Chapitre 12: Plaisir
Odessa
Après être repassée par tous ces tunnels, j'ai été plus que contente de ma douche. J'ai eu l'impression de laver toute l'obscurité de cet endroit, qui m'aurait contaminée. Le plan dont ils parlaient tout à l'heure, dans cette planque pleine d'ordis, avait l'air d'une mission suicide. Après si Mars s'y joint, je ne serais pas contre l'idée. Bon débarras. Je bois à mon comptoir de bar et Mars s'assied à côté de moi.
Je me tends automatiquement et respire plus lentement. J'évite de le regarder en priant pour que ce verre se finisse plus vite. Lui, il mange ses satanés bonbons aux fruits qu'il casse entre ses dents comme s'ils étaient gélatineux. C'est comme si avec le temps il s'était assez détendu pour révéler son addiction au sucre. J'en avais eu des indices le jour où il a frotté sa foutue queue contre mes fesses. La première nuit ici en plus. Mars s'arrête d'écraser ses bonbons entre ses dents pour me dire:
-M'éviter fera pas que je t'ai dé-baisé. C'est arrivé.
Je fixe la surface vernie du comptoir de bar en serrant les dents. Je me force à croiser son regard troublant, accompagné de son léger sourire stupide. J'inspire fort, le plus discrètement possible. Je desserre les dents pour répondre:
-Je t'évite pas.
Avec son regard narquois, il me dit en étirant les lèvres:
-T'es une putain de menteuse.
Je me contente de le fixer, car trop de paroles se bousculent dans ma tête et je ne sais pas laquelle libérer. Il continue de me piquer avec son air diabolique, en demandant:
-Quoi?
Je réponds hésitante:
-Tu...t'as rien dit non plus là-dessus depuis.
Il me dit avec un air moqueur:
-Qu'est-ce que je suis censé faire? Te demander en mariage?
J'ai l'impression que mon estomac fait un bond et mon cœur s'emballe à cause du choc à cette idée absurde. Je me reprends et réponds:
-Non, t'as juste refait le cliché du gars qui a eu ce qu'il voulait et qui fait comme si c'était jamais arrivé, quand ça l'arrange.
Avec son regard de félin, il rétorque:
-Quoi? Tu veux le refaire pour te consoler?
Malgré mon cœur qui cogne et mon corps qui se tend encore plus, je réplique:
-T'as pas envie de me toucher et j'en ai pas envie non plus, ok? C'était juste bizarre que tu puisses te tenir aussi longtemps selon moi. De ce que j'ai observé, les gars montrent plus facilement qu'ils ont la dalle quand ils croient qu'ils ont un accès facile, on va dire. Parce qu'ils s'attendent à pouvoir recommencer facilement. Mais t'es sûrement pas attiré par moi, donc ouais t'étais sûrement trop en manque quand ce qui est arrivé est arrivé.
Il se penche vers moi pour dire dans mon oreille:
-Je suis pas un de ces gars, rappelle-t'en pour ton propre bien.
Il s'éloigne et je me remets à respirer. Je tourne la tête pour répliquer irritée:
-En quoi t'es différent à part la violence, hein?
Avec son sourire arrogant aiguisant ses pommettes, il répond:
-T'as raison, je suis la violence incarnée. Et j'ai épargné ton corps la dernière fois.
-Quoi?
-Je te retoucherai pas, parce que j'ai aucune envie de devoir supporter ton jugement et t'entendre te plaindre.
Je dis moqueuse:
-Me plaindre?
En insistant sur le "super", je continue:
-Je croyais que t'étais super bien.
Il me nargue en étirant ses lèvres, quand il réplique:
-Dis que je l'étais pas. Vas-y mens et dis que t'as pas pris ton pied.
J'expire longuement tandis que mon visage s'enflamme. Il émet son rire grave et quand j'ai retrouvé mon calme je demande trop curieuse:
-Qu'est-ce que tu veux dire par jugement?
-Eh bien...
Il mange un bonbon rouge puis après une pause énervante il continue:
-Je suis pas le genre à tout le temps te baiser comme ton gentil copain.
Je demande:
-Ah parce que quand tu me mordais et tout c'était gentil?
Il rigole en disant:
-Putain t'es encore plus fragile que ce que je pensais.
-Je le suis pas, je me suis pas plaint. Je ressens juste les choses.
-Ben dis à tes sens que voir les femmes souffrir ça m'excite.
