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4juillet 1990
Bristol, Angleterre.
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— Remus! Remus, où es-tu? Vite! J'ai reçu la lettre!
La voix de la jeune enfant résonnait dans chaque pièce de la maison, alors qu'elle courrait dans les couloirs de celle-ci, à la recherche de son parrain. Une enveloppe épaisse se trouvait dans sa main droite, qu'elle secouait à mesure qu'elle criait. Soudain, elle le vit. Alors qu'elle traversa le salon, elle aperçu l'ombre de son parrain, dans la cuisine.
— Daphné, cesses donc de crier, et tu vas finir par tomber à force de courir dans toute la maison.
Remus Lupin avait quelques peu changé ces dernières années. Il avait arrêté la cigarette, au grand bonheur de sa filleule qui n'avait plus à cacher ces paquets. Il était plus soignée, moins fatigué aussi malgré la pleine lune chaque mois. Il semblait un peu plus joyeux, comme disait Daphné.
Dans la cuisine, où la vaisselle s'empilaient dans l'évier et les chatons qu'avaient recueillit l'enfant au fil des mois, se promenaient, l'adulte était occupé à virer les animaux de la pièce. Remus avait tenté de dissuader sa filleule, même de profité de son autorité pour l'interdire de ramener tout ces animaux qu'elle trouvait dans la rue. En vain. À chaque fois qu'elle quittait la maison, il espérait qu'elle ne revienne pas avec un chat, un chien, ou même un escargot.
— J'ai reçu ma lettre, Remus! Celle de Poudlard! Je l'ai reçu!
Elle agita la lourde enveloppe sous le nez de son parrain, un sourire jusqu'au oreille, alors qu'elle sautillait sur place par l'excitation. Depuis un mois, elle attendait impatiemment cette lettre. Celle qui lui donnera la chance d'aller enfin dans une école, de se faire des amis, et découvrir la magie. Cette école dont elle avait tant entendue parler par Remus.
Le loup-garou eut un froncement de sourcil, en prenant la fameuse enveloppe. Le parchemin jauni, le sceau qui représentait Poudlard, l'adresse inscrite à l'encre vert émeraude... Il n'y avait aucun doute, c'était bien la lettre d'inscription pour Poudlard.
— C'est moi, qui l'ouvre!
Daphné reprit son enveloppe directement, craignant que son parrain l'ouvre. Elle voulait absolument avoir ce privilège, c'était sa lettre après tout. Elle avait assez attendu comme ça, elle ne perdit pas une seconde de plus et déchira l'enveloppe pour en sortir la lettre. Son sourire s'agrandit, alors qu'elle commençait déjà à lire à voix haute, sous le regard amusé de son parrain.
"COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE.
Directeur : Albus Dumbledore.
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès sorcellerie, Enchanteur en chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des mages et sorciers.
Cher Miss Black,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Miss Black, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall,
Directrice adjointe."
— Où est-ce que l'on va acheter tout ça, Remus?
Elle lui montra la liste des ouvrages et équipements, en fronçant les sourcils. Elle ne connaissait aucun endroit qui pouvait vendre des baguettes magiques ou bien des chaudrons. Remus prit la liste, alors qu'un éclat de nostalgie vint apparaître dans ses prunelles.
— Au chemin de traverse, évidemment. Prépare toi, on s'y rend demain!
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Daphné n'avait pas dormi beaucoup. Elle avait eut du mal à calmer son excitation, son impatience et toute ces interrogations sur sa rentrée scolaire. Tout cela, avait eut le don de l'empêcher de dormir. Mais aujourd'hui était un jour spécial, et elle s'était promit de ne prêter aucune attention à sa fatigue, et ceux, durant toute la journée. Elle devait acheter ces fournitures, et découvrir le Chemin de Traverse.
Tôt dans la matinée, ils s'y étaient rendus par la poudre de cheminette, une première expérience pour Daphné qui n'avait jamais utilisé ce moyen de déplacement. Elle avait eut sa frayeur de la journée, elle qui avait peur de brûler dans cette cheminée.
