𝐿𝐼𝐴𝑅𝑆 | 𝐂𝐇𝐀𝐏 • 𝟎𝟏
𝐋 𝐈 𝐀 𝐑 𝐒
▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃▃
⟅⟆ :make me: . . ⇢ ˗ˏˋ fuck me ˎˊ˗ ꒰
𝐼 𝐶 𝑂 𝑁 +⁺ 𝑨 𝑫 𝑫 𝑰 𝑪 𝑻 𝑰 𝑶 𝑵
ㅡ 𝐈 𝐃𝐎𝐍'𝐓 𝐇𝐀𝐕𝐄 𝐀 𝐃𝐈𝐑𝐓𝐘 𝐌𝐈𝐍𝐃
𝐽𝑈𝑆𝑇 𝐴 𝑆𝐸𝑋𝑌 𝐼𝑀𝐴𝐺𝐼𝑁𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁 ㅡ
〤
burn the way I love, burn the way I kiss
feel like I'm alive, feel like I'm dead
༗
YOU are the sin of 𝑮𝑶𝑫
✗
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𝐋𝐄 𝐃𝐄́𝐒𝐈𝐑
Un sentiment de désespoir, un appétit des éléments que nous ne pouvons acquérir, il creuse une brèche au fond de notre organisme, tentant l'esprit à s'emparer de la chose qui devient l'objectif. Par tous les moyens, nous voulons obtenir ce que nous ne pouvons pas avoir, intensifiant alors cette maladie qui ébruite nos souffrances masqués. Nous voulons succomber, nous voulons concevoir, savourer un objet perceptible à la vue qui pourrait nous être limitée. Il amplifiait l'appétence, torturant nos penchants afin d'agir pour emporter ce qui nous devait appartenir.
Le cœur palpitait lorsque la personne qui nous procurait des effets boulimiques était hors de portée de nos touchers, la revendication effleurait nos idées, nous voulions être la seule image qu'elle vénérait. Prêt à tout pour gagner son attention, jouissant à la vue d'un sourire, hurlant à la vue d'un regard ; l'âme cherchait la prétention qu'elle méritait.
D'après les autres, Hwan Maera était insatiable, rien ne pouvait assouvir sa convoitise. La fougue faisait vibrer ses cuisses chaque nuit, une fois que le visage de son obsession caressait sa spiritualité mentale, ressassant continuellement les libidos qu'elle partageait avec d'autres amants. Un d'eux même se trouvant enlacé dans ses draps en soies. Elle s'extirpait du meuble de copulation, enveloppant sa peau du tissu qui emmitouflait son intimité. Ainsi, face au miroir, elle scrutait la défectuosité de sa beauté, retraçant le parcours des traces charnelles d'un auteur qu'elle aurait voulu remplacer.
Il n'avait pas été mauvais, c'était même un super bon coup, mais sa satisfaction n'était pas à la hauteur de celui qu'elle voulait à tout prix capturer. Cette chevelure charbonneuse dont les mèches tombaient sur son front, ayant des sourcils légèrement épais, possédant des yeux splendides et fins avec une arc particulière, aux contours marquants, un nez droit et lisse. Il était doté d'un sourire faisant craquer même les anges.
Elle voulait apprivoiser sa concentration, à la tendre vers sa direction pour satisfaire son égoïsme. Si elle le pouvait, elle l'aurait accaparé, lui apprenant à quel point sa lubie pouvait réjouir ses volontés.
Mais il ne cédait pas, cet enfoiré têtu tel un enfant qui refusait de voir autre chose que ce qu'il s'était fixé à l'esprit. Min Yoongi était quelqu'un qui se consacrait à être responsable, il ne cherchait jamais les emmerdes, il était pacifique prêt à sauver un chaton en détresse. Il était aimable avec tout le monde, il savait se montrer ferme ce qui faisait trembler son âme pécheresse.
Cependant, lorsqu'elle venait l'accoster, il était indifférent, distancié, la poussant à croire qu'il la haïssait. C'était frustrant, frustrant de ne pas pouvoir exister autour de lui, sans être remarqué par ses beaux yeux qu'elle a toujours aimé contempler.
Pourquoi Maera était tant attirée par cet idiot qui ne voyait que le bout de son nez ? Qui refusait de lui parler. Comment ce crétin pouvait ignorer à quel point elle pouvait lui être vouée ? Fidèle au moindre de ses désirs, elle aurait pu faire de lui quelqu'un de plus brillant. Sans frontière elle lui serrait asservi.
À ses côtés il aurait été tant estimé, mais la seule chose qu'il éprouvait à son égard était le dégoût. Il croyait sûrement qu'elle était mentalement déséquilibrée ? Ou une sorte de pute qui couchait avec la moitié de l'université ? Pourquoi les hommes sont au vu de la société juste un charognard d'avoir pu tanguer entre les cuisses des étudiantes, mais lorsqu'une femme partageait les mêmes besoins, elle était considérée comme une prostituée ? La salope du siècle ? C'est vrai, Maera oubliait qu'elle se trouvait dans un monde où la femme devait représenter la Sainte Marie. Cela la mettait dans une rage folle et pourtant, son intérêt pour Yoongi atténuait ses pulsions sanguines.