J'écarquille un peu les yeux de surprise. Je ne sais même pas pourquoi je le suis. Je demande:
-Tu veux dire comme le BDSM?
Il rit puis répond:
-J'aime pas le latex et j'aime pas non plus être mis dans une case. Je pense même pas être aussi violent. J'aime juste les réactions, surtout sur leurs visages et dans leurs voix.
Il esquisse un sourire diabolique et amusé. Je prononce:
-Tu...tu pourrais me montrer?
Je me tais avec mon visage qui se réchauffe de honte et mes yeux qui s'ouvrent un peu plus grand. Merde. Ça recommence. Je cherche comment me rattraper. Lui, il esquisse son sourire démoniaque et espiègle. Il plisse ses yeux verts tachetés, en disant:
-T'es en chaleur ou un truc du genre?
Il aurait tout aussi bien pu me gifler. Maintenant plus en colère que honteuse je réplique coupante:
-Ouais, c'est un truc intelligent à dire, à l'idiote qui a failli coucher avec toi une nouvelle fois. Mais merci de m'avoir évité de refaire cette connerie.
Je vais dans la chambre et m'apprête à regarder des vidéos débiles, sur des gens embellissant leurs vies, quand Mars entre. Il n'a sûrement pas fini de m'humilier. Soudain, il prend mon téléphone et le jette plus loin. Je crie:
-Putain qu...
Il me plaque sur le matelas et m'embrasse avec le même feu de la dernière fois, ce qui électrifie mon corps. Là, j'ai l'impression d'être capable de faire n'importe quoi. Subitement, la douleur d'une morsure profonde sur ma lèvre me fait sursauter en émettant un:
-Ah!
J'ouvre les yeux sur Mars au-dessus de moi. Il m'observe avec un regard intense, pendant que je sens un goût métallique sur ma langue. Il me dit:
-Tu dis Mercury et je te laisse partir.
Même si je viens de goûter mon propre sang, je le défie du regard. Il s'éloigne. C'est fini? Il a déjà abandonné ou...oh non. Je le vois commencer à déchirer un de mes t-shirts. Je le rejoins en criant:
-Putain!
Il réplique avec un sourire déçu:
-Qualité de merde.
C'est trop tard pour le sauver. Je ferme l'armoire comme si ça allait servir à quelque chose. Comment on a pu passer du feu à la destruction de mes affaires? Soudain, Mars me soulève sur son épaule en me maintenant avec son bras et je n'ose pas bouger, par peur de tomber, même s'il me tient fermement. Maintenant, il me jette carrément sur le lit. Putain heureusement que j'ai un bon matelas. Il s'approche de moi et assez vite il attache mes mains devant moi et je le laisse faire curieuse. Je me souviens soudainement de la dernière fois que c'est arrivé et j'ai des frissons. Il dit amusé:
-Des souvenirs hein?
Je commence à repenser à ma décision quand je réalise que je ne peux pas du tout bouger les poignets. Dis "Mercury" Odessa. Je ne sais pas pourquoi je ne le fais pas. Il enlève mon jogging et je me sens nerveuse malgré le fait que ce ne soit pas la première fois. Il s'arrête et me laisse mon tanga. Il s'approche un peu plus de moi et m'embrasse profondément avec sa langue, ce qui rend mon corps hypersensible. Encore une fois, rien que mon t-shirt frôlant mes seins m'excite. Ses lèvres s'en vont, pourtant mon instinct de survie n'est pas éteint.
Je devrais peut-être mettre fin à tout ça, avant qu'il ne me fasse du mal comme la dernière fois qu'il m'a attachée. Je souffrais. Je me demande si ça l'excitait. Je n'ai aucune envie de le savoir pour l'instant. Il m'observe, je crois qu'il voulait enlever mon haut, mais il m'a attachée. Je ne peux m'empêcher de lui sourire. Il va devoir me détacher et recommencer, quel génie. Tout ça devient plus drôle qu'autre chose. Il me rend mon sourire et s'en va pour revenir avec des ciseaux. Les mêmes que je lui ai mis dans le dos en plus. Mon sourire disparaît et je crie:
-Non!
Mais il me rejoint et coupe mon t-shirt. J'oublie ma gêne face à mes seins exposés sans mon t-shirt épais. Il les protégeait des yeux de Mars qui aimait les reluquer à travers les autres tissus fins. Je geins:
-J'ai besoin de mes affaires putain!
