*ੈ✩‧₊˚
jolie pensée pour ackioshi, qui m'a beaucoup encouragé pour cet écrit, et a assisté à son processus.
merci, je te le dédie <3
︙
Birds of a feather,
Billie Eilish.
— Ça fera 408 ¥, s'il vous plaît.
Bokuto tend ses pièces au vendeur, puis récupère sa canette de soda. Le soleil commence à se coucher lorsqu'il sort de la supérette.
Quelle journée harassante il a eue ! Dans un mois se déroule leur prochain match contre l'équipe du lycée Kamomedai. Les entraînements de son équipe sont donc très intensifs. Même les samedis, ils sont chargés de venir. Bokuto prend plaisir durant chaque minute qui s'écoule. Mais lorsque la fin de l'entraînement s'annonce, c'est comme si toute l'énergie qu'il avait en lui décidait de s'évaporer à cet instant.
Bokuto prend très au sérieux ces entraînements, quitte à oublier tout le reste. Et c'est là où cela pose problème. Il remarque quelque chose en allumant son téléphone. La date : nous sommes le vendredi 3 décembre ! Dans exactement 2 jours, c'est l'anniversaire d'Akaashi !! Et il n'a toujours pas de cadeau pour lui !!!
Quelle misère ! Il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait lui offrir... Bokuto connaît très bien son petit ami, mais il bloque toujours quand il est question de lui acheter quelque chose. Akaashi est si discret sur ses goûts en règles générales que Bokuto a déjà fait le tour de tous les cadeaux faciles qu'il pouvait lui faire : livre, sachets de thé, montre... Non, décidément, il ne voyait rien d'autre qui lui ferait plaisir.
L'adolescent est encore en train de ruminer lorsqu'il arrive dans sa chambre. Finalement, il abandonne l'idée de chercher par lui-même, et décide d'appeler Tsukishima... qui ne répond pas. Pas grave, se dit-il, il y a toujours Kuroo. Lui, c'est sûr qu'il décrochera, Bokuto en est sûr !
— Yo, salut tranquillement le joueur de Nekoma.
— Salut mon bro ! Comment tu vas ? demande le gris avec enthousiasme.
— Ça va, ça va. On allait commencer une nouvelle game avec Kenma, là. Et toi ?
— Ça ne va pas ! C'est la catastrophe ! panique-t-il sans aucun remord d'avoir interrompu la soirée de Kuroo.
Il entend le rire cassant de ce dernier à travers son téléphone, faisant froncer les sourcils de Bokuto.
— Arrête de rigoler ! C'est du sérieux...
— Oui, oui pardon. Qu'est-ce qui est catastrophique, mon ami ?
— Dimanche, c'est l'anniversaire d'Akaashi et j'ai toujours zéro cadeau ! explique-t-il d'une voix en détresse.
— Toi, tu veux que je te donne des idées, devine Kuroo, C'est ça ?
— Oui !!!
— Ok, déjà, calme toi. T'as encore du temps. Mais mon bro, je sais pas, je le connais pas aussi bien que toi. Prends-lui un livre ?
— Déjà fait !
— Ok... Un bouquet de fleurs ? essaye le noiraud.
— Non, ce n'est pas un vrai cadeau...
— Quoi ? s'indigne Kuroo, Mais Bokuto, tu te prends trop la tête. Akaashi sera super content, peu importe ce que tu lui offres.
— Je veux faire les choses bien ! Tout ce que tu me dis, j'y ai déjà songé. Tu me sers à rien Kuroo, là. Je pensais que t'aurais des idées innovantes... se plaint le gris.
— Ce que tu peux être blessant quand tu t'y mets ! J'y suis pour rien si t'es pas responsable dans ton couple.
C'est vrai qu'il a été un peu rude sur ce coup-là. Mais voilà, Bokuto reste Bokuto, c'est quelqu'un qui vit les choses à 100 %. C'est soit tout, soit rien, sur tous les aspects possibles. Et là, clairement... ça lui plombe le moral de ne pas se sentir à la hauteur pour son copain.
— Ouais, désolé... Mais comprends moi, je suis au fond du trou !
— T'es vraiment une drama queen, Bokuto.
Ce dernier l'entend une nouvelle fois rire. Puis c'est la voix de Kozume qu'il distingue de loin. « Ah, pas bête ! » est ce que répond Kuroo après quelques secondes.
— Kenma vient de me dire que tu pouvais lui faire un cadeau fait main. Là, tu peux pas dire que c'est basique.
Les yeux de Bokuto pétillent de joie face à ce que vient de proposer son ami. C'est la meilleure idée qui soit !
— Mais oui ! C'est vrai ! Remercie Kozume de ma part ! s'extasie-t-il.
— Reste à savoir ce que tu vas bien pouvoir lui fabriquer, expose Kuroo.
