(3) Riverdale. A dieu
Betty
J'attendais patiemment dans la salle d'attente depuis déjà un quart d'heure. Je venais de passer un bilan de santé, aussi appelé check-up, pour vérifier si je n'avais pas de problèmes. Je ne stressais nullement face aux résultats, je me doutais qu'il n'y aurait rien de grave. Dans le pire des cas, j'aurais un léger problème facilement réglable. Je sortais mon téléphone de ma poche, puis l'allumais avant de le déverrouiller. J'avais plusieurs messages de Jughead, l'un d'entre eux était une photo de Juliet, notre fille. Elle avait trois ans, et était la plus belle chose qui me soit jamais arriver, avec Jughead bien sûr. Je lui répondais rapidement, disant à quel point notre fille était belle, puis je rangeais à nouveau mon téléphone, recommençant à patienter.
- Mademoiselle Cooper, m'appela le docteur qui me suivait depuis ma naissance, c'est à votre tour.
Je soupirais de soulagement, ravie d'arrêter d'attendre. Je me levais de ma chaise, puis était parfaitement inconfortable, puis je partais en direction du docteur, qui le pria de le suivre. Je le suivais alors. Il me fît entrer dans son cabinet, puis il referma la porte derrière moi. Je m'installais sur la chaise en face de lui, puis j'attendais qu'il me dise qu'il n'y avais rien et que je pouvais rentrer chez moi auprès de ma fille et de mon fiancé.
- Je suis ravie de te revoir, Betty, après toutes ses années, mais je n'ai pas de bonnes nouvelles pour cette fois. Que de mauvaise nouvelle malheureusement...
- Comment ça? Demandais-je, commençant à m'inquiété légèrement.
- Lors des examens nous avons détecter une embolie pulmonaire. C'est grave maladie, mortelle. Ses effets sont très rapidement, tu vas sûrement ressentir; des essoufflements, des difficultés respiratoires, des douleurs thoraciques, et faire un peu de tachycardie...mais il ne te reste pas plus de 48H à vivre, dit-il en cherchant ses mots. Ca me désolé d'avoir t'annoncer cela, Betty, tu es un peu comme ma petite fille...je suis désolé...
Je regardais dans le vide, sans vraiment écouter les paroles de mon médecin. J'allais mourir, dans moins de 48h. J'allais perdre mes amis, ma famille, Jughead, et surtout Juliet. Ma fille allait devoir grandir sans sa mère à ses côtés. Non. Je ne pouvais pas m'arrêter de penser à Juliet. Allait-elle m'oublier? Sera-t-elle triste? Qu'est-ce que Jughead lui dira sur moi plus tard? Je secouais la tête pour chasser ces pensées de mon esprit, puis je prenais mon sac à main que j'avais posé à mes pieds, je me levais, puis je quittais le bureau de mon médecin en pleurant, avant de rentrer chez moi. Je conduisais, alors que les larmes embuaient ma vision, mais je m'en fichais car j'allais mourir, alors mourir maintenant ou dans moins de deux jours n'allait rien changer. Bien sûr que si! Tu as encore le temps de dire à dieu à tes proches, me souffla ma conscience.
Jughead
J'attendais Betty depuis déjà deux heures. Elle m'avait dit qu'elle était à un rendez-vous medical, qui n'allait pas durer longtemps, mais apparemment ses plans avaient changer à en croire le temps qu'elle prenait à revenir. Je baissais mon regard vers Juliet qui s'était endormie sur mes genoux il y a une demi-heure de cela, depuis je n'avais pas eu l'occasion de bouger, ne voulant pas la réveiller. Mais alors qu'une dingue se mit à hurler en frappant sur son volant, ce qui déclenchait le klaxonne, Juliet se réveilla. Elle frotta ses petits yeux en baillant, tandis que je caressais ses cheveux, qui s'était légèrement décoiffés durant sa sieste.
- Papa...c'est quoi le bruit...? Dit-elle d'une petite voix.
- Je sais pas, mon ange, mais on va aller voir.
Je me levais, puis je prenais doucement Juliet dans mes bras. Elle posa sa tête sur mon épaule, mit son pouce dans la bouche et ferma les yeux, commençant sûrement à ses rendormir. Je savais que ça n'était pas une bonne chose qu'elle se rendorme, sinon elle ne voudra pas dormir ce soir, mais lorsqu'elle est en train de s'endormir elle est si mignonne qu'il m'est impossible de l'en privée. Enfin, je la laissais se rendormir sur mon épaule, puis je sortais pour aller engueuler la voisine qui avait réveiller Jughead, mais je me rendais rapidement compte que ça n'était pas une voisine, mais Betty. Elle était dans sa voiture, une Mini Cooper noire, en train de pleurer comme quand elle avait vu son père mourir lors de cette fameuse nuit, digne des Hunger Games...
