit des gouttes frapper sur les vitres, le tonnerre et le fracas des vagues sur la côte. Ici, en ville, les orages sont comme des petits chiots, c'est-à-dire ridiculement inoffensifs. La rage et la grandeur que ces prestations météorologiques avaient près de la côte n'est plus en ville. Par contre, je l'avais bien prévu, le wifi est dead et communiquer avec Paul ou mes amis impossible. Tant mieux. Enfin pour la partie Paul, pas mes amis. Paul était super bizarre aujourd'hui. Beaucoup plus tactile et je dirais... Plus gentil que d'habitude. Mais à chaque fois que je décalais ma chaise ou que je lui demandais de retirer sa main de mon épaule il faisait la moue, même si heureusement il a respecté tout ce que je lui ai demandé.

Honnêtement... Son comportement m'a vraiment surpris. Il agissait d'une façon qui m'a donné l'impression que des millions de termites remuaient sous ma peau et que je devais l'arracher. Pas très agréable comme idée mais cela paraissait plus agréable que lorsqu'il plaçait sa main si fermement sur mon épaule et qu'il n'arrêtait que de serrer lorsque je verbalisait enfin mon mal-être. Je préfère ne pas y penser. J'espère juste qu'après ce foutu exposé je pourrais enfin ne plus lui parler. Je suis pas dupe, je vois bien que ce garçon me porte de l'intérêt. Mais je ne pourrais jamais le lui rendre vu ma sexualité. J'ai du inconsciemment le mener en bateau avec le coeur l'autre soir. J'ai merdé. Je suis un boulet. Reparler à Paul, lui expliquer qu'il ne m'intéresse pas, que le coeur n'avait qu'une connotation amicale... Ça m'angoisse tellement que j'ai l'impression que je vais exploser. Non je préfère vraiment ne pas y penser.

Dans le salon, Thibault et ma mère ont ouvert une bouteille de vin qu'elle lui a offert pour célébrer son enmenagement avec nous. Je ferme la porte de ma chambre et je m'installe à mon bureau pour travailler. J'ouvre le fichier contenant le PowerPoint pour découvrir une pauvre petite diapositive vide. Zut. J'ai foiré quelque part? J'essaie de garder mon calme tout en commencer à mâchouiller sur le bout de l'ongle de mon pouce.

Le ferme le PowerPoint puis j'ouvre et je parcours ma liste de document dans l'espoir de voir si je l'avais mal placé ou quelque chose comme ça. Je retrouve le même document, intitulé "expose_francais_3eme" mais encore une fois lorsque je l'ouvre je ne trouve qu'une pauvre petite slide vierge. Merde. Merde, merde, merde, merde. Peut-être dans l'historique du document? Je croise les doigts en cliquant pour découvrir les anciennes versions de mon document. Il n'y en a pas. Le flop monumental. J'ai pas bien téléchargé mon document.

Bon. Il faut raviser. Même si je suis pas fan d'utiliser ma 4G à la maison, quand il faut sortir les grands moyens, je ne vais pas hésiter. J'envoie un message à Paul à contrecoeur, lui demandant si il a du wifi et s'il peut se charger de la partie qu'il nous reste à faire. Il fera pas un bon job mais je peux venir compléter le boulot demain matin avant les cours. Ce sera mieux que rien. Mon message ne s'envoie pas pour l'instant, j'espère qu'il finira par passer.

J'essaie de me distraire. Si je fais la partie sur le PowerPoint je pourrais venir le copier-coller sur le Google Slides demain matin et cela me fera gagner du temps. Tout n'est pas perdu! Je me lance donc dans mes travaux et je prends bien soins de sauvegarder mon PowerPoint cette fois avant de m'endormir.

♡︎

Je suis on ne peut plus dégoutée. J'ai fait un cauchemar la nuit dernière. Je ne sais pas ce qui est pire; le contenu de ce putain de cauchemar, ou l'interaction qui s'en est suivit à mon réveil. Le cauchemar lui-même doit être le pire que j'ai fait de ma vie. C'était le soir, je rentrais de mon cours de guitare et bien sûr, tout était bizarre dans mon rève, sinon ce n'est pas drôle. Les lampadaires marchaient pour un fois, mais mon sentiment d'urgence n'était pas dissipé pour autant, même si mon entourage devenait de plus en plus lumineux jusqu'à ce que le ciel soit celui que l'on a en pleine journée, seulement couvert par quelques nuages. Je me mets à sprinter vers chez moi et tandis que je cours je m'allonge et je me déforme comme un spaghetti, je ne sais pas pourquoi. Les dimensions chelou de mon rêve j'imagine. Soudainement, on m'attrape. Une grosse ombre noir me traine par le col derrière lui et je n'arrive pas à me debattre. Ma guitare a disparue, je ne peux pas m'en servir pour me défendre. Il m'amène jusque dans une ruelle qui n'existe pas dans la réalité et il me bloque dans le coin de la ruelle, je sais ce qu'il va faire et je suis terrorisée, je lève la tête et l'ombre noire se morphe en le visage de Paul. C'est là que je me suis réveillée. Enfin, réveillée est un grand mot puisqu'il faisait noir et je n'avais pas totalement conscience. J'ai entendu une voix d'homme "Eva? Eva, ça va? Ta mère arrive, tu as fait un cauchemar à cause de l'orage Eva?". Dans mon était peu lucide j'ai simplement tendu la main pour essayer d'attirer l'individu que je prenais pour mon père dans un câlin et j'ai chuchoté "Merci d'être là, Papa". Et puis la lumière fut. Mes yeux s'ajustent rapidement et je vois ma mère en train de nouer le nœud de son peignoir avant de s'accroupir à mes cotés.

