𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟔
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C H A P I T R E 2 6
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赤い糸
L'HEURE ETAIT GRAVE.
Eren pouvait le dire aux simples personnes qui, bientôt sur le seuil de la porte de la planque, attendraient qu'il ouvre. Le dos raide, à peine rentré de Washington D. C. et encore éreinté par les quatre heures de vol, il se demandait si les rencontrer était judicieux.
Il n'était pas vraiment sûr de ce qu'il s'apprêtait à faire.
Quelques jours auparavant, il avait quitté sa compagne malade pour prendre quelques appels téléphoniques. Durant ceux-là, il avait vu Livai quitter les lieux et, lui faisant un vague signe de la main, n'y avait pas réellement prêté attention.
Seulement, quand il était retourné dans sa chambre, une vingtaine de minutes plus tard, et qu'il avait été accueilli par son épouse roulée en boule sur son lit, il avait saisi que quelque chose s'était mal passé. Alors, se hissant à ses côtés et enroulant ses bras autour de son corps, il l'avait doucement embrassée pour la réconforter.
Aujourd'hui, il ruminait les paroles qu'elle lui avait ensuite confessé, les larmes aux yeux.
La personne assassinant les membres de la Rose Noire était Kuchel Ackerman, ou plutôt quelqu'un travaillant pour elle. Et son fils en était tout à fait conscient. Il le savait lorsque Marcel s'était fait tirer dessus et lorsqu'il avait hurlé sur le Cinquième Lieutenant après cette mission en l'accusant d'avoir commis une bourde. Il en avait toujours été parfaitement conscient.
Maintenant, il l'assumait juste pleinement, loin d'eux.
Sa femme se reposait présentement, étant malade. La matinée débutait à peine et, après s'être lavé, il s'était arrêté à hauteur de son lit pour s'allonger de brefs instants à ses côtés, caressant doucement sa joue. A peine éveillée, ne comprenant pas réellement ce qu'il se passait, elle lui avait alors demandé si tout allait bien et il lui avait assuré que oui mais qu'il allait devoir rencontrer quelques connaissances.
Puis, tandis qu'elle fermait à nouveau les yeux, il avait posé ses lèvres sur son front.
A présent, forte était son envie de rebrousser chemin et retourner sous les draps avec elle, attirer son corps entre ses bras et poser son menton sur son crâne. Car là était un moment qu'il choyait, le genre de passage dans la journée qu'il préférait, les interactions qui lui avaient vraiment manqué, au cours des dernières semaines.
Et donc des choses radicalement différentes de celles qu'il s'apprêtait à faire.
Le tintement aigue de la sonnette d'entrée le tira de ses pensées. Debout devant une tasse de café abandonnée sur le comptoir de la cuisine, il réajusta sa veste de costume avant de se diriger vers la porte d'entrée.
Seulement, dès qu'il atteignit le couloir menant à celle-ci, des bribes de conversations lui parvinrent d'ores et déjà. Et ce fut sans vraiment trop de surprise qu'il entendit quelques insultes et noms d'oiseau fuser.
Levant les yeux au ciel, il actionna tout de même la poignée qu'il ouvrit.
— Ton clan c'est qu'un ramassis de connards !
— En attendant, ça fait quelques semaines que ton frère fait mumuse avec nous !
— Il fait ça pour sa femme, s'il pouvait il vous butterait tous !
— N'importe quoi, il m'a toujours adoré !
— C'est pas possible de vous adorer, toi et ta tête de con !
— Gngngngn ! Regardez-moi je suis l'abruti mal aimé de son père qui n'est qu...
Coupant court à la dispute, Eren s'éclaircit bruyamment la gorge. Aussitôt, deux visages se tournèrent en sa direction. Et ce fut à l'instant où il les vit côte à côte qu'il réalisa à quel point son plan commençait mal.
A gauche, sous de longs cheveux raides noirs amassés en une queue de cheval basse d'où s'échappait diverses mèches, deux yeux ambrés brillaient. Entre eux, un nez droit s'étalait jusqu'à une bouche fine. Et un simple tee-shirt habillait le torse développé de Dan Ackerman.