Je gardais Juliet dans mes bras, ne pouvant pas le poser car elle s'était rendormie, puis je me courais jusqu'à Betty. Elle m'inquiétais, elle avait l'air vraiment pas bien. Je ne l'avais pas vu aussi malheureusement depuis des années déjà et ça ne m'avait évidemment pas manqué. J'ouvrais la portière de sa voiture, puis je m'agenouillais près d'elle. Je posais ma main sur la sienne et là caressait doucement. Elle pleurait toujours, et avait du mal à respirer. Tous les symptômes d'une crise de panique.
- Betty, mon cœur, calme toi. Je ne sais pas ce que tu as, mais ça va aller..., dis-je en tentant de la calmer.
- Non! N-non...! Ça va pas aller..., dit-elle difficilement, je vais vous perdre, toi et Juliet...
Ces paroles étaient incohérentes. Pourquoi disait-elle qu'elle allait nous perdre Juliet et moi? Cela n'allait jamais se produire, du moins pas de si tôt. Je l'incitais à développer ce qu'elle venait de dire, mais elle dit rien. Un silence s'installa, que seuls les pleurs de Betty comblaient. Après quelques minutes, elle finit par se calmer, grâce à mes gestes doux, mes encouragements, et la vision de Juliet qui ressemblait à un petit ange blond, tout comme Betty.
- Qu'est-ce qui se passe...? Demandais-Je calmement.
- Je vais m-mourir...j'ai une embolie pulmonaire...il ne me reste même pas quarante huit heures à vivre...
Quoi!? Venait-elle vraiment de prononcer ces mots. Non! Betty ne pouvait pas mourir. Elle ne pouvait pas m'abandonner. Nous laisser seuls Juliet et moi, c'était inconcevable. Tout comme elle, je commençais à pleurer toutes les larmes de mon col. J'allais perdre Betty, l'amour de ma vie. Celle que j'avais prévu d'épouser dans très peu de temps, celle qui m'avait donner une merveilleuse fille.
- Quoi...? Demandais-je, sous le choc.
- Je...je vais m-mourir...
Je replaçais Juliet correctement dans mes bras, puis je serrais Betty dans mes bras. Je la serrais comme si elle pouvait s'en aller à tout moment, ce qui était le cas. Je ne pouvais pas imaginer de la perdre. Elle est tout pour moi depuis plus de dix ans. Nous avions surmonter tant d'épreuves elle et moi, mais celle-ci, nous ne pourrons pas la surmonter, malheureusement. Je nichais ma tête dans le creux de son cou, puis j'humais l'odeur son parfum, sûrement pour la dernière fois.
- Qu'est-ce que tu comptes faire pendant les prochaines vingt-quatre heures...? Comment est-ce qu'on va le dire à Juliet...? Demandais-je, commençant à être dépasser par la situation.
- Je vais essayé...de passer du temps...avec tout nos amis...Veronica, Archie, Kevin, et tout les autres...et pour Juliet...j-je sais pas..., dit-elle tandis que des larmes coulaient le long de ses joues, j'ai peur qu'elle m'oublie, Jug...
- Elle ne t'oubliera pas. Tu es sa mère, et je veillais à ce qu'elle garde, pour toujours, de magnifique souvenirs de toi, Betts. Je te le promets.
Je posais mes mains sur ses joues, mon front contre le sien, puis je séchais ses larmes à l'aide de mes doigts. Je comprenais la peur de Betty, j'avais aussi peur. Qu'allait-il se passer lorsqu'elle ne sera plus...? Comment allais-je réussir à gérer Juliet tout seul...? Je décidais de me ressaisir. Elle allait mourir...mais je ne pouvais rien faire contre ça, à part l'accepter afin que cela soit moins douloureux. Je voulais offrir à Betty des moments magiques pour les dernières heures de sa vie. Je voulais qu'elle parte heureuse. Je déposais un baiser sur son front, puis j'installais Juliet dans ses bras.
- Je reviens dans une demi-heure ou une heure...changes-toi pour une tenue plus confortable et habille Juliet. A toute à l'heure, Betts.