Le monde de l'adolescent aux yeux d'or redevient morne. Huh... Il ne va jamais s'en sortir ! Même si c'est réalisé par Bokuto, un milliard de cadeaux sont possibles. En bref, cela n'enlève pas le cœur du problème.
— Cherche sur internet, finit par proposer le noiraud lorsqu'il estime que Bokuto est devenu trop silencieux, Il y a toujours dix mille idées innovantes là-bas.
— Hm. Ce serait un bon début, j'imagine.
— Ouais.
— Bon, je te laisse alors, annonce-t-il, Merci pour ton aide ! À plus !!
– Tu me feras un update, demande son ami, Salut !
Sur ce, Bokuto raccroche, un peu plus guidé dans sa recherche, mais pas pour autant rassuré.
Bien décidé à trouver son présent, il se rend immédiatement sur internet. Qu'est-ce qu'il est censé taper ? Idées de cadeau fait maison pour petit ami super génial mais très mystérieux ?? Bon, le gris tente cette phrase. Clic.
Il tombe sur plein d'articles. Ça ennuie déjà Bokuto. Cependant, il laisse de côté sa lassitude et commence à les parcourir.
...Il ne trouve rien qui lui plaît. Toutes les choses qu'il trouve sont soit irréalisables, soit encore trop banales. Bokuto désespère... Il savait que ça ne serait pas facile, mais à ce point-là ? L'adolescent est à deux doigts de demander au principal concerné ce qui lui ferait plaisir.
Bokuto est sur le point d'abandonner lorsqu'un titre d'article apparaît sur son écran : « 5 créations en fimo pour la Saint-Valentin ».
Il se retient de crier.
Ça y est ! Il tient son idée ! Le volleyeur se fiche du contenu de l'article – mais force est de constater qu'il en est l'essence : Bokuto va se recréer lui-même et Akaashi en petites figurines. Tout ça, en pâte fimo ! Il ne sait absolument pas manier cet art, mais l'espoir fait vivre : il priera et comptera sur son talent naturel.
Il faut donc acheter de la pâte fimo. Cela doit se trouver en grande surface. Heureusement, l'entraînement de Bokuto se termine à midi, ce qui lui laisse son samedi après-midi de libre. Ensuite, il pourra même commencer à les modeler.
Tout content de lui, le gris part se mettre en pyjama, s'étant déjà douché dans les vestiaires. Lorsqu'il revient dans sa chambre, il se fait une note à lui-même : la ranger. Une fois bien installé sous sa couette, l'adolescent se munit de son téléphone à moitié déchargé. Il envoie un rapide message à Kuroo pour le prévenir qu'il a enfin trouvé son idée, puis bascule sur sa conversation avec Akaashi.
Bokuto,
Bonne nuit Akaashi, j'ai hâte de te retrouver demain ! Tes passes me manquent :(
En effet, son petit ami n'avait pas pu se rendre à l'entraînement d'aujourd'hui à cause d'un rendez-vous médical. Rien de grave, mais sa mère est un peu parano sur les bords : une quinte de toux et c'est direction le médecin. Cela fait un peu rire Bokuto, Akaashi étant assez débrouillard pour se gérer soi-même. Il s'est toujours plaint auprès du gris quant au fait que sa mère s'inquiétait parfois beaucoup trop.
La réponse du passeur ne se fait pas prier.
Akaashi,
Bonne nuit Bokuto, à demain. Oui, j'ai hâte aussi. De toute façon, on se retrouve comme prévu après l'entraînement ? Il y a un nouveau restaurant qui a ouvert pas loin du lycée, j'aimerais le tester avec toi. Il s'appelle « Sweet Lavender ».
Ses yeux dorés s'écarquillent, tandis que son pouls s'accélère. Pris dans son euphorie, il avait complètement oublié qu'ils étaient censés se retrouver demain après-midi ! Décidément, son sort ne lui est pas favorable aujourd'hui. Impossible de lui dire qu'il compte s'occuper de son présent. Bokuto réfléchit alors quelques secondes à l'excuse qu'il pourrait lui sortir...
Bokuto,
MINCE ! J'avais zappé ! Désolé, j'ai une sortie en famille demain... Je voulais te prévenir avant mais ça m'est complètement sortie de la tête :0
Cette excuse marche réellement : sa famille organise de façon régulière des sorties en famille. Pour ne pas se perdre de vue, prendre des nouvelles, tout ça...
Akaashi,
Ah, d'accord. Ne t'en fais pas, on pourra faire ça samedi prochain alors ?
Profite bien, avec ta famille.
Bokuto,
Oui, je n'y manquerai pas cette fois !
Tape-moi si je suis encore un incapable petit ami la prochaine fois :(
Akaashi,
Mais non, tu es parfait. Cela arrive d'avoir des empêchements ou d'oublier. C'est la première fois que cela arrive en plus.
Ne te tracasse pas Bokuto, je te vois froncer des sourcils derrière ton écran.