Le Chemin de Traverse était un endroit fascinant pour les jeunes sorciers. De nombreux magasins, qui vendaient toute sorte d'objet ; des livres, des manuels, des plumes, des baguettes,... Daphné ne s'avait même plus où donner de la tête, son regard qui se posait sur chaque devanture qu'elle voyait. Les rues étaient bondés de familles, qui comme Remus et sa filleule, venait acheter les fournitures.
— Je te laisse aller prendre ta baguette, Daphné. Je vais m'occuper des ouvrages.
Daphné s'apprêtait à répliquer, anxieuse à l'idée d'entrer dans le magasin sans son parrain mais à peine avait-elle ouvert la bouche que Remus était déjà partie. Cette dernière se tourna vers le fameux magasin de baguette, Ollivander. Après une légère hésitation, elle finit par s'aventurer à l'intérieur.
— Daphné Black! Je me réjouis de vous voir ici!
L'interpelée se tourna en direction de la voix et aperçu un vieil homme, derrière son bureau, avec un grand sourire qui laissait apercevoir ses dents. La jeune fille vint faire quelques pas, en direction du bureau, un léger sourire timide. Une question vint l'a titiller; Comment se faisait-il que ce vendeur connaisse son prénom?
— Bonjour, je viens choisir ma baguette!
Elle se permit un regard sur les boîtes entassés, les unes sur les autres, dans d'immense armoire. Elle avait hâte, de tenir dans sa main, sa baguette. Elle avait vu celle de son parrain, et elle en était fasciné. Elle s'était plus d'une fois, interrogé sur l'apparence de sa future baguette.
— Oh, je tiens à vous précisez ma chère, ce n'est pas vous qui choisissez la baguette, mais l'inverse.
— Vous voulez dire que c'est la baguette qui me choisit? Mais comment?
Daphné s'était mis sur la pointe des pieds pour arriver à hauteur du bureau, du haut de ses onze ans, elle ne mesurait pas bien grand, malheureusement. Le commerçant semblait amusé par la question de l'enfant, et ne donna aucune réponse. Un air mystérieux se faisait ressentir chez ce vieil homme, il avait entendu des centaines de questions sur ces baguettes, ce n'était pas nouveau. Elle observa Ollivander se diriger vers une armoire, et après une longue hésitation, il prit une boîte en forme de rectangle, peu large. Il retourna derrière son bureau et ouvrit la boîte, pour en sortir une baguette.
— Essayez donc celle-ci.
Daphné prit la baguette en main, et eut une légère hésitation. Ce fut un signe de la tête du vendeur, qui l'incita à faire un léger geste dans le vide, avec la baguette. Elle n'était pas certaine que ce soit la bonne, et eut raison. À peine avait-elle entreprit le geste, que les feuilles qui étaient disposés sur le bureau prirent soudainement feu.
— Non, non, non! Ce n'est pas celle-ci!
Ollivander ne semblait point surpris, d'un coup de sa propre baguette, le feu cessa. Au contraire de Daphné, qui avait reposé la baguette sur le bureau, presque apeurée. Elle ne s'attendait pas à une telle réaction de l'objet magique. Ce n'était décidément pas la bonne.
— Hum...Je suis à peu près certain, que celle-ci sera la bonne!
Une fois encore, le sorcier revint avec une nouvelle baguette. Elle attirait plus Daphné, qui ne pu s'empêcher de l'a contempler lorsqu'elle l'a prit. C'était une baguette ordinaire pourtant Daphné en était fasciné, en particulier pour ces détails. Deux anneaux émeraudes étaient sur cette baguette. Fine et flexible, elle mesurait 27cm. Une simple baguette qui possédait un immense pouvoir. D'un geste dans le vide, la baguette vint provoquer un léger vent sur Daphné. Un vent agréable, qui eut l'effet d'ébouriffé ces cheveux bruns.
— C'est bien ce qui me semblait, elle est parfaite pour vous. Bois de sorbier et ventricule de dragon. Sachez, Miss Black, que le bois de sorbier convient aux sorciers qui ont l'esprit clair et le cœur pur. Elle est idéale pour les sortilèges de défense et de protection.
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