★ 𝐑𝐞́𝐩𝐞́𝐭𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 (épisode 9)

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— Ne t'énerve pas trop vite —
Tu finiras par briser une chose

Ne t'énerve pas trop vite
Tu finiras par briser une personne

Je t'avais pourtant prévu
Tu t'es brisé

__________

Mackenzie était maintenant dans sa chambre: tout s'était passé rapidement depuis sa rencontre avec le garçon qui l'avait interpellé la dernière fois.
En rentrant au lycée, la première chose qu'elle avait remarqué était que tout le monde était enfin rentré.
La blanchâtre avait voulu interroger son père au sujet du pourquoi ils étaient partis et pourquoi ils étaient revenus seulement maintenant:

— Je suis désolé ma chérie, je suis allé voir La Belle sans t'y emmener. Mais regarde, j'ai pris de belles photos pour toi! Je suis revenu parce que des policiers ont bloqué le passage, et nous menaçait de tirer », lui avait avoué son père.

Quelque chose clochait: Clara était une femme beaucoup trop forte, qui dégageait quelque chose qui rendait les gens fous. Donc si la police les aurait menacé, ça ne les aurait même pas arrêter au contraire même: ça les aurait pousser à avancer davantage.
La fille du directeur n'y voyait qu'une solution: c'était Clara qui avait demandé à tout ces gens de repartir. Ce n'était que la seule explication.

Quelqu'un toqua à la porte, Mackenzie balança alors un « Entrez » avant de voir débarquer Lori, Luni et Lilas.

— Tiens, vous voilà alors », fit la blanchâtre, esquissant un sourire.

Sans prévenir, Lilas l'enlaça:

— Merci.. Merci beaucoup!! Merci de n'avoir rien dit à Will et Harley! Merci d'avoir menti à eux! », la remercia chaleureusement la brune.

— Aucun souci. Je savais que tu avais envie de t'enfuir, et que s'ils prévenaient les médecins, c'était mort. Alors, j'ai attendu qu'ils sortent de l'hosto pour que vous vous échappiez vraiment et j'ai dû alors inventer ce stratagème pour qu'ils comprennent que vous vous étiez déjà évadés. Par contre, tu vois le gars qui est arrivé après.. Satanas j'crois? Tu le connaissais ou pas? C'est un de tes poursuivants? »

— Non absolument pas. D'après ce que j'ai compris, c'est un sbire de Merlando. Et je ne sais toujours pas pourquoi il me recherche »

— Mackenzie, honnêtement on est venu te voir pour savoir si tu étais partante pour nous suivre? On va aller à Merlando, la ville où habite Merlando. C'est au Malien. On va essayer de lui parler pour voir ce qu'il veut. On ne s'entend vraiment pas mais bon, ça reste plus ou moins mon frère. Il sait déjà qu'on va aller le voir: je l'avais déjà prévenu dès que Clara a fait son apparition. Après, ça reste un ennemi mais bon faut qu'on se parle tête-à-tête », proposa Lori.

— Et on ira également en cachette parce qu'hormis Merlando, personne d'autre ne sait qu'on va s'aventurer à Merlando. On va passer par le dessus de la ville: y'a plusieurs ponts et tyroliennes et d'autres bidules raccrochés au-dessus d'arbres. J'ai cru comprendre que le mari de la Ministre était le Président du Commerce et utilise beaucoup Merlando pour tester des produits plutôt « physiques/terrestres/sportifs », vous voyez le truc! », ajouta Luni.

— Et puis avec Merlando, on peut s'attendre à ce qu'ils nous trahissent alors autant éviter à tout prix de penser que ses sbires seront tout gentils avec nous. Le but est donc qu'on soit le plus discret possible », termina le blond.

Lilas adressa un sourire à Mackenzie:

— Tu as fais preuve d'une grande prudence en mentant à des amis. Et je t'en remercie énormément »

— Ne te méprends pas: Will et Harley ne me considèrent même pas comme des amis. Idem pour les deux garçons derrière toi », répondit simplement la blanchâtre.

