~ Chapitre 13 ~
2024, Chapitre 13
Je ne suis pas aller à son enterrement. D'abord car je ne savais pas quand c'était et puis parce que je savais que son âme reposait au pied du chêne.
Je passai les quelques jours après le procès à pleurer dans la chambre de ma grand-mère, bien qu'elle ne soit plus là elle aussi.
Mais je ressentais tout de même son réconfort qui planait dans la pièce.
Ensuite, je me levais chaque matin pour apporter des fleurs son notre chêne, et je m'abandonnais là, perdu
dans des souvenirs, à moitié dans des rêves.
Monsieur Vincent était la dernière personne à qui j'avais parlé, et depuis, j'étais complètement renfermé. Je partis de la maison de ma grand-mère vers octobre. Je n'arrivais plus à vivre ici sans faire quelques pas sans qu'un de leurs souvenirs me revienne.
Je m'installai à Paris, le temps de mes études, et revenait parfois ici, le temps d'un été.
Un de ces été, ou je suis revenue seule là où on était avant trois, un policier frappa à ma porte.
J'avais vingt-trois ans, mais malgré les cinq ans qui c'était passé entre temps, je reconnue son visage. Monsieur Vincent était sur mon perron.
Il avait pris quelques rides, mais c'était le même.
« - Madame Deblic ? me demanda il »
Cela faisait cinq ans que l'on ne m'avait pas appelé comme ça.
« - Oui ?
- Je suis monsieur Vincent. J'aimerais vous remettre quelque chose. »
Le policier me tendit une lettre.
Je l'ai pris, et ouvris délicatement l'enveloppe.
Iris, si tu as cette lettre entre tes mains, je suis désolé.
Je suis désolé que tu m'es rencontré, et de t'avoir causé de la peine.
Dès que tu m'as rencontré, j'étais déjà mort. Je vivais seulement les jours d'été ou je te voyais.
Mais tu sais ce qui me rend heureux maintenant ?
C'est quand tu souris.
Alors s'il te plait, quand tu penses à moi,
Sèches tes larmes, et regarde le ciel en te disant que tu as vécu le vrai amour.
Je t'aime,
Titouan
Je serrai la lettre sur mon cœur.
Je regardai le ciel, souris, et chuchota « Moi aussi ».
Monsieur Vincent était déjà reparti, il savait que ce moment appartenait seulement au ciel et à moi.
Je n'ai jamais su d'où venait l'enveloppe.
Aussi maintenant, dès que je pense à lui, je regarde le ciel, et remercie Titouan de m'avoir fait vivre quelque chose d'aussi incroyable. Je ne regrette plus rien.
Assis sous notre chêne, j'ai écrit notre histoire, pour que tous nos moments passer sois graver.
Une histoire d'amour, ce n'est pas celle qui dure. C'est celle qu'on n'oubliera jamais.
FIN
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