𝐿𝐼𝐴𝑅𝑆 | 𝐂𝐇𝐀𝐏 • 𝟎𝟗

𝐋 𝐈 𝐀 𝐑 𝐒
▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃
⟅⟆ :make me: . . ⇢ ˗ˏˋ fuck me ˎˊ˗ ꒰
𝐼 𝐶 𝑂 𝑁 +⁺ 𝑨 𝑫 𝑫 𝑰 𝑪 𝑻 𝑰 𝑶 𝑵

ㅡ 𝐈 𝐃𝐎𝐍'𝐓 𝐇𝐀𝐕𝐄 𝐀 𝐃𝐈𝐑𝐓𝐘 𝐌𝐈𝐍𝐃
𝐽𝑈𝑆𝑇 𝐴 𝑆𝐸𝑋𝑌 𝐼𝑀𝐴𝐺𝐼𝑁𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁 ㅡ








burn the way I love, burn the way I kiss
feel like I'm alive, feel like I'm dead





YOU are the sin of 𝑮𝑶𝑫







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𝐋'𝐎𝐁𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍.
      Serait-ce une autre forme d'amour ou de haine ? Puisque c'est une réflexion qui monopolise l'attention et la concentration d'une personne. Pouvions-nous considérer cela comme une sorte d'idylle pour celle ou celui qui n'a jamais connu la tendresse ? Ou une source qui alimente la vengeance ? Après tout, c'est aussi un témoignage d'affection ou d'écœurement envers une existence fondamentale de notre perception des choses. C'est une façon de développer la focalisation qu'on pourrait apporter à autrui. Certes dans certains et beaucoup de cas, elle est nuisible, mais il y a quelque chose d'intense dans cette manie terrifiante, que ce soit le fait d'être l'objet d'un quelconque désir qui accroît entre deux individus une relation torride dont les conséquences seront inévitablement malsaines. Ou qu'elle pousse quelqu'un de faire justice.

      Cela remonte l'estime de ceux qui pensaient être insipide, jusqu'à comprendre que leur vie apporte de la vitalité pour quelqu'un d'autre, et que cette personne passionnée se nourrit d'illusions et d'espoirs. C'est alors que certains profitent de cette vulnérabilité afin d'assouvir leur propre égoïsme. Mais jusqu'où serions-nous prêt à aller, pour être l'acteur principale des pensées intrusives de nos admirateurs ? Comment ils perçoivent ces songes qui les hantent ? Comme un feu dans la tête qui incendie chaque terminaison nerveuse ? Et que le coeur chavire au moindre signal dans sa direction ? Essayant d'interpréter tous les indices qui pourraient renforcer son aspiration ?

Les personnes atteintes dans un tel tourment vivent à travers des idées répétées et excessives, des grands élans d'euphories, des cogitations de l'esprit qui tournent autour de l'être aimé ou détesté, mais dont souffre celui ou celle qui les saisit en continue. L'obsession est souvent source d'une grande angoisse, et quand l'obsédé espère recevoir un quelconque retour de ses sentiments ou ses actions et que ça n'arrive pas, la réaction de ce dernier peut devenir rapidement néfaste. Cela est un problème émotionnel ou psychologique sous-jacents, développant un comportement dangereux.

Le meilleur d'entre nous pourrait en devenir victime. Peu importe le rang que la personne puisse avoir, la situation à laquelle elle appartient. Si quelque chose est attirant ou une source de pression, elle peut devenir l'objet d'une obsession. Comme pour Yoongi ayant construit autour de soi un mur de sang-froid afin de protéger ses sentiments. Même lui qui était incrédule et stoïque sentait la naissance d'une forte attraction le troubler.

      Il avait aperçu Maera et San flirter lorsqu'il mixait les sons pour les participants du spectacle qu'elle dirigeait. D'habitude lui qui n'en avait que faire, il percevait un effet négatif l'envahir. Et cela était distinctive à sa façon de se gratter régulièrement la tempe et les grimaces qui lui faisaient d'office de mécontentement. Depuis qu'elle l'ignorait et qu'elle semblait désintéressée par ce dernier, il sentait cette chose désagréable ronger sa poitrine. Ce n'était pourtant pas la seule femme qui lui avait fait des avances à l'université, il suffisait de demander à plusieurs demoiselles, elles seraient réjouîtes de fréquenter le jeune homme si seulement il acceptait.

Mais maintenant, le coréen se rendait compte que Maera était loin d'être une personnalité ordinaire. Elle sortait des types standards que certains prônaient. C'était une femme qui s'assumait pleinement avec ses défauts, qui avait l'élégance et la fierté d'un Paon, en plus d'être talentueuse, elle pouvait indéniablement être fervente. Et cette image où elle tenait un violon lors de son interprétation sous forme de folie, le hantait pratiquement jour et nuit, car elle avait joué avec une ardeur que peu pouvait transmettre avec autant d'intensité, renvoyant l'ampleur d'une passion étouffée qu'elle montrait rarement à qui que ce soit.