Abandonnant son regard de son reflet, elle se tournait pour observer l'homme qui dormait sur son matelas. Maera marchait d'une démarche opulente, le drap de matière délicate glissait le long de son épiderme si doux et tendre pour embrasser le sol. Son anatomie retrouvait la pièce dans laquelle elle allait surmonter sa frustration, purifiant ses membres des baisers qu'elle blasphémait. Pas qu'elle était écœurée mais si la coréenne avait eu le choix, le type qu'elle avait accepté de forniquer ne serait pas sa sélection optimale.
Et quand l'hygiène fut parsemée sur sa silhouette, en s'enroulant dans un peignoir en satin, elle sortait de son refuge pour rencontrer la réalité. Son prétendant semblait se rhabiller rapidement.
ㅡ N'oublie pas, c'était juste pour une nuit, il lui confia en premier, finissant de mettre sa chaussure. Personne ne doit être au courant.
ㅡ Je n'avais pas l'intention de répandre tes exploits sexuels, Maera serrait sa ceinture à la taille. Ceux à qui j'en parlerai auront pitié de moi, tellement j'ai dû simuler.
Elle était fière d'heurter son égo.
ㅡ J'espère vraiment que le reste de ta journée sera aussi agréable que tu sais l'être, il grogna. En fin de compte, les gens avaient raison à ton sujet, t'es une salope.
ㅡ Si j'écoutais toujours ce que dise les autres, je serai un mur blanc dépourvu de personnalité comme toi.
Il crispa sa mâchoire comprenant l'allusion que Maera lui fit en le traitant indirectement d'abruti.
ㅡ Hé, elle l'épela, il se retourna. N'oublie pas ta chaussette.
Elle pointa du menton, il la ramassa avec mécontentement avant de partir, claquant la porte.
Et voilà qu'une nouvelle journée débutait.
Maera également habillée, portant une robe noir lui arrivant presque aux genoux. Elle avait une veste du même teint courte, avec un style militaire, des éléments dorés y furent brodés. Celle-ci attrapait son sac de luxe en mettant ses talons. Ainsi elle s'appliquait à mettre en valeur son aristocratie.
Enfin prête à rejoindre en voiture l'université, accompagnée par son chauffeur privé, elle sortait de son véhicule. Et lorsqu'elle fut arrivée à destination, elle devint sujet de balivernes évoquées par les étudiants alarmés par sa présence.
Sa prestance était la marque de sa personnalité, sa féminité engendrait la jalousie de certaines jeunes femmes exaspérées. Elle savait comment agacer les demoiselles et affrioler les mâles qui malgré eux ne purent s'empêcher de la mater. De même, certains de ses conquêtes suivaient les empreintes de ses pas qu'elle constellait au sol afin de rejoindre l'établissement.
L'étudiante aux cheveux cendrés remarqua leur zieute et les salua avec un sourire, en soulevant sa main pour faire flirter ses phalanges chacune leur tour, avant de laisser traîner l'effluve de son parfum majestueux et fruité sous leur nez, pour ensuite disparaître à l'intérieur du bâtiment.
𝐒𝐀𝐑𝐀𝐍𝐆
C'était une école disciplinaire et prestigieuse, sa réputation éclaboussait tous les autres établissements scolaire de sa grâce et ses enseignements. Aucune discrimination ne faisait sujet dans les lieux, aucun impact d'harcèlement, aucune différence de genre ou de problèmes. Ils étaient tous d'une sainteté élogieuse. La pudicité représentait la résidence, qu'elle n'avait presque plus besoin de règle à suivre puisqu'ils étaient ancrés bien profondément dans leur esprit. La dystopie était exercée au sein des couloirs, les garçons et les filles maintenaient sagement une distance entre eux afin de ne pas provoquer une dissonance qui invoquerait la rébellion et les mésaventures charnelles.
Et il y avait des personnes qui existaient seulement pour nourrir les étudiants de leur esthétisme et bien évidemment de l'argent qu'investissaient leurs parents soit de leur affaire en tant qu'influenceur. C'était des gens qui furent comme des oeuvres sécurisés par un système de protection inébranlable. Ils appartenaient au « 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐓𝐈𝐆𝐄 » c'est ainsi ils furent renommés ici. Ils étaient complètement d'un autre niveau de subsistance et intouchable par l'espèce dite « 𝐓𝐑𝐈𝐕𝐈𝐀𝐋 », une espèce banal qui n'avait pas suffisamment de ressource pour se payer certains frais et qui devait juste étudier sans chercher la moindre chance de gagner en popularité.
Lorsque Maera passa par le couloir, elle entendit des murmures et des stupéfactions se répandre, celle-ci regarda de droite à gauche, chacun fut enveloppé de sa petite bulle réuni en plusieurs petits groupes. Ils n'arrêtaient pas de visionner quelque chose dans leur portable, faisant monter l'écho de leur propos. Cette subite manifestation d'intérêt vint d'attirer l'attention de la garce qui agacée, sortit son téléphone. Elle vit qu'elle avait plusieurs notifications, et surtout certains venant des tchats de leur fac.
En ouvrant une page, elle tomba sur une vidéo qui fit directement monter le rouge à sa tête, certainement pas de honte, mais de colère en voyant la personne qui se fit filmer, sûrement sans son consentement. Elle ne supportait déjà plus les scènes que ses yeux eurent le malheur de voir, ainsi tous ces commentaires de moqueries que devaient recevoir la victime de cette injustice. Maera finit par balancer son téléphone - à défaut d'en avoir un autre, puisqu'elle ne manquait de rien - en voyant certains avoir l'audace de rire.