Il pouffe de rire. Akaashi le connaît trop bien. Son message lui donne des papillons. Il est si gentil avec lui... « Tu es parfait », trois mots qui resteront dans sa mémoire pour au moins toute la semaine. Tout d'un coup, il s'en veut de lui mentir comme ça. Mais bon, il n'y a plus de retour en arrière, cela ne ferait qu'empirer son cas.
Cette tendresse de la part de son copain lui rappelle qu'il doit absolument lui demander quelque chose. Il y a beaucoup réfléchi, et il se sent prêt à en faire part à Akaashi. Bokuto se dit qu'il profiterait de son cadeau pour lui en parler.
Bokuto,
<3 Dors bien !!!
✶
Il est midi passé lorsque leur entraîneur siffle pour la dernière fois.
– C'est du bon travail les gars, continuez comme ça lundi. Akaashi, tes passes étaient parfaites, Bokuto était au maximum de sa performance grâce à toi.
Le brun acquiesce, sa bouteille d'eau à la bouche, et sa main droite tapant celle de son camarade Konoha. C'était sans prévenir un Bokuto sauvage, qui s'est élancé sur son dos, lui faisant renverser la moitié du contenant de sa bouteille. Il avait presque envie de s'énerver, mais le rire lumineux de son copain lui fit enlever tous ses mauvais sentiments.
– Je suis d'accord avec l'entraîneur, t'étais génial ! s'exclame le gris, Enfin, ça ne change pas de d'habitude.
Il voit alors Akaashi éviter son regard, du léger rouge aux joues. On pourrait croire que Bokuto est le seul à adorer les compliments, mais le passeur en est tout autant friand. En tout cas, dès que Bokuto lui en fait, il réagit toujours pareil. Il trouve ça mignon.
– Hm. Merci, il lui adresse un timide sourire, Tu dois être chez toi à quelle heure ?
Ah oui, sa "sortie en famille".
– C-c'est juste pour le quatre-heures... bafouille Bokuto avant de se reprendre, Donc pour quinze heures trente, j'imagine. On peut manger ensemble si tu veux !
– Oui, évidemment. On mange dehors ? La cafétéria est fermée.
– Ouais !
– Je peux vous rejoindre ? demande une voix derrière le gris.
Bokuto se retourne pour faire face à Sarukui. Il ne sait pas pourquoi, mais son sourire provocateur l'énerve. D'où il sort, lui ?
— Dit donc, t'es bien culotté ! Non ! Ça fait longtemps que je n'ai pas pu manger en tête-à-tête avec– Hmf... !
La main d'Akaashi vient rompre sa phrase.
Toute l'équipe Fukurōdani est au courant pour eux deux, et même les élèves du lycée en règle générale. Bokuto ne sait pas tenir un secret, surtout quand ça le concerne directement. Et puis, il ne veut pas se cacher, il trouve ça nul de ne pas profiter de son copain par peur du jugement.
Le brun était d'accord pour rendre leur relation publique. Toutefois, il reste plus réservé quant aux marques d'affection, préférant les garder privées. L'adolescent n'est donc pas surpris qu'Akaashi ne le laisse pas finir.
— Désolé Sarukui, s'exprime-t-il à sa place, une autre fois.
— Haha, pas de soucis. Je proposais surtout pour vous embêter. Je me doute que vous préfériez rester en amoureux ! rigole leur camarade en s'éloignant, Bon appétit, du coup !
Apparemment, la tentative d'Akaashi de ne pas mettre trop en avant leur couple n'a pas fonctionné. Quelle drôle de blague, pense Bokuto. Même lui ne ferait pas ça... Bon, peut-être que si.
Une fois le gymnase propre, tout le monde est autorisé à partir se changer. Bokuto et Akaashi se dépêchent donc, et, en un rien de temps, les voilà dehors à se diriger vers le Don Quijote de leur ville. C'est leur endroit phare, à chaque fois qu'ils doivent dépenser pour grignoter. Avant, ils se rendaient à la supérette en face du lycée. Bokuto y va encore quelques fois quand il veut un truc en urgence, vu qu'il a tout le temps faim. Mais le couple a découvert qu'il est plus avantageux d'aller dans le Don Quijote, que ce soit au niveau des prix, ou au niveau du choix de nourriture.
Au rayon épicerie, ils choisissent leur sandwich – un katsu pour Bokuto et un tamago pour Akaashi. Et c'est en réfléchissant à sa boisson que le gris se rappelle de quelque chose : il y a forcément de la pâte fimo dans ce magasin. Et si j'allais en prendre...? Le problème, c'est que son copain est littéralement à côté de lui, il ne peut pas le faire juste devant son nez. Non, il doit élaborer un plan. Vite... Il n'a pas beaucoup de temps ! Réfléchis, réfléchis...