     ㅡ Hara, j't'en pris parle-moi, Jimin marchait derrière sa soeur qui l'évitait.

      ㅡ Non, j'ai pas envie d'en parler. Tout ce que je veux, elle s'arrêta net, c'est passer à autre chose d'accord ? J'ai pas envie d'y penser, de me torturer l'esprit à ce sujet. Je sais déjà tout ce que j'ai à savoir. Ce qui m'est arrivée n'est pas ma faute, j'en suis désormais parfaitement consciente. Un an s'est écoulé depuis. Alors j'aimerai que tu cesses de ressasser ce que j'ai en horreur. S'il te plait, tu veux bien ?

      Elle réunit ses mains en le priant, tentant de le convaincre qu'elle allait bien. Mais Jimin n'était pas dupe, car il connaissait sa jumelle, ils étaient après tout nés ensemble. Leur intuition et sentiment pouvait être transmis comme de la télépathie. Et tout ce qu'il souhaitait pour cette dernière, ce n'était que le meilleur. Mais encore plus, c'est de retrouver les enflures qui ont osées mettre un doigt sur sa personne. C'était un objectif qu'il avait fixé, et sachant qu'il pourrait aller jusqu'à tenter de punir ces ordures, Hara n'en avait jamais parlé avec sa deuxième moitié, afin d'éviter qu'un bain de sang ne s'écoule et que son frère finisse par en pâtir.

Hara s'assura qu'il desserre la grappe avant de s'éloigner le laissant là, devant Yoongi qui avait assisté à leur petit échange matinal. Il croisa les bras pour les poser sur une grande enceinte en se penchant vers Jimin, qui était hors de l'estrade.

Elle ne veut toujours pas se confesser à celui qui n'en rate pas une pour filmer quelqu'un sans son consentement ?

      Il plaida une expression faussement surprise.

Sérieusement, t'as pas autre chose à faire que d'écouter des conversations privées ?
      Elles sont pas si privée que ça si vous les exposez publiquement à chaque occasion présenté, répondit le musicien. Et puis, t'as plus rien à cacher, toi et ta famille, vous êtes les plus ouvertes des personnes de la société, alors ça ne m'étonnerait pas qu'un stalker soit informé sur toute votre vie et vous traque.

     Jimin grimaça avant de le larguer en ronchonnant, alors que ce dernier riait en le suivant du regard. Il adorait l'emmerder, ça allait vraiment rentrer dans ses habitudes.

Le jeune homme tourna alors son attention vers la source de ses idées obsédantes depuis quelques jours, qui siégeait les bras croisés à observer silencieusement la scène. Étant la juge des auditions, Maera semblait prendre très à coeur chaque participation, au point de dire la profondeur de ses ressentis à l'égard de tous ces performances. Et à chaque passage, l'aristocrate trouvait un moyen de leur faire regretter leur choix.

Toi et la capacité de danser, vous êtes comme deux droites parallèles, vous n'allez jamais vous croiser.

La personne en question se sentit offusquée par ses propos et s'en alla en vitesse.

Tu sais que y a une différence entre savoir jouer d'un instrument, et de me briser les ovaires avec, elle lança au suivant.

Peut-être que c'était une mauvaise idée de lui avoir donné une responsabilité aussi importante, pensèrent certains, surtout Hara qui gérait l'organisation du Gala. Car à ce rythme, plus personne ne voudra participer. Mais ce n'était pas sa faute, si Maera n'était pas intéressée par leur parade, comment le public le sera lui-même.

T'es comme un rayon de soleil en pleine nuit, t'as rien à foutre ici.

La jeune fille se mit à pleurer et s'en alla les mains plaquées sur le visage, tellement elle se sentait vexée  par ses mots. Le suivant arriva avec un semblant de courage qu'il tenta de garder, une fois qu'il présenta sa performance, il attendit la réponse du juge.

      ㅡ Dis-moi à la répartition des talents, t'es parti chier ? elle demanda.

      En soupirant, il quitta la scène. San roula des yeux et préféra ne plus assister à tous ces échecs. Le prochain participant se pointa avec un numéro d'un stand-up, Maera essayait de comprendre, mais c'était un effort impossible, son speech était insensé.

Ton humour c'est comme un LSD, il m'embarque dans un bad trip jusqu'à me faire oublier qu'il existe.

      L'étudiant énervé quitta l'estrade. L'aristocrate fit un signe de doigts, pour appeler le prochain candidat, mais personne ne venait. Elle tourna sa tête pour chercher une queue, toutefois, plus aucune âme ne se présentait. Hara qui la vit incrédule, s'approcha de celle-ci en essayant de la prendre par les pincettes afin de ne pas provoquer sa colère.