— C'est justement pour ça que je veux que tu viennes: c'est parce que je reconnais en toi une véritable amie qui n'abandonnerait ses amis. Si tu ne viens pas, je serai très triste »

— Tu ne devrais pas te fier à moi: je suis une vraie peste. Will est mon ami d'enfance alors je pensais qu'on ne se quitterait jamais et qu'il n'avait pas le droit de me quitter, et de me lâcher. C'est pour ça que lorsqu'il m'a laissé de côté pour ses nouveaux amis, j'ai vraiment pété un câble mais bon. Après, j'ai pas fais des choses jolies: je causais du mal partout où j'allais — vu que j'étais la fille du directeur, je pensais avoir tout les droits —, dans le but qu'il me remarque et qu'il me propose enfin de me faire entrer dans sa bande »

— Ne dis pas ça: tu es une amie formidable pour être restée tellement fidèle à lui, ton ami de toujours.
J'aurai aimé être à sa place pour être honnête, sauf que moi au moins je n'aurai pas abandonner une amie pour d'autres. Pas que fidèle d'ailleurs: tu es incroyablement intelligente! T'as quand même réussit à créer un stratagème infaillible et hyper cohérent pour tromper des personnes », répliqua Lilas.

Mackenzie resta silencieuse avant de sourire sincèrement:

— Merci beaucoup.. Lilas. Ça m'a vraiment fait plaisir d'entendre ça »

— Aucun souci, c'est la stricte vérité », lui répondit-elle, lui rendant un sourire.

Ensuite, les deux filles se sourirent: elles étaient devenues à la suite amies.

— Mackenzie, je.. pardonne-moi. Sur le coup, j'étais vraiment pas au courant de ça. Si je l'aurai su.. », s'excusa Lori. « Honnêtement, j'essayais de t'intégrer comme la fois où on allait jouer aux cartes avant que l'autre policière n'arrive. Mais voilà, ça devait pas être suffisant »

— Bon, c'est pas pour gâcher l'ambiance mais Mackenzie, tu viens oui ou non? », demanda Luni.

— Je te dirais ma réponse demain », répondit alors Mackenzie. « Mon père est rentré et il n'a pas pu tout m'expliquer de la situation, alors s'il a besoin de moi je ne pourrais peut-être pas venir. Enfin, on verra bien! »

Le trio hocha la tête, avant de quitter la salle.
Enfin, Mackenzie s'élança alors:

— Euh d'ailleurs.. Lilas! Je voulais juste savoir si ton visage allait mieux? Enfin, non bien sûr qu'il ne va pas mieux mais enfin, tu vois.. »

— Tu sais Mackenzie, parfois dans la vie il faut faire ce qu'on a à faire sans broncher, sinon on finit par se faire croquer par elle, sans qu'elle demande son reste. Évidemment, j'ai horriblement mal au visage (et pas que) mais comme la vie m'a laissé l'opportunité d'être vivante et de guérir, je vais la saisir et ne pas en demander davantage: tout ça me suffit amplement »

La blanchâtre resta silencieuse avant de murmurer un:

— Je vois »

Les trois invités partirent alors.
Bientôt, une horloge sonna: c'était le couvre-feu.
Tout les élèves étaient désormais censés être à leur chambre et commencer à dormir.
C'est là que Mackenzie repensa alors à sa confrontation avec le fameux Satanas.

— Non mais tu sais qui je suis au moins?? », vociféra Mackenzie, en fronçant des sourcils.

Toi au moins, tu sais qui t'es? »

— Moi?? Bien sûr que je sais qui je suis! Je suis la fille du célèbre directeur de la Country Day »

— Nan nan, oh nan ce serait trop facile »

La blanchâtre n'arrivait pas à comprendre ce qu'il voulait dire: c'était qui ce gars? Comment ça « ce serait trop facile », trop facile de quoi??

Pour la jeune fille, il voulait simplement attiser sa curiosité mais pourquoi faire? D'ailleurs, à vrai dire la lycéenne ne se souvenait plus exactement de ce qui avait fait venir le mystérieux garçon.

« Bien sûr qu'il s'agit de sa faute »

La faute de qui? Ah mais oui, celle de Clara.
Mackenzie n'avait jamais eu aucun problème avec elle: son père fêtait l'Évènement du Parapluie, ils avaient déjà visité tout le Malien juste pour elle, et puis y'avait tellement de choses.