Ah ! Il sait ! Ils vont payer leurs achats, et lorsqu'ils sortiront, Bokuto va feindre d'avoir envie d'aller aux toilettes. Il va lui dire de l'attendre dehors, ce qui lui laissera le champ libre d'aller attraper et payer la fimo ! Oui, c'est parfait.
La boisson choisie et les courses payées, les deux adolescents se dirigent vers la sortie du Don Quijote. C'est ici que Bokuto se tourne vers le brun.
– Akaashi, j'ai besoin d'aller aux toilettes. Tu veux bien m'attendre dehors ?
Le susnommé soupire avant de pousser la porte de sortie, soutenant son regard sur celui de son copain.
– Pas de soucis, mais fais vite s'il te plaît.
Bokuto ne peut s'empêcher de sourire en voyant que son plan commence sans accros. Sur un élan de joie, le gris dépose un baiser furtif sur la joue d'Akaashi, puis acquiesce en reculant vers l'intérieur du magasin. De cette façon, il peut admiré les joues pivoines du passeur.
✶
En rentrant de son déjeuner avec Akaashi, l'adolescent s'était rué dans sa chambre pour débuter son cadeau. Il n'avait aucune idée de ce qu'il faisait avec ses doigts, c'était certain. Il avait pris connaissance de tutos YouTube pour modeler le corps des chibis, mais pour la suite, il avait dû se débrouiller tout seul.
C'est seulement en fin d'après-midi, après des ratés consécutifs, qu'il eut enfin réussi à produire deux versions miniatures de son petit ami et lui. Elles ne sont pas parfaites, entre les pointes de cheveux pas si pointues et les courbes formées à des endroits qui devraient être lisses... Et puis, il ne s'était pas cassé la tête à réaliser des yeux compliqués, il avait préféré se contenter de placer des points fendus à leur moitié, aux couleurs de leurs pupilles. Malgré ça, le gris en est assez fier. Pour une première, elles ne sont pas si mal !
Il espère que son ressenti sera partagé par son compagnon. Oh, il ne se doute pas qu'Akaashi lui assura qu'il les aime... Mais il ne veut pas que ce soit juste pour lui faire plaisir. Il souhaite que le brun les apprécie réellement, en profondeur, avec tout leur défaut. Le gris est confiant sur plein de choses, mais pour ce qui est de savoir les ressentiments de son copain, il perd ses moyens et stresse à l'idée qu'il le déçoive. Ils communiquent comme il le faut, mais Akaashi est tellement incroyable aux yeux de Bokuto qu'il a à chaque fois cette appréhension.
C'est sur cet espoir qu'il part pour de bon vers sa douche. Il se rappelle qu'il doit encore emballer ses statues avec du papier de soie que sa mère garde pour les grandes occasions. Mais cela en est une, non ?
⋆。˚ ☁︎ ˚。⋆。
Akaashi n'est pas bête. Il a bien compris que Bokuto lui cache quelque chose. La très étrange attitude qu'il avait eue dans le Don Quijote en est la preuve. Pourquoi avoir une soudaine envie d'aller aux toilettes, pile au moment où ils s'apprêtaient à sortir du magasin ?
De toute façon, il a tout de suite compris que son copain lui mentait lorsqu'il a entendu Bokuto bafouillé à la question d'Akaashi dans le gymnase. Bokuto ne bafouille pas quand il est sincère.
Malgré ses suspicions, le brun s'est retenu de lui en faire part. Oui, car il pense avoir compris pourquoi il agit de cette manière : aujourd'hui, c'est son anniversaire. Ils n'ont pas discuté de ce qu'ils allaient faire en ce jour spécial. Akaashi n'y portant pas une grande attention, il n'a pas jugé bon d'entamer cette discussion avec lui, surtout que c'est tout le temps Bokuto qui amène le sujet. Peut-être qu'il lui prépare une surprise ? Il n'est sûr de rien, mais pour éviter de gâcher un quelconque bonheur chez son copain, Akaashi garde ses doutes pour lui.
Alors qu'il se repasse sa journée d'hier, l'adolescent finit de se préparer. Avec ce froid de canard, une chemise beige par-dessus un col roulé couleur café fera très bien l'affaire. Akaashi adore s'habiller, il trouve ça relaxant. En plus, sa tante et ses deux filles seront présentes ce soir pour fêter son anniversaire. C'est de son point de vue une raison assez valable pour faire attention à ce qu'il met.
Le brun reçoit finalement la notification : un message de Bokuto. Il prend le temps d'enfiler son pantalon avant d'aller saisir son téléphone.
Bokuto,
BON ANNIVERSAIRE AKAASHI !!! ヾ(^0^ )ゞ
Ça me fait toujours bizarre de savoir que t'es plus jeune que moi...
Akaashi sourit avec franchise. Qu'est-ce que Bokuto peut être bête.
Akaashi,
Haha, merci Bokuto. Ça me fait plaisir :)
Bokuto,
<3
Et sinon
Tu es libre ce midi et cet après-midi ?