      ㅡ Où sont tous les autres candidats ? s'agaça-t-elle.

      ㅡ Euh comment te dire ça... réfléchit Hara, c'était tous les candidats qui ont accepté de participer à l'audition.

      ㅡ Comment ça ? Me dis pas que c'est parce qu'ils sont incapable de supporter les critiques ?

      Elle se pinça la lèvre.

En fait, la vidéo où tu essaies de balancer un étudiant n'a pas eu un effet positive. Alors la majorité refuse de prendre part au Gala. Ceux qui viennent passer sont les dix personnes que San a réussi à convaincre de venir.

      ㅡ J'préfère dire qu'ils ont peur de ne pas être suffisamment qualifié pour l'audition. Après tout, en voyant la médiocrité de certains, il est très peu probable que des performances captivantes en ressortent.

      Hara soupira un sourire en voyant que rien ne pouvait l'atteindre. Elle arrivait toujours à retourner le point de vue à son avantage.

      ㅡ C'est pas tout mais j'vais aller me prendre un café, j'ai besoin de stimuler mon cerveau après ce cirque épouvantable.

      Elle attrapa son sac en se levant de sa chaise et quitta la salle pour aller se rendre à la cafétéria de la fac avec Hara. C'est en passant dans les couloirs qu'elle pouvait furtivement entendre des murmures à son sujet. Certains semblaient même l'éviter, craignant de devenir sa prochaine victime. Tandis que d'autres la considéraient de travers en se demandant si ce n'était pas elle qui essayait de faire justice par ses propres moyens.

Ils savaient qu'elle pouvait avoir des excès de colère jusqu'à envoyer un gars à l'hôpital un jour. Mais là, elle a failli en tuer un, cet événement n'allait certainement pas lui passer à la trappe. Les élèves avaient désormais peur d'étudier avec une potentielle meurtrière. Et les parents n'étaient pas réjouis de savoir que leurs progénitures pourraient être les prochains sur la liste d'une camarade antipathique.

      Une notification interpella l'attention le la demoiselle, c'était un message de son cousin qui lui disait qu'apparemment, ses exploits de futur tueuse allaient atteindre bientôt les oreilles de ses grands-parents. Ceci provoqua un soupire de sa part, et un grognement, car ses ennemis attendaient un mauvais pas d'elle, pour que Maera soit dépouillée de ses droits en tant qu'héritière de certains biens.

Elle finit par prendre simplement quelque chose de sucré à manger et une boisson, avant de s'asseoir à une table. Hara l'avait rejoint en prenant une place devant elle avec son plateau qu'elle posa.

Au fait, tu savais qu'il y a plusieurs nouveaux qui se sont transférés à la fac ? informa Hara qui prit une fourchette.

J'en ai entendu parler, et j'me demande bien ce qu'ils sont venus foutre dans une institut qui prône la dictature et le Saint Esprit.

Ils ont peut-être été conquis par les riches enseignements et les points positives que l'école peut offrir pour leur avenir.

Tu vis encore dans un monde rose, confia Maera, personne ne se transfère dans un autre établissement surtout quand tu sais qu'elle a des règles restreignants tes agissements. Regarde autour de toi, elle passa un coup d'oeil, ils sont là tous à prétendre être des saints, et pourtant la moitié sont des vrais enflures imbues de soi. Et tout ça parce que les Prestigieux ont de l'argent pleins les as, et les Triviaux ont besoin de reconnaissance, donc chacun agissent avec égoïsme. J'suis sûre que la raison pour laquelle les nouveaux sont venus là c'est pour un objectif concret.

      Hara hocha simplement la tête, elle comprenait ce que cette dernière voulait dire. Les deux se mirent à manger laissant le silence se mettre entre elles, et pourtant les divers pensées cogitaient dans l'esprits des deux étudiantes.

      ㅡ J'peux m'asseoir avec vous les filles ? demanda San qui prit place à côté d'Hara avec son plateau. Salut ma belle.

Qu'est-ce que tu veux San, grogna Maera.

Relaxe, il leva les paumes, j'voulais juste enterrer la hache de guerre d'accord ?

Tu crois que-

Arrêtez vôtre comédie tous les deux, elle a assez duré, soupira Hara. Je sais que vous ne vous détestez pas vraiment. Vous n'avez pas spécialement été discret tout à l'heure.

Oups, on a déjà été cramé, se couvrit le jeune homme la bouche. Bon bah tant mieux dans ce cas, j'peux maintenant être moi-même. Au fait Hara, il la regarda, je dois te dire que ton discours y a plusieurs jours a comme été une gifle pour moi. J'étais pris par les tripes, tellement tu étais éloquente.

Hara rougit à son compliment, elle ne savait pas quoi dire et essaya de se concentrer sur son assiette.

Yah, tu vois pas qu'elle est mal à l'aise, laisse-la tranquille et mange.