A droite, des boucles blondes chutaient sur un front lisse, surplombant des lunettes aux branches dorées rappelant la couleur claire des deux iris de l'homme. Une barbe dense quoi que précisément taillée couvrait le bas de ses joues ainsi que son menton. Un costume trois pièce revêtait comme à l'accoutumée le corps de Sieg Jäger.
Deux membres de deux clans ennemis. Deux possibles héritiers. Deux personnes habituées à se voir l'un et l'autre comme une menace.
Sur le pas de la porte.
— Salut, petit frère, lança le deuxième.
Pour toutes réponses, il acquiesça légèrement avant de se tourner vers Dan qui, pour sa part, ne perdit aucun temps en salutations et se contenta de se montrer immédiatement honnête et brutal.
— Ecoute, je t'aime bien, petit. Mais je me demande vraiment ce qui tourne pas rond chez toi pour que tu appelles un Ackerman, lui demande de faire le chemin depuis Hawai dans les plus brefs délais pour parler d'une affaire importante et, une fois rendue là, lui donne rendez-vous en même temps qu'un Jäger. Tu sais bien que t'es le seul de l'espèce que je supporte, lance-t-il.
L'intéressé acquiesça faiblement, faisant signe à son frère de ne pas s'emporter pour les manifestes allusions à sa personne. S'ils commençaient à se disputer maintenant, non seulement il n'en aurait pas bientôt fini mais étant donné le tempérament de ces deux-là, ils pouvaient aussi être sûr que cela se finirait en un affrontement entre leurs deux clans.
Et, non seulement la situation était déjà tendue au possible. Mais il souhaitait aussi garder l'entrevue discrète.
Ainsi, se décalant d'un pas, il les invita à entrer. Il ne manqua pas le froncement de sourcil que tous les deux laissèrent voir en observant l'intérieur. Un membre des Ackerman, un des Jäger et une de la Rose Noire réunis sous un même toit, bien des personnes devaient déborder d'envie de découvrir à quoi cela ressemblait.
Mais en voyant trois canapés autour d'une table basse et face à une télévision à leur droite, une porte menant à la cuisine à leur gauche, le salon se prolongeant derrière avant de déboucher sur un escalier menant à l'étage, ils constatèrent que tout ici était assez banal.
On eut même dit qu'il s'agissait d'une maison sortie tout droit de Desperate Housewives.
Qu'importe, ils n'étaient pas venus discuter décoration, de toute façon.
— Je demande un officieux sommet entre deux représentants des clans Jäger et Ackerman.
Deux moues surprises accueillent ses propos. Les dépassant, il leur fait signe de s'installer autour de la table basse pour discuter plus confortablement. Aussitôt, ils s'exécutent, leur intérêt piqué au vif.
Tandis que Dan prenait place sur le fauteuil de gauche, Sieg fit de même sur celui de droite pour lui faire face. Leurs réflexes trahissaient leurs habitudes des réunions entre clans, l'étiquettes étant visible dans leurs actions.
Chaque partie doit toujours prendre place devant l'autre et, entre les deux, leur faisant face, un médiateur s'assoit.
Ici, ce dernier poste serait occupé par Eren qui délaissait donc son statut de membre du clan Jäger. Qu'importe, de toute façon, son père l'avait sans doute déjà renié étant donné le choix qu'il avait fait le jour où il avait poussé la porte de la planque et rejoins sa femme en ces lieux.
Maintenant en place, les deux nouveaux venus jetèrent un œil au brun qui présidait la séance.
— En début de semaine, nous nous sommes rendus à Washington D. C. pour trouver Pieck Finger. Elle a fui en nous voyant avec Livai et a envoyé un message à (T/P) où elle assurait qu'Olympe Loreen était une tueuse à gages envoyée par Kuchel et qu'elle était celle s'occupant des membres de la Rose Noire, lâcha Eren. Livai n'a pas réfuté cette accusation et son comportement tend même à laisser croire qu'il pourrait au contraire la confirmer.