Hm ? Aurait-il eu raison ?
Akaashi,
Oui, je le suis jusqu'à 19h. Pourquoi ?
Bokuto,
Rejoins-moi devant le lycée à 11h30 !
Je t'emmène quelque part (•̀ᴗ •́)و ̑̑
✶
Il est très exactement 11h49, et Bokuto n'est toujours pas arrivé. Akaashi ne devrait même plus s'en étonner. Il aimerait cependant qu'il se dépêche un peu, le froid commençant à devenir désagréable sur sa peau.
En attendant, l'adolescent admire la devanture de son établissement. Cela le fait divaguer un instant sur leur année scolaire. Leur dernière année au lycée se termine dans quatre mois. Son petit ami et lui ont déjà un peu réfléchi à ce qui adviendrait de la suite pour leur couple. Ils ne savent pas encore comment va se dérouler leur première année après le lycée, mais les deux se sont promis de se voir le plus régulièrement possible.
Tandis qu'Akaashi souhaite faire des études pour devenir éditeur en littérature, Bokuto compte bien poursuivre sur la voie du volley-ball, en rejoignant une équipe professionnelle. Bien que l'idée de ne plus pouvoir jouer ensemble les chagrine, ils se poussent mutuellement à poursuivre leurs objectifs.
Ce qui inquiète le plus le passeur, c'est que Bokuto rejoigne une équipe à l'étranger. Akaashi ne pourrait pas le suivre, puisqu'il aimerait rester auprès de sa mère. Elle commence à s'affaiblir, et le temps n'arrangera rien. Il veut être là pour l'aider. Le brun est le seul à pouvoir le faire, étant fils unique et sans père. Dans tous les cas, il ne sait même pas s'ils seraient capables de tenir une relation à distance.
C'est un Bokuto essoufflé qui le coupe de ses moroses pensées. La vue de son sourire éclatant lui permet d'ailleurs de les effacer définitivement. C'est vrai, il faut qu'il se concentre sur le présent. Rien ne sert de s'éparpiller dans un futur aussi lointain.
– Akaashi ! s'exclame son copain, Merci d'avoir patienté !
Le susnommé ne répond pas, préférant jeter un coup d'œil à la tenue de Bokuto. Sa veste de sport jaune moutarde attire direct son attention. Ses joues empourprées par sa course ne se démarquent pas pour autant du rouge de son écharpe, ce qui a le don de faire fondre le cœur d'Akaashi. Tout son style dénote du sien, passant de son sac en bandoulière gris à ses sneakers. Lui, il porte un joli sac blanc et des élégantes Docs Martens. Face à cette constatation, Akaashi s'amuse à se comparer lui et son petit ami au Yin et au Yang.
Lorsqu'il arrive à la hauteur du brun, Bokuto prend avec délicatesse sa main gauche, et dépose ses lèvres sur les siennes. Elles y restent quelques secondes, puis s'éloignent pour s'étirer en un doux sourire.
– Keiji... Tu es très beau, fini par avouer Bokuto, Je t'ai déjà dit que ce manteau te va trop bien ?
Cette fois, ce sont les joues du passeur qui virent au rouge, et non pas à cause d'une quelconque course. Il passe sa main libre sur le visage du gris pour l'éloigner vainement de lui.
– Arrête... le supplie-t-il alors même qu'il se met à rire de gêne.
Bokuto le rejoint dans son rire. Puis ses doigts viennent s'entrelacer à ceux d'Akaashi.
– Viens, je vais t'emmener manger, lui intime le jeune homme en tirant un peu plus sur sa main pour l'inciter à le suivre.
Leur destination ne se trouve qu'à quelques mètres du lycée. Ils s'arrêtent ni plus ni moins devant la devanture du Sweet Lavender, le restaurant qu'avait mentionné Akaashi dans une de leur récente conversation. Ce dernier dévoile une légère exclamation, ce qui n'échappe pas à son petit ami. Bokuto presse sa main pour qu'il regarde dans sa direction. C'est là que le brun peut constater son visage fier.
– T'as vu ? Je m'en suis rappelé ! fait remarquer Bokuto en ricanant.
– Je suis épaté que tu t'en sois souvenu. Merci, Bokuto.
Akaashi lui adresse un sourire, et omet volontairement de dire que ce n'était pas très difficile de s'en souvenir, vu qu'il en avait littéralement parlé la veille. Il ne voudrait pas gâcher son propre anniversaire. Et parce qu'il est en réalité vraiment touché par son attention.