      ㅡ Quel rabat-joie tu peux être, il prit une cuillère de riz et de kimchi. Au fait comment ça avance ton enquête ? il demanda.

La blondine se tourna vers lui avant de regarder Maera, étonnée par la question dont elle ne comprenait pas le contexte. Alors que la concernée fusilla San du regard, elle ne voulait pas mêler plus de personne dans cette histoire, car il suffisait déjà Yoongi qui avait des doutes sur ses vraies intentions.

Quelle enquête ? demanda Hara.

      ㅡ C'est au sujet de l'autre type que j'ai essayé de balancer, elle lança, il a un truc que je veux avoir donc je le cherche.

      ㅡ Attends tu voulais balancer quelqu'un d'un toit juste parce qu'il a quelque chose que tu veux ? elle l'interrogea ahurie.

      ㅡ Premièrement, je n'avais pas l'intention de le buter, mais juste l'effrayer. Deuxièmement laisse tomber tu veux.

Mais tu te rends compte que tu as embarqué Jungkook et Yoongi dans ton délire ? elle la gronda. Déjà, qu'est-ce qu'ils faisaient tous les deux-là ? Et pourquoi dernièrement vous traînez ensemble avec Jungkook ?

Maera ne savait pas quoi trop répondre, elle sentit à ce moment là, la présence d'un homme juste à côté de son corps, qui plaçait son bras tendu sur la table et le deuxième sur le dossier de son siège.

Je ne savais pas que je pouvais susciter autant d'intérêt, il lâcha.

      ㅡ Jungkook ? s'étonna la blondine.

      ㅡ Oh, il fit un salut d'un mouvement de doigt. Désolé, j'suis pressé. Swan.

Il se pencha vers l'oreille de Maera.

La petite-amie de Han Dong-Jin n'est pas venue en cours aujourd'hui, mais j'ai son adresse.

      Super, allons-y ! elle se leva rapidement.

      ㅡ Attends, qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Hara. Où est-ce vous allez  ?

      ㅡ Ça ne te regarde pas mon ange. Concentre-toi plutôt sur le gala, c'est un événement d'une grande importance.

      Elle déclara avant de récupérer son sac qu'elle mit sur l'épaule.

      ㅡ Ah et tu veux bien nous couvrir, on revient tout à l'heure.

Quoi ? Mais-

      Sur ces paroles, elle la laissa perdue dans ses réflexions afin de s'en aller avec son acolyte qui la suivit les mains dans les poches en tendant ses épaules. Ils sortirent de l'établissement pour rejoindre la voiture garé de l'aristocrate.

      ㅡ Tu sais conduire ? elle lui demanda.

      ㅡ Yep, mais pas envie.

      Jungkook sourit rapidement, avant d'ouvrir la portière pour s'asseoir à l'intérieur du véhicule. En voyant qu'il ne lui laissa même pas le temps de l'y obliger, elle finit par prendre place côté conducteur avant de démarrer.

      Une bonne vingtaine de minutes plus tard, les deux personnages arrivèrent à l'adresse indiquée sur le téléphone du coréen qui vérifiait son écran. Ils se regardèrent un instant, puis quittèrent la bagnole, pour ensuite monter à l'étage du bâtiment en ascenseur. Maera s'aventura vers un couloir avant d'analyser du regard une porte pour trouver le numéro plaqué. Son partenaire sans plus attendre appuya de deux doigts sur la sonnette avec impatience. La demoiselle le regarda en haussant les sourcils pour son indiscrétion.

      ㅡ Quoi ? Tu voulais rentrer par effraction peut-être ? il demanda d'un ton ironique.

      ㅡ J'ai simplement pas envie de brusquer notre seule chance de trouver cette enflure de Han.

Il leva les yeux au ciel avant de fourrer ses mains dans les poches, attendant que la porte se déverrouille.

Elle est pas là on dirait, il confia.

Hé, Lim Eunha ! tapa Maera contre la porte. Je sais que t'es là, j't'entends respirer. Ouvre la porte qu'on discute.

Plus fort, pour que les flics puissent aussi nous entendre, dit-il avec sarcasme.

Elle cogna plus fortement la paume en le regardant avec impassibilité.

Dépêche-toi d'ouvrir. Ma patience a des limites, sache qu'on restera ici autant qu'il le faudra. Sinon, on force le verrou !

La jeune femme tendit l'oreille, c'était le silence, il semblerait qu'il n'y avait vraiment personne. Jungkook soupira en essayant de partir et tirant son acolyte, jusqu'à ce qu'un déclic se diffusa de la serrure numérique. La porte s'entrouvrit doucement, et les deux personnages penchèrent leur tête pour entre apercevoir le visage fade de l'étudiant.

Q-Qu'est-ce que vous me voulez ? elle demanda.

Juste parler au sujet de Han Dong-Jin.