Il s'approche de mon cou et dit:
-Tais-toi ou je vais attacher ta jolie petite bouche aussi.
Il mordille mon cou et je gémis à cause de la presque douleur, mais aussi de plaisir. Mon corps recommence à devenir tendu à cause du désir. Ce n'est pas possible. Il me couche puis commence à passer sa langue sur mon cou, en me donnant un plaisir doux. Il dépose des baisers agréables sur mon épaule, mon bras et le haut de ma poitrine. Sa langue me redonne une jouissance tendre. Soudain, un choc violent libère une vague d'électricité dans mon corps. Je retiens ma respiration. Il vient de mordre mon épaule si fort que je pense que je dois saigner, mais je ne sens pas de brûlure.
C'est plutôt la chaleur et sa bouche humide. Il continue de me mordre et d'adoucir la brutalité avec sa bouche sur ma peau. Je ressens le choc excitant mon corps à cause du danger puis le soulagement.
Je ne sais pas pourquoi j'aime ça, en plus de la tension de mes poignets emprisonnés. Mars me regarde intensément avec ses yeux allumés par des flammes marron. Il plaque mes mains attachées au-dessus de ma tête puis caresse doucement ma peau entre mes seins et je frémis. Avec son regard plein de luxure sur moi, il passe doucement sa main sur mon ventre. Il va plus bas entre mes jambes et commence à me faire perdre la tête avec sa main. Il baisse mes mains puis se remet à me mordre l'épaule tout en massant mon intimité.
Mon corps s'agite entre le choc vivifiant de ma douleur à la peau et les vagues partant de mon clitoris. Elles caressent l'intérieur de mon corps. Au bout d'un moment, le plaisir gagne du terrain et je me laisse désorienter en gémissant plus aigu. Comme la dernière fois Mars me laisse sur ma faim et cette fois je pense à le tuer. Il est carrément parti. Je fais de mon mieux pour m'asseoir. Est-ce que j'ai fait quelque ch...oh non. Mon cœur s'emballe et je m'immobilise en le voyant torse nu avec un couteau de combat. Il s'approche doucement en disant avec un sourire:
-T'as juste à dire le mot.
Je ne sais pas pourquoi je ne le fais pas, je dois être folle. Il pourrait me tuer. Il est peut-être un de ces tueurs en série. Il me recouche, puis je n'ose pas respirer ni bouger, car il fait glisser la pointe menaçante du couteau sur ma peau. C'est pointu, mais avec le manque de pression ça me caresse presque. La lame glisse sur mon épaule puis il lève doucement mes mains pour passer la lame sur le haut de ma poitrine. Je sens maintenant le froid pointu sur mon téton et me remets à retenir ma respiration. Il joue un peu à passer la pointe dessus et je sens ma chatte se réchauffer. En même temps, malgré moi, mon corps bouge un peu à cause de l'excitation. Mars rit avec son regard infernal.
Il se remet à faire glisser sa lame plus loin sur mon ventre. Pourquoi j'aime ce jeu avec le danger? Je ne vais pas bien. La lame caresse maintenant le haut de mon tanga et je respire plus vite. Il le coupe et à ce moment je me fous complètement de ma nudité. Soudain, je me mets à crier plus de peur que de douleur, quand je sens la lame piquer ma cuisse rapidement. C'est suivi par la sensation de la langue chaude de Mars sur le même endroit. Ça ne fait presque pas mal. C'est sûrement une piqure plus qu'une coupure. La langue de Mars dessus m'excite plus que ça ne devrait, pourtant je crie:
-Qu'est-ce qui va pas chez toi?!
Je sens son rire contre la peau de ma jambe qu'il tient. Il réplique:
-Qu'est-ce qui va pas chez toi pour me laisser faire ça?
Je ne réponds pas et il revient au-dessus de moi. Je le laisse m'embrasser. Sa langue me donne à nouveau des frissons. Tout en sentant la chaleur et l'humidité au milieu de mes jambes, je sens le goût métallique venant de la langue de Mars. Dans quel délire je me suis embarquée?
Il me tourne comme si j'étais une poupée. Il se baisse et doucement il embrasse l'endroit où j'étais blessée à la fesse. Je commence à faire des bruits d'excitation quand je sens sa langue dessus. Il rit et dit:
-Finalement, j'ai fini par le lécher ce beau cul.