Je sortais mon téléphone de ma poche et envoyais un message groupé à tout nos amis, leur demandant de me rejoindre chez Pop's pour discuter. J'avais reçu des réponses positives de chacun d'entre eux, après avoir préciser qu'il s'agissait d'une urgence.
Cheryl
Jughead nous avait envoyé un message, à Toni et moi, afin de nous inviter chez Pop's. Il avait dit qu'il s'agissait d'une urgence, j'vais donc soupirer et puis quitter les bras de ma précieuse femme pour rejoindre mon dressing et m'habiller. Nous avons mis les enfants, Juniper et Dagwood, dans la voiture puis nous nous étions mis en route. Toni et moi étions sur la route pour nous rendre chez Pop's. Je regardais amoureusement ma femme alors qu'elle était obnubilée par la route devant elle. Après une petite dizaine de minutes, nous arrivions finalement. Nous sortions de la voiture, puis nous entrions dans le Dinner, en tenant la main des petits que nous considérions comme nos propres enfant. Nous cherchions Jughead du regard, puis nous finissons par le trouver, installé dans un box, les yeux rougis et embués de larmes. Je partais vers lui et installais Juni et Dag.
- Qu'est-ce qui se passe, Jughead...? Demandais-Je, l'air inquiet.
- Je...il faut attendre Ronnie et Arch...
- Pourquoi?
Il ne répondit pas. Je m'installais à côté de lui et posais ma main sur son épaule, avant de la caresser doucement. Durant toutes ces années, depuis la fin du lycée, je m'étais beaucoup rapprocher de Jughead, ainsi que de Betty. Nous étions devenu très amis, alors voir Jughead comme ça me faisait beaucoup de mal. Rapidement, Varchie entra dans le Dinner. Ils s'installèrent à côté de Juniper et Dagwood, tandis que Toni venait s'installer sur mes genoux, ne trouvant plus de places où s'installer.
- Que se passe-t-il, Jug...? Demanda Veronica, en faisant signe à une serveuse de nous apporter nos milkshakes.
Il fondit en larmes, avant de commencer à parler. Nous l'écoutions tous, attentivement, pleurant de plus en plus au fur et à mesure de son récit.
- Ce matin...Betty est allé à un rendez-vous médical...elle est revenue avec avec une mauvaise nouvelle...elle va mourir...elle a une embolie pulmonaire...il ne lui reste même pas trois jours à vivre...alors j'aimerai que chacun de vous puisse passer un peu de temps avec elle...
Nous répondions tous à l'affirmatif, face à sa réponse. Je n'arrivais pas à croire que ma cousine allait mourir. Pour être honnête, j'aurais cru qu'elle nous enterrait tous. Betty était quelqu'un de fort, alors je n'aurais jamais pu imaginer que la mort l'emporterait de cette manière. Je me mis à penser à Juliet, elle allait perdre sa mère. Je savais ce que ça faisait de ne pas avoir de mere et je ne le souhaitais à personne. Certes, j'avais une mère toujours vivante, mais j'étais le cadet de ses soucis, alors tout comme elle, j'avais finis par laisser de côté notre lien de parenté. Je posais ma tête sur l'épaule de Toni, et me mettais à pleurer sur cette dernière, je ne pouvais pas concevoir que que j'allais perdre le dernier membre de ma famille. Jughead posa sa main sur mon épaule, la caressa en me lançant un sourire rassurant et compatissant.
- Ca va aller, Cheryl, on sait que c'est dur, mais calme toi..., intervînt Veronica.
- Oui..., répondis-je simplement en séchant mes larmes.
- Alors...qui veut aller passer du temps avec Betty en premier...?
- Moi..., répondis-je simplement.
Jughead répondit que ça lui allait. Je disais à Toni que Veronica et Archie ou Jughead allait pouvoir la ramener à la maison, ou la déposer où elle voudrait aller. Je prenais ensuite Juniper et Dagwood dans mes bras, avant de quitter le Dinner. J'installais Juniper et Dagwood dans leur siège auto, je m'asseyais sur le siège conducteur, puis je démarrais la voiture avant de rouler en direction de Elm Street, là où se trouvait la maison de Jughead et Betty. Une fois arrivée, après moins de dix minutes de route, je me garais dans l'allée de la maison de Jughead et Betty. Je sortais de la voiture, prenais Juniper et Dagwood, puis je partais sonner à la porte. Betty m'ouvrit la porte, tout en tenant Juliet dans ses bras.
- Hey...
- Hey...Jughead nous a dit pour..., dis-je en évitant de dire à voix haute qu'elle allait mourir, alors je...j-je suis venue passer du temps avec toi, avant que ça arrive...