"Merci Thibaut de l'avoir réveillée" Elle se tourne va moi. "Ça va ma puce? Tu criais très fort dans ton cauchemar tu sais."

Et là, je réalise avec horreur ce que je viens de faire. Je viens d'appeler Thibaut "papa". J'ai envie de me jeter dans un trou noir putain. Il est six heures du matin, Maman était dans la douche et Thibault était déjà près pour partir travailler visiblement. Je me recouche pour une autre heure. Je veux oublier la gaffe que je viens de faire.

Une fois réveillée, je n'adresse point la parole à ma mère lorsque je descends prendre mon petit déjeuner. Je me sens comme humilié d'avoir appelé Thibault mon père.

Les problèmes commencent réellement lorsque je remonte dans ma chambre. Je suis fin prête pour la journée, en tenue de sport, les dents brossés et mon cartable prêt. Il me reste juste assez de temps pour coller mes deux PowerPoint ensemble. Je cherche mon téléphone dans ma poche en m'asseyant. Merde il est pas là. Il est où? Je fouille un peu sur la table avant de le trouver. Vide. À plat.
Merde. Je le branche rapidement, c'est le minimum. J'allume l'ordi. J'ouvre PowerPoint. Une diapositive vide me regarde à nouveau droit dans les yeux et je sombre dans le cauchemar. Comment j'ai pu foirer sur ce coup ci putain?????

Je me mets a fouiller de manière frénétique dans mes documents. C'est pas possible, c'est pas possible, c'est pas possible. J'ai fait quoi pour que la loi de Murphy vienne s'acharner sur moi et aujourd'hui parmis tout les jours? Une sensation désagréable parcourt tout mon corps, comme un sorte de frisson, et surtout, le noeud du stress dans mon estomac ses serre et je commence à avoir mal. Le verdict tombe quand je réalise que mon ordinateur n'a pas d'espace de stockage. C'est pour ça que rien ne s'enregistrait. Quelle connerie quand même.

Il me reste une option qui me sauvera de tout: aller refaire cette partie à midi au CDI, mais ça impliquerait de ne pas manger. En plus il me faudra convaincre mes amis de me laisser y aller, je tiens à ma note moi, je veux pas rendre un travail moitié fait.

Malgré le fait que j'ai envie de pleurer, j'éteins mon ordi et je sors de ma chambre, bien moins prête que je le voudrais pour attaquer cette journée.

♡︎

Si ma journée a commencé par du négatif, cela ne semble pas s'améliorer du tout à mon plus grand désespoir. Je vais finir par m'arracher les cheveux et devenir si folle qu'il faudra m'enfermer dans un asile.

Je sais que ce n'est qu'un détail minime, mais voir Roxanne et Fred arriver au collège en se tenant la main pour la première fois... Ça a tué quelque chose en moi je crois. Je n'ai pas envie d'être jalouse comme ça, mais c'est plus fort que moi, et quelque part je m'en veux astronomiquement de ne pas réussir à être heureuse pour ma meilleure amie. Plus que je m'en veux pour mon incapacité à aimer ma génératrice comme une mère. Ah, d'ailleurs mon téléphone je l'ai laissé a charger dans ma chambre. Je suis vraiment conne des fois.

Mais le pire reste à venir. Après dix bonnes minutes perdues à convaincre mes amis de me laisser aller bosser à la cantine, Nat et Romain entraînent finalement les filles de force dans la cantine, déterminés à ne pas me déranger plus longtemps. Je soupire enfin de soulagement. Je hais aujourd'hui. Mais je vais peut-être m'en sortir. La seule proposition que Paul a faite pour m'aider c'est qu'il a proposé de sécher pour ne pas qu'on passe aujourd'hui. Je lui ait dit non, je ne veux pas qu'il se fasse des problèmes à cause de moi. Il m'a remercié en me disant que j'étais la fille la plus parfaite du monde. Dans sa bouche ça sonnait comme des gongs pour l'alerter du danger. Je me sens toute dégueulasse quand il me parle, quand il me regarde avec ses yeux pas si discret qui se glissent sur des lieux plus intimes. Le rêve n'aide sûrement pas mon confort autour de ce personnage, mais je me demande si je n'en fait pas un peu trop. Le vrai Paul n'a été que gentil avec moi non? Il n'a rien fait et le vrai Paul ne me ferait jamais rien. Je pense. J'espère. J'ai néanmoins toujours envie de m'arracher la peau alors que je me rends au CDI. J'aurais bien demandé à Paul de m'aider sur l'exposé, mais il met mal à l'aise, et surtout je n'ai aucune autorité sur ce plouc, il ne bosserait pas et ne serait qu'un poids mort.