À ce nom, elle voulut claquer la porte aux doigts de Maera, mais le noiraud se précipita de la coincer d'une seule main en forçant à l'écarter d'un coup sec, surprenant de sa force la propriétaire.

On veut t'aider, et dans ta position, mieux vaut coopérer, tu ne voudrais pas que la fac découvre ton petit secret ? dit-il en la regardant droit dans les yeux.

Un moment d'hésitation, la demoiselle finit par les faire entrer dans son salon. Maera s'engagea sur le canapé afin d'aller droit au but, tandis que son compagnon décida plutôt de faire des tours dans l'appartement, analysant la décoration. Eunha avec timidité prit place devant son opposante, elle se tordait nerveusement les doigts, ne sachant ce que ses camarades voulaient d'elle.

Où est Han Dong-Jin ? demanda sans détour Maera.

Je... Je ne sais pas.

Crois-moi c'est pas le moment de faire l'imbécile, si tu nous dis où il est, on mettra fin à ses manigances.

Je suis désolée, mais je ne vois pas de quoi tu parles...

Vraiment ? croisa l'aristocrate sa jambe. Pourtant, la vidéo dont je dispose de ton petit-ami, m'en dit pas mal, elle se pencha en avant, pour lui montrer l'écran de son portable.

Eunha fut exorbitée par le média circulant dans son téléphone, elle déglutit à la vue des scènes qu'ils semblaient tous les deux avoir filmés.

On sait que Han Dong-Jin mène un trafic d'étudiantes pour la prostitution. Et on suppose que tu fais partie de ses victimes, qu'il te fait chanter c'est pourquoi tu fais semblant de ne pas comprendre.

Décidément, Maera ne connaissait pas le tact, pensa Jungkook en observant les coins. Ce n'est pas en allant droit au but qu'elle voudra parler ou qu'elle se sentira en sécurité pour être ouverte à la discussion. Alors il contourna le sofa pour tirer sur le tissu de ses cuisses et s'asseoir à côté de sa complice.

      ㅡ Je crois qu'on ne s'est pas présenté, il entama. Je suis Jeon Jungkook, on va à la même fac.

      ㅡ Oh, elle hocha la tête.

      ㅡ Nous sommes navrés d'être venus si soudainement et de lâcher des choses qu'on aurait du prendre avec plus de subtilité, il toisa sa partenaire du regard. Mais rassure-toi, nous sommes ici pour un unique but, c'est de te sortir de cette situation. J'imagine que tu as dû couper les points avec tout ton entourage parce que Han t'a convaincu que tu n'avais besoin que de lui seul dans ta vie. Et c'est pourquoi, tu n'oses pas t'opposer à ce dernier, car non seulement tu as peur de te retrouver toute seule, mais tu crains pour ta réputation.

      Il examina les expressions de la demoiselle, elle se grattait régulièrement le dos de la main, en baissant le regard et serrant ses doigts. Elle déviait ses yeux trop gênée d'affronter la vérité en face.

      ㅡ Tout ce qu'on veut, c'est arrêter Han, et aider les personnes qu'il a manipulé et forcé à se prostituer.

      ㅡ Vous... vous en êtes capable ? elle demanda.

      Maera vit que son acolyte avait su déboucher sur quelque chose avec sa façon d'être plus délicat.

      ㅡ Je ne te promettrai pas que ça sera facile ni que ça sera fait dans l'immédiat, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour le coincer. Ce dont on a besoin de toi, c'est que tu nous dises où il pourrait se cacher.

      Ils virent qu'elle réfléchissait à ses paroles, elle prenait tellement de temps que Maera s'impatientait. Elle se redressa pour ajouter mais son camarade posa sa main robuste sur sa cuisse pour la faire taire. Cette dernière le regarda en fronçant les sourcils.

      ㅡ J'ai besoin de temps. Laissez-moi y réfléchir...

      ㅡ Bien, il se leva du canapé. Sache que, le choix que tu prendras dépendra de l'avenir de plusieurs personnes. J'espère que tu comprends l'ampleur de la situation.

      Il la vit garder le silence en se raidissant encore plus, elle ne semblait pas vouloir répondre, alors il força Maera à le suivre. Eunha les accompagna jusqu'à la sortie et s'enferma après leur départ. Les deux individus quittèrent le bâtiment.

Bon, qu'est-ce que tu as trouvé ? demanda Maera.

Comment ça ?

Et bien, si je t'ai fait venir avec moi, c'est pour que tu utilises tes capacités d'observations afin qu'on ait plus d'élément.

Alors tu m'as amené pour que je sois ton détecteur d'indice ? il haussa un sourcil.

Pourquoi d'autre encore ? elle grimaça.

J'en sais rien, peut-être pour me faire chier ? il fronça le front.

Elle roula des yeux en allant s'asseoir à l'intérieur de sa voiture.

T'as découvert quelque chose ?