Un mollet posé sur son genou, le dos collé au fauteuil et les bras lascivement abandonnés sur les accoudoirs, Dan écoutait attentivement ses paroles. Les sourcils légèrement froncés, il réfléchit à celles-ci quelques instants avant de donner sa version des faits.
Se redressant, il posa les coudes sur ses genoux dans une position plus confortable.
— Tu as raison et tort. Je ne sais pas beaucoup de choses sur cette affaire mais le fait est que les trois femmes sont mortes sur notre territoire et même moi qui suis un héritier n'ait jamais pu avoir le fin mot de l'histoire, expliqua-t-il. Alors, oui, il y a quelque chose de louche sur les liens de notre clan avec ce qu'il s'est passé, là-bas. Mais Olympe Loreen n'y est pour rien, en revanche.
— En es-tu sûr ? insista Eren, les sourcils légèrement froncés.
— Ce n'est ni une criminologue, ni une tueuse. Elle a juste passé les dernières années à traquer l'Omniscient et s'est aussi servie de ce nom mais c'est tout. Elle ne gagne rien à assassiner les membres de la Rose Noire. Au contraire, elle les veut tous en vie et c'est pour ça qu'elle a engagé Livai, il y a quelques années.
Le brun posa les doigts sur ses tempes. Il était vrai que cette version de l'histoire faisait davantage sens. Mais, tout de même, quelque chose demeurait suspect dans cette histoire.
— Est-il possible qu'ils ne t'aient rien dit juste parce que cela concernait des meurtres de membre de la Rose Noire ? demanda Eren.
— Une rose noire enfoncée dans la trachée des victimes... Faut pas être un génie pour comprendre de quoi il s'agissait. Non, il y a autre chose, j'en suis sûr.
— Tu crois vraiment que les Ackerman sont responsables de tout ce merdier ? retentit soudain la voix de Sieg.
Le brun haussa les épaules.
— Je t'ai fait venir pour te demander ce que tu pouvais bien penser du rôle de Grisha, là-dedans.
— Père ne souhaite pas la mort des membres de la Rose Noire à l'exception de leur tireuse d'élite à cause de ce qui est arrivé à ma mère en Afghanistan, répondit le blond en braquant sur son frère un regard accusateur.
Il demeurait blessé par le fait qu'un membre de sa famille ait pu se ranger du côté de celle qui avait occis sa génitrice.
— Lorsque Marcel Galliard s'est fait tirer dessus, Grisha avait envoyé un groupe le même jour cueillir (T/P) et la lui amener pour qu'ils règlent leur compte mais ça ne s'est pas passé comme prévu.
Les yeux d'Eren s'écarquillèrent.
Le groupe que son épouse avait abattu d'une seule balle ricochant, les mercenaires présentement détenus dans les geôles des Ackerman, ceux-là avaient été engagé par son propre père ? Il ne savait pas réellement pourquoi ni comment il parvenait à être surpris par cette information. Mais celle-ci lui déplaisait vivement.
— Il n'a rien retenté depuis ? demanda Eren, mal à l'aise.
— Non mais il le fera. Les clans sont à feu et à sang. Les nôtres sont les plus importants donc ces échauffourées intriguent. On devrait trouver un moyen de calmer le jeu et...
— Tu dis que Dina a été abattue par (T/P) en Afghanistan ? le coupa soudain la voix de Dan.
Sieg s'interrompit aussitôt et une moue agacée vint fendre son visage. Il n'aimait pas devoir se taire pour laisser la parole à un autre. Et entendre un Ackerman prononcer le prénom de sa mère lui déplaisait.
Cependant, face au regard d'Eren, il comprit que son petit frère avait besoin de tout, sauf d'une dispute.
— Oui, répondit-il d'une voix pincée.
Les sourcils se Dan se froncèrent.
— Ah non, la seule personne qu'elle a tuée là-bas c'est un ancien membre de la Rose Noire. Je veux dire, Dina en était une mais c'est un gars qu'elle a buté. Celui qui lui a appris à tirer d'ailleurs. Eren Kruger.