Ah oui et surtout, Mackenzie était autrefois sa plus grande fan. À une époque, la jeune fille complexait beaucoup et voir Clara n'a fait que la déstabiliser.
Mais à force de la détester, elle avait commencé à l'idéaliser comme toutes les filles de sa classe: même la blanchâtre n'arrivait pas à l'expliquer mais le fait de la détester autant, lui donnait une rage extrême ce qui finit par la ramener dans un état de zen total.
Et enfin, elle avait regardé une nouvelle fois Clara et cette fois-ci, elle n'y voyait qu'un beau tableau très joli, très simple mais si complexe à la fois.

— Elle m'en a fait vraiment voir de toutes les couleurs. Maintenant, je ne la déteste pas autant qu'à l'époque mais je refuse de retomber dans son piège une nouvelle fois », se dit la blanchâtre.

— Oh je te comprends tellement! », fit une vois venant du dessus.

Mackenzie leva les yeux au plafond et aperçu alors une fille à l'envers, suspendue à ce dernier et la regardant.
Elle poussa un léger cri avant de lui hurler à la face:

— Mais.. mais t'es qui toi?? Sors d'ici tout de suite! »

— Oh tu ne t'en rappelles vraiment plus? Je suis vraiment blessée! Pourtant, on s'était croisée plusieurs fois pour les conventions organisées pour Clara », répondit la mystérieuse personne.

Mackenzie ne comprenait pas: qui était cette fille? Comment la connaissait-elle? Que faisait-elle ici?

« Oh je te comprends tellement! »

— Tu es sûre que tu ne te rappelles vraiment plus de moi? On s'entendait hyper bien à l'époque! Tu avais 12 ans si je me souviens bien, tout comme moi »

Ça y est, elle s'en souvenait: cette fille, elle l'avait croisée tellement de fois.
C'était une nouvelle fois à l'époque où elle était hyper fan de Clara. Mais bien sûr, elle n'était pas seule. Avec cette fille, elles formaient un duo hyper solide, fans de cette iconique femme.

— Mira? C'est toi? », demanda alors la fille du directeur.

— Bien évidemment! Alors, je t'avais bien dis qu'on ne se débarrassait pas de moi si facilement! », répondit simplement la fille aux cheveux roses dégradées en noir.

La blanchâtre soupira:

— Je suis désolée de te le dire mais franchement, je ne suis plus la même d'il y a 4 ans: je ne suis vraiment plus fan de Clara »

— Aucun souci, j'accepte ça! Ça veut dire que je suis la seule plus grande fan de Clara proclamée! Ahah, rien que de le savoir me remplit d'un bonheur intense! Ah, je suis si heureuse, merci infiniment de me donner ce titre! »

— Ah bah je t'en pris, je suppose? », supposa Mackenzie, en haussant des épaules.

— Tu sais, je suis toujours active sur le site qu'on avait créer! », ajouta Mira. « D'ailleurs tu sais, c'est vrai que je ne t'en avais pas parler mais « Mira » n'est pas mon vrai nom! Tu veux savoir pourquoi j'ai changé de nom? C'est parce que « Mira » signifie « Regarde » en espagnol! Et Venus a des origines espagnoles! Tu te souviens, c'était toi qui me l'avais dis! »

Je me sens bizarre. Pourquoi donc? Pourquoi je panique? Pourquoi j'ai un mauvais pressentiment? Pourquoi j'ai mal au cœur », pensa Mackenzie, affolée pour X raison. « Oh que quelqu'un me sauve par pitié de cette situation »

Au même moment quelqu'un toqua miraculeusement.

— Bon bah je vais te laisser ma meilleure amie! Je suis vraiment contente de t'avoir revue! À une prochaine! », la salua Mira, avant de sortir par la fenêtre.

Mais c'est quoi mon problème? Pourquoi j'ai autant mal? C'est juste Mira qui est passé me faire un coucou, y'a rien de mal non? »

Non, il y a un problème.

C'est pas elle. C'est son obsession pour Clara qui me fait mal. Pourquoi.. pourquoi.. C'est vrai que je n'aime plus autant Clara qu'avant mais je la respecte toujours autant, alors pourquoi je me sens bizarre quand une fan me parle d'elle? »

Non, c'est pas ça. Et tu le sais très bien.

Non, c'est juste des théories que j'ai imaginé mais Clara ne peut pas être cruelle. C'est la bonté incarnée. D'ailleurs, pourquoi ai-je pensé à créer des théories où ce serait elle la coupable de ces affaires?
C'est quoi mon problème sérieusement.. »

La porte retentit à nouveau. Mackenzie lança un « Entrez » et une personne entra.