Ils entrent tous les deux dans le restaurant, et l'adolescent remarque tout de suite la beauté des lieux. Comme le nom du restaurant l'indique, des lavandes décorent chaque recoin de l'endroit, sans non plus que cela en devienne oppressant. Le mobilier est fait de bois, tandis que les tables sont recouvertes de nappes au coloris des fleurs. Le plafond retient quant à lui des lampes blanches anciennes et florales, ce qui ajoute encore plus de charme au restaurant. Il dégage une ambiance raffinée, délicate, qui conquis sans problème le passeur. Il se voit déjà revenir, pour profiter d'un bon thé devant sa lecture du moment. Bokuto a l'air de tout autant apprécier, au vu du grand sourire scotché sur son visage.
Un serveur les accueille avec politesse, puis mène le duo à une table située près d'une fenêtre. Bokuto choisit rapidement son repas, contrairement à Akaashi, qui prend son temps à regarder la carte.
C'est une fois le serveur parti avec leur commande que le brun sent tout d'un coup le pied de Bokuto sur sa cheville, ce qui lui vaut d'attirer son attention.
– Ça fait longtemps qu'on ne s'était pas réuni pour manger.
– Ah bon ? Pourtant, on mange ensemble tous les jours.
– Oui, mais là, on mange réellement ensemble. Ce n'est pas comme d'habitude, corrige le gris en rigolant.
Il appuie son coude sur la table, puis pose son menton sur sa paume, son visage tourné vers la vitre. Akaashi se fait la réflexion que son profil est très joli.
– Oh. Hm, oui c'est vrai. Mais en même temps, on ne peut pas se le permettre. C'est moins cher au Don Quijote, ajoute-il.
Après un moment de flottement, Bokuto finit par faire pivoter son visage vers son petit ami.
– Au fait, j'espère que tu ne comptais pas payer ?
– Euh, si ? répond Akaashi, quelque peu dubitatif.
– T'es pas croyable ! Akaashi, c'est ton anniversaire ! Je vais payer pour nous deux.
Il ne sait jamais trop comment réagir quand on paye pour lui. Il se sent un peu mal de faire dépenser de l'argent pour sa personne. Voilà pourquoi il ne laisse que peu d'occasions à Bokuto de le faire. Est-ce qu'il est censé le remercier maintenant ? Ou à la fin ? Les deux ? Du coup, il fait ce qu'il fait tout le temps : acquiescer tout en soufflant un « T'es pas obligé... » du bout des lèvres.
À chaque fois, cela lui rappelle leur mise en couple. C'était il y a un peu plus d'un an. Le gris lui avait payé une gaufre, et, ne sachant plus quoi faire, Akaashi l'avait embrassé sur la joue. Il était très rare que le passeur agisse de manière si spontanée, sous le coup de la panique. Pourtant, ce n'était pas la première fois que son meilleur ami lui achetait quelque chose. Mais Bokuto lui tenait la main juste avant... Le cerveau d'Akaashi était donc déjà en surchauffe. Après l'incident, le brun s'était confondu en excuse. C'était sans compter Bokuto qui l'avait coupé en lui rendant la pareille. C'est ce geste qui a déclenché la machine, et qui fait ce qu'ils sont aujourd'hui. Bon, bien sûr, Bokuto étant Bokuto, il a fallu qu'il demande quelques jours plus tard avec ses yeux de chien battu s'ils étaient bien en couple.
✶
Leur repas s'était déroulé à la perfection, il ne restait plus que le dessert. Ils parlèrent en grande partie du match qui les attendait en janvier. Ils listèrent les avantages et les inconvénients de leurs adversaires, et se rappelèrent de leur tactique pour remporter la victoire. Akaashi a un peu d'appréhension, mais il sait qu'il peut compter sur son partenaire et sur le reste de l'équipe pour tout déchirer. Bokuto l'avait rassuré, en disant qu'il croyait dur comme fer en leur duo.
Tandis que le brun prend une nouvelle bouchée de sa part de tarte à la myrtille, Bokuto se baisse vers le sol. Il se relève et tend un petit sac à Akaashi.
– Tiens ! C'est pour toi ! s'exclame-t-il.
Le passeur récupère alors son cadeau, et défait avec délicatesse le nœud papillon qui ferme le sac. Il n'est pas vraiment surpris que son copain lui ait pris quelque chose pour lui. Ils s'offrent mutuellement un cadeau pour leur anniversaire respectif, et le font même parfois en dehors de ces dates. Akaashi sort du sac ce qui s'apparente à des figurines emballées.
– J'ai galéré à les faire ! J'espère que ça va te plaire, haha !
Les faire ?
L'adolescent enlève le papier qui les recouvre. En posant son regard sur ce qu'il tient dans ses mains, sa respiration se coupe. Il découvre, en effet, deux figurines. Mais pas n'importe lesquelles. Ce sont des figurines représentant Bokuto et lui-même, en version chibi.
Le jeune homme ne dit rien, trop concentré à analyser ces petites merveilles. Il ne s'attendait pas à ce que Bokuto les fasse de ses propres mains. Il peut le voir aux traces de doigts et aux formes imparfaites. Pourtant, il n'a jamais rien vu d'aussi beau. Akaashi ressent des papillons dans son ventre.
