(11) Bughead. Revenge
| REVENGE |
JUGHEAD
Je regardais fixement le pistolet semi automatique de 9 millimètres que j'avais été acheté hier soir à l'armurerie de Riverdale. Hier, j'avais eu un électrochoc, il m'était arriver quelque chose qui m'avait fait comprendre que je voulais et que je ne pouvais plus vivre. Je ne voulais pas mourir comme une merde, je ne voulais pas simplement me suicider dans ma chambre et attendre que mon père, ma mère, ou ma petite sœur me trouvent. Je voulais, avant de mourir, prendre ma revanche sur le monde, sur les personnes qui avaient fait de ma vie un enfer, qui m'avaient détruit. Je voulais et je méritais cette vengeance.
Je prenais, la main tremblante, le pistolet en main, puis je le fourrais à l'intérieur de mon sac à dos. J'allais provoquer une fusillade au lycée, tuer mes bourreaux, avant de mettre fin à mes jours. J'avais mon plan parfaitement en tête, il consistait à tirer une première balle dans le vide qui servirait à faire fuir tout le monde à l'extérieur du lycée, ou alors de les pousser à aller s'enfermer dans l'une des salles de cours du lycée. Je trouverais les Bulldogs, je les descendrais un par un, avant de mettre aussi fin à mes jours. Je mettais sur mon épaule, puis je sortais de dans mon chambre puis je rejoignais la salle principale de ma maison. Je voyais alors; ma mère, ma sœur, et mon père en train de prendre leur petit déjeuné.
Cette fois allait être la dernière fois que je les verrais, après ça, je ne les verrais plus jamais. Je savais évidemment que ce que je m'apprêtais à faire allait leur faire beaucoup de mal, probablement les détruire, mais je ne pouvais plus continuer comme ça. J'avais atteint un point où le fait de respirer me faisait souffrir, je voulais tout simplement que tout s'arrête, la vie, les harcèlement, et l'enfer quotidien que je vivais. Je prenais ma mère dans mes bras, la serrant excessivement fort, lui disant à quel point je l'aimais, puis je faisais la même chose avec mon père et ma sœur. Ils me dirent tout les trois que j'avais l'air bizarre ce matin, je ne répondais rien, puis je quittais mon trailer, afin de me rendre au lycée.
Je marchais jusqu'au lycée, en prenant soin d'éviter les Bulldogs que je pourrais croiser sur mon chemin. Plus que je me trouvais près du lycée, plus mon état mental s'aggravait, plus j'avais envie de réaliser ce que j'avais prévu de faire. Lorsque j'étais encore chez moi, je n'étais plus sur que ça soit une excellente idée, mais maintenant que j'étais arrivé à Riverdale High, que j'avais mes bourreaux dans mon champs de vision, j'étais sûr et certain de vouloir faire ce que je prévoyais depuis déjà un mois et demi.
Je rentrais dans le lycée, prenant soin de ne pas attirer l'attention sur moi, ce qui était plutôt simple, vu que personne, à part les Bulldogs quand ils s'en prennent à moi, ne s'intéressait à moi dans ce lycée, j'étais complètement invisible à leur regard. Enfin, une fois dans le lycée, je partais dans un endroit où personne ne pourrait me repérer. Je sortais mon arme à feu, puis je tirais une balle dans le vide. Comme je l'avais prévu, tous commencèrent à courir dans tous les sens. Tandis que certains se ruaient vers la sortie, d'autre, comme les bulldogs, partaient s'enfermer dans les salle de cours. Je les suivais. Je me retrouvais donc dans la salle de littérature avec; Chuck Clayton, Reggie Mantle, Archie Andrews, Veronica Lodge, Cheryl Blossom, Toni Topaz, et Betty Cooper.
Je souriais légèrement en voyant Betty Cooper, de son vrai nom Elizabeth Cooper, elle était la seule à avoir été gentille envers moi durant ces trois dernières années à Riverdale High. Je savais que l'on était en terminale, qu'il ne restait plus que quelque semaines de cours à devoir supporter et qu'après ça je serais tranquille, mais je ne supportais plus de rester ici, de vivre. J'avais donc pris ma décision, ici même, dans quelques minutes, les Bulldogs mourront, juste quelques secondes avant que je meurs. Je ne voyais pas l'utilité de tuer Cheryl, Veronica, Toni, et Betty, car elles ne m'avaient jamais rien fait, contrairement à Archie, Reggie, et Chuck.
- Oh, tiens, tiens, tiens. Jughead Jones. Qu'est-ce que tu fais ici? Demanda Chuck en s'installant sur une des tables.
- La même chose que toi.
- Je vois. On devrait te jeter hors de la pièce, comme ça ce taré nous débarrasserait de toi.
- Ferme la, Chuck, intervînt Cheryl Blossom en soupirant, aujourd'hui, on est tous dans le même bateau, donc merci aux petits toutous, aka les Bulldogs, d'arrêter d'emmerder Jughead. Il ne vous a rien fait, alors par pitié, laisser le tranquille.
Ca n'était pas la première fois que Cheryl Blossom me défendait, malgré le fait qu'elle se donnait des airs de garces sans cœur, Cheryl était quand même quelqu'un de bien, qui détestaient l'injustice et les Bulldogs. Sûrement à cause du fait qu'ils n'arrêtaient pas de l'emmerder, elle et sa petite amie, Toni, à cause du fait qu'elles soient lesbiennes. Enfin, je lançais un regard à Cheryl, pour la remercier de m'avoir défendu et elle me sourît en retour. Je m'en voulais que elle, Toni, Veronica, et Betty aient à assister à ça. Si j'avais pu, je les aurais faites sortir, mais pour elles, le "tueur" se trouvaient en dehors de cette salle, alors elles n'accepteraient jamais de sortir.