— Salut Mackenzie », fit un garçon.

Ce garçon se nommait Mason. C'était un simple élève de sa classe, très réservé, seul et timide.

— Ah bah bonsoir Mason. Ça va? », demanda Mackenzie, en s'efforçant de sourire malgré l'étrange événement qui s'était passé il y a tout juste quelques secondes.

Il hocha simplement la tête.

— Je suis désolé de venir à l'improvise mais j'étais venu te passer ça »

Le rouge lui tendit un bout de feuille.
C'était une photo représentant Mackenzie devant une entrée.

— C'est la photo que tu m'avais demandé d'imprimer. Désolé d'avoir mis du temps à le faire: j'avais plus trop d'encre pour finir l'encrage », s'excusa Mason.

— Aucun souci! La photo est très réussite! T'es vraiment fort dans ce domaine! », s'empressa de répondre Mackenzie. « Mais enfaite, j'essaie juste de comprendre pourquoi tu me l'offres maintenant alors que ça peut attendre demain? Enfin tu vois, il y a le couvre-feu et toutes les règles strictes de mon père! Et puis depuis ce qu'il s'est passé récemment ici, on évite de traîner dans les couloirs à une heure aussi tardive! »

— Ah à ce propos, je t'ai aussi ramené ça »

Il sortit une seconde photo d'un paysage, sublime, d'une qualité incroyable.

— Comme t'étais pas venue au Malien le jour où Clara a été annoncée vivante, j'ai pris en photo le paysage. Je comptais te le passer dès mon retour, mais t'étais introuvable. Et demain, je serai également très occupé alors j'ai décidé de te passer ça dès maintenant. Et donc, je t'ai au passage passé la photo que tu me demandais sans cesse »

— Ah okay, bah merci! Mais tu devrais vite filer, avant qu'un surveillant ne vienne »

Mason hocha simplement la tête et se dirigea vers la porte pour sortir. Mackenzie de son côté regarda son téléphone: il était 21h27.

— Oh bah tu sais quoi? Je vais t'accompagner comme ça au moins, tu seras protégé de la foudre colérique de mon père », proposa la blanche.

— T'es sûre? C'est pas si grave », dénia le rouge.

— N'en dis pas plus: je vais t'aider! », termina la lycéenne.

Et sur ces mots, elle se leva.
Tu ne voulais pas l'aider n'est-ce pas?

En réalité, je veux juste vérifier que Lori, Luni et Lilas ont réussit à sortir du bâtiment, après être venus me voir »

Mais aussi?

Vérifier aussi que le garçon étrange de la dernière fois ne soit pas là »

Mais aussi?

... »

Il y a une dernière chose que tu veux absolument vérifier.

Vérifier que Mira ne soit pas là aussi »

Les deux élèves sortirent alors de la chambre à pas de souris, et marchèrent dans les longs couloirs.
Évidemment, les filles et les garçons n'avaient pas le même étage attribué: celui des garçons était situé au Troisième Étage, tandis que celui des filles était au Second.

Par moment, Mackenzie se permettait d'ouvrir des portes de salles (de ménage, de chambres inutilisés..) et y jetait des coups d'œil rapides.

— Pourquoi tu fais ça? », se permit de demander Mason.

— Ah non, pour rien t'inquiète pas. Ah d'ailleurs, je voulais te poser une question », s'empressa de répondre la fille du directeur, avant de refermer la porte, de le rejoindre et de marcher à ses côtés.

— Oui? »

— La photo que tu as pris venait certes du Malien, mais pas de la capitale. Pourtant, c'était probablement là où se trouvait La Belle »

— En effet »

— Et du coup, pourquoi t'es parti au Malien si ce n'était pas pour aller voir La Belle? »

Le garçon se stoppa.

— Ouais effectivement, je pouvais aller la voir pour la photographier, mais elle ne m'intéresse pas.
Oui, les autres ont agit excessivement, mais je n'ai jamais vraiment apprécié Clara »

— Tu n'aimes pas La Belle? », s'étonna Mackenzie. « Mais alors, pourquoi t'es parti au Malien? »

Il ne répondit pas, et reprit la route.
La blanchâtre s'étonna davantage mais reprit bientôt la route. Et enfin, ils arrivèrent aux escaliers.
Mais il y avait quelque chose: un nuage de fumée s'élevait devant leurs yeux.
Une silhouette se forma: Mackenzie aurait juré avoir vu une jeune femme.

