𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞

L A P R I N C E S S E


Île de Maere, east blue...

Que le soleil reste levé, que la nuit ne tombe jamais, me dis-je en regardant le doux soleil du matin, a l'horizon bleu d'east blue.
Encore un matin, une nouvelle journée de recherche qui commence. Je ramasse un galet sur la plage froide, le fait sauter entre mes doigts avant de l'envoyer - d'un geste maîtriser - rebondir sur le bleu calme ou il coule après trois bonds. Je songe un instant que ma vie serait bien mieux si j'étais fait de pierre, en cailloux, je pourrais parcourir plus d'East plus que la pauvre princesse que je suis.
Eux, au moins, ne sont pas emprisonnés dans un château par leur père, ex vice-amirale et fou de la marine, maintenant roi autoproclamé.

Ma petite balade terminée, je regagne la colline laquelle se dresse le chateau du lac, il est au-dessus de tous les toits rose et rouge des boutiques et des villageois de de Maere, l'air de dire "regardez-moi, je suis le plus puissant de cette île" ce qui, en soi : est le cas et si quelqu'un n'est pas d'accord, il sera expulsé dans la journée. Personne n'échappe à la dictature de Maere, pas même moi, sa fille. J'en suis réduite à faire le mur pour une simple balade.

Comme chaque matin, je arpente le mur - arrache un peu de lierre au passage - jusqu'à ce tronc d'arbre légèrement pourri. D'un bond, il devient mon tremplin, il me fait atterrir de l'autre côté, dans la petite foret qui entoure la demeure du "clos du lac". Ma maison, ma prison, mon éternel donjon.

Mes bottes de cuir retirées, je les glisse sous le plancher avec le reste, replace le tapis par-dessus. Je reprends ma robe de chambre laisser plus tôt sous mon coussin, la renfile tout en défaisant ma natte, une fois débarrasser des preuves de ma sortie illégale, je me glisse comme si de rien était sous mes draps et attend qu'on vienne me réveiller, ce qui ne devrait plus tarder.

Zophia, les pas éternellement lourd, fini par faire irruption dans la chambre, me sortant de mon sommeil forcé.

_______ Bonjour mam'zelle, il est l'heure de se lever.

Je remue dans les draps, faisant mine de sortir du sommeil, ce à quoi, elle croît à chaque réveil.

_______ Bonjour Zophia. La lumière du matin envahit ma chambre. J'ai super faim. Il reste des myrtilles ? Je questionne ma femme de chambre innocemment.

________ Hmmm, Agathia a prise les dernières c'matin... désolé, mais on a encore du flan ! Dit-elle joyeusement en tirant mes draps sans douceur.

Si Agathia a utilisé les myrtilles restantes, c'est que Garp va venir comme tous les lundis, il fallait que je sois sûre. Il raffole - lui aussi - des tartes à la myrtille que prépare Agathia. Tant pis pour moi, pas de tarte. Je vais devoir me rabattre sur le flan. Pour cette journée, je choisis parmi tout mon dressing de toilette, une robe bleu pâle en soie, légère, parfaite pour bouger et pour la chaleur extérieur. Il est hors de question que je livre bataille avec mes cheveux ondulés ce matin, peu importe ce qu'en pense Zophia.

_______ Une natte suffira.

_______ Mais... si je puis me permettre, Garp est un invité important. Je la dévisage dans le miroir de ma coiffeuse. Ne me fais pas ce r'gard.

_______ Désolé. C'est naturel. Je pouffe, elle me suit d'un rire de cochon. Vous n'avez pas tort, même si c'est la marine, mieux vos que je fasse honneur à ma famille et que je dompte cette vilaine crinière. Passant les doigts dans mes boucles pour observer l'état de mes cheveux. Hmmm, une natte collée avec le ruban bleu foncé de ma mère, tu en penses quoi ?

Zophia place une main sur sa poitrine.

________ Ça ne va pas ? Un chignon, c'tres bien aussi.

________ Ça va, ça va faire deux ans, j'ai eu le temps de faire mon deuil.

Deux ans.
Le sourire timide et forcé que je lui adresse lui suffit pour lâcher l'affaire. En silence, elle sort du tiroir de ma coiffeuse, ma boîte précieuse, elle contient tous les rubans de ma mère. Le bleu foncé est légèrement usé sur les bords, mais je ne peux pas me résigner à ne plus le porter, ce serait abandonné ma mère une seconde fois et il en est hors de question. C'est pour elle que je souffre depuis deux ans.