C'est la bibliothécaire hyper stricte qui est de surveillance ce jour là. Elle est du genre à détester son boulot et à te virer au moindre chuchotement. Le CDI est une véritable dictature sous sa surveillance. Je prends bien garde à la saluer poliment, ce à quoi elle répond par un grognement. Charmant. Mais bon, je ne vais pas perdre mon temps sur la politesse de ce fossile, je soupira et je me dirige vers les PCs à disposition. Une bonne minute plus tard je laisse échapper un "putain" bien audible dans le CDI qui fait tourner toutes les têtes. La bibliothécaire lève un bras imposant vers la porte et la désigné de son vieil index froissé. "Dehors. Maintenant."

Et c'est ainsi que je me fais jeter du CDI. Et merde. Mais ce qui me tracasse encore plus que cet exil, c'est ce que j'ai, ou plutôt ce que je n'ai pas vu en ouvrant les slides, rien. Encore une fois. Et là, je crois que je sais pourquoi, pour une fois ce n'est pas de ma faute. C'est la faute de Paul. Il m'a dit tout à l'heure qu'hier soir il avait finalement vu mon message et essayer de bosser sur l'exposé mais qu'ayant fait une fausse manip il avait supprimé une slides. Je lui avais assuré que j'irais retrouver la slides dans l'historique pour la rétablir mais je ne peux plus. Il a dû accidentellement tout supprimer. Et comme je ne suis qu'une misérable collégienne je ne peut même pas sortir mon téléphone en dernier recours et même si j'avais le culot de le sortir, je ne pourrais pas puisque je l'ai oublié. Je sors ma feuille de papier où est écrit le texte de mon projet. Je vais donc être condamné à faire sans PowerPoint, qui était censé compenser le fait que je ne parle pas fort devant la classe, je n'y peut rien. Déjà qu'en temps normal je angoissée comme pas possible quand je passe pour un exposé, un milliard de question parcourant ma tête et si je me trompe? Et si tout le monde me déteste parce que j'ai une bonne note? Et si je m'humilie devant tout le monde? Est-ce que je suis présentable? Est si je n'arrive plus a parler? Et si, et si, et si... Mais là c'est encore pire parce que je vais faire un exposé avec Paul. Paul, parmi toutes les personnes avec qui je pouvais passer une épreuve stressante, je tombe sur lui... Et pour couronner ce tas de merde: rien ne vas, je ne suis simplement pas prête. J'essaie de lire ma feuille, assise par terre dans le coin couloir qui mène au CDI, l'anxiété me rongeant l'estomac peu à peu. Ma vue est tellement brouillée par mes larmes que je n'arrive pas à lire le texte, c'est mort pour le connaitre par cœur et mon cerveau fait déja le blanc, je n'arrive plus à me souvenir de rien de ce putain d'exposé. Lorsque la sonnerie de la fin du repas retentit je me dirige vers mon cours de sport en repliant la feuille mouillée dans ma poche et en séchant mes larmes. J'espère que mes yeux ne seront pas trop rouges, je ne veux pas inquiéter mes amis.

♡︎

J'arrive un peu en retard en sport et je me fais légèrement disputer par ma prof. Je me dépêche de déposer mes affaires et nous traversons la rue jusqu'au stade ou l'on fait cours de sport. En ce moment c'est du relai. Pas mon kiffe, mais bon, il y a pire.

"Eva"' crie Roxanne alors que je me dirige vers notre groupe d'amis. "Ça va? T'as pu finir ton exposé?"

J'hoche vaguement de la tête. "Ça va Eva? Tes yeux sont graves rouges." remarque Katia.

"T'inquiète pas, je crois que je fais un peu d'allergie au pollen ou un truc comme ça." Heureusement elle lâche le sujet et on se met à parler de la chaleur qu'il fait ce jour-ci. C'est pour sûr le jour le plus chaud que l'on a eu de toute l'année.