J'ai à peine le temps de froncer les sourcils qu'il me tourne mieux sur le ventre, avant de me donner une grosse claque douloureuse sur la fesse. C'est au point que j'ai dû retenir un cri, pourtant l'excitation entre mes jambes fait un bond. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi? J'aime vraiment ça? Il continue de me fesser. Il y a une nouvelle explosion de douleur, pourtant en même temps, ça alimente le feu dans mon intimité.
Il continue de plus en plus fort, ce que je ne pensais pas possible. J'ai les larmes aux yeux pendant que je ressens les morsures de la douleur. Malheureusement, ça m'excite encore. Je pensais bien supporter la douleur, mais je me mets à pleurer encore plus. Je suis sur le point d'abandonner. Sa main faisant claquer mes fesses avec cette torture est trop pour moi. Je laisse finalement échapper un cri de douleur. Il s'arrête enfin et pendant mon répit je respire mieux, tandis qu'il dit:
-Dis le mot, dis-le juste.
Malgré la souffrance chaude et pulsante, je ne réponds pas. Donc, il continue. Même avec la douleur me faisant serrer les dents et pleurer, je ressens de l'excitation à son toucher brutal. Je ne sais pas pourquoi, la tension que crée le fait d'avoir les poignets attachés ajoute à cet effet. J'expire fort quand il s'arrête. Sa main glisse sur ma cuisse puis il me fait gémir en caressant mon sexe mouillé avec sa main. Il commente moqueur:
-Putain t'aimes vraiment ça.
La honte commence à monter, mais elle est noyée par ses doigts qui glissent un peu plus entre les grandes lèvres de mon intimité. Ils commencent à caresser mon clitoris de façon circulaire. Soudain, il arrête mes gémissements en enlevant sa main.
Je couine de frustration et il me retourne avec douceur. Je tourne la tête embarrassée, pour cacher mes larmes. J'ai envie de l'insulter, mais là je ne supporterais pas plus de douleur. Il tourne ma tête vers lui. En me regardant avec un sourire calme, il essuie doucement mes larmes avant que ses lèvres me réconfortent lentement et tendrement. Il caresse ma joue en même temps et mon cœur s'emplit avec ses baisers. Ils sont semblables à une drogue que je ne devrais pas toucher. Elle pourrait devenir mon poison.
Il me détache et je laisse tomber mes mains sur le matelas en essayant de me calmer malgré mes fesses douloureuses. Il se déshabille complètement puis il me tourne sur le ventre. Il attrape mes hanches et me place de façon à ce que mes genoux soient un peu écartés et seulement mes fesses soient relevées. Il les caresse et je tressaille à cause de ma peau à vif. Il me demande:
-Toujours pas le mot?
Je ne réponds pas donc il rit puis doucement il entre en moi. Ça me donne à la fois du plaisir et de l'appréhension, car au milieu de la chaleur pulsante je le sens encore plus dans cette position. Il n'entre pas complètement et commence à faire des va-et-vient. Il m'excite tellement en m'emplissant avec son pénis faisant ces mouvements vibrants en moi. Progressivement, il va plus vite en se tenant à mes hanches. Après du temps, je me sens assez bien pour lui dire:
-Va plus loin.
Il tient mon bras dans mon dos, mais ça ne me fait pas mal. La pression de ses coups de reins s'intensifiant, suivis par les mouvements en moi, fait monter mon adrénaline. En plus de ça, malgré son apparence, ma position me relaxe. Maintenant, il me tient aussi fermement par l'arrière du cou, mais en n'appuyant pas trop fort. Tout ça fait monter la tension, de façon enivrante. Je grogne de frustration quand il s'arrête pour me faire tomber et me tourner sur le dos. Il se baisse et m'embrasse longuement. Je réponds à son baiser en glissant ma main dans ses cheveux soyeux. Pendant qu'il me regarde de façon trop douce, sa main caresse doucement le côté de mon ventre puis de ma fesse. Il bouge ma jambe et entre en moi. Ses mouvements sont graduellement plus forts, accompagnés par sa respiration rauque et son regard sauvage.
J'ai encore plus de sensations et cela pourrait-être à la limite de la douleur. Pourtant, je ne dis rien et profite de l'excitation du danger. Entre mes gémissements, je retiens ma respiration plusieurs fois, pensant que je vais le regretter, mais ce n'est pas le cas. Je ne comprends plus trop mon corps et pourquoi j'ai cette montée d'adrénaline pour rien. Le goût du risque se mélange aux pulsations de plaisir dans mon vagin. Au bout d'un moment, Mars se remet à tenir ma cuisse, j'aime beaucoup trop ce contact ferme.