Le cœur du brun se fendit. La brutalité des mots de Dan et la légèreté de son ton étaient toutes les deux saisissantes. Il ne discutait pas là d'un sujet anodin mais du décès de la génitrice de Sieg. Lui-même avait pour l'instant fait le choix de ne rien dire de la vérité qu'il connaissait.
Car il ne s'agissait pas là d'une information qui pouvait être lancée comme cela, sans réellement y prêter attention.
Oui, il n'était pas question de la dévoiler comme Dan venait tout juste de le faire.
— Eren Kruger ? répéta Sieg, dubitatif. T'en as d'autres des conneries, à me sortir ?
Sa voix était cinglante. Evidemment, le sujet épineux ne pouvait être abordé d'un ton léger dans son esprit. De plus, il s'était déjà tracé les contours d'une ennemie parfaite dans sa tête et ne voulait revenir sur sa décision.
Psychologiquement, c'était trop lui demander.
— Je dis la vérité. Dina et (T/P) s'entendaient bien, jamais elle l'aurait butée, lâcha Dan. Même si je connais rien sur la Rose Noire, je sais que les élèves appréciaient leurs professeurs femmes. Carla, Kuchel, Dina... Par rapport à Grisha, Kenny, Eren et Han, c'était l'éclate.
Les sourcils du brun se haussèrent violemment et, les yeux écarquillés, il lança un regard atterré au noiraud tout à fait détendu.
— Grisha et Carla ? répéta-t-il. Mes parents étaient tous les deux membres de la Rose Noire ? Je m'en doutais pour mon père après l'histoire Kruger mais ma mère...
— Evidemment qu'elle était membre, rétorque Dan dans un léger rire. Carla est connue comme la meilleure chimiste. Poison, antidote, bombe... Elle a fait bien des prouesses.
Avant que le fils de cette dernière ne puisse vraiment accuser le coup, son demi-frère l'interrompit. Son air désintéressé montrait bien qu'il était, pour sa part, au courant du rôle de ces personnes dans l'ancienne formation du groupe.
En revanche, il ne semblait pas prêt de croire en l'innocence de sa belle-sœur.
— Quoi qu'il en soit, arrêtes de me déblatérer des conneries. Et si vous voulez mon avis, je suis même presque sûr que c'est (T/P), la tueuse que vous cherchez, lâcha-t-il d'un ton cassant.
Puis, posant un regard triste au loin et se souvenant de la douceur de cheveux blonds et lisses tombant sur son visage, il ajouta, le cœur se compressant dans sa poitrine :
— Après tout, elle est capable du meilleur comme du pire.
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Etendue sur le lit, confortablement installée sous les draps, elle dormait. Ses yeux clos ne lui laissaient rien voir de sa chambre baignée des lueurs rougeâtres de l'aube naissante. Inconsciente, elle ne percevait rien.
Pas même la présence d'un homme, à quelques mètres de son lit.
A pas de loup, il approcha celui-ci, ses yeux gris se posant sur la porte fermée. Grâce à ses observations ainsi qu'un aveu de la part de son cousin, Dan, Livai Ackerman savait que la planque était présentement occupée par Eren et seulement Eren — Porco ayant fait le choix de prolonger sa réservation à l'hôtel afin de tenter de trouver Pieck et ses autres proches étant tous des personnes travaillant pour lui qui avaient quitté les lieux quand lui-même l'avait fait.
Ainsi, puisque le brun conversait présentement au rez-de-chaussée, il ne pouvait rien savoir de sa présence dans cette pièce.
Il avait fallu à Livai exécuter quelques prouesses athlétiques pour se hisser sur la façade et ouvrir la fenêtre de l'extérieur sans lâcher le sac plastique qu'il tenait alors. Mais il était déterminé. Et il était arrivé à bon port.
