𝕏𝕀𝕀
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𝙰 𝚏𝚎𝚠 𝚎𝚡𝚝𝚛𝚊 𝚐𝚕𝚊𝚜𝚜𝚎𝚜
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난 알고있어 아주 먼 곳에 네가 있단걸
𝕀 𝕜𝕟𝕠𝕨. 𝕪𝕠𝕦'𝕣𝕖 𝕤𝕠𝕞𝕖𝕨𝕙𝕖𝕣𝕖 𝕗𝕒𝕣 𝕒𝕨𝕒𝕪
파란 별이 방안의 날 비추는 밤. 작은 창가에 기대 앉아
𝕋𝕙𝕖 𝕟𝕚𝕘𝕙𝕥 𝕨𝕙𝕖𝕟 𝕥𝕙𝕖 𝕓𝕝𝕦𝕖 𝕤𝕥𝕒𝕣 𝕝𝕚𝕘𝕙𝕥𝕤 𝕞𝕖 𝕦𝕡 𝕚𝕟 𝕥𝕙𝕖 𝕣𝕠𝕠𝕞. 𝕝𝕖𝕒𝕟 𝕠𝕟 𝕥𝕙𝕖 𝕨𝕚𝕟𝕕𝕠𝕨
Mardi 21 février 2024
Parc aux abord de la Han River, Séoul, 19:36
Le ciel pleurait.
Le vent tentait de le consoler en séchant ces larmes.
Et le soleil se faisait discret, pour cacher ses torrents.
Mais il pleuvait toujours.
L'orage grondait dans le ciel, montrant à quel point il était tourmenté.
Les éclairs brisaient les nuages sombrent.
Et assise sur un banc, Ha Neul, observait le déluge qui s'abattait sur Terre. On pouvait dire que ce soir, Ha Neul était le ciel, et le ciel était Ha Neul. En plus du même nom qu'ils avaient en commun, ils partageaient le même état d'âme. Leur âme étaient tourmentées, à en verser des larmes amères, qui n'en finissaient pas.
Elle était trempée, il n'était que dix-neuf heure, mais son corps était épuisé et son âme à bout. Notre brune tremblotait, recroquevillé sur ce banc. Ha Neul était sortie, il y a moins d'une heure dans l'espoir d'avancer dans sa liste. Elle souhaitait se changer ces idées dans cette solitude qu'elle s'est imposée elle même. Quoi de mieux que d'aller à la recherche d'un peu de compagnie, un peu d'espoir et de lumière.
C'était ainsi que Ha Neul s'était mis à arpenter les ruelles de Séoul, à la recherche du futur point de sa liste. Mais rapidement, elle s'était retrouvé devant la vitrine de cette animalerie ; fermée. Elle avait quitté son appartement seule dans le but d'y entrée accompagnée.
Un chat, un chien, un poisson, peu importe, juste une présence qui aurait pu l'occuper et lui donner un peu d'amour. Mais il semblerait que la vie ne sois pas de son côtés. A chaque fois qu'elle essayait de faire un pas en avant, tenter d'enfin barrer un vœux sur sa liste, elle échouait lamentablement. Mais cette fois-ci, contrairement aux autres, elle ne pouvait pas raconter ces mésaventures à son pianiste, il n'allait pas en rire.
Elle avait décidé de couper les ponts.
Ha Neul avait pris cela comme un signe du destin et rebroussa chemin, en direction de nul part, ailleurs que chez elle. La brune laissait ses pieds fatigués la guider vers de nouveaux lieux, perdre sa solitude en plein milieu de la foule, se perdre pour peut-être enfin se retrouver au moins une fois, avant de perdre son souffle à jamais.
Et c'était ainsi, alors que les prémices d'une pluie s'écoulait lentement des cieux, que Ha Neul s'est retrouvé assise sur ce banc à contempler le ciel pleurer avec elle. Son cœur lui semblait enfin s'alléger sous les caresses humide du ciel. On lui avait envoyé un peu de compassion.