Dans un mouvement intense où je crie, mes ongles sur son dos musclé le griffent trop fort, car il se met à grogner. Je les enlève donc, ne voulant pas le blesser ni déranger sa blessure.
Pendant que mes hanches bougent avec son corps, il me regarde toujours avec une intensité faisant ressortir le vert de ses yeux. Il lâche ma jambe puis prend ma main et la remet sur son dos. Ensuite il commence doucement à serrer mon cou. Je devrais me débattre, mais la pression dangereuse me fait léviter un peu, au milieu de toutes les sensations.
J'ai l'impression que je vais me consumer sous son regard de prédateur. Il relâche mon cou plus vite que je ne pensais et j'inspire fort. Il attrape à nouveau ma cuisse et me fait crier de plaisir plus que de peur en accélérant ses coups de reins. Je ne subis plus l'adrénaline, mais me fonds dedans, pendant que Mars se fond en moi avec des bruits sauvages. J'apprécie trop la façon dont il masse mon vagin de façon brutale. La respiration teintée par l'effort, il me demande moqueur:
-Tu penses tenir encore longtemps?
Malgré ce que je sens monter en moi, je réplique en haletant:
-Toi tu penses y arriver?
Il me donne un coup légèrement plus fort et je retiens ma respiration à cause de la peur, ce qui le fait rire. Bizarrement, je repousse mes limites. Malgré tout, je m'apprête à descendre Mars parce qu'il aurait pu me blesser, quand mon plaisir monte encore me faisant gémir plus fort. Il partage encore sa passion avec moi en me donnant un baiser. Je joue avec sa langue encore une fois puis en ralentissant il me mordille la lèvre. Il lèche puis embrasse ma joue me faisant sourire. Il reprend ensuite son rythme infernal.
La façon dont il se déchaine me fait me demander si je ne vais pas jouir la seconde qui suit. Je ne réalise que maintenant que le lit bouge. J'ai monté ce lit et je suis nulle en bricolage, putain. Mes pensées brèves s'évaporent.
J'enfonce mes ongles dans sa peau par réflexe, afin de mieux m'accrocher à lui, malgré ses mouvements faisant bouger ses muscles. Pendant que je me noie à nouveau dans ses yeux m'électrifiant, mes ongles s'enfoncent plus profondément dans son dos. Mais c'est quand mon vagin se contracte autour de lui qu'il grogne. Je halète et lutte contre tout ce qui me submerge pour demander:
-Ça...t'a fait mal?
Il rit et avec sa respiration rauque il répond:
-Pas du tout, refais-le autant que tu veux.
Je ris et trouve le moyen de recommencer, ce qui semble le perdre un peu dans le plaisir d'après son bruit et son regard altéré. Moi, je n'en peux plus et abandonne. Pendant une milliseconde, mon corps se statufie puis je me relâche rapidement traversée par l'extase. Mes yeux clignent beaucoup trop, mais je sens la chaleur de Mars dans mon cou. Ses mains se resserrent maintenant sur mes poignets. Leur prise s'intensifie et les coups de reins intenses de Mars me font haleter avec l'adrénaline puis la chaleur m'envahit à nouveau. Mars se laisse tomber en partie sur moi, pour ne pas m'écraser. Pendant que son corps sculptural s'anime de respirations contre moi, je passe ma main dans ses cheveux.
Je me surprends à souhaiter que cela devienne un point isolé dans le temps. Une bulle, la nôtre. Je suis complètement cinglée. Comme s'il l'avait senti, Mars se relève sans m'accorder un regard pour rejoindre le bout du lit. Je tourne la tête vers lui et retiens ma respiration en voyant les griffures sur son dos, puis le sang sur mes ongles manucurés, s'étant transformés en armes. Pendant qu'il met son caleçon, je ne peux m'empêcher de dire:
-Merde, ton dos.
Il se tourne vers moi avec le maudit sourire qu'il a emprunté à Hadès, puis il dit:
-C'est une cicatrice de guerre, ça en valait la peine.
Il s'en va vers le salon-cuisine, avec sa démarche et son dos musclé me rendant débile. J'ai besoin d'une douche, bien froide. Je me roule jusqu'à l'autre bout du lit pour atteindre la salle de bain tant que je le peux encore.
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