Cela eut le don de faire retourner tout le monde vers sa direction, et ils eurent un instant peur de l'expression qu'elle afficha.
ㅡ QUEL EST LE TROU DU CUL QUI A FAIT DIFFUSER CETTE VIDÉO ?! elle hurla. J'vous jure que je vais arracher ses bourses et lui les faire avaler dans son bol de céréales !
Elle vit un type se marrer encore plus, car cet enfoiré était souvent derrière les coups les plus sales. Maera était prête à en découdre, mais son ami retint la cendré pour l'empêcher de s'attaquer à un étudiant et se faire sanctionner par le directeur, en dépit de son statut de bourgeois.
ㅡ Maera arrête-toi, tu vas pas te remettre sur le dos tous ces crétins ! elle s'empressa de dire.
ㅡ Hara a raison, ajouta Jimin prenant son autre bras, ils n'en valent pas la peine.
Les deux la tirèrent en arrière, alors qu'elle se débattait en tentant de retirer son talon pour foutre l'aiguille dans le crâne de l'abruti, qui continuait à ricaner, parce qu'il savait qu'elle ne pouvait rien lui faire. Après tout c'était le gosse d'un homme riche, malheureusement plus aisé que sa propre famille. Et ses pulsions meurtrières qu'elle maitrisait grâce à ses antipsychotiques qu'avait prescrit son psy, commençait à cogner ardemment dans ses cellules.
ㅡ Toi Choi San, elle le pointa du doigt. Ce matin je t'ai vu dans ma cuvette, et j'ai tiré la chasse, tellement tu puais.
Derrière ses potes se mirent à rire car elle venait de le comparer à la merde qu'elle avait déféqué. Il les fusilla du regard et ils se turent.
ㅡ Seulement parce que t'es le fils d'un ambassadeur important, ça ne t'épargnera pas les horreurs que je vais te faire subir dans ton sommeil.
San commença à froncer les sourcils en s'approchant d'elle. Il se pencha vers elle et sourit de plus belle, voyant à quel point ses acolytes galéraient pour la maintenir.
ㅡ Oh, et qu'est-ce que tu vas faire, sale trainée ?
ㅡ Parler de mon vagin ne fera pas grossir ta petite queue. J'ai lu que le pénis d'un gars faisait la taille de sa main. Et faut avouer que la tienne a le format de celui d'un écolier de primaire.
ㅡ Comment est-ce que tu oses lui parler ainsi ?!
Le défendît son plus fidèle clebs qui avait une petite taille, son complexe que beaucoup connaissait.
ㅡ Écoute-moi bien la chtarbée-
ㅡ Il veut quoi le lilliputien ? Tu devrais pas être à la maternelle toi ? Où est ta maman ? Elle doit te chercher partout.
ㅡ J'vais me la faire.
Il alla lui sauter dessus, mais San le retint, car s'il osait s'attaquer à elle publiquement, son nom serait sali. L'enfoiré faisait mine que ça ne le troublait pas, mais elle le mettait en colère, au point de faire d'elle, sa cible de moquerie.
ㅡ Avoue ton crime, elle relança. Je sais que c'est toi qui est derrière cette publication.
San se pencha à son oreille.
ㅡ Prouve-le.
Il murmura, ce qui la mit hors d'elle.
ㅡ Je vais hanter tes nuits et torturer la moindre parcelle de ta peau, pauvre con !
ㅡ Putain mais tu veux te faire buter ?! boucla Jimin de sa paume sa bouche.
Ses amis se firent violence pour l'éloigner, mais les professeurs débarquèrent en commençant à demander ce qu'il se passe, après avoir sûrement dû être affolés par la vidéo circulant dans le bahut. Maera respirait fortement par les narines, en mitraillant San du regard qui la regardait de sa grande taille, hautainement.
Tandis que un peu plus loin, deux étudiants ayant assistés à leur confrontation observaient cette scène. Il faut avouer que le spectacle ne passait pas inaperçu. Dans cet établissement, il y avait toujours des événements improbables qui se produisaient. Jeon Jungkook y était plutôt habitué malgré sa préférence au calme, Min Yoongi, lui, il était très agacé par l'agitation des élèves.
ㅡ J'ai entendu dire que cette fille est dingue de toi, lança Jungkook.
ㅡ Et alors ? Cette fille est toujours mêlée à des scandales, elle attire constamment l'attention de tout le monde, et en dehors de son apparence bien foutu d'aristo, elle s'exprime avec vulgarité. Les prestigieux sont des cas à éviter. Alors Jungkook, te laisse pas avoir par sa beauté.
ㅡ Est-ce qu'elle est attirée par toi parce que t'es son contraire total, un fruit interdit ? Un trivial ? il se tourna vers lui, amusé.
ㅡ J'aurai préféré qu'elle me déteste, répondît Yoongi.
Jungkook qui s'appuyait de l'épaule contre le mur, bras croisé, pencha plus sa tête en considérant Maera qui se faisait tenir par ses amis. Un de ses professeurs la gronda car elle venait encore une fois de provoquer un conflit. Cette fille était très connue au sein de l'établissement pour les conquêtes qu'elle enchaînait. Peu pouvait la supporter car elle les renvoyait boulet avec sa langue tranchante, rempli de sarcasme et de répondant. Les riches la détestaient alors que ceux qui n'avaient pas autant les poches pleines l'admiraient comme la craignaient.