– Kotaro, elles sont magnifiques. Tu les a vraiment faites toi-même ?
– Oui ! Mais je dois t'avouer que, avec le match qui approche et les entraînements, j'ai un peu oublié que c'était surtout ton anniversaire qui arrivait bientôt... Ne te moque pas de moi !
Il avait froncé ses sourcils en même temps, ce qui eut le don de faire rire le brun.
– Akaashi ! rouspette le gris face au pouffement de son petit ami.
– Désolé, désolé. Je suis agréablement surpris que tu aies pris le temps de les faire par toi-même. Merci beaucoup, ça me fait très plaisir.
Et il le pense vraiment. Le passeur sait que Bokuto a ses défauts : il a des sauts d'humeur, peut avoir un comportement enfantin... S'il peut être difficile à gérer, Akaashi sait s'adapter à lui. Et il le trouve même adorable dans ces moments-là. En plus, à côté de ça, Bokuto peut quand même s'avérer sérieux, ce qui fait qu'il reste respecté par ses pairs. On ne peut pas lui enlever sa prestance. Et puis, il est si attentionné avec Akaashi. Même s'il est parfois maladroit, il fait toujours gaffe à prendre en considération les sentiments de son copain. Sur le terrain, il a une confiance aveugle en lui, une confiance partagée par Akaashi.
C'est par tous ces éléments que le brun n'arrive pas à s'imaginer un monde sans Bokuto. Sa personnalité a été tellement explosive qu'elle a laissé des cratères indélébiles dans le cœur de son partenaire. La froideur qui le constituait a été comblée par la chaleur du gris.
– Si tu savais le nombre de ratés que j'ai fait ! C'était la première fois que j'utilisais de la pâte fimo, alors...
– Mais depuis quand tu as de la pâte fimo chez toi, déjà ? questionne Akaashi, vraiment intrigué.
– Oh ! Euh... Il laisse un temps de pause, Je suppose que maintenant que tu as ouvert ton cadeau, je peux te le dire...
Il paraît tout d'un coup tristounet, comme s'il avait fait une bêtise qu'il devait assumer. Bokuto et les aléas de ses émotions, quoi.
– Quand je t'ai dit que j'allais aux toilettes hier, c'était faux. J'étais parti acheter de quoi faire ton cadeau... Tu m'en veux ?
Akaashi repart dans un rire. Comment pourrait-il lui en vouloir ? Non, vraiment, Bokuto pouvait parfois perdre confiance en lui pour des choses si anodines.
– Mais non, voyons, le rassure-t-il, À vrai dire, je me doutais bien que tu me cachais quelque chose.
– Ah ouais ?!
– T'agissais bizarrement depuis vendredi.
– J'en ai marre d'être prévisible ! s'énerve donc Bokuto.
Il croise ses bras contre lui en affichant sa mine boudeuse, et reste dans cette position pendant un instant. Akaashi était prêt à le rassurer quand Bokuto décroise ses bras quelques secondes après, poussé par une, à priori, illumination.
– Qu'est-ce qu'il y a ? demande alors le brun.
– Il y a une chose que tu n'as pas prévue.
Les fils qui permettent de faire tenir le cœur d'Akaashi se desserrent. Ce n'est pas de sa faute, il a toujours peur du pire. Mais qu'est-ce qu'est le "pire" ? Le passeur ne le sait pas lui-même. C'est juste dans sa nature.
– Akaashi... Je vois tes sourcils se froncer. Tu stresses déjà alors que je n'ai encore rien dit, arrête ! le gronde son petit ami en essayant de défroisser le pli qui s'était formé entre ses sourcils.
– Ah... il reprend alors contenance, Je ne m'en étais même pas rendu compte, désolé.
– Hm... Ouais, bref !
Il gesticule un peu sur sa chaise, comme s'il ne savait pas comment procéder. Qu'est-ce qu'il a à lui dire pour qu'il réagisse de la sorte ? Quand il se met enfin à parler, ses yeux restent scotchés sur ses propres mains.
– Tu sais... C'est notre dernière année ensemble. Et on a déjà dit que ça ne nous empêcherait pas de nous voir quand même, malgré nos parcours de vie différents.
– Oui ? approuve Akaashi lorsqu'il constate que Bokuto s'est arrêté.
– Bah, je crois que ça ne me suffit pas.
Il se stoppe encore une fois, provoquant une vibration dans le cœur de son homologue.
– Je ne me vois pas vivre loin de toi, je... Je pense que j'en serai incapable, avoue-t-il, levant enfin son regard doré sur celui océan d'Akaashi, Je me suis trop habitué à ta présence, et quelques instants dans une journée me suffiront pas.
– Moi aussi, ne peut s'empêcher d'approuver le passeur, entraîné par ce besoin viscéral de montrer qu'il lui porte tout autant d'amour, Mais... Où veux-tu en venir ?