Il soupira en posant son derrière sur le siège passager.

      J'ai remarqué qu'il y avait des traces de poussières sur des étagères comme si on avait retiré des objets. Il n'y avait pas beaucoup d'affaire personnelle, ou des décorations. Pas la moindre photo ou un quelconque souvenir.

Elle faisait du rangement peut-être ? Ou alors elle démange.

Pourquoi elle démangerait en plein milieu de sa scolarité et si soudainement à ton avis ?

La demoiselle essaya de comprendre où il voulait en venir avec ses réflexions.

C'est vrai que c'est plutôt étrange. Peut-être qu'elle a appris ce qu'il s'est passé à la fac, et qu'elle en profite pour fuguer son mac ? supposa Maera.

J'en sais trop rien, ça me perturbe un peu, sa façon de réagir aussi. J'avais pas l'impression qu'elle était effrayée quand elle nous a vu, mais plutôt pressée qu'on parte.

On devrait la suivre dans ce cas ? proposa la demoiselle.

Oh non, j'ai la flemme, il souffla.

Ainsi, ils finirent par surveiller dans un coin de la rue les trajets que pourrait faire leur nouvelle cible. Ils attendirent quelques heures tous les deux à l'intérieur du véhicule à s'ennuyer horriblement. Jungkook s'enfonçait dans son siège, essayant de trouver une position plus confortable, mais il avait l'impression que ses fesses allaient s'engourdirent à force.

Arrête de gigoter, râla Maera.

Sérieusement, pourquoi je fais ça déjà ?

On est obligé, car si on ne soutire pas les aveux de Han Dong-Jin, le Justicier va nous le faire regretter.

Oh oui, d'ailleurs merci pour ça, fut ironique Jungkook. Grâce à toi, j'suis devenu le chasseur personnel d'un taré qui s'est intéressé à mon cas parce que j'ai eu la stupide idée d'aider une folle. Maintenant je risque non seulement de me faire virer de la fac, mais d'aller en taule. Au revoir la vie dans l'ombre et bonjour la prison.

Au moins, ta vie n'est plus aussi pathétique qu'elle était avant ma rencontre, elle sourit.

      ㅡ Va-te-faire-foutre, Swan.

      ㅡ Tu veux qu'on le fasse ici ? elle demanda innocemment.

      Jungkook soupira, en sortant son portable et commença à pianoter dessus pour ne plus lui porter son attention. Plusieurs minutes, Maera le vit sur son écran à écrire des messages à quelqu'un, d'un coup d'oeil, elle vit le nom du contact, et ce ne fut autre que Hara avec qui ils s'envoyaient des emojis et des longues phrases.

      ㅡ T'as le numéro d'Hara ? elle s'étonna. Depuis quand vous êtes si proche ?

      ㅡ Qu'est-ce que ça peut te faire, il continua d'écrire.

      ㅡ C'était pas toi qui voulait que je t'aide à la séduire ?

      ㅡ Au final, tu m'as été inutile dans cette affaire. J'me débrouille plutôt bien.

      Elle lâcha un rire nerveux et à la fois agacé par son insulte. Ce connard se fichait complètement de sa présence et il osait en plus dire des choses aussi désagréables, ça la démangeait. Son propre téléphone se mit à vibrer, en l'attrapant, la demoiselle afficha la notification et lut le contenu, cela ne sembla pas spécialement la réjouir. Elle sentait subitement une sorte de pression l'envahir.

      ㅡ On va devoir repousser notre surveillance. Mon grand-père demande à me voir.

      ㅡ Bien, j'y vais alors, il alla sortir.

      Maera attrapa brusquement son poignet le retenant dans son siège, le jeune homme tourna sa tête vers elle et la considéra avec un certain étonnement.

      ㅡ Accompagne-moi.

      ㅡ Pourquoi faire ? il ne comprit pas.

      ㅡ Je te demande de venir avec moi, et ne pose pas de question.

      Jungkook vit une expression étrange dans ses yeux, elle avait les muscles assez tendus, et son emprise sur le poignet ne semblait pas être des plus doux. Quelque chose la perturbait, et il l'avait senti à cet agrippement.


      Si on pouvait tuer avec une simple ambiance oppressante beaucoup en périrait. Ce malaise qui s'immisçait pour se transformer en angoisse, Maera avait l'habitude de la percevoir quand elle se retrouvait toute seule avec son grand-père. La suprématie que dégageait cette personne était si intense que parfois, elle se demandait si elle pouvait s'en immuniser. Pourtant cette dernière ne craignait plus rien sur cette terre, rien ne l'effrayait, ni la remarque des autres, ni subir la violence. Et pourtant, en siégeant face au père de sa génitrice, dans ce restaurant luxueux, remplis de clients bien nobles en richesse, elle perdait ses moyens. Oui, celle qui se faisait traiter de tarée et que craignaient ses camarades, éprouvait de l'inconfort devant une personne âgée qui la dévisageait avec fermeté.