- C'est gentil, Cheryl. Qu'est-ce que tu veux faire...?
- On pourrait aller à la plage...? Ou emmener les enfants quelques part...?
Betty me répondit que la plage était un très bon choix. Je lui demandais donc d'aller préparer un sac de plage pendant que je surveillais les jumeaux et Juliet. Elle hocha positivement la tête, me passa Juliet, et m'informa qu'elle allait également prendre un maillot de bain pour moi. Elle monta à l'étage, puis je commençais à jouer avec Juliet. Cette enfant était si adorable, le portrait craché de sa mère. Elle tenait tout son charme des Blossom-Cooper. Elle prit dans sa petite main une mèche de mes long cheveux roux et tenta de l'apporter à sa bouche, avant que je l'en empêche doucement.
- Non, Juliet. Les cheveux ne se mangent pas, petit cœur, dis-je en riant légèrement.
- Tata Cheryl a raison, dît ma cousine en descendant les escaliers avec un sac de plage dans ses mains. Bon, on y va?
- Oui...
Je gardais Juliet dans mes bras et Betty prenais les mains de Juniper et Dagwood, nous sortions tout les cinq de la maison, puis nous allions dans ma voiture. Betty demanda si elle pouvait conduire, je lui répondais qu'aujourd'hui allait être sa journée et qu'elle pouvait faire tout ce dont elle avait envie. Ma cousine roula pendant une demi-heure, avant que l'on n'arrive à la fameuse plage à laquelle nous devions aller. Nous sortions de la voiture, puis nous allions nous installer sur sur plage. Juniper et Dagwood partirent un peu à l'écart, pour jouer avec les jeux de plage que Betty avait amener. Quant à elle, Juliet s'était endormie sur la serviette de plage sur laquelle Betty l'avait couchée. Il ne restait donc que ma cousine et moi.
- Betty...tu vas me manquer...tu étais ma dernière famille...je t'aime...
- Je t'aime aussi, cousine. Et tu n'es plus seule maintenant, tu as Juniper, Dagwood, Toni, et Juliet...d'ailleurs...
- D'ailleurs...?
- J'aimerai que tu t'occupes de Juliet, comme si elle était ta propre fille...je...je veux pas que ma fille grandisse dans une figure maternelle..., dit-elle en versant quelques larmes.
Je lui répondis que j'adorerais, mais je que je n'étais pas à la hauteur et que je ne pouvais pas la « remplacer ». C'était la vérité, je ne pouvais pas être à la hauteur. Betty était une mère parfaite, malgré le fait qu'elle déteste être appelée comme ça, et je ne voulais pas gâcher l'éducation qu'elle avait transmise à Juliet jusqu'à aujourd'hui. Betty posa sa tête sur mon épaule, puis elle prit ma main dans la sienne, avant de commencer à parler.
- Ne dis pas n'importe quoi. Si je te demande à toi, c'est parce que je sais que tu peux le faire. Depuis que Juliet est née, tu es formidable avec elle, alors je suis sure que tu peux le faire. Tu es un membre de ma famille, tu es la seule personne, à part Jughead, à qui je peux faire confiance pour élever Juliet, dit-elle en caressant doucement ma main.
- Ça me fait plaisir que tu me fasses confiance pour ça, Betty...
- C'est normal, Cher. D'ailleurs...je suis très fière de toi. Tu as tellement évoluée depuis le lycée. Tu n'es plus celle que tu étais avant, tu t'es améliorée et bonifier, dit-elle en souriant. Je suis aussi très heureuse d'avoir pu me rapprocher de toi. Je t'aime, Cheryl.
- Je t'aime aussi, Betty...d'ailleurs comment tu te sens face à ça, dis-je en évoquant sa prochaine mort.
Elle me répondit qu'elle ne savait pas vraiment. Elle n'était pas vraiment perturbée par l'idée de mourir, notre adolescence l'avait préparée à ce genre de possibilité, mais qu'elle avait peur. Peur de nous laisser. Peur d'être obligée par sa fille. Et peur que Jughead trouve quelqu'un d'autre. Elle développa ses dires en disant qu'elle souhaitait vraiment que Jughead refasse sa vie, qu'il fasse son deuil, mais qu'elle avait peur qu'il l'oublie elle et leur histoire d'amour, et que Juliet prenne sa future compagne pour sa mère. Je tentais donc de la rassurée en lui disant que cela ne se produirait pas. Ça n'était pas des paroles en l'air, je savais que ça n'arrivera jamais, car j'étais sure que Jughead ne voudrait jamais retrouvée l'amour après Betty. Elle était le grand amour de sa vie, et il ne voudra jamais tourner la page sur leur histoire. Après avoir notre longue discussion, Betty réveilla Juliet puis nous partions jouer avec les jumeaux, avant d'aller nous baigner.