Elle aurai aimé prendre son téléphone, à vingt-deux heures vingts-deux, pour lui compter son énième mésaventure, l'entendre en rire de son timbre si singulier. Comme cette fois où elle avait voulu prendre un bain de minuit et qu'il s'était ouvertement moqué d'elle, tournant sa situation au ridicule. Ou encore cette fois, où elle avait tenté de voir un couché de soleil à la plage, mais tout ce qu'elle réussi a faire c'était d'arriver en retard et de manquer de l'appeler. Elle ne savait pas ce qu'elle aurai fait s'il n'avait pas prit l'initiative de l'appeler, peut-être que leur relation n'aurai jamais eu lieu. Mais c'était lui qui avait chercher à la contacter, et son cœur s'était réchauffé.
Regrettait-elle ? Elle ne savait pas, la seule chose dont elle était sûre c'est qu'à cet instant, le son de son piano lui manquait. La brune aurai aimé lui demander de jouer pour elle un air triste pour vider sa réserve de larmes d'un coup, vider toute cette frustration. Pour ensuite enchaîner avec un air plus léger pour l'aider à dormir paisiblement. Il savait comment jouer avec ces sentiments, il avait le don de les manipuler au grès des mélodies.
Son pianiste était si doué pour jouer avec ses émotions, il lui suffisait de demander, et les doigts de son pianiste lui faisait ressentir des tas d'émotions. Il pouvait lui serrer le cœur de douleur, comme alléger son âme de bonheur.
Mais ce soir, la seule mélodie qui jouait en elle était la solitude. Le pluie tentait de jouer en fond la chorale, alors que le tonnerre grondait pour reprendre le couplet suivant, s'accordant parfaitement au cris sourd de son âme, une high note digne de ce nom.
Plus d'une semaine était passé mais l'absence ne passa pas, il ne s'était pas évaporé avec le temps, marquant un peu plus sa présence. Cela faisait huit rendez-vous qu'elle avait manqué, huit appels, huit vingt-deux heures vingt-deux.
Elle observait au loin, les arbres qui se mouvaient au grès des bourrasques en se convaincant que ce qu'elle avait fait était le bon choix, elle ne devait pas le laisser s'attacher d'avantage. Car la souffrance qu'il ressentira sera exponentiel au temps passé ensemble. Elle ne voulait pas savoir son pianiste triste par sa faute, et peut-être qu'elle lui manque à l'instant, mais elle savait qu'il lui sera plus facile de l'oublier ainsi. Elle n'était qu'une voix, qu'une inconnue qui lui demandait de la compagnie à travers un téléphone pour pouvoir s'endormir.
Juste une voix, rien de physique et elle était convaincue que se sera moins dur pour lui.
C'est donc alors qu'elle était trempée, en sentant passé l'heure fatidique qu'elle décida de se lever de se banc pour quitter ce parc vide. Ces jambes engourdies l'emmenèrent chez elle, lentement. Elle avait eu le temps de ressentir chaque pas, chaque instant qui filait, qu'elle perdait depuis ce moment; 22h22.
En marchant à travers les ruelles, elle s'imaginait ce qu'elle aurai pu lui dire. Ha Neul se demandait s'il était à son studio ou chez lui. La brune s'amusait à parier, les larmes aux yeux, qu'il était sûrement vautré dans son lit, avec cette pluie, il ne serait pas sorti. Avec ces trois mois, elle avait appris a le connaitre un minimum, au moins au point de savoir que le son de la pluie qui s'abattait sur les vitres l'apaisait, il aimait entendre la nature lui parler. Et étant donné que son studio était dépourvu de vitre, il aurai fait le choix de rester chez lui, dans sa chambre sous une douce couverture à savourer le son de la pluie qui chantait. Et si elle n'avait pas coupé les ponts, peut-être qu'ils l'auraient entendu ensemble.
Il lui avait raconté qu'une fois, il avait du rentrer chez lui après un incident sous la pluie. Il était arrivé tout trempé chez lui, malgré son parapluie, et cette sensation de mouillé, de son jeans qui collait sur ces jambes était quelque chose d'hyper désagréable. En y repensant, elle abaissa son regard vers ces jambes légèrement tremblantes en souriant.