Dix minutes et il n'avait encore rien dit, et la règle de la famille, c'était de ne jamais entamer la conversation tant que l'aînée ne l'a pas fait en premier. Alors Maera se voyait de garder le silence et porter son sang-froid contre une quelconque agression. Elle ne savait pas pourquoi il l'avait convié de venir à ce dîner. Alors elle ne pouvait pas anticiper ses réponses, cela la mettait dans une position désavantageuse. Mais elle pouvait au moins supposer grâce à une alerte qu'elle avait eu dans la matinée.

Tu croyais que je n'en saurais rien ? commença-t-il soudainement.

Elle arqua simplement les sourcils, n'étant pas sûre de saisir ses mots.

Tu pensais vraiment que je ne savais pas à quel point tu étais le centre de tous les scandales à Sarang ? Jusqu'ici j'avais fermé les yeux, car tu étais la meilleure des élèves. Je me suis tu, quand j'ai appris que tu as eu une injonction d'éloignement par un élève qui avait le statut d'un trivial, il croisa ses doigts, parce que tu étais la plus douée parmi mes petits-fils et filles, et que je voyais un avenir glorieux pour toi. Mais là, tu as essayé de tuer un élève, ce qui a provoqué de nombreux désagréments au sein de l'école, et ce comportement entache grandement ta réputation, mais aussi la mienne.

Maera n'ouvrit pas la bouche, elle ne le regarda pas dans les yeux, car il détestait ça.

Qu'un garçon soit téméraire c'est dans la norme des choses dans notre milieu. Mais quand une femme se montre avec autant d'insouciance, tu crois qu'elle sera autorisée à diriger une si grande entreprise ? Tu penses que je te laisserai avoir mon héritage alors que tu ne sais pas contrôler tes pulsions ! il éleva le ton.

Il continua de l'observer, de savourer certainement le fait de dominer la situation, de se sentir supérieur et meilleur qu'elle. Il le pouvait, il a réussi dans la vie, il a prouvé à ses ancêtres qu'il méritait totalement d'être à la tête d'un empire transmit de génération en génération, contribuant à sa prospérité. Qu'à fait Maera jusqu'ici ? Qu'est-ce qu'elle a bien pu faire pour mériter des éloges ? De prendre le relai, et s'approprier tous les biens de la famille ? Être une bonne élève et talentueuse, connaître les coutumes de l'aristocratie et en faire la démonstration, ce n'était pas suffisant.

Il est temps de finir avec tes enfantillages et prouver que tu es suffisamment mature pour prendre des décisions adéquates. Si tu veux vivre aisément, tu dois sacrifier certaine chose. Comme tes petites parties de jambe en l'air avec divers mâles et tes sorties régulières qui entachent nôtre réputation.

Maera leva sa tête pour le regarder en étant peu réconfortée par ses mesures qu'il comptait prendre.

J'ai décidé de te fiancer.

Pardon ? elle fronça les sourcils.

Cela faisait un moment que je cherchais une partie convenable pour toi. Quelqu'un qui a une belle lignée, qui est reconnu, a de nombreuses qualités pour être mon gendre.

Je ne pense pas que-

Il est très éloquent, il sait se montrer en public, couvrir ses défauts, et c'est un homme très influent dans la société. Il sera parfait pour toi. Ainsi personne n'osera dire quoi que ce soit à ton sujet, lorsqu'ils sauront qui tu épouseras.

Voilà que les veines de la demoiselle commençait à être en ébullition, ses dents se crispaient, et ses lèvres tremblaient de fureur, elle se retenait d'exploser devant lui, pour ne pas perdre la face. Il voulait juste quelqu'un qui saura la tenir en laisse pendant qu'il avait le dos tourné.

Sans même me demander mon avis, vous m'avez trouvé un époux ?

Maera, dois-je te rappeler notre accord ? il se pencha en croisant les doigts. J'ai accepté que tu fasses partie de ma famille, de te combler de mes richesses et en échange tu m'as promis que tu feras tout le nécessaire pour être à la hauteur de mes attentes. C'est à dire, tirer un trait à tes envies. C'est toi qui a signé pour ça, ne l'oublie pas.

      C'est vrai qu'elle l'avait fait, pour se sortir d'une vie minable, elle avait trahi les siens et s'est rangée du côté de ses grands-parents pour avoir la richesse et le pouvoir. Comparé à sa fraternité et ses géniteurs, Maera était une pure égoïste qui préférait vivre à ses aises plutôt qu'avec une fierté inutile.

Oh, le voilà, ton futur époux, je l'avais invité pour le dîner, il le salua de la main.

      Maera passa sa langue dans le coin de sa joue, agacée grandement par cet enchaînement qu'elle n'avait pas vu venir. Quelqu'un s'approcha de leur table, elle ne daigna pas de lui montrer son intérêt et resta assise alors que son grand-père se leva. Ils s'échangèrent des mots de politesse puis la demoiselle fut convié de même d'y répondre.