Veronica
J'étais installer à l'un des boxes de la Bonne Nuit, je cherchais par tout les moyens à oublier la prochaine mort de ma meilleure amie. J'avais donc choisi de me noyer dans les bilans comptables de mes différentes entreprises. J'étais tellement préoccupée que j'avais l'impression de tenter de déchiffrer du chinois. Je soupirais, puis partais me servir un verre du célèbre rhum Luna. J'avalais le verre d'un seul coup, avant d'aller me réinstaller à la table a laquelle je me trouvais. Je prenais mon téléphone qui était sur la table, je l'ouvrais dans ma galerie photo, puis j'explorais l'album que j'avais nommé « B and V ». Il y avait de centaines de photos de Betty et moi, ce qui me faisait sourire et me rappeler de chaque moment que nous avions passer ensemble.
- Je dérange? m'interrogea une voix que je ne connaissais que trop bien.
- Non. Bien sûr que non, B. Fais comme chez toi.
Ma meilleure amie vînt s'installer à côté de moi, en souriant, puis elle posa sa tête sur mon épaule avant de regarder avec moi nos photos. Je continuais à faire défiler nos photos, en riant à certains me rappelant le contexte dans lesquels certaines photos avaient été prises. Il y avait une photos de: Betty, Cheryl, et moi pleins de milkshake parce que Juniper avait accidentellement renversée son milkshake dans notre directions. Nous avions énormément rit ce jour là, du moins jusqu'à ce que nous soyons obligées d'ôter le milkshake de notre Mili de nos vêtements et de nos cheveux.
- Bon, qu'est-ce tu veux que l'on fasse ensemble...?
- Hum on pourrait aller faire du shopping toutes les deux, si tu en as envie?
- Ca me va.
Nous nous levions, quittions le speak Easy, puis nous partions à ma voiture afin de nous rendre au centre commerciale de Greendale. Une fois arrivée, j'entraînais directement Betty dans un magasin de lingerie, lui suggérant subtilement qu'elle pourrait faire une petite surprise à Jughead. Elle leva les yeux au ciel en souriant, et en disant qu'il y avait très peu de chance que Jughead et elle couchent ensembles avant qu'elle meurt. Je lui demandais pourquoi, puis elle me répondît simplement que la mort n'était pas très aphrodisiac. Je ne répondais rien, puis je commençais à chercher de la lingerie sexy pour faire plaisir à Archie, tandis que Betty faisait la meme chose pour Jughead. Notre après-midi se déroula dans un silence gênant, jusqu'à que je ramène Betty chez Archie pour qu'ils passent du temps ensemble.
Archie
J'étais dans ma chambre, en train de jouer de la guitare, en pleurant. Je n'avais pas arrêter de pleurer depuis que j'avais appris la prochaine mort de Betty. Elle avait été meilleure amie depuis presque toute ma vie, et je n'étais pas sure de pouvoir vivre sans elle. Alors que je posais ma guitare à côté de moi, afin de ranger, j'entendis quelqu'un ouvrir la porte de ma chambre. Je relevais les yeux et voyais Betty, adossée à la porte.
- Reprends cette guitare maintenant, Andrews, dit-elle en souriant.
- Pourquoi donc?
- Pour chanter. Ca fait longtemps que l'on a pas chanter tout les deux. Mais qu'on se le dise tout de suite, il ne se passera pas ce qu'il s'est passer la dernière, dit-elle en parlant de notre baiser d'il y a une dizaine d'années.
Elle s'installa sur une chaise qu'elle rapprocha de mon en souriant, tandis que je reprenais ma guitare en main, grattant les premiers accords de la chansons "The origin of love", la chanson que nous avions chanté lors de le comédie musicale du lycée lors de notre dernière année de lycée.
- When the earth was still flat
And the clouds made of fire
And mountains stretched up to the sky
Sometimes higher
Folks roamed the earth
Like big rolling kegs
They had two sets of arms
They had two sets of legs
They had two faces peering
Out of one giant head
So they could watch all around them
As they talked while they read
And they never knew nothing of love
It was before the Origin of Love
The Origin of Love
The Origin of Love
The Origin of Love
And there were three sexes then
One that looked like two men
Glued up back to back
They called them children of the sun
And similar in shape and girth
Were the children of the earth
They looked like two girls
Rolled up in one
And the children of the moon
Were like a fork stuck on a spoon
They were part sun, part earth
Part..., chantais avec Betty.