Le manteau blanc surmonté de l'insigne de vice-amirale de Garp est pendu dans le vestiaire, le bougre est arrivé avec quelques minutes d'avance, je constate en refermant avec précaution la porte. De même, quand je marche dans le couloir, petit pas par petit pas, mes talons dans une main, j'arrive sans un bruit jusqu'au bureau là où mon père a toujours ses rendez-vous avec Garp et rendez-vous tout court. Malheureusement plus grand monde en dehors de l'île et de la marine ne vient nous voir depuis que mon père, le roi, a perdu la tête.

________ L'or de notre dernière entrevue, je vous avais dit qu'on avait repéré le bateau d'Alvida non loin de L'île Kepkuak, vous vous rappelez ?

J'arrive pile poile !
Mon oreille vient se coller contre la porte.

________ Ça va faire un moment qu'elle navigue, de combien est sa prime déjà ?

Cinq millions, tu l'as oublié, Garp te l'avais dit la dernière fois et la fois d'avant aussi... pauvre roi, tu n'as plus que ta couronne sur la tête.

________ Cinq millions de berry et elle augmentera sûrement dans les jours à venir. Mais j'ai espoir qu'on l'attrape elle et son équipage.

Un bruit de canne frotte le sol. Le roi étouffe un râlement.

________ Il faut l'attraper alors, Garp ! Le gronde t'il. Son truc ce sont les pièces rares, faite en sorte de l'attirer dans un piège avec un gros pactole et paf ! Il frappe le sol de sa canne. Fini ! Tu pourrais voir avec le musée de l'archipel Teckpaf, fait un double du masque de Wikane et mets-le en exposition, elle mordra forcément à l'hameçon.

Tu as dit la même chose la dernière fois. Ce qui nous amène à là. Garp se racle la gorge, s'apprête a révélé le résultat du plan qui vient d'être donné.

________ Peu importe le nombre d'hommes que j'ai mis sur place, on a encore une fois échoué. Ça n'a pris que quelques secondes...

Il ne tilte même pas qu'il y a un problème face aux paroles du vice-amirale, non, il est déjà passé à autre chose.

________ Alvida a réussi à faire ça, sans se faire remarquer ? Ce n'est pas son genre. Qui a fait ça alors ?

Même sénile, il reste incroyablement perspicace.
De l'autre côté de la porte, le froissement d'une feuille ce fait entendre, elle est plaquée sur le bureau.

________ C'est elle, la chimère, personne n'a jamais vu son visage, la seule chose connue d'elle et la couleur de ses cheveux, un blond proche du blanc.

________ et qu'elle est douée pour le vol. Ajoute le roi. Si vous voulez faire tomber Alvida, il va falloir changer de tactique, attend, de combien est la prime de la chimère ?

________ De trente mille berry, dix mille de plus si c'était un véritable masque. Le truc, c'est qu'Alvida ne montrera le bout de son nez que par l'appât du gain et avec la chimère toutes nos tentatives tombent à l'eau.

________ Alors laisse tomber !

Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure, même ses plans commence à dérailler.

________Vous plaisanter ?

Il a raison, Alvida est terrifiante, dangereuse, un vrai cauchemar qu'il faut mettre derrière les barreaux et vite.

________ Je sais que je perds la boule, mais pas à ce point-là mon vieux ! Parfois, il faut arrêter d'agir et laisser la proie vagabonder un peu, une fois essoufflé, elle te tombera dans les bras.

________ Tout d'abord, je n'oserai pas vous insultez et j'approuve votre idée, ce n'est pas comme si la marine n'avait qu'Alvida à arrêter Aha. Il éclate de rire.

J'ai entendu ce que j'avais à entendre, une fois de plus, je me décolle de la porte, sans un son, je retourne vaquer à mes occupations comme si je n'avais jamais espionné la conversation privée d'un haut gradé de la marine.
S'il avait ouvert la porte... j'aurais eu l'occasion de demander à Gol D Roger ce qu'est le one piece.

【。✶。】⋅.˳˳.⋅ॱ˙ 【。☸。】 ˙ॱᐧ.˳˳.⋅【。♔。】

Voilà pour le prologue et ce début de fanfic !!
Je déteste faire les prologues et le chapitre un sortira mercredi (comme l'histoire)

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