La demoiselle fut quelqu'un d'égoïste et insensible face aux sentiments qu'éprouvaient les autres à son égard, elle se servait seulement d'eux pour divertir ses intérêts, pour goûter chaque jour à divers sensations qui la vidaient par manque de réceptivité sentimentale. La cendrée avait toujours été qualifié d'une beauté empoisonnante voir épineuse ; des amis, elle les côtoyait seulement pour adapter son existence à la sociabilité. Elle n'avait aucun attrait de perfection si ce n'était pas la malédiction de son esthétisme.
ㅡ Bon tu viens ? le tira Yoongi par la manche. Ils n'en valent pas la peine ces gens.
ㅡ Ouais, j'arrive... il s'écarta du mur en baissant les bras.
Le jeune homme vit que les adultes finirent par renvoyer tout le monde à leurs cours, tandis que Maera et ses potes marchaient vers sa direction. Et c'est là que au moment où elle passait à côté de lui, cette dernière croisa son regard. Lui qui d'habitude caché dans l'ombre et dont elle ne connaissait certainement pas l'existence ni le nom, fut là, remarqué par les prunelles perçantes de cette dernière. Il voyait dans ses yeux une flamme pure et torride, qu'une fois effleurée, elle te consumerait.
Mais il comprit que ce feu dans sa combustion était destiné à son ami, Yoongi. Lorsqu'elle vit son crush, elle détourna aussitôt la tête, peut-être embarrassée qu'il ait assisté à ce spectacle. Puis ils s'éloignèrent, disparaissant dans le bureau du proviseur adjoint.
ㅡ Qu'est-ce que t'as ? Me dis pas qu'elle t'hypnotise ? s'offusqua Yoongi.
ㅡ Elle est pas mon genre, celle que je préfère c'est sa pote Hara. Mais j'ai aucune chance avec elle, j'ai entendu dire qu'elle a horreur des hommes, même si elle est hétéro.
ㅡ Dis-moi, où est-ce que tu as entendu ça ?
Il fut sceptique d'un coup.
ㅡ Tu ne serais pas en train de les surveiller à longueur de journée comme un stalker ?
ㅡ Sérieusement, s'ahurit Jungkook, tu crois vraiment que j'ai pas plus interessant à faire ? Puis c'est pas ma faute si leur vie est tout le temps exposée publiquement, ils sont toujours sources de scandale dans cet établissement.
Yoongi connaissait bien son ami, mais il aimait le charrier simplement, car les oreilles de ce dernier devenaient rouges vifs quand il mentait.
Maera tint entre ses doigts la mâchoire d'un gars, elle scotcha sa bouche contre la sienne, l'agitant avec fureur, cherchant désespérément un moyen de rétablir cette bonne journée qui aurait dû commencer mais non, il a fallu qu'un abruti la gâche. Alors pour décompresser, elle comptait s'acharner sur cet étudiant du prestige qu'elle poussa brusquement vers le siège d'une salle de théâtre, en ce moment en rénovation. Il atterrit sur ses fesses et s'offusqua, mais elle ne tenait guère à ses lamentations et s'assit sur ses cuisses, encadrant son visage de ses mains, abusant de sa gorge pour y étouffer ses cris par des morsures, qu'il en gémit de douleur mais ne put s'empêcher d'apprécier cette torture.
ㅡ Dis Maera, pourquoi toute cette comédie ? il soupira de satisfaction.
ㅡ Tais-toi San.
Elle saisit sa mâchoire d'une main.
ㅡ J'veux pas t'entendre.
ㅡ Je me fais utiliser comme un jouet, il souffla sous ses baisers. T'es cruelle en fait.
ㅡ T'as pas encore tout vu, elle ouvrit sa fermeture éclair du pantalon. Maintenant, laisse-moi me défouler sur toi.
ㅡ Mais vraiment, pourquoi tu veux faire croire aux autres que je suis derrière les sales coups ?
Maera soupira en baissant ses bras et l'observant longuement. Il finit par faire de même, subjugué par cette dernière.
ㅡ Parce que si les autres pensent que t'es celui qui est derrière ces sales coups, alors le vrai connard ne se doutera pas que je le recherche parmi les autres étudiants ou professeurs, il va donc baisser sa garde, tu comprends ? C'est une stratégie mon petit San, elle lui tapota la joue. Et qui a le plus de chance d'être ce foutu enculé qui profite de son statut pour faire les pires choses ? Choi San, fils d'un ambassadeur important de la Corée du Sud. Les riches sont toujours détestés parce qu'ils ont le pouvoir et l'argent. Donc celui qui se cache derrière les magouilles pensera que je vais foutre ta réputation en l'air. Alors qu'en attendant, j'essayerai de le choper par la peau des fesses.