Toni
J'étais installée sur le lit de Betty et Jughead, attendant que l'un des deux se décide enfin à rentrer. Malgré le fait que je n'ai jamais été très proche de Betty, elle restait la femme de mon meilleure amie, et la cousine de ma femme, alors sa prochaine mort m'attristais tout autant que les site membre de notre groupe d'amis. Je prenais mon téléphone, puis je parcourais le fil d'actualité de mon compte Instagram. Après une dizaine de minutes, Betty entra dans la pièce et posa tout un tas de sac de shopping sur le lit dans lequel je me trouvais.
- Laisse moi deviner, Veronica t'a embarqué dans une après-midi shopping? Demandais-Je en riant.
- Exact, répondit elle en riant, et après je suis aller faire un petit tour chez Archie pour une dernière chanson. Qu'est-ce que tu fais dans mon lit, Toni? Demanda-t-Elle toujours en riant.
- Je venais passer un peu de temps avec toi, comme les autres. Comment s'est passé cette journée?
- C'était bien. J'ai été à la plage avec Cheryl, faire du shopping avec Veronica, et j'ai chanté avec Archie. C'était cool.
Je souriais, puis l'incitais à me rejoindre sur le lit, ce qu'elle fit. Je m'allongeais dans le lit, puis elle posa sa tête sur mon ventre. Je caressais ses cheveux en souriant. Il était très doux. Je pensais ensuite au fait qu'elle n'avait peur pas pu se lâcher sur ce qui allait lui arriver prochainement. Je me redressais donc, et lui demandais d'aller enfiler une tenue de sport. Elle ne broncha pas, et enfila un short de sport ainsi qu'une brassière. Je quittais la chambre de Bughead, puis je descendais au rez-de-chaussée. Elle me suivît.
- Où est-ce que l'on va?
- Dans le Southside, répondis-je simplement.
Elle ne répondît rien, mais me suivît tout de même jusqu'à ma moto. Je lui passais le seul masque que j'avais en ma possession, puis je montais dessus. Elle monta elle aussi. Je démarrais puis roulais prudemment jusqu'au Southside. Une fois arrivée au Southside, je garais ma moto devant un bâtiment qui habitait un club de box clandestin. Je n'étais pas revenue ici depuis la mort de mes parents, j'espérais que le club était toujours ouvert. Je descendais de ma moto, tout comme Betty, qui avait le regard rempli de questionnement.
- Je ne t'ai pas emmener ici pour te tuer, ne t'inquiète pas, Betty. C'est juste un club de box...clandestin. Je venais ici avant pour évacuer mes émotions, et je pense que c'est exactement ce qu'il te faut...
- Tu n'as pas tord. Je te suis.
Je souriais légèrement, avant d'entrer dans le bâtiment. J'eus la joie de découvrir que le lieu n'avait pas fermer et que les mêmes personnes y travaillais. Lorsque mon vieil ami, Josh me vît, il vînt me saluer, un sourire pendu aux lèvres. Nous discutions pendant quelques minutes, avant qu'il me dise que Betty et moi avions droit à une séance gratuite et personnelle. Je le remerciais, puis je partais avec Betty dans la salle qu'il avait privatiser pour nous. Je m'installais sur un banc, tout en regardant Betty enfiler ses gants et commencer à tapper sur le sac de boxe. Des larmes perlaient le long de ses joues tandis qu'elle disait tout ce qu'elle avait sur le cœur. Ses peurs, son envie de rester en vie, le fait que chacun d'entre nous allait lui manquer. Rapidement les choses déraillèrent, elle tapa de plus en plus fort dans le sac de boxe, en pleurant encore plus et aillant une respiration irrégulière. Je partais vers elle, puis je la prenais dans mes bras, lui disant que tout irait pour le mieux.
Jughead
Je me trouvais le bunker de Dilton Doiley, je l'avais décorer pour faire une petite surprise à Betty. Je voulais que nous passions des derniers moments en amoureux avant qu'elle meurt. J'avais pleurer toute la journée, ma vue était trouble et mes yeux me faisant souffrir, mais je ne cessais de me répéter que je devais être fort, pour Betty. Cela ne servait à rien de tout lâcher maintenant, sachant que les choses allaient être pire dans quelques jours. Je regardais les pétales de roses qui étaient éparpiller au sol et sur le lit, avant de remonter mon regard sur la bouteille de champagne qui se trouvait dans un seau remplis de glace. La "porte" du bunker s'ouvrit, puis quelques secondes plus tard, Betty apparût.