Et c'est en finissant par croiser le regard de son fiancé, qu'elle entendit une avalanche de commentaire se suivre au sujet de sa beauté frappante. Avec ses cheveux colorés en blond avec des reflets cendrée qui recouvraient son crâne, de ses yeux percutant et bien tracés qui fixèrent un seul point : le minois de Maera. De ses lèvres en arc de cupidon qui dressaient un air narquois. Et son style vestimentaire riche en matière entamait un débat admiratif. Elle était étonnée de voir une apparence tout bonnement esthétique, des habits jusqu'à la chair.

Enchanté, je suis Kim Taehyung, il confia.

Il avait un beau sourire, elle devait au moins l'admettre. Celui-ci s'assit à ses côtés afin de faire face à son grand-père qui demandait comment allaient ses parents. Maera ne se préoccupa pas de leur conversation qui passa d'une oreille à l'autre, elle était plutôt suspicieuse vis-à-vis de cet homme. Il dégageait divers ondes qu'elle avait du mal à saisir et étant antipathique, elle avait encore plus du mal à comprendre les émotions qu'il pouvait avoir.

Soudain, le grand-père recevait un appel, il s'excusa auprès d'eux et répondit rapidement. Apparemment quelque chose s'était passé dans son entreprise qu'il dut se retirer du dîner. Il insista de se revoir avec les deux famille réunis la prochaine fois avant de laisser les jeunes discuter.

Une fois parti, le soi-disant fiancé changeant subitement d'expression, soupira longuement avant de se lever pour aller s'asseoir devant Maera. Il attrapa la carte de menu et se mit à la lire, larguant totalement son intérêt pour sa future femme qui les bras croisés, le fixa avec apathie.

J'ai tellement faim, il lança. Tu vas prendre quelque chose, mon coeur ?

Dis-le encore une fois et j'arrache ta langue pour en faire un pendentif à mon cou, dit-elle dans le plus grand des calmes.

Oh, t'es encore plus féroce que je le pensais. Ça me plait, il commanda un plat, avant de croiser ses bras sur la table. Il faut avouer que toi et moi, physiquement on est vraiment compatible. On aurait pu faire le couple du siècle. Sauf que, j'suis pas non plus partant pour ce mariage arrangé.

Alors qu'est-ce que tu fiches ici ?

Et bien, mes parents n'ont pas spécialement aimé de savoir que je suis homo, alors pour préserver leur réputation, ils essayent de me caser avec une fille.

Donc je ne t'intéresse pas ? ses yeux s'illuminèrent.

Le jeune homme plissa les paupières, il fut subitement intrigué de voir une telle expression sur sa figure, elle semblait avoir déjà construit tout plein de projet pour se sauver de cette situation.

      ㅡ Tu ne le sais peut-être pas mais je me suis transféré dans ta fac, à cause de toi et quelqu'un d'autre.

      ㅡ Tu es un des élèves transférés ? elle s'étonna.

      Taehyung hocha la tête tandis que les plats commençaient enfin à être servi. Maera fut encore plus surprise par cette nouvelle, voilà qu'elle fut complètement bouleversée aujourd'hui et elle ne savait pas ce qui pouvait être encore pire que ça prochainement. Au moment où elle pensait que sa journée allait se terminer sur une note, quelque chose vint perturber ses pensées.

C'était la présence d'une personne familière, quelqu'un qui portait un costume noir soulignant chacune de ses courbes avec autant de sensualité qu'elle en fut bluffée. Ne l'ayant jamais vu sous cette forme d'élégance, elle déglutit face à la beauté de son partenaire de crime qui avait regroupé légèrement ses cheveux en queue, laissant une mulette. Il s'approcha de sa table, après s'être fait conduire par une réceptionniste qui le dévorait des yeux complètement.

Désolé pour le retard Swan, je devais m'occuper de quelque chose avant-

Lorsque Jungkook aperçut siéger Taehyung en face de Maera, ses pupilles s'écarquillèrent momentanément et son coeur s'emballa violemment. Il dut se rattraper au bord de la table tellement il ne s'attendait pas à le voir.

Comme on se retrouve, Kookie, se mordit Taehyung la lèvre. Et je dois dire que ton glow up est tout à ton honneur. Même si avant, je t'ai connu plus sauvage que ça.


𝐋𝐎𝐑𝐃, 𝐒𝐀𝐕𝐄 𝐌𝐄, 𝐌𝐘 𝐃𝐑𝐔𝐆 𝐈𝐒 𝐌𝐘 𝐂𝐀𝐍𝐃𝐘
愛 ┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈ 愛
09%   █████████▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒

Ça annonce du lourd entre ce trio 🫢
et bien d'autres.

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