~ Chapitre 6~


2024, Chapitre 6

Monsieur Bourellie reconnu immédiatement le portrait-robot de la jeune femme. Elle habitait la vieille maison de sa grand-mère, dans le hameau de Freytisse depuis le début de l'été. On la croisait parfois en ville faire ses courses, mais elle restait chez elle la plupart du temps.

Jamais les deux policiers auraient pu imaginer que ce soit elle qui est pu faire un crime pareil.

Mais il fallait en être sûr.

Les deux collègues partirent donc vers la vieille maison en pierre, des lézards sur le mur, se prélassant au soleil du mois d'août sur les parois brûlantes du masse.

Vincent toqua trois fois à la porte, et une voix à l'intérieur dit faiblement aux visiteurs d'entrer.

Quand monsieur Vincent poussa la porte de la maison, la jeune femme faisait ses valises, et ne fut pas étonnée de voir deux policiers armés arrive chez elle.

- Mademoiselle Danois ? Vous êtes soupçonnée de meurtre. Voulez-vous bien vous asseoir, nous avons des questions à vous poser.

- Madame Deblic. Répondit la femme tout en continuant ses valises.

- Je vous demande pardon ?

- Je suis madame Deblic.

Les deux policiers échangèrent un regard, entendant que cette femme était folle.

Madame Deblic donc s'asseyait enfin abandonnant ses affaires.

- Vous êtes soupçonnée d'avoir tué monsieur Deblic, la nuit du 24 au 25 août, son corps a été trouver sous un chêne. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?

La jeune femme se mit à pleurer sans retenir ses larmes, et se mit à crier que ce n'était pas elle.

- J'ai trouvé le co... corps sur le bord de la rivière !! Il s'est suicidé... sanglota madame Deblic, Je n'ai fait que le mettre à sa place ! Je n'ai rien fait ! Je l'aime...

- Calmer vous mademoi... madame. On essaye juste de comprendre. On va vous emmener au commissariat pas précaution, et on va vous interroger. On vous relâchera si ce n'est pas vous.

Ils la mirent dans la voiture, non sans difficulté et partirent en direction du commissariat.

Et sans que la jeune femme eut le temps de dire quoi que ce soit, elle était sur une chaise dans un bureau, devant la police.

- Bon, expliquez-nous ce qu'y est arrivé.

- Je l'ai trouvé, ce matin-là, il était sur le bord de la rivière... On devait s'y rejoindre, comme tous les jours... Il était mort... Je, je l'ai juste transporté jusqu'au chêne !

- Mhh mhh, marmonna monsieur Bourellie en prenant note. On va prendre vos empreintes digitales pour voir si nous retrouvons ces traces sur le corps.

Madame Deblic ne tint pas une seconde de plus. Sa respiration changea, ses expirations devinrent longues et appuyer.

Elle se mit à crier.

- MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE J'AI TOUCHER SON... SON CORPS !! IL Y AURA FORCEMENT DES TRACES DE MES DOIGTS ? Espèces d'idiots, foutez-moi la paix, jamais je ne l'aurais tué !!!

La colère se transforma en pleurs, et la jeune femme quitta la salle en pleurant.

Elle sortit en courant du commissariat, sans qu'on puisse la rattraper, et partit en courant.

On la regarda traverser les rues, dévaster. La police la poursuivit sur quelques mètres, mais voyant qu'elle courait plus vite qu'eux abandonnèrent rapidement, laissant les passants s'inquiéter.

La nouvelle avait déjà parcouru la ville que le jeune Deblic avait été retrouver assassiner. Jamais une personne aurait crue possible qu'une horreur pareille se produise ici, dans un lieu si reculé.

Déjà les mères interdisaient à leurs enfants de sortir. Le temps à la ville était triste, et le scandale c'était déjà rependu plus loin dans la vallée.

Et voyant la jeune fille passer en courant dans la rue, trois policiers à ses trousses, la rumeur disais déjà que c'était elle l'assassine.

Déjà, dans les cuisines des maisons, on entendait différentes hypothèses du pourquoi et comment cela c'était passé.

La même après-midi, on chercha la fille, mais elle n'était pas chez elle. Elle n'était même pas rentrée entre temps, les valises qu'elle était en train de faire quelques heures plus tôt avait été laisser là, jonchant sur le sol.

Monsieur Vincent, assit à son bureau se retourna le cerveau. Il n'avait aucune preuve que ce soit la jeune femme, et aucune preuve que ce ne le sois pas.

Elle avait pourtant l'air de fuir son hameau, si elle faisait ses valises, et c'est donc qu'elle avait fait quelque chose.

Il regarda les notes prises. Rien de rien donnais une autre piste. Il devrait attendre les analyses du corps pour pouvoir avancer.

Les analyses sont arrivées le lendemain matin. Motivé, Vincent ouvrit le rapport, en croyant à de nouvelles pistes.

Deux empreintes avaient été détectées sur le corps, datant d'il y a moins de quatre jours. Une devait correspondre à la jeune femme, et l'autre, on n'en savait rien.

Ce n'était pas la mère du garçon. Elle avait dit qu'elle n'avait pas vu son fils depuis une semaine. Alors l'autre empreinte ?

Monsieur Vincent remarqua ensuite avec amusement qu'il y avait donc deux madame Deblic dans cette affaire : La mère de l'assassiner, et la femme de celui-ci.

Le rapport confirmait également que ce n'était pas un suicide, et que des traces de brûlure de cigarette avait été retrouver sur le corps ; l'assassin fumait.

Vers midi, on retrouva la jeune femme qui avait été soupçonnée la veille.

Elle avait été retrouvée sous un chêne, le même chêne où le corps avait été retrouvé. On la ramena au commissariat.

La pauvre femme avait bien perdu 5 kilos en un jour.

Quand on lui demanda pourquoi elle avait perdu tout ce poids, elle répondit qu'elle avait perdu 5 kilos d'amour.

Le policier Vincent continua donc ce qu'il n'avait pas terminé la veille : Il prit les empreintes digitales de la jeune femme.

C'était bien une des deux empreintes du corps.

- Vous étiez mariée à monsieur Deblic ? C'est bien ça ? continua l'interrogatoire

- Oui. Depuis une semaine.

- N'aviez-vous jamais remarqué ses traces sur le corps ?

- Non, il portait seulement des chemises, longues, à manche longues, et des jeans. Quand

Je voyais quelques-unes de ces blessures, il me disait qu'il était tombé.

- Vous n'avez aucune idée de qui peut bien l'avoir tué et le battait ?

- Il ne voyait que moi et sa mère. Mais il s'est suicidé. C'est lui qui se faisait ces traces sur son corps J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt...

- Non. Il ne s'est pas suicidé. Les marques sur sa peau ne sont pas faites par lui.

La jeune femme avait l'air de ne pas vouloir entendre qu'il s'était fait assassiner.

- Et, une dernière question, vous fumez ?

- Non je ne fume pas.

- Vous ne fumez pas... Répéta le policier plus pour lui-même en prenant note

L'interrogatoire prit fin, sans en avoir tiré grande conclusion.

La patrouille alla fouiller la maison de la jeune femme, en approuvant qu'elle ne fumait pas, aucune trace avait été retrouver, ne serait-ce qu'un petit peu de tabac.

Les policiers firent aussi un examen pour vois si la jeune fille fumait. Elle ne fumait pas.

Ils s'étaient trompés, cette jeune fille n'avait tué personne.  

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top