Un masque chirurgical noir sur le nez, ses yeux posés sur la silhouette de l'endormi, il resta debout, planté là, durant de brefs instants. Ses pupilles ne parvenaient à se détacher du visage de cette femme. Leur dernière entrevue et les derniers mots qu'elle lui avait adressé tournoyaient sans cesse dans son esprit.
Si elle le voyait, elle le tuerait.
Alors il ferait en sorte de ne pas se faire prendre.
Enfin, il bougea et avança jusqu'au lit. Précautionneusement, il s'assit à côté d'elle, les sourcils légèrement froncés en une mine soucieuse. Car les traits de la femme étaient serrés et elle ne cessait de trembler. Une fine couche de sueur couvrant son corps le laissa deviner ce qu'il craignait.
Elle était encore malade.
S'asseyant à côté d'elle, sur le matelas, il posa sa paume froide sur son front pour vérifier sa température. La chaleur de son crâne le saisit presque autant que la façon qu'elle eut de se détendre soudainement dès qu'il la toucha.
Elle demeurait fébrile, même après les quelques jours les ayant séparés de leur dernière rencontre.
Saisissant son sac au sol, il en extirpa divers objets. Le premier, une bande bleue conservant la fraicheur à coller sur le front, atterrit bien vite sur celui-ci. Le noiraud ne s'embarrassa même pas de convenances, se disant que l'un des deux remarquerait bien qu'aucun parmi eux n'avait mis cet objet-là. Mais il n'en avait que faire. Lors des affreuses migraines de Mikasa, quelques années auparavant, ceci l'avait fortement soulagée.
Alors, qu'importe s'ils remarquaient son intrusion ; tant que son état s'améliorait.
Le deuxième consistait en une boite de gélules. Ou plutôt, de graines d'aromathérapie. Ne sachant pas ce qu'elle avait pu consommer au cours de la journée, lui donner des médicaments à son insu — en plus de lui sembler moralement douteux — risquerait de mener à un surdosage et une overdose. Alors que ces plantes en bonbons dorés présentaient moins de dangers.
Il ne s'agissait que de fines particules visant à déboucher ses voies respiratoires. Etant particulièrement grasses, elles ne requéraient pas d'eau pour l'ingestion. Mais faire avaler à quelqu'un quelque chose dans son sommeil demeurait épreuve difficile.
Sans se démonter, il saisit doucement la mâchoire de la jeune femme. Puis, appuyant sur la jonction entre les deux gencives de l'alitée, la força à ouvrir la bouche.
Etant allongée, l'ouverture lui présenta un angle direct. Dès qu'il laisse tomber une gélule, celle-ci atterrit au fond de sa gorge. Mais, tout de même, afin de veiller à ce qu'elle ingère bien la pastille, il frotta à plusieurs reprises son cou, imitant le parcourt des aliments dans sa trachée.
Puis, se tournant vers le sac plastique, il se pencha une dernière fois pour en retirer le troisième objet. Un thermomètre électronique opérant au simple contact de son conduit auditif et ne requérant pas qu'elle se déshabille.
Il se trouvait bien stupide.
Mais, depuis qu'il avait quitté cette chambre d'hôtel, il n'avait eu de cesse de penser à elle. La flamme s'élevant doucement entre eux. Son air atterré à chaque fois qu'Edward ouvrait la bouche. Le profond apaisement qui l'enveloppait quand elle se trouvait à ses côtés et ceux d'Eren.
Elle s'était montrée brutale à bien des égards cependant, le soir venu, il parvenait encore moins à trouver le sommeil qu'à l'accoutumée. Peut-être était-ce stupide. Mais un vide avait pris place en lui jusqu'à maintenant.
Là, il allait mieux. Juste parce qu'elle était présente.
Soudain, interrompant ses pensées, un cliquetis mécanique retentit. Il n'eut le temps de réagir. La seconde d'après, une forme circulaire de métal froide et bien familière vint se presser à sa nuque.
Le canon d'une arme à feu. Quelqu'un le tenait en joug.
Et cette même personne lâcha soudain dans le silence tenu, un murmure moqueur déformant ses paroles :
— Mais qui voilà...
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voilà le double-update !
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