- Hey, Jug..., dit-elle en venant s'installer à côté de moi.
- Hey, Betts. Tu as passé une bonne journée?
- Oui...j'ai été à la plage avec Cher, faire du shopping avec Ronnie, du chant avec Arch, et de la boxe avec Toni. C'était bien. Qu'est-ce que tu as fais toi?
- J'ai préparé ça...pour nous..., dis-je en regardant autour de nous.
Elle regarda autour d'elle et fur et à mesure ses lèvres s'étirèrent en un grand sourire, ce qui me fît sourire aussi. Elle vînt se positionner à califourchon sur moi tandis que j'enroulais mes bras autour de sa nuque. Je déposais un doux baiser sur ses lèvres légèrement pulpeuse. Après quelques secondes, nous nous séparions avant qu'elle me dise: "j'ai envie qu'on le fasse...une dernière fois...", je lui répondais que ses désirs étaient des ordres, puis nous reprenions notre baiser. Rapidement, nos habits volèrent à travers le bunker. Betty, étant aux commandes pour aujourd'hui, m'installais doucement sur mon membre avant de gémir légèrement. Ses gémissements sont si excitant. Elle ondula rapidement des hanches, tandis que nos gémissements emplissait l'air du bunker. Heureusement que nous étions en pleine forêt, parce que nos gémissement auraient, à coup sur, réveiller tout le quartier.
- Humm...Jug..., gémît-elle.
- Betty...hum..., gémis-je à mon tour.
Betty accélérais les mouvements de ses hanches, avant se lever et de se réinstaller sur mon membre. C'était tellement bon. Elle me rendait folle. Je gémissais bruyamment pendant quelques minutes, avant d'atteindre ma limite en même temps qu'elle. Après avoir atteint son orgasme, Betty retira mom membre de sa partie intime et fondit en larmes. Je le serrais dans ses bras et caressais son dos, afin de la réconforter. Plus le temps passait, plus ses pleurs s'intensifiait. Sa respiration était si irrégulière et bruyante qu'elle devait être douloureuse. Au fond de moi, je savais ce qu'il se passait, mais je ne voulais pas me l'avouer. Je me mettais, à mon tour, à pleurer. Elle était en train de...de mourir. Je la serrais doucement dans ses bras, tandis que la femme que j'aimais était en train de s'éteindre dans mes bras. Rapidement, son dernier souffle s'essouffle, mais elle murmura rapidement:
- J-je t'aime...Jughead J-Jones...dis à J-Juliet que...je l'aime...
Ses yeux se fermèrent, tandis que je prenais conscience qu'il ne se rouvrirait jamais, que je ne verrais plus jamais ses beaux yeux verts brillant. J'avais longtemps penser à cette dernière respiration, lors de moments compliqués de ma vie. Nous tentions de reprendre notre souffle, sans y parvenir, puis c'était la fin. Etant en état de choc, mon cerveau se persuada qu'il y avait encore quelques chose à faire alors je tentais de réanimer Betty en pleurant et en criant. Une heure plus tard, je sentis deux bras m'éloigner de Betty, pour me serrer. Malgré ma vue trouble, je pus apercevoir des mèches rousse. Cheryl...
- Je sais que c'est sur...mais c'est comme pour tout...le temps ferra son oeuvre et tu iras un peu mieux...je sais ce que tu te dis. "C'est impossible de l'oublier, elle est tout pour moi", mais tu y arriveras. Tu as des amis, tu as Juliet, alors tu arriveras à trouver du bonheur. Maintenant, viens avec moi...
Ma rouquine favorite me tendît sa main, en me lançant un sourire bienveillant, m'incitant à la saisir. Ce que je fis, je prenais la main de Cheryl, puis la serrais contre moi, en pleurant. Elle aussi pleurait, alors nous passions une heure à nous réconforter l'un l'autre avant de sortir du bunker. Nous appelions nos amis, un par un, leur annonçant difficilement la triste nouvelle. Kevin, qui n'avait pas pu revenir à temps, pour dire à dieu à Betty ne put se contenir et déversa toutes les larmes de son corps, tout en saccageant l'entièreté de son appartement.