Après quelques minutes de silence, un bruit retentit, celui des sirènes de police. Merde! Il ne restait plus longtemps pour faire ce que j'avais faire, car il allait bientôt entrer dans le bâtiment et le fouiller pour trouver la personne à l'origine de tout ce bazar, c'est à dire, moi. Je devais donc agir, maintenant. Je me levais du coin dans le lequel je mettais refugier, entendant toute les filles me dire de me rasseoir pour ne pas attirer l'attention de la personne qui nous voulait du mal. Je les ignorais, puis j'ouvrais mon sac à dos, avant d'en sortir le pistolet qui s'y trouvait. Je me tournais ensuite vers les personne présente dans la salle et je pointais le pistolet sur les Bulldogs.
- C'est donc toi le psychopathe? Demanda Chuck. Ca ne m'étonne même pas. J'ai toujours su que tu étais pas net. Mais bon, on sait tous que tu auras pas les couilles de le faire. Je vois comment tu trembles, tafiole.
- Ferme ta gueule, Chucky. Dieu a gâché un bon trou du cul quand il a mis des dents et une langue dans ta bouche.
Chuck eut envie d'aller régler son compte à Cheryl, pour ce qu'elle venait de dire, mais je l'en empêchais en tirant une balle entre eux deux, il recula donc par peur. Cheryl, elle aussi recula en poussant un petit cri, puis elle partît se blottir dans les bras de Toni. Les filles se faisaient toute un câlin entre elle; Veronica avait Toni dans ses bras, Toni avait Cheryl dans les siens, quant à Cheryl elle avait Betty dans ses bras et caressait sa tête pour calmer ses pleurs. Je ne voulais pas leur faire peur. Enfin, c'était trop tard pour reculer, j'étais obligé d'aller jusqu'au bout, c'était soit je terminais, sois je finissais ma vie en prison. Je marchais vers Chuck et posais l'arme contre sa tempe. Je savais que normalement on finissait toujours par le meilleur, mais je préférais le tuer en premier. La totalité de mon corps tremblait, tandis que je pensais que la dernière chose que je ferrais dans ce monde serait de tuer quatre personnes. Alors que je positionnais correctement mon doigt sur la gâchette, je sentais deux mains posées sur mes joues me forcées à me tourner, c'était Betty Cooper. Elle avait les larmes aux yeux.
- Jughead...je me doute que c'est dur pour toi...même si je peux pas imaginer ce que ça fait...mais tu ne peux pas faire ça...ça n'arrangerait en rien les choses...si tu appuies sur cette gâchette, tu ne vaudras pas mieux qu'eux...Je sais qu'on ne s'est jamais vraiment parler...mais je suis sûre que tues quelqu'un de bien...et je ne voudrais pas que les gens se souviennent de toi comme celui qui a tué trois crétins de footballers, tu vaux mieux que ça...lâche juste cette arme et quand la police entrera...on ferra en sorte qu'il ne sache pas que c'était toi...okay...? Dit-elle avant de se tourner vers les autres. Vous êtes d'accord pour l'aider?
- Oui, répondirent toutes les filles.
- Non, c'est un taré! répondirent les bulldogs.
Après ça, Betty me prît l'arme des mains, avant de dire aux Bulldogs qu'elle avait l'arme et qu'elle n'hésiterait pas à tirer, étant la fille de la Cagoule noire. Ils étaient toujours retissant, jusqu'à ce qu'elle les menace de leur tirer une balle dans leur "bijoux de famille". Lorsqu'ils furent finalement enclin à m'aider, Betty monta sur l'une des table et cacha l'arme dans le plafond, avant de redescendre. Quelques minutes plus tard, la police arriva, fouilla nos sacs, puis nous dit que nous pouvions rejoindre l'extérieur, escortés par des policiers, ce que nous fîmes. Une fois sortie, je partais voir Betty, puis je l'attirais un peu à l'écart des gens.
- Merci, tu m'as empêcher de faire une énorme erreur. Comment est-ce que je pourrais te remercier?
- C'est rien, je pouvais pas te lâcher gâcher ton avenir pour des crétins comme eux. Et pour me remercier, tu pourrais m'emmener boire un milkshake chez Pop's, et évidemment me promettre de ne plus jamais faire.
- D'accord, je te le promets. Quant à Pop's, ça te dit qu'on y aille maintenant? Demandais-je en souriant.
- Avec plaisir! Dit-elle avant que nous nous mettions en route pour aller chez Pop's.
Alors que nous marchions en direction de chez Pop's, Betty m'arrêta, me disant qu'elle voulait autre chose comme remerciement. Elle est très exigeante dis donc, mais bon, je le lui devais bien, j'avais sûrement du lui faire l'une des plus grosses frayeurs de sa vie. Elle posa ses mains sur mes joues, et m'embrasse tendrement. Je souriais, avant de répondre à son baiser. Après quelques minutes, elle arrêta le baiser, le sourire aux lèvres.
- Tu me plais beaucoup, Jughead. Ca te dit qu'on transforme ce remerciement en date?
- Avec plaisir et tu me plais aussi énormément.
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