⌜━━ T'as totalement raison, les jeans mouillé c'est horrible comme sensation.⌟
Elle soupira en levant son regard au ciel noir, en tentant d'empêcher ces larmes de couler. Ses jambes avançaient encore alors que Ha Neul essayait de décompresser son cœur qui s'étouffait sous le silence. Aucune réponse de son pianiste. Mais elle continuait à lui compter sa journée, un peu comme ces huit dernière nuits dans l'espoir que ces gouttes d'eau lui rapporte ses mots.
⌜━━ Dis Ye Jun, je me demandais, t'as déjà eu un animal de compagnie ?⌟
Comme si rien n'avait changé, elle lui posait des questions en lien avec ces souhaits, lui demandant indirectement son avis, son encouragement. Juste quelqu'un avec qui partager ses dernières pensées. Et ce soir, la pluie était leur lien, la ligne entre leur téléphone était bloquée.
⌜━━ Moi, j'en ai jamais eu. ⌟
Et s'il y avait des passants, ils l'auraient pris pour une folle. Une jeune femme parlant toute seule, chancelante en plein milieu d'une rue, elle serait clairement passé pour un saoulée. Une jeune femme qui avait fini par boire 𝚚𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞𝚎 𝚟𝚎𝚛𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚝𝚛𝚘𝚙 à une soirée. Mais la seule overdose qu'elle faisait, était celle de la solitude. Un trop plein de silence, de vide.
⌜━━ J'ai toujours voulu en avoir un, une petite boule de poil pleine d'amour à donner. ⌟
Une larme s'échouait, se noyant sur son visage déjà humide par la pluie. Elle éternua tout en avançant, lançant un regard à sa droite, où la rivière accueillait les gouttes d'eau. Elle habitait à quelques rue de la Han River.
⌜━━ J'ai été cet après-midi dans une animalerie pour en adopter un, mais apparemment ils n'ont que faire d'un maître qui les abandonnera bientôt. Je crois que c'était une bonne chose, qu'elle soit fermée. ⌟
Elle continua ses paroles avant de renifler bruyamment, de toute façon, personne n'était dehors sous une pluie pareil pour la voir. Personne n'était si idiot pour cela. Enfin, la rue n'allait pas être si vide, car une voiture qui faisait le tour du quartier à la recherche d'une place, venait d'en trouver une.
Mais alors que cette personne ouvrait la portière en attrapant le parapluie transparent juste à ces côtés, elle percuta quelqu'un. N'aillant pas prit la peine de vérifier ces rétroviseurs, croyant qu'elle était le seul de sortie en cette nuit pluvieuse, elle n'avait pas vu la personne qui passait juste à côtés, à ces instants. Cette personne était un blond qui sortait de sa voiture, perdu dans ses propres pensées.
⌜━━ Oh pardon, s'exclama-t-il en sortant rapidement de sa voiture, pardon, je ne vous avait pas vu !⌟
Mais Ha Neul s'était contenté de s'incliner avant de continuer son chemin. Et s'il n'était pas si déprimé, il aurai peut-être un peu plus insisté, mais le tonnerre qui brisa la pénombre lui rappela à l'ordre. Et l'éclair qui illumina le silence pluvieux, lui remit les idées en place. C'était cet orage qui l'avait poussé à sortir, il voulait le voir de plus prêt. Il souhaitait le sentir, ne faire plus qu'un avec. Il souhaitait disparaître avec ces gouttes d'eau. Il était sorti dans le but de contempler la Han River danser sous la pluie.
Ha Neul, qui sentait sa hanche la lancer, tentait de fuir cet homme. Elle avait cru perdre la tête, non seulement elle parlait toute seule sous la pluie battante, mais maintenant, elle entendait le son de sa voix. Il était impératif pour elle de rentrer avant que ces pieds ne la lâchent en plein milieu d'une ruelle.
Et en entrant chez elle, après une douche rapide mais chaleureuse, elle s'enveloppa dans ces drap, un livre en main. Mais comme tout les autres qu'elle s'aventurait à lire, chaque phrase, chaque citation lui rappelait son pianiste. Aucun livre n'échappait à la règle, et c'est donc ainsi qu'elle captura de nouveau ces quelques mots qui pourtant voulaient dire énormément pour elle. Ces mots vivaient pour elle.