Treize ans plus tard (Juliet a seize ans, et Jug en a 36):
Je garais ma moto à l'entrée du Southside, j'avais décidé d'y aller ce soir. Une fois ma moto éteinte, je descendais de sur cette dernière, puis je commençais à marcher à travers le Southside. Lors de ma marche, je croisais Juniper, la fille adoptive de Cheryl et Toni mais également la fille biologique de Jason et Polly. Elle avait l'air stresser de me voir, comme si il y avait quelques chose que je ne devais pas voir dans le Southside. Je la regardais, le regard remplis de questions, puis elle finit dire tout ce qu'elle avait dire. Cheryl m'avait toujours dit que sa fille était une piètre menteuse.
- Bon d'accord, il se passe quelque chose. Juliet est au White Wyrm, et elle fait son initiation des Serpents. J'ai essayé de l'en empêchais, mais elle m'a ignorée et elle est montée sur la scène. Elle a commencé a chanter une chanson, Mad World, puis elle se déshabillais au fut et à mesure, dit-elle rapidement et sans se donner la peine d'articuler.
Je ne répondais rien, puis je courais jusqu'au White Wyrm, afin d'empêcher ma fille de continuer ce qu'elle avait entrepris de faire, sans me consulter. Je n'avais rien contre le fait qu'elle devienne membre des Serpents, mais je ne voulais pas qu'elle fasse cette stupide initiation. Après cinq minutes à courir, j'arrivais totalement essoufflé à mon bar. Lorsque j'entrais, je vois ma fille en sous-vêtements, se faisant reluquer par des dizaines de Serpents. Je m'avançais dans la salle, puis je claquais l'arrière de la tête de Andrews Lodge, le fils de Archie et Veronica, qui regardait Juliet de manière un peu trop insistante. Je partais récupérer une veste de serpents de le local ou se trouvait toutes les vestes, puis je montais sur scène pour la donner à Juliet.
- Félicitations, Juliet.
- Merci...je vais avoir des problèmes...? Demanda-y-Elle par peur que je la dispute.
- Non, ma chérie. Allez, suis-moi.
Elle ramassa ses vêtements, puis quitta la scène en me suivant. Une fois hors de la scène, elle remit ses habits, avant d'enfiler fièrement sa nouvelle veste par dessus. Je lui proposais d'aller chez Pop's, ce qu'elle accepta immédiatement car ma fille avait le même appétit que moi. Nous marchions jusqu'à chez Pop's dans une silence calme et apaisant avant que nous arrivions finalement. Nous nous installions à un boxe, puis nous commandions tout un tas de choses. Des milkshakes, des burgers, et des desserts.
- Tu me fais penser à elle, Juliet...
- A maman? sourît-elle. Pourquoi?
- Elle a fait la meme chose que toi. Le jour où elle est devenue un Serpent, sa mère était présente, tu aurais du voir la tête de ta grand-mère lorsqu'elle a vu Betty sur scène, c'était épique, dis-je en riant, et puis...elle chantait la même chose que toi lors de son initiation..., dis-je tristement.
- Parle-moi d'elle, papa...ça fait bizarre de ressentir autant d'amour et de manque pour une personne dont je ne rappelle pas vraiment...
Je lui souriais tristement, puis je commençais à parler de Betty, mon sujet préféré. Je racontais à Juliet à quel point sa mère était quelqu'un d'exceptionnel, de doux, et de parfait. Je lui racontais tout un tas de souvenirs de notre vie avant et après qu'elle soit née. Des anecdotes drôles, durant lesquelles nous avions beaucoup rit, et des anecdotes tristes.
- Wow...maman était quelqu'un d'étonnant..., dit-elle en souriant, par contre je n'arrive à croire qu'elle aimait oncle Archie. Il est moche, tu es bien plus beau.
- Ah je sais, ma fille, je sais. Je ne comprenais pas comment ta mère a pu préféré le charme des Andrews à celui des Jones. Y'a que des beaux gosses dans notre famille, dis-je en passant ma main dans mes cheveux.
- C'est pas la peine de te vanter comme ça, papa, dit-elle en riant.
✨———————✨
J'ai adoré écrire ce One Shot que j'ai écris en cinq ans et qui fait exactement 5650 mots.
Pour la petite anecdotes, j'étais en pls lors l'écriture de ce One Shot parce que après 2000 mots, le contexte que je voulais faire n'était toujours démarrer 😭😂
Enfin bref, j'espère que vous avez aimé. Perso, j'ai kiffer l'écrire et j'étais au bord des larmes (bc I'm emotional 😌)
With love, El'
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