"Je te jure ils font toujours les sports de course vers la fin de l'année quand il fait chaud! Et après ils nous font faire piscine en hiver. Ils veulent vraiment nous tuer les profs de sports." rouspète Roxanne. Malgré ses plaintes, étant donnée que c'est une grande sportive elle s'entend bien avec notre professeure de sport. Le reste du groupe retire leurs gilets et les empiles sur un banc sur le coté du terrain. Je m'apprête à faire de même, quand je croise tout à coup le regard de Paul rivé sur moi, mais nos yeux ne se rencontrent pas, non, non, non, il ne regarde pas à la hauteur de mon visage, mais beaucoup plus bas, je réalise. Il fixe avec une intensité répugnante ma poitrine qui est à présent plus visible vu que j'ai baissé la fermeture éclair de mon gilet. Je la remonte aussitôt. Au diable la chaleur.

"Tu vas avoir chaud en courant comme ça non?" Je me retourne vers Romain qui m'a posé la question. Je lui offre un sourire forcé. "Naaaaaaan, ça vaaa, chuis frileuse tu sais..." Il a saisi que je suis pas dans mon assiette aujourd'hui. Il ne dit rien de plus et j'imagine qu'il ne veut pas me froisser. Romain est respectueux comme ça. Une fois quand j'avais dès règles bien douloureuse et qu'il était censé venir le samedi aprèm chez moi pour jouer, quand il a vu que j'étais mal, il est allé dévaliser le frigo et le garde manger pour nous faire un véritable festin. Il a allumé un film, mon film préféré, The Sound of Music, on s'est installés sur le canapé et on l'a regardé dans le silence le plus complet. Il a été si accommodant pour moi, et il ne s'est pas plaint un instant. Romain est un ami en or. C'était mes premières règles, je n'en ait jamais eues d'aussi désagréable depuis, mais Romain, s'il remarque que je les aient, fera toujours un effort pour m'acheter un pain au chocolat en sortant des cours. Il sait que ça réconforte.

Je suis tirée de mon bien plaisant souvenir par la prof qui nous dit fait commencer l'échauffement sur place, puis on fera les tours de terrains. Je suis les mouvements que démontre la prof de manière machinale, avec la pleine conscience que Paul m'observe avec toujours autant d'insistance. Je sens son regard sur moi comme le soleil sur ma tête. En parlant de tête, je crois bien que je suis en train de développer mal de tête. Je regarde le sol pour éviter de voir Paul. Il me fait peur.

J'oscille entre la certitude qu'il va finir par me violer et la rationalisation que c'est quelqu'un de gentil qui ne fera jamais ça. J'ai la nausée. Et j'ai chaud. Je me lance avec mes amis pour l'échauffement, un tour de terrain complet. J'ai chaud. J'ai mal à la tête. Et au ventre. J'ai la nausée mais j'ai rien mangé. J'aurais dû manger. J'ai mal au ventre parce que je n'ai pas mangé. Est ce que Paul regarde mes fesses à présent ? C'est ma faute. Tout ça parce que je lui ait envoyé un putain de coeur parce que j'angoissai et je ne voulais pas le froisser. J'ai chaud. Je dramatise. J'ai mal à la tête. T'es conne Eva. J'ai la nausée. En plus tu n'arrêtes pas de merder pour l'exposé. J'ai chaud. Je commence à pleurer en courant. J'ai mal à la tête. Merde, faut pas que les autres voient. J'en peu plus. J'ai la nausée. J'étouffe dans ce gilet. J'ai chaud. Mais je ne peux pas l'enlever. J'ai mal à la tête. C'est comme une barrière de protection. J'ai la nausée. Je ne peux pas l'enlever. J'ai chaud. J'ai du mal à respirer. J'ai mal à la tête. Ma vision se trouble. J'ai la nausée.

Je m'écroule.

Je vois les gens s'approcher autour de moi, le visage de gens comme Roxanne, Nat, Katia, Romain et Millie se regroupent autour de moi. Tout est brouillé, je me tiens la tête entre mes mains. La prof se fraye un chemin à mes côtés. Trop de monde autour de moi. Peut pas respirer. Paul. Y'a Paul. Et tout empire. Je me sens mille fois pire, je n'arrive plus à identifier ce qui ne va pas dans mon corps. La prof essaie de tirer la fermeture de mon gilet pour m'aider. Je crois. Mais dans mon état peu lucide je repousse sa main violemment. Je me sens vraiment pas bien. Je manque de respiration...

ᵃⁿˣⁱᵉ́ᵗᵉ́ | 3177 ᵐᵒᵗˢ

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Message bref pour conclure ce chapitre. J'espère que vous êtes pas trop chamboulés. Je vous promets que je vais arrêter de faire souffrir Eva, notre bichette mérite du repos.

Je commence aussi un Paul hate-club parce que voilà, ici on ne tolère pas son genre de comportement.

Je vous dis à dans 10 jours (un peu moins dcp mais chut) pour le prochain chapitre et merci du fond du cœur d'avoir lu, malgré le retard!

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