– ... Je vais te le dire même si je suis sûr que t'as compris, vu que t'es trop intelligent : je veux vivre avec toi.
En effet, il avait compris. Mais le fait que son petit ami l'ait sorti de sa bouche rend la chose officielle. C'est pour cette raison que la surprise s'immisce en lui, et que cette chaleur dont il avait maintenant l'habitude vient de plus belle s'abriter dans sa cage thoracique. La chaleur de Bokuto.
– Tu... tu veux bien ?
La question ne se pose même pas. L'adolescent entrelace ses doigts à ceux du gris sous la table.
– Bien évidemment que je veux, s'empresse-t-il de répondre, Par contre... On a déjà commencé à choisir nos écoles pour l'année prochaine.
– Tu l'as bien dit : commencé. On peut encore modifier.
– Hm... C'est vrai. Mais, et pour trouver un logement ?
– Akaashi, je viens à peine de t'en parler que tu es déjà en train de faire tourner ton cerveau ! On en reparlera plus tard. Là, profitons juste de ton anniversaire !
– ... D'accord, abandonne le passeur, convaincu par ses mots.
Son copain hoche la tête comme pour signifier que le sujet est maintenant clos. Pourtant, l'esprit d'Akaashi n'est pas tranquille, il a besoin de quelque chose pour être totalement apaisé.
– Juste une dernière chose...
Bokuto lui lance un regard curieux, montrant qu'il l'écoute.
– Tu peux me le promettre... Me promettre qu'on va vivre ensemble ? murmure presque le jeune homme.
Il se sent si ridicule. On dirait un enfant ayant un naïf espoir que ses rêves ne s'envolent pas. Pas qu'il ne fasse pas confiance en Bokuto, non. C'est cette peur du pire qui refait surface. Cette peur qui lui dicte que si Akaashi veut qu'elle s'efface, Bokuto doit lui faire cette promesse.
Son petit ami reste muet pendant un instant, son regard fixé sur le visage du brun. Puis, il sourit. Son lumineux sourire, celui où ses dents ressortent au point de faire disparaître ses pupilles.
– Promis.
✶
Sa tante et ses nièces sont reparties depuis un quart d'heure. Il se réfugie sans hésitation dans sa chambre pour se changer.
C'était une excellente soirée où il put déballer un nouvel ordinateur portable, cadeau offert par certains membres de sa famille. Il en est très heureux, mais son euphorie revient au galop quand ses yeux basculent sur ces deux petites figurines.
Akaashi sait qu'elles ne lui seront pas utiles, contrairement à cet ordinateur. Ce n'est que décoratif. Pourtant, elles sont de loin son cadeau préféré. Parce que leur signification va bien au-delà de ça. Quand il les observe, c'est ce seul mot qu'a prononcé Bokuto qui se colle aux statues : "Promis".
Le gris ne le savait pas, mais il avait rassuré toutes les craintes d'Akaashi. Les fils qui menaçaient de s'échapper de son cœur avaient été resserrés par sa moitié. Je suis là, je ne m'en vais pas, ce sont les mots de Bokuto que transmettent leurs versions miniatures, comme un rappel constant. L'adolescent les avait posées sur son bureau, près de son pot à stylos, pour toujours avoir en visuel cette promesse.
Pris par son euphorie, il décide de les prendre en photo et de l'envoyer à son petit ami, sans rien rajouter.
Sa réponse fut immédiate. Il pouvait facilement l'imaginer derrière son écran, en train de guetter sa messagerie. Cela fait sourire Akaashi.
Bokuto,
Tu les aimes ?
Akaashi,
Plus que tout.
Bokuto,
<3
Ce soir, ils ne se souhaitèrent pas bonne nuit.
Le passeur effleure du bout de ses doigts la tête un peu déformée de son copain. L'avenir est incertain, on ne peut pas le prévoir. Il ne sait pas si cette promesse sera réalisée, mais il la sait réalisable.
Akaashi n'arrive pas à gérer les fils de son cœur. À chaque fois qu'ils se relâchent, ce sont les craintes de leur propriétaire qui se déchaînent. Pour autant, il veut faire confiance aux doigts habiles de Bokuto. Il les laissera les resserrer autant que possible, jusqu'à qu'il puisse le faire lui-même.
︙
5821 mots
Coucou ! J'espère que l'OS vous a plu et vous a réchauffé votre cœur, j'y ai mis tout mon amour :D
Je suis très heureuse de le poster ! Il est super frais, et puis ça m'a fait plaisir d'écrire sous le point de vue de Bokuto. C'est quelqu'un de très expressif, j'ai trop aimé le retranscrire par écrit. J'ai évidemment adoré écrire sous le point de vue d'Akaashi, il est bien plus dans la réflexion que son partenaire, ça m'a permis de me lâcher, haha.
Merci d'avoir lu cet OS et — peut-être — d'avoir commenté ! <3
♡
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