Le jeune homme était plutôt surpris, il savait que Maera était intelligente au vu de ses bonnes notes. Toute cette mascarade de la fille qui s'exprime avec vulgarité n'était qu'un aspect de sa personnalité qu'elle voulait montrer. Alors qu'en réalité, malgré son rang de bourgeoise gâtée, c'était quelqu'un qui était pour la justice. Oui, elle était certainement insatiable, parfois même disjoncté lorsque ses nerfs étaient à vif, mais elle ne provoquait personne sans en avoir des raisons justifiables. Et le fait que tout l'université la prenait pour une traînée ne lui faisait aucun effet, elle savait leur boucler le clapet de jugeurs.
ㅡ Et cette fille victime de cette publication, tu la connais ? il fut curieux.
ㅡ Je sais qu'elle est aisée et qu'elle ne rate jamais une occasion de se divertir.
ㅡ À ton avis, pourquoi la personne derrière cette vidéo l'a affiché ?
ㅡ Peut-être parce qu'elle fait partie du prestige ? Qu'elle ne considère par les gens comme des êtres humains donc elle mérite de se faire humilier ?
Dernièrement, quelqu'un de mal intentionné avait commencé à exposer la vie de certaines personnes sur les réseaux sociaux afin de pourrir leur réputation et leur vie. Pour faire soi-disant justice ou alors juste pour s'occuper dans une université où tout avait des règles strictes à respecter. De garder une certaine sainteté, et bien évidemment de séparer les riches des pauvres. Sarang avait été construite pour les gens de la haute société, mais pour montrer à quel point les représentants sont bons et généreux, ils ont décidés d'ouvrir les portes à ceux qui cherchent à recevoir une meilleur éducation scolaire. Ainsi l'académie se fait bien voir, et tout le monde est content.
Cependant, même si le directeur veut maintenir un système dystopique, il y aura toujours des canaris noirs qui vont vouloir détruire le régime de quelque façon qu'il soit. Et récemment, quelqu'un s'est mis à monter un sorte de tribunal à sa façon, ridiculisant des élèves, que ça soit des Prestigieux ou des Triviaux, cette personne s'amusait à poster des contenus personnels, comme des sexytapes, des témoignages de viols, même des crimes commis au sein de l'établissement. Malheureusement, au lieu d'aider la victime à être entendu, celle-ci se faisait au contraire encore plus harcelée et humiliée.
ㅡ Mais comment tu comptes retrouver cette enflure ? demanda San.
ㅡ J'en sais rien, elle soupira, il me faut quelqu'un de discret qui pourrait on va dire « espionner » elle passa ses mains sur son cou. Quelqu'un qui sait tout sur tout le monde mais se terre dans l'ombre.
ㅡ Quelqu'un de coincé tu veux dire ?
ㅡ Si on veut, elle se pencha vers sa bouche. Tu vas te taire à la fin ? J'ai besoin d'un remontant là. Je suis trop frustrée. Et mes médocs diminuent ma libido, je préfère utiliser la manière ancienne.
Elle sourit près de ses lèvres, avec l'intention de l'embrasser.
ㅡ Ça fait un moment qu'on l'a pas fait quand même. Combien de mecs tu t'es tapée ce mois-ci ?
ㅡ Je dirai quinze sans compter... elle le vit écarquiller les yeux, je plaisante, elle ria. Seulement un, il fut encore plus surpris. Oui, je sais, c'est surprenant que j'arrive à me contrôler hein. Mais c'était un coup que je ne planifiais pas. Je ne pensais même pas le faire avec une telle personne.
ㅡ Comment ça ?
ㅡ Enfin bref, on le fait ou tu te conserves pour l'élu ?
Elle arqua un sourcil, pour le taquiner, il se mordit la lèvre avant de saisir sa bouche, se suivit alors un mouvement de chairs qui chahutèrent, des bruits de smacks se répandirent dans la pièce, quand soudain, ils entendirent un bruit. Ils tournèrent rapidement la tête et aperçurent un type se tenir au bout des sièges, ayant fait tomber un matériel.
ㅡ Euh, j'voulais pas vous interrompre, j'vais vous laisser hein, continuez.
ㅡ Attends ! paniqua Maera.
Il se dépêcha de sortir, San se leva en même temps pour rattraper la demoiselle qui voulait faire taire l'élève qui les avait vu. Son plan allait être gâché si ce dernier finissait par parler. Personne ne venait dans cette salle depuis un moment, et comme par hasard, ça devait arriver aujourd'hui.
ㅡ Maera, attends, laisse.
ㅡ Comment ça laisse ? Il va balancer ce qu'il a vu !
ㅡ Non mais je connais ce gars, c'est Jeon Jungkook. Tu te souviens que tu voulais quelqu'un qui sait se terrer dans l'ombre ? Ce gars serait parfait pour ton rôle. Il a tendance à se tenir à l'écart du bruit et reste assez discret. Alors j'imagine que peut-être il sait certaines choses.
Jeon Jungkook, c'était un gars tout à fait ordinaire qui traînait dans son petit coin, et que personne n'osait approcher parce qu'il avait l'air trop introverti pour échanger avec qui que ce soit. Mais ce dernier possédait bien des talents qui serviraient à Maera, ce dont elle ne se doutait pas encore.
ㅡ Donc tu me dis d'aller lui demander de l'aide ? De faire de lui mon partenaire pour cette enquête ? elle grimaça.
ㅡ J'ai cru comprendre d'un professeur qu'il était assez doué en informatique.
Maera commença à tilter.
ㅡ Il saura peut-être tracer l'adresse ID de la personne qui affiche les étudiants ?
