la muse et l'artiste
— Et pour conclure cette interview, Reika, dites nous ce que vous aimez le plus, votre raison de vivre ? Nous sommes tous curieux !
La rosé répondit d'un naturel élégant, comme si la reponse était d'une logique évidente.
— Ma raison de vivre vous me demandez ? C'est mes fans, évidemment !
l'Assemblée applaudit, ses mots avaient séduits tout ceux présents.
C'était plus que de belles paroles quand ces mots sortaient de la bouche de Reika, c'était enchanteur, elle savait comment hypnotiser son public.
Les caméras etteintes, chacun des salariés se feliciterent du travail fournit.
— Bravo Reika, vous nous avez époustouflé comme d'habitude !
La denomée Reika s'inclina avec une grande politesde, remerciant d'un sourire éclatant son manager.
— Si jeune et si talentueuse... entendit la rosé.
Elle se retenait d'afficher son dégoût pour leurs cultes de la jeunesse. L'industrie musicale, il voulait des jeunes, même des gosses ça dérangeait pas.
Pourtant quand elle a débutée, elle était jeune Aeri. Mais pour eux, 15 ans c'est pas assez attrayant, donc réduire de deux ans, c'était beaucoup plus attirant.
Si jeune enfant, mais elle ne pouvait mettre de jupe sans short de protection.
Car son agence donnait des fringues rapticit, lui disant qu'avec elle était magnifique.
Ils lui avaient idéaliser l'habit, disant être une protection pour leurs artistes, mais on se questionnait où était la réelle préservation , quand elle performeur devant des hommes de l'âge de son père, hurlant à pleins poumons lorsque celle-ci se penchait un peu trop.
Une fois elle avait questionnée, pourquoi t'avait des vieux à ses concerts.
On lui a dit qu'elle devrait être heureuse, elle touchait toutes catégories.
Comme si leurs regards insistants, étaient une récompense à ces années d'entraînement.
La journée se finissa sans encombres, et comme tout les soirs, elle se retrouva dans ce parc pour bambin.
Elle avait trouvée sa place sur la balançoire de droite où pafois, elle se balançait sans conviction.
Ce soir là, elle chanta.
Sans public, elle laissa ses cordes vocales raconter ses péripéties.
Elle aimait le son que sa voix produisait, comment sa gorge vibrait. Car même en tant qu'idol, elle ne pouvait pas laisser sa voix guttural, considérée comme peu féminine. Pourtant elle était d'une splendeur et d'une harmonie troublante, subjugant ceux qui voulait l'écouter.
Mais cela ne collait pas avec l'image innocente que Reika renvoyait.
Aeri avait construit Reika de toute pièce, changeant même le timbre des sons qu'elle produisait lorsqu'elle s'exprimait quotidiennement.
Reika était Aeri mais Aeri n'était pas Reika.
Alors elle éteignit ses capacités digne de Mélpomène et sorti à la place, une cigarette et son feu.
Elle étouffa ses capacités avec la fumée toxique.
— Ce serait bête d'abîmer ta voix.
Aeri était tellement dans ses songes qu'elle n'avait pas vu l'homme non loin d'elle.
Pourtant elle aurait pu, sa grande carrure et ses cheveux neiges étaient plus que visibles.
— T'es un stalkeur ?
Aujourd'hui, elle n'avait pas la tête à la comédie.
Et puis pourquoi jouer la fille innocente alors qu'elle avait un bâton de nicotine entre ses lips ?
Mais Aeri prit la peine de se lever, et d'éloigner d'un coup agile, le téléphone dans la main du blanc.
— Je te filmais pas hein, dit-il en la jaugeant du regard.
— Simple protection.
Les deux se regardèrent. L'un analysait l'autre observait.
Le blanc été du genre anatomiste, il guettait le physique, étudiait l'aura.
Et l'aura que la noiraude évoquait était d'une splendeur inouïe. Il avait envie de s'assoir là, sur la balançoire à côté, à l'écouter narrer ses odyssées.
La noiraude, elle, se méfiait, cherchant une faille dans les mouvements calculés du blanc. Mais malgré ça, ses mouvements l'hypnotisait, la captivait. Ses doigts autour de son cellulaire, elle souhaitait que sa main remplace le téléphone.
— J'peux m'assoir ? Demanda-t-il.
— C'est un parc public.
Il s'assit sur la balançoire, ressorti son téléphone et alla sur le mode appareil photo.
Camera braqué vers le ciel, les clichés silencieux se multipliait dans le cadre inférieur de son cellulaire.
— Le ciel est vide aujourd'hui, y'a que la lune. annonça-t-elle comme une présentatrice météo, c'est beau.
Le firmament mettait en avant l'astre de Séléné, éclairant leurs âmes vagabondes.
— C'est jolie, la lune, affirma-t-il.
— Toi aussi, tu viens pour échapper la réalité ? Risqua-t-elle.
— Ouais, la nuit j'oublie tout. Avoua-t-il. Tu veux d'venir ma muse ?
— Dans le genre posé nue pour que tu me peignes ? Questionna-t-elle, écrasant sa cigarette du pied.
— Plutôt dans le genre modèle photo, avec des fringues.
Elle pouffa.
Son sérieux l'amusait, il trompetait ses désirs à une inconnue nocturne.
— Je passe mes jours à être prit en photo tu sais,
— T'es quoi, une sorte de star amatrice ?
Il demandait d'un air détaché, mais il serait pas étonné, si elle lui avouait l'être.
Elle avait tout pour plaire aux grands publics. Elle avait tout pour le séduire, lui.
Aeri, elle avait pas que le physique avantageux, elle avait la grâce d'un cigne et un talent à faire jalouser.
Il l'avait jamais vu faire, mais il pouvait parier qu'elle était une genre d'artiste s'exprimant avec son corps.
Danseuse ou chanteuse, p'être même patineuse.
Tout dans son être le criait, même sa posture en témoignait.
Aeri pensait au début qu'il mentait.
Elle avait pas la grosse tête, mais tout le monde connaissait Reika.
Si on l'a reconnaissait pas tout de suite sous son apparence civile, sa voix elle, trahissait pas.
Elle se doutait que le blanc était un genre d'asociable. Un artiste solitaire, fuyant la société corrompu. Il devait haïr le domaine de sa profession, autant qu'elle si ce n'est plus.
Ouais, elle l'imaginait comme ça.
— J'veux bien essayer, mais j'attends un salaire et des pauses cafés.
Il esquissa un sourire, se disant qu'elle perdait pas le nord.
— Envoie ton numéro, histoire que je te tiens à l'info.
— Le perso ou le pro ? Demanda-t-elle un brin pédante.
Il réclama son perso, ajoutant qu'il voulait pas finir bloqué par son emploi du temps chargé.
Numéro échangés, il restait comment nommé.
— Aeri, dit-elle car elle avait compris la question silencieuse du blanc.
— Seishiro.
La noiraude quitta l'onglet Contact, guetta l'heure et comprit que son temps était venue.
— On se voit demain Sei'
Elle le laissa là, planté dans le parc pour enfant, laissant une odeur de fleur de cerisier derrière elle.
Elle était partie comme Cendrillon, et comme la princesse, elle allait marquer à vie, son prince enamouré.
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