— D'où peut venir cette fumée? », s'exclama la fille.

Mason ne répondit pas, silencieux.

Cette fumée était chaude et mouillée, comme venue d'un bain. Un bain.

— Quelqu'un aurait laissé une des douches allumées depuis trop longtemps, pour qu'il y ait autant de fumée? », supposa la blanche.

— Je ne sais pas », répondit sèchement le rouge.

Dans chaque étage des dortoirs se trouvait une salle de bain commune, avec des douches, des lavabos, des toilettes.

— Y'a beaucoup trop de fumées! C'est impossible à respirer! C'est pas possible que personne n'ai pas remarqué ça quand même?
T'as rien remarqué en descendant? », s'étouffa Mackenzie, en montant les marches.

— Non », répondit Mason, la suivant derrière.

Je me sens une nouvelle fois bizarre. Que se passe-t-il? Pourquoi ça m'arrive maintenant? Pourquoi j'ai l'impression qu'un danger se prépare? »

Elle se stoppa d'un coup, si bien que le garçon se cogna à elle.

— Il se passe quelque chose de bizarre. Y'a quelque chose de bizarre qui va se produire. Je le sens! », déCLARA la lycéenne.

Le lycéen ne répondit rien.

Et là, la blanchâtre revit la même silhouette de cette femme. Ça y est, elle la reconnaissait mieux: c'était Clara. Une illusion? Une hallucination? Ou bien la réalité?
Elle crut la voir alors pointer une direction, en disant:

Par là, il s'est passé quelque chose de bizarre »

Ensuite, elle disparut aussi vite qu'elle était apparue.

— Clara? Mason? Dis-moi que tu l'as vu, dis-moi que tu l'as entendu?? »

— Je suis désolée, mais je n'ai rien vu, ni entendu », répondit le garçon.

— Il se passe vraiment quelque chose de bizarre! Non, c'est pas normal! », répliqua Mackenzie.

Et elle courut dans les escaliers, en se dirigeant vers la direction qu'avait pointé "Clara".
Elle arriva alors vers l'origine de cette fumée irrespirable: la salle de bain des garçons.

Son père l'avait toujours interdite d'aller là-dedans, mais elle n'avait pas le choix: il se passait quelque chose de vraiment bizarre.

Elle ouvrit la porte. Rien.
Enfaite, la fumée était 75 fois plus étouffante et présente dans cette salle que dans les couloirs.
Mackenzie avait juste l'impression d'avancer dans du brouillard mais bien visible, et qui lui cachait la vue.

La blanche se dirigea vers l'accès qui donnait sur les robinets: ils étaient ouverts, et de l'eau chaude y sortait. C'était juste pas normal: quelqu'un se serait amusé à ouvrir tout les robinets de la salle de bains des garçons, et d'y mettre du côté chaud pour y dégager cette fumée irrespirable?
Mackenzie les referma aussitôt mais, elle entendit un bruit: les robinets n'étaient pas les seuls à être ouverts.

La blanche se dirigea alors vers l'accès qui donnait sur les douches. Contrairement aux robinets qui étaient alignés, les douches étaient dispersées, et elle ne pouvait pas toutes les voir dans son point de vue.
Elle explora alors la zone et ferma les robinets de chaque douche qu'elle croisait.
Enfin, elle tomba alors sur une douche mais:

Non.. non.. non.. non.. non.. non.. non.. non.., c'est pas vrai.. c'est pas vrai.. pourquoi.. non.. non.. non.. mais c'est pas vrai bordel.... »

Devant la douche se trouvait une grande et profonde bassine qui se remplissait au fur et à mesure.
Mais ce n'était pas le souci.
À côté de la bassine gisait quelqu'un, et ce quelqu'un avait la tête plongée dans la bassine.
Avec son uniforme et sa silhouette féminine, il s'agissait clairement que Jessica Weaver, la policière.

Mackenzie se précipita pour retirer et vider la bassine, et ainsi sauver la personne.
Soudain, elle sentit quelque chose la piquer au dos, telle une seringue.

Ah.. », laissa échapper la blanchâtre, en tombant à terre sur le ventre.

Elle sentit un pied se poser sur son dos, comme pour qu'elle ne puisse s'échapper.

C'est la fin.

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