San hocha la tête, avec un petit sourire montrant ses belles fossettes à faire fondre.
ㅡ Tu sais, si t'étais pas aussi adorable, j't'aurais certainement considéré comme un enfoiré de riche. Mais heureusement que tu n'es pas comme ceux qui pètent plus haut que leur cul.
ㅡ Je suis pas un cliché d'enflure riche. On peut vivre en paix même étant blindé non ?
ㅡ Ouais, ouais, j'y vais, elle prit son sac.
ㅡ Attends et nôtre partie de plaisir ?
ㅡ Peut-être une autre fois, j'ai des choses à faire.
PAUSE MIDI.
À la cafétéria.
Les élèves commençaient à se servir des repas en se mettant dans des petits groupes avec leur centre d'intérêt qu'ils avaient en commun. Mais les triviaux et les prestigieux étaient bien séparés les uns des autres afin d'éviter qu'ils se confondent tous. Maera se retrouvait avec ses deux amis les plus proches de l'université. Hara était une fragile, une petite prude qui craignait pour sa peau. Elle était la meilleure de sa classe et faisait tout pour ne jamais échouer lors des examens, ni décrocher de la première place. Elle avait eu le malheur d'être la cousine d'un Trivial comme Yoongi, celle-ci évitait d'entretenir une relation, par peur de devenir victime d'harcèlement.
Et oui, même si de surface l'académie affirmait qu'il n'y avait pas de discrimination, les règles disaient autre chose, car deux catégories de personnes étaient divisés afin de mieux pouvoir gérer les élèves et les caser dans une rubrique, amenant certains au jugement et harcèlement. Les Prestigieux étaient soit riches, soit très talentueux donc ils devaient avoir un rang adapté à leur statut social. Les Triviaux étaient des gens banals, avec une situation rentable mais pas assez pour être nommé génie. Et bien sûr malgré ce détail, ils étaient tous respectueux l'un envers l'autre.
Maera ne supportait pas cette hypocrisie, c'est pourquoi souvent, elle faisait des petits soulèvements lorsqu'elle trouvait illogique quelque chose. Et les professeurs ne pouvaient rien faire que subir, car elle était une prestigieuse.
Jimin rejoignit les deux jeunes filles. Le gars aimé de tous, c'était aussi le journaliste de la fac, qui devait parler de tout ce qui se passait, d'animer certaines activités, être le premier au courant d'un quelconque événement et le partager avec les étudiants sur le site, ou dans des groupes de tchat. Il était du genre extraverti, provocateur, un renard rusé qui savait du comment au pourquoi. Si une infos passait par lui, tout le monde devait être au courant. C'est pourquoi, Maera préférait le tenir à l'écart de ses projets comme Hara qui était assez proche de ce dernier, car ils s'entendaient un peu trop bien.
ㅡ Attends, quoi ?! s'ahurit Jimin. Jeon Jungkook ? Tu veux aller voir ce loup solitaire ? Ce gars tout le monde l'évite parce qu'il est trop louche comme type.
ㅡ Hors de question, rétorqua Hara.
ㅡ Allez, pourquoi tu ne veux pas ? Fais ça au nom de nôtre amitié.
ㅡ Tu sais que tu me demandes d'enfreindre la règle de l'établissement ? Aucune complicité avec les Tiviaux, ils ne sont pas à nôtre niveau.
Maera arqua un sourcil, déçue que cette dernière soit un autre mouton du berger qu'est le directeur.
ㅡ Je ne t'en demande pas trop, j'ai juste besoin de l'approcher suffisamment pour lui demander une faveur. C'est très important pour moi. En attendant, vous vous occupez de distraire tout le monde.
ㅡ Mais pourquoi tu ne le fais pas après les cours ? demanda Jimin.
ㅡ Parce que Yoongi lui tourne toujours autour comme si c'était son garde du corps. Et vous savez mieux que quiconque que je le déteste.
Oui, elle mentait, pour ne pas ébruiter le fait qu'elle était dingue de lui. C'était arrivé sans vraiment qu'elle le veuille. Son coeur n'avait pas demandé son consentement pour affectionner ce dernier. Ce jour où elle l'avait remarqué, l'avait considéré comme quelqu'un d'exceptionnel, cela changea de quelque peu sa vision des choses. Mais ça c'était une longue histoire.
ㅡ Puis je n'aurais pas le temps, je dois rentrer chez moi à cause d'une réunion. Si je ne le fais pas maintenant, je ne sais pas quand j'aurais l'occasion.
Ils hésitèrent, pas certains que cette idée qu'elle avait en tête soit fructueuse. Mais ils savaient qu'une fois qu'elle avait un truc à l'esprit, personne ne pouvait l'arrêter, ni même ses propres parents.
ㅡ D'accord, dépêche-toi alors, supplia Hara.
La concernée mit un sorte de bonnet pour ressembler à un trivial et non une prestigieuse afin de se fondre dans la masse. Pendant que Jimin se levait pour divertir les étudiants en leur exposant qu'un nouveau événement allait bientôt être mis en place pour divertir les élèves. Ils furent assez enthousiasmés de savoir qu'ils allaient profiter d'animation intriguant comme à chaque mois de l'année.
