-𝐨𝐧𝐞-


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31janvier 1980,
Londres, Angleterre.
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— Continuez ainsi Judith, c'est très bien!

La femme, vêtue de sa blouse, ne cessait de rassurer sa patiente. L'infirmière avait vécu cela, des centaines de fois et n'osait imaginer la douleur que pouvait ressentir certaines femmes lorsqu'elles accouchaient. Elle avait eut l'occasion de l'observer, mais c'était difficile de se mettre à la place de la mère. La soi-disante Judith semblait épuisée, elle subissait des contractions depuis déjà plusieurs heures et à présent, le moment était arrivé. Des gouttes de transpirations glissaient sur son front, tandis que ses frêles mains s'agrippaient aux draps.

— Poussez Judith, poussez! Vous y êtes presque!

Un jeune homme, d'une vingtaine d'année se trouvait aux côtés des deux femmes. Il était inquiet de voir sa femme dans cette état, fragile, fatigué, faible. Elle souffrait et il espérait que cela se terminerait rapidement. Néanmoins, il était aussi impatient, excité. Son fils, ou bien, sa fille, ne tarderait point à venir au monde. Après neuf mois d'attente, ils allaient enfin pouvoir rencontrer cette enfant.
Judith, s'accorda un regard en direction de l'homme qu'elle aimait depuis plus d'un an. Elle parvenait à y lire, le bonheur dans ces prunelles sombres. Elle n'aurait jamais cru arriver à cette instant, encore moins, de tomber enceinte aussi tôt. Pourtant, la nouvelle n'avait point déplu les deux amants.

— Continue comme ça, Ju'. C'est bientôt finie.

Le jeune homme glissa sa main dans les cheveux de sa bien aimée, avec un sourire réconfortant. Soudain, après un énième cris de douleur de la part de la future mère, des pleurs vint arrêter tout mouvements des deux adultes. Des pleurs d'enfants. Judith se permit de poser son regard sur l'infirmière, et elle le vit. Le bébé. Son enfant.

— C'est une fille, Annonça la sage femme, avec un doux sourire. Une fille magnifique.

Judith pu enfin se laisser tomber sur le matelas, succombant à l'épuisement. Elle n'avait aucune force dans ses membres, son corps ne demandait qu'une chose, le repos. Mais elle continuait à rester éveiller, et ne pas succomber à ce désir. Elle voulait voir son bébé, le sentir contre elle, elle voulait admirer cette enfant qui venait de naître.
Son vœu fut exaucé, après quelques minutes où la sage-femme vérifia l'état de santé, elle pu enfin sentir sa petite fille contre elle. Les pleurs s'étaient arrêtés, à la seconde où le bébé fut poser dans les bras de sa mère. Le père était penché sur sa bien-aimée, le regard fixé sur son enfant avec un sourire qui débordait de bonheur.

— Comment allez-vous l'appeler?

Judith glissa son regard vers son mari, cette question avait été l'objet d'un long débat avant qu'il n'arrive à se décider. Il avait facilement trouver pour le prénom, si le bébé aurait été un garçon. Mais pour un prénom féminin, cela avait été plus difficile. Ce fut Judith qui trouva ce prénom, il y a seulement quelques semaines.

Daphné.
— Daphné Regulus Black, Compléta le père, en observant son enfant.

•••✺•••

La nuit était tombée à Londres, depuis plusieurs heures déjà. Daphné, dormait paisiblement dans son berceau. Juste à côté, son père somnolait sur une chaise inconfortable, sa main dans celle de sa femme. Judith était allongée sur son lit d'hôpital, encore éveillée, elle observait sa fille. Elle n'avait point fermer l'œil depuis la venue au monde de son enfant, elle avait bien trop peur de se réveiller d'un magnifique rêve.

Ce rêve durait depuis plus d'un an déjà, lorsqu'elle eut la chance de rencontrer cette homme qui n'avait eut aucun mal à l'a séduire. Elle était tombée sous son charme à la seconde même où elle l'avait rencontrée.
Elle avait quitté la France suite à ses études dans la prestige école de Beauxbatons pour s'installer en Angleterre dans le but de devenir journaliste pour la gazette du sorcier. Un choix qui lui permit de rencontrer Sirius, car ils étaient tout les deux membres de l'Ordre du Phénix.

— Je te promet une longue vie, Daphné. Je te promet que tu seras entourée de bonne personne, et que tu ne cesseras jamais de recevoir de l'amour. Je te promet tout ces petits bonheurs de la vie, et bien plus encore.

Avait-elle murmurer avant de sombrer dans les bras de Morphée...

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