Et c'est en survolant son livre sans pour autant le lire, son téléphone à ses côtés dans ces draps, que le sommeil l'emporta. C'était la fatigue qui lui avait permis ce moment de répit avant d'entamer une autre journée aussi longue et interminable que la précédente.
Mais rapidement, alors que Morphée la gardait chaudement dans ces bras, sa respiration s'accelera alors qu'elle gigotait dans ses draps. Ses bras qui la gardaient paisiblement commençaient à l'étreindre un peu plus fort, l'amenant doucement à l'asphyxie.
Ha Neul avait l'impression d'étouffer, son corps était tendu alors qu'elle se débattait pour se réveiller. Et dans un cris muet, un simple souffle traduisant sa détresse, la brune ouvrit brusquement ces paupières. Les larmes aux bord du précipices, Ha Neul fixait le plafond le souffle tremblant.
Son corps lui faisait mal, elle ressentait ces membres au point de ne plus les ressentir. Au point de ne plus savoir s'ils étaient toujours là, si le bout de ses pieds étaient présent. Les mains tremblantes, Ha Neul tentait de tâtonner ses draps souillés par la sueur à la recherche d'un remède, de quelques chose qui aurai pu apaiser la douleur qui lui brûlait les entrailles.
Son esprit apeuré avait immédiatement trouvé une solution, son pianiste, sa voix, ses mélodies. Mais c'était impossible, elle ne devait pas l'appeler. Elle se contenta d'attraper son téléphone maladroitement et le déverrouiller de ses doigts moites pour chercher une application.
Et non, pas celle contenant un croissant de lune au initiale "NC", non. Elle cliqua plutôt sur une autre un peu plus commune, dans l'espoir de remplacer son pianiste; la radio. Elle espérait entendre une musique, peu importe laquelle, juste la distraire.
Cette nuit, Ha Neul subit sa première crise, la première d'une longue liste. Et ce soir, la brune compris que le dernier compte à rebours était lancé, ce n'était plus le lent sablier qui s'écoulait mais le chronomètre qui était activé.
La course contre la montre a été enclenché, mais Ha Neul avait à peine franchit la ligne de départ qu'elle déclara forfait, elle n'en voyait pas le bout, la ligne d'arrivée de se long marathon.
C'était le début de la fin.
바보같이 난 기대해
𝕀 𝕖𝕩𝕡𝕖𝕔𝕥 𝕝𝕚𝕜𝕖 𝕒 𝕗𝕠𝕠𝕝
닿을수 없는 그대에게 나의 부름이 전해지게
𝕋𝕣𝕪 𝕥𝕠 𝕔𝕒𝕝𝕝 𝕪𝕠𝕦 𝕓𝕦𝕥 𝕔𝕒𝕟 𝕟𝕠𝕥 𝕣𝕖𝕒𝕔𝕙
Mardi 21 février 2024
Parc aux abord de la Han River, Séoul, 01:38
Il ne pouvait même plus prendre de bain en paix, sans que ce ses souvenirs ne reprennent le dessus. Yoongi souhaitait seulement se détendre dans un bain chaud et moussant, et pourtant même cela lui rappelait cette inconnue. Il se souvenait de la fois où il s'était réellement inquiété pour elle au point de sentir son cœur rater un battement. Il avait eu peur qu'elle s'endorme dans son bain par sa faute, et là, lorsqu'il avait la tête penché sur le rebord de sa baignoire c'était son rire qu'il entendait. L'eau qui s'écoulait du robinet avait étrangement prit le timbre de sa voix pour lui murmuré des mots qu'il avait l'habitude d'entendre.
Il était paumé.
C'était le cas de le dire, car à présent il ne pouvait toucher la moindre touche de son clavier sans qu'il ne se demande inconsciemment si ça plaira ou non à son inconnue. Il avais suffit de trois mois pour encrer en lui ces habitudes. Elle avait réussi en trois petits mois ce qu'il cherchait à accomplir en plus d'un an et demie, retoucher à son précieux piano. Mais en une nuit, elle balayait tout ces effort, maudissant le clavier bicolore, il ne pouvait plus y toucher.
De ce fait, il ne s'approchait plus de cet instrument qui lui ramenait tant de souvenirs. Il fuyait son studio comme la peste. Il ne supportait plus de voir ce lieu qui avait abriter tant de discussions muettes, entre une mélodie et une âme blessée. C'était dans ce studio qu'il avait décroché la première fois son appel, c'était dans ce studio que le silence s'était lentement mû en paroles.