Quand ils furent tous déconcentrés, Maera se dépêcha de rejoindre la table presque vide de sa cible qui mangeait tranquillement sans rien demander à personne. Elle s'assit en face de lui discrètement, alors que les yeux des autres étaient rivés sur la pipelette de la fac. Ceux du loup solitaire ne semblaient pas quitter son portable, avant qu'il sente une silhouette prendre forme devant lui. Et quand il leva ses yeux vers la cendrée, il ne tilta pas, et continua de mâcher, en la regardant sans trop savoir comment réagir face à elle.
ㅡ Écoute, tout d'abord, pour ce matin... Quand tu es parti de ma chambre- elle commença.
ㅡ Et que visiblement tu n'avais pas l'intention de répandre mes exploits sexuels, car ceux à qui t'en parlera auront pitié de toi, tellement tu as dû simuler. Ce que je ne dirai pas en témoignage de mon dos que tu as déchiqueté. Mais faisons genre.
Maera se tut, c'est vrai qu'elle a apprécié plus que d'habitude ce plan d'un soir. Elle sentait son corps brûler en se souvenant de cette nuit. Maintenant le convaincre de l'aider n'allait pas être une tâche facile, elle a été grossière mais c'est lui qui avait fait le bâtard en premier, lorsqu'il a dit que personne ne devait savoir ce qu'il s'est passé et que ça ne se reproduira plus jamais.
ㅡ Qu'est-ce que tu as encore dit déjà ? Je suis un mur blanc sans personnalité. Ouais, c'était une agréable discussion, il l'ignora en continuant de manger.
ㅡ Je ne comptais pas coucher avec toi la nuit dernière. C'est arrivé parce que tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Un autre à la place, j'aurai sûrement fait la même chose.
Elle n'arrangeait pas son cas. Il s'attendait à ce qu'elle ne le considère même pas comme une conquête, car il faisait partie des triviaux, et elle évitait de les côtoyer pour x raisons.
ㅡ Dis, il plissa les yeux, si t'es venue jusqu'à te faire passer pour une des triviales, c'est que tu me veux quelque chose non ? C'est à propos de tout à l'heure ? Pour que je ferme ma gueule sur le fait que toi et San vous jouez la comédie ? J'en ai vraiment rien à faire de vos affaires de culs. Alors t'as pas à t'en faire. Tant que tu ne dis à personne que je me suis tapé une aristocrate.
La concernée coinça sa langue à l'intérieur de sa joue, agacé qu'il fasse son petit monologue, du mec bien sûr de ses compétences sexuelles.
ㅡ Tu sais quel est le point commun entre un cheval et toi ? elle lança. C'est que tous les deux, je vous monte dessus.
Jungkook arqua un sourcil, en se souvenant de toutes les fois où elle a été au dessus de lui, à le rendre fou. Il sentit encore sa présence sur son membre. Il se maudissait d'avoir consentit à coucher avec elle. Le noiraud s'était promis que ça ne se reproduira plus jamais, qu'une nuit, sans aucun engagement, sans aucun attachement devait suffire.
Ça c'était passé dans un imprévu total, leur union aurait pu choquer certains car ils étaient bien trop différents. Et pourtant, hier soir, sur la terrasse d'un restaurant vide, face à son désespoir, face à sa rage galvanisante, sa détermination, il ne put résister à la posséder. Sans même avoir le besoin de partager un quelconque sentiment à son égard. Ce n'était pas nécessaire d'éprouver de l'amour pour apprécier une bonne partie de jambe en l'air.
C'est elle qui a fait le premier pas, c'est elle qui l'a embrassé, l'a incité à poursuivre tellement elle maniait bien ses lèvres et ses baisers, sa langue qui était si délicieuse, savait narguer le moindre de ses nerfs. Et dire qu'il n'avait pas senti son estomac se révolter serait un mensonge des plus grotesques, car il a savouré chacun de leur ébat.
Ce soir là, elle était abaissée au sol à enlacer ses genoux, dans sa robe noir, à la texture du satin, au dos dénudé, soulignant la courbe de son échine. La retirer de son corps était un pur plaisir, et à ce souvenir jaillissant, il secoua légèrement sa tête. Celle avec qui il voulait sortir c'était Hara. Pas sa pote tarée que tout le monde craignait.
Mais il savait que derrière cette allure, elle avait un amour propre à protéger, alors celle-ci étouffait la moindre vision de vulnérabilité. Il ignorait pourquoi, pourquoi elle avait été à cet instant si seule et perdue, alors qu'elle débordait de ferveur et de confiance.
ㅡ D'accord, je vais faire genre que tu as dominé toute la nuit. Qu'est-ce que tu me veux, Swan ? il se pencha plus vers elle.
ㅡ C'est Hwan.
ㅡ Je préfère Swan, ça te rend moins tordue, et plus cygne blanc.
Elle soupira un sourire sarcastique.
ㅡ J'ai entendu dire que tu te débrouillais bien en informatique, à quel point ?
ㅡ Maintenant je t'intéresse ? J'étais un si bon coup ?
ㅡ Jeon, elle grogna.
ㅡ Swan, il répliqua.
Il sembla s'amuser à l'ennuyer.
ㅡ Qu'est-ce que tu veux ? Hein ? Tu as besoin d'un dédommagement moral et physique pour enfin écouter ce que j'ai à te proposer ?
ㅡ Je doute que tu puisses me donner ce que je veux, car tu ne m'intéresses pas vraiment, il souffla.
ㅡ Autant pour moi, c'est réciproque.
ㅡ Ouais j'avais saisi, il la nargua, tu craques pour Yoongi visiblement.
Elle se mordit la lèvre, car à un moment, elle avait jouit son nom, sans l'avoir même planifié. C'était un automatisme qu'elle voulut oublier. Après tout c'était toujours désagréable d'entendre le nom de quelqu'un d'autre lors d'une partie de plaisir.
ㅡ J'ai l'impression que t'es jaloux, elle croisa ses bras en se penchant de même. Jeon, si je te plais, arrête de te faire désirer et dis-le.
ㅡ Pas moyen désolé, je préfère les filles comme ta pote.
ㅡ Ma pote ?
Elle fut surprise.
ㅡ Tu parles d'Hara ?
ㅡ Elle est mignonne, et bien plus normal que toi.
ㅡ Alors pourquoi c'est avec moi que tu as couché ? Si j'te dégoûte à ce point.
ㅡ Tu ne me dégoûtes pas, t'es incontestablement belle, c'est ce qui m'effraie parfois. Et t'as un fort caractère turbulent, c'est admirable.
C'est bizarre, elle sentit quelque chose l'effleurer. Et pourquoi elle parvenait à discuter avec lui sans même l'agresser de punchline.
ㅡ Mais je suis plutôt quelqu'un qui apprécie les personnalités plus calmes et on va dire disciplinées, il tint son menton de la main.
Maera commença à sourire, voilà qu'il lui avait donné une petite idée de comment le convaincre de l'aider dans sa quête.
ㅡ D'accord, j'ai compris. Dans ce cas, que dirais-tu de m'aider pour un projet assez important que je mène, et en échange, je t'aide à séduire Hara ? Car il est très difficile d'avoir ses grâces. Et si tu as vraiment un penchant pour elle et que tu as des intentions honnêtes, je me lance garante de vôtre futur couple.
ㅡ Tu es d'accord qu'une prestigieuse et un trivial sortent ensemble ? il haussa un sourcil.
ㅡ Je suis d'accord à n'importe quoi, tant que tu réussis ce pour quoi je t'engage.
Jungkook réfléchit. Il était intrigué de savoir ce qu'elle voulait vraiment de lui, et comment elle s'y prendrait pour l'aider à séduire une personne qui détestait les hommes. C'est vrai qu'il n'aimait pas se mêler dans des esclandres surtout lorsqu'il était question de Hwan Maera, une aristocrate des plus célèbre et fracassante.
ㅡ Tu crois que je suis désespéré de me trouver une copine au point d'accepter ton aide ?
ㅡ Après tout, je ne t'oblige à rien, comme je ne t'ai jamais obligé de coucher avec moi, elle rétorqua. Moi je veux juste t'aider à atteindre un objectif quel qu'il soit, et tu m'offres tes services en retour, c'est donnant-donnant.
Maera vit que son ami lui envoyait des messages pour lui dire de revenir tout de suite.
ㅡ Dépêche-toi, je dois y aller.
ㅡ Et en quoi consiste ton projet ?
ㅡ Tu le sauras seulement si t'accepte le deal, elle incita.
ㅡ J'espère que c'est pas un de tes coups foireux que je vais me prendre en pleine gueule.
ㅡ T'ai-je déjà déçu ?
Il se mit à sourire en se grattant le sourcil, face à son allusion de la nuit dernière.
ㅡ Bien, ça m'intrigue ton plan, alors j'veux voir ce que tu as l'intention de faire Swan.
ㅡ À demain dans ce cas, elle tapota la surface de la table avant de se lever rapidement pour s'éloigner.
Étrangement, Jungkook sentait qu'il allait nager dans un scandale bien profond. Mais, cela divertirait son quotidien trop copieux. Il avait hâte de voir ce que Maera lui réservait.
𝐋𝐎𝐑𝐃, 𝐒𝐀𝐕𝐄 𝐌𝐄, 𝐌𝐘 𝐃𝐑𝐔𝐆 𝐈𝐒 𝐌𝐘 𝐂𝐀𝐍𝐃𝐘
愛 ┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈ 愛
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AVERTISSEMENT
⤹ CONTENU MATURE ⤵︎
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Cette œuvre est purement FICTIVE, toute ressemblance, correspondance avec des personnages, scènes, pseudos, événements, est involontaire.
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Cette histoire comportera des passages que j'ai pris de mes propres oeuvres inachevées, ainsi que des éléments pouvant choquer les plus jeunes et les personnes sensibles. Des scènes de VIOLENCE, mention de DROGUE, SEXE, HOMOSEXUALITÉ, LANGAGE CRU, INSULTE, RACISME, HOMOPHOBIE, MUTILATION, SUICIDE, feront actes de présence sans pour autant que j'en approuve les faits.
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Afin de montrer la réalité du monde, et de rendre les personnages les plus humains possible, le comportement de certains pourront prendre un aspect malsain. Des pathologies sévères et syndromes figureront dedans. C'est pourquoi, ne romantisez pas les actions mauvaises que peuvent avoir des personnages ou banaliser la toxicité de leur action. Vous pouvez néanmoins apprécier la fidélité de leur personnalité sans pour autant vous sentir abject, car moi-même il m'arrive d'aimer des méchants, sachant que c'est purement fictive.
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