Son lit de même, il n'avait compter le nombre de fois où il tentait de combattre contre le sommeil pour continuer sa discussion sans queue ni tête. Il aimait répondre à ces questions farfelues et dépaysantes de son inconnue.
Elle n'était plus si inconnue que ça, il connaissait son doux prénom et aussi ses rêves. Ça suffisait à ce sentir proche de cette personne, n'est-ce pas ? Enfin, c'est ce que croyait Yoongi.
Et qu'est-ce qu'il s'est senti bête, lorsqu'il a compris qu'elle avait fini par le bloquer du jour au lendemain. Yoongi s'était senti atrocement mal, horriblement trahi. Le blond n'avait pas compris la raison de cette coupure si brute, sans aucune raison apparente. Il n'avait même pas eu le droit à un petit mot d'explication. Et c'est ce qui le blessa davantage, il comprit qu'il n'avait même pas de l'estime pour cette femme.
Elle n'avait même pas prit la peine de justifier son acte. Yoongi avait commencé lui donner de l'importance, de l'attention. Il n'était pas le Yoongi froid et distant du premier appel. Il restait ce gars au sarcasme douteux et paroles maladroites, mais il avait cru qu'elle l'avait apprécié, au du moins accepté. Ils avaient pourtant passé plus de 3 mois, à s'appeler chaque nuits, à chaque fois que l'heure marquait quatre fois le chiffre deux, ils pensaient l'un à l'autre en attrapant leur téléphone. Ce n'était pas rien.
Le blond avait réellement cru qu'il se passait quelque chose entre eux, qu'il n'était pas le seul à l'avoir ressenti. Il commençait à penser à elle, à longueur de journée. Lorsqu'il jouait du piano comme lorsqu'il sortait. Ce demandant qu'elle sera le sujet de discussion, une fois le soir venu. Ou encore, de quelle humeur sera-t-elle, quel air devra-t-il jouer pour lui remonter le moral ? Il avait qu'une hâte, c'était de décrocher son téléphone et se placer face à son piano, ou se coucher confortablement sur son lit pour entamer une de leur précieuses discussions.
Pleins de petites questions avaient trouvé refuge dans les journées du blond, bien avant qu'il ne s'en rende réellement compte.
Mais c'était trop tard. Car à présent, même s'il avait pu mettre un nom sur ce qui le prenait, il ne pouvait pas l'exprimer, c'était fini.
Elle avait disparu de sa vie, elle en avait fait le choix. Et Yoongi n'allait pas lui courir après.
Ce denier qui venait de rentrer après un tour à la Han River sous l'orage, chercha du regard sa nouvelle compagnie en mettant de la lumière dans sa chambre.
Il l'avait trouvé la troisième nuit, lorsqu'il avait réellement pris conscience que sa Ha Neul ne comptait pas le débloquer, qu'il aurait toujours la même voix qui lui répétera que se numéro n'existe pas. Yoongi était sorti, quittant son studio pour se réfugier dans le premier bar du coin.
Il était dans les alentours de trois heures du matins, seuls quelque personnes étaient présentes. Il comptait bien saouler son esprit, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas laissé allé ainsi dans l'alcool. Yoongi avait bu quelques verres avant de se résigner à regret chez lui, il tenait si bien que ça ne lui avait pas suffit à tout oublier cette nuit.
Mais c'est lorsqu'il quitta le lieu dans lequel il était venu réfugier çà peine qu'il la vit.
Toute seule, tremblotant légèrement dans un coin sombre, au détour d'une ruelle. Il avait cru rêver, sûrement une hallucination dû à un peu trop d'alcool dans ses veines.
Mais il s'en était approché d'un pas un peu maladroit du a ses 𝚚𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞𝚎 𝚟𝚎𝚛𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚝𝚛𝚘𝚙, doucement, de peur qu'elle ne prenne la fuite et dès lors que ces pupilles croisèrent les siennes, c'était une évidence.
Yoongi allait la ramener chez lui.
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HEAVEN PAIN